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A quoi correspond la Sécurité Sociale du Logement voulue par Jean-Luc Mélenchon ?

Jean-Luc Mélenchon, candidat de « La France Insoumise » à la présidentielle, souhaite favoriser l’accès de tous à un logement digne. Pour cela, il propose une mesure symbolique : la Sécurité Sociale du Logement. Mais en quoi consiste-t-elle exactement ?

Sécurité sociale du logement : le droit à un habitat digne
Pour Jean-Luc Mélenchon, candidat de « La France Insoumise » (LFI) à la présidentielle, le logement est « un droit absolument essentiel à la dignité des personnes ». A ce titre, il désire inscrire le droit à un logement digne dans la Constitution afin qu’il soit considéré comme étant aussi important que le droit de propriété. L’objectif de Jean-Luc Mélenchon : « zéro sans abri, zéro mal logé ». Pour y parvenir, le candidat à la présidentielle veut notamment mettre en place une Sécurité Sociale du Logement qui protégerait les ménages précaires grâce à une Garantie Universelle des Loyers (GUL).
Une lutte contre les impayés de loyers et les expulsions
Cette Sécurité Sociale du Logement aurait pour mission de couvrir les impayés de loyers, par l’intermédiaire d’une Caisse de Solidarité Nationale, « comme le préconise la Confédération Nationale du Logement (CNL) ». Pour le candidat de « La France Insoumise », cette mesure, l’une des plus emblématiques de son programme logement, aurait le double avantage de supprimer les expulsions locatives et de favoriser l’accès de tous, même des plus modestes ne disposant pas de garant, à un logement digne.

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Immobilier : la TVA à taux réduit de François Fillon, comment ça marche ?

S’il est élu président en mai prochain, François Fillon, candidat des Républicains, souhaite réformer en profondeur la fiscalité du logement. Il propose notamment une TVA à taux réduit sur les opérations immobilières. Mais qui pourra bénéficier de cette mesure fiscale ?

Objectif : encourager les ménages français à investir dans l’immobilier
Le candidat des Républicains à la présidentielle, François Fillon, veut réformer de façon radicale la fiscalité du logement, qu’il estime « trop élevée ». Il souhaite donc améliorer « l’incitation fiscale et budgétaire », afin de faciliter et encourager l’investissement des ménages français dans une résidence principale ou dans un logement locatif pour épargner. Il propose notamment d’établir les règles de fiscalité pour 5 ans pour « apporter de la sécurité juridique et de la stabilité aux investisseurs » et d’appliquer une TVA à taux réduit sur certaines opérations immobilières.

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Taxe d’habitation : Macron veut exonérer 80% des Français

VIDÉO – Si le candidat à la présidentielle a déjà annoncé son intention de taxer la rente immobilière grâce à l’ISF, il compte désormais supprimer la taxe d’habitation, «impôt injuste» pour bon nombre de Français.

La taxe d’habitation, c’est sans doute l’un des impôts les plus mal-aimés des Français. Alors forcément, la possibilité de le supprimer pour des millions de propriétaires et de locataires est une proposition qui peut s’avérer alléchante en pleine campagne présidentielle. C’est Emmanuel Macron, candidat d’«En Marche!» à l’élection présidentielle, qui vient de déclarer son intention de procéder ainsi s’il est élu sur BFM TV et RMC Info.
» Lire aussi – ISF: comment Macron compte taxer la «rente immobilière»
L’ancien ministre de l’Économie dénonce cet impôt «injuste» en soulignant «L’impôt qui est le plus injuste, ce n’est pas l’impôt sur le revenu». Cette mesure s’inscrit dans une «une politique d’exonération sur les impôts locaux» annoncée par le candidat. Elle toucherait 80% des «ménages modestes et de classe moyenne» et coûterait 10 milliards d’euros sur le prochain quinquennat a-t-il précisé. La mesure ne «coûte(ra) rien aux collectivités locales», puisqu’elle sera à la charge de l’Etat, a-t-il aussi souligné.

Pour financer les différentes mesures de son programme, le candidat escompte dégager 60 milliards d’euros d’économies en cinq ans dont 25 milliards sur la sphère sociale, soit 15 milliards sur l’assurance maladie et 10 milliards sur l’assurance chômage. Précisant qu’il n’y aura «ni cadeau ni rigueur supplémentaire» cet été, s’il est élu, Emmanuel Macron souligne que la mise en oeuvre de l’exonération de taxe d’habitation comme de son plan d’investissement public est renvoyée à 2018 pour ne pas aggraver le déficit public.

22 milliards de recettes en 2015

Pour 2016, la taxe d’habitation (comme la taxe foncière) a progressé en moyenne de 1% dans les villes de plus de 100 000 habitants, selon l’Observatoire annuel du Forum pour la gestion des villes. Selon les dernières statistiques de la Direction générale des finances publiques, cette taxe a concerné 30 millions de ménages en 2015 (contre 29,1 en 2014) et a rapporté 22 milliards d’euros de recettes aux collectivités territoriales.
Concernant le côté «injuste» de cette fiscalité, il est vrai qu’elle peut passer du simple au triple selon les villes. En 2016, elle variait de 481 € à 1 440 € entre Paris et Argenteuil, pour une moyenne à 1 097 € dans les 41 villes de plus de 100.000 habitants. Dans les communes de même importance, ce montant oscillait entre 631 € à Villeurbanne et 1 382 euros à Nîmes, pour une valeur médiane de 1 142 euros. Des montants sans grand rapport avec la réalité immobilière et qui justifie une réforme de la fiscalité locale engagée de longue date mais qui peine à aboutir. Mardi dernier, Christian Eckert a présenté à la commission des finances du Sénat les premiers résultats de l’expérimentation de cette réforme qui pourrait coûter cher aux propriétaires et occupants de petits logements.

Cette approche de la taxe d’habitation du candidat Macron, tranche avec celle qu’il a retenue pour l’ISF. Il compte en effet conserver cet impôt mais en exonérant les placements financiers, l’épargne et autres valeurs mobilières pour se concentrer sur ce qu’il a appelé la «rente immobilière».

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Taxe foncière: le fisc repère des piscines non déclarées avec Google

À Marmande, les services fiscaux ont débusqué 300 piscines non déclarées en se servant de Google Maps. Une manœuvre qui devrait rapporter 100.000 euros à la commune et risque d’inspirer d’autres centres des impôts.

Pour traquer les bâtiments illégaux ou non déclarés, le fisc s’appuie de plus en plus souvent sur la technologie. L’Espagne emploie ainsi massivement des drones pour repérer les indélicats. À Marmande, dans le Lot-et-Garonne, la recette utilisée est encore plus simple. Et tout aussi efficace. Les services fiscaux locaux se sont tout simplement contentés d’éplucher les images aériennes fournies par Google Maps pour les déclarations de l’année 2015, comme le rapporte le quotidien Sud Ouest. Un travail fastidieux, mais payant.

En recensant un à un les petits rectangles bleus apparaissant sur les photos et en le comparant avec son recensement officiel, le fisc a rapidement constaté un sacré écart. La commune de 18.000 habitants compterait 800 piscines au total, dont 300 n’étaient jusque là déclarées nulle part. Les inspecteurs du fisc se sont ensuite empressés de faire régulariser la situation en invitant les fraudeurs à passer à la caisse. Une manœuvre qui dope les rentrées de taxe foncière en rajoutant 100.000 euros annuels de recettes fiscales supplémentaires. Merci Google!
Pas de paiement rétroactif

Du côté des propriétaires de piscines, le fisc a joué l’apaisement en admettant que les contribuables fautifs avaient simplement été peu attentifs à la réglementation. Aucun versement rétroactif ne leur a donc été réclamé. Voilà une initiative qui risque bien d’inspirer d’autres communes françaises où les amateurs de piscines préfèrent rester discrets, du moins tant qu’il est question d’impôts locaux.

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Une (petite) maison imprimée en 1 jour pour 10.000 euros

VIDÉO – Une société californienne spécialisée dans l’impression 3D vient d’achever une petite maison de 40 m² en 24 heures pour un coût de construction inférieur à 10.000 euros. La performance réalisée en Russie est-elle dupliquable?

Et si changer de logement devenait aussi simple que lancer une impression? Avec cette idée un peu folle, une jeune pousse californienne spécialisée dans l’impression 3D, Apis Cor, a développé avec succès une technique de construction à bas coût. Le résultat n’est ni grand (38 m² habitables) ni franchement beau mais il présente deux gros avantages: il a été bâti pour moins de 10.000 euros (pour 10.134 dollars très précisément) et serait prévu pour durer. Selon ses concepteurs, la durée de vie annoncée du logement est de 50 ans.

Parmi les vrais bémols, on note que la performance a été réalisée sur le sol russe où la start-up mène actuellement des chantiers. Pas sûr que ces coûts de production puissent être tenus chez nous. Par ailleurs, si la forme arrondie de la maison facilite sans doute le travail de l’imprimante 3D, pas sûr que cela donne le logement le plus facile à vivre pour une petite surface ou à meubler. Toujours est-il qu’Apis Cor détaille très précisément le processus mené à bien, sur son site Internet.

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Autoconsommation et énergies renouvelables : ratification de deux ordonnances

La loi ratifiant les ordonnances « autoconsommation » et « énergies renouvelables » a été promulguée ce 25 février. Ce texte largement enrichi après son passage dans l’hémicycle contient en outre plusieurs mesures répondant à des besoins identifiés dans le cadre de l’application de la loi de Transition énergétique.

 

A l’occasion de l’ouverture du salon de l’Agriculture, Ségolène Royal s’est en particulier félicitée du rétablissement de la « réfaction tarifaire » qui permet de réduire les coûts de raccordement au réseau électrique des installations de production d’énergies renouvelables et favorise ainsi leur développement en milieu rural.

La possibilité de moduler le taux de la réfaction selon les filières et la taille des installations est explicitement prévue. L’aide sera ainsi concentrée sur les plus petits projets, comme l’installation de panneaux solaires sur des bâtiments agricoles. Il a en outre été décidé de plafonner le taux maximal de réfaction à 40 % des coûts, ce qui, combiné à la modulation, permettra de réduire la charge de trésorerie pour les entreprises locales de distribution (ELD).

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Rénovation énergétique : obligations et incitations

Les particuliers disposent d’un éventail de dispositifs pour financer des ­travaux de rénovation de leur habitat. Mais en bénéficier n’est pas si simple. Etat des lieux.
Les travaux de rénovation énergétique préoccupent les pouvoirs publics. « Plus de la moitié des résidences principales ont été construites avant la première réglementation thermique de 1974, qui n’était pas très exigeante, explique Matthieu Paillot, directeur général de Teksial, et 68 % avant celle de 1981, qui a renforcé – un peu – les impératifs dans ce domaine. En outre, seul un quart des logements sont énergétiquement efficaces. »
De leur côté, les ménages méconnaissent globalement la performance énergétique de leur habitat et leurs obligations d’entretien et de rénovation. Pourtant, relève un récent sondage de Monexpert-renovation-energie.fr/OpinionWay, 60 % des Français se plaignent d’« avoir froid dans leur logement en hiver malgré l’utilisation du chauffage ». Les locataires sont le plus sévères sur l’état « d’installation thermique » de leur bien, jugée vétuste tant pour l’isolation, la ventilation que le chauffage, les trois postes clés des économies d’énergie. 65 % d’entre eux estiment que leur bailleur n’entretient pas suffisamment au moins un de ces éléments. Propriétaires, locataires, qui fait quoi ? Peut-on se faire aider ? Ce qu’il faut savoir.
Qu’impose la loi ?
– Si vous êtes propriétaire, vous êtes tenu de délivrer un logement décent, sans risque pour la santé ni la sécurité des occupants. Le bien doit être en bon état d’usage et ses équipements, en matière de chauffage (radiateurs, chaudière…), de ventilation (système d’aération, VMC…) et d’isolation, notamment, en bon état de fonctionner. En cas de dégradations par vétusté, vous êtes concerné par les grosses réparations et devez assurer leur remplacement si nécessaire. Par ailleurs, il vous incombe d’améliorer la performance énergétique du bâtiment (façade, toiture).
– Si vous êtes aussi copropriétaire : depuis le 1er janvier 2017, les travaux d’isolation thermique deviennent obligatoires lors de travaux de réhabilitation importants (ravalement de façade, réfection de toiture…). La copropriété de plus de 9 lots doit provisionner un fonds de réserve pour les travaux, afin d’assurer un étalement des charges de copropriété dans le temps.
En outre, vous devez vous prononcer sur la volonté de réaliser un diagnostic technique global (DTG) pour s’assurer de la situation générale de l’immeuble. Ce DTG comprend, entre autres, une évaluation de la liste et du coût des travaux nécessaires sur les dix prochaines années. Il devient obligatoire pour les immeubles de plus de dix ans, nouvellement mis en copropriété.
Enfin, d’ici au 31 mars, les frais de chauffage doivent être individualisés dans les immeubles collectifs dont les occupants peuvent régler individuellement leur niveau de chaleur sur la base d’un chauffage commun énergivore (consommation supérieure à 150 kWh/m²). Ce qui conduirait à une économie de facture estimée à 15 % des consommations. Pour l’achat de ces appareils, vous êtes éligible aux aides individuelles (voir ci-dessous).
– Si vous êtes locataire : vous devez entretenir les équipements du logement, prendre en charge les petites dégradations, la défectuosité d’une petite pièce par exemple. Autrement dit, vous êtes responsable des menues réparations d’entretien et devez supporter les inconvénients causés par les travaux.
Lire aussi :
> Une aide de 147 millions pour rénover les copropriétés
Quelles sont les aides ?
Les dispositifs d’incitation à la rénovation énergétique sont à foison. Parmi les principaux, le crédit d’impôt pour la transition énergétique, ou CITE, est accessible au propriétaire occupant comme au locataire, pour sa résidence principale achevée depuis plus de deux ans. En tant que bailleur, vous n’y êtes pas éligible pour le logement que vous louez.
Avec le CITE, vous profitez, pour les travaux et matériaux listés par la loi, d’un crédit d’impôt égal à 30 % des dépenses éligibles retenues dans un plafond pluriannuel de 8.000 euros pour une personne seule (16.000 euros pour un couple, majorés de 400 euros par personne à charge). Le professionnel qui effectue vos travaux doit être certifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Autre aide phare, l’éco-prêt à taux zéro est un prêt sans intérêt d’un montant maximal de 30.000 euros, en fonction des travaux entrepris dans un logement construit avant 1990. Pour y avoir droit, occupant ou bailleur, vous devez faire appel à un artisan RGE et réaliser au moins un bouquet de travaux (fixés par la loi) ou atteindre une performance énergétique globale minimale. Depuis le 1er juillet 2016, vous pouvez demander, sous conditions et dans cette enveloppe de 30.000 euros, un second éco-prêt pour le même logement.
Un éco-prêt copropriétés, réservé aux syndicats de copropriétaires, est aussi disponible, d’un montant maximal de 10.000 euros par logement (jusqu’à 30.000 euros si le syndicat de copropriétaires décide de réaliser 3 actions de travaux). Le CITE est cumulable avec l’éco-PTZ et d’autres aides, nationales ou locales, comme les certificats d’économies d’énergie (CEE) ou « primes énergie ».

Qui peut vous assister ?
Pour y voir plus clair dans ce maquis d’aides, épinglé par la Cour des comptes en novembre 2016, vous pouvez faire appel à des acteurs spécialisés. Par exemple, la plate-forme Monexpert-renovation-energie.fr accompagne gratuitement les propriétaires sur tout le projet, ou encore Primesenergie.fr, qui vise à vous faire profiter au mieux des CEE, très peu connus. Vous pouvez aussi vous informer au 08 08 800 700 (national), sur le site Renovation-info-service.gouv.fr ou joindre, pour Paris, un conseiller éco-rénovation (01 70 38 35 10).

Sourced through Scoop.it from: patrimoine.lesechos.fr

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Haute-Garonne. Aides, investissement… Le budget 2017 du Département en huit chiffres clés

Mercredi 25 janvier 2017, les élus du Conseil départemental de Haute-Garonne ont adopté le budget primitif 2017 autour de leur président, Georges Méric (PS).

Dans un contexte difficile pour les finances publiques de baisse des dotations de l’État et d’augmentation des prestations sociales, la Haute-Garonne, forte de son dynamisme démographique, est très bien lotie par rapport aux autres départements avec un budget de 1,515 milliard d’euros, en hausse de 2,25% par rapport à 2016.

« Ce budget prend en compte les transferts de compétences imposés par la loi NOTRe en direction de la Région et de la Métropole à compter du 1er janvier 2017 », explique le Département.

Nous avons relevé les huit chiffres clés d’un budget qui concerne les compétences habituelles du Conseil départemental comme le social, le transport scolaire, les routes…

0 comme… le budget des transports scolaires pour les parents
Encore une fois, les parents qui ont leur enfant inscrit de la maternelle au lycée ne dépenseront pas un euro pour les transports scolaires. Soit, selon les services du Département, une économie annuelle de 654 euros par famille et par enfant, et un budget de 49,13 millions d’euros supporté par la collectivité.

Par ailleurs, cette compétence, dévolue aux Conseils régionaux avec la loi NOTRe, fera la navette et sera (re)déléguée au Conseil départemental de Haute-Garonne à partir du 1er septembre 2017.

10 comme… le nombre de collèges créés ou rénovés
Les investissements du Conseil départemental jusqu’en 2021 concernent notamment dix collèges, pour une enveloppe totale de 100 millions d’euros.

Un montant d’abord réparti entre la construction de six collèges neufs : Escalquens (prévu en septembre 2019), au sud-ouest de Toulouse pour remplacer Raymond-Badiou (2021), à Cintegabelle (d’ici 2021), l’Isle-en-Dodon (d’ici 2021), dans le secteur de Muret (d’ici 2021) et dans le nord-ouest de Toulouse, secteur Blagnac-Aussonne (d’ici 2021).

Des constructions, mais aussi quatre rénovations d’ampleur qui vont concerner les collèges Chaumeton de l’Union, Louisa Paulin à Muret, Pierre Labitrie à Tournefeuille et celui de Pibrac.

20 comme… le montant de la baisse des dotations
La réalité de la baisse des dotations de l’État, c’est 20 millions d’euros en moins dans les caisses du Conseil départemental (103 millions d’euros en 2017 contre 123,3 en 2016).

La perte cumulée est de l’ordre de 155,3 millions d’euros depuis 2013, indique le Département.
44 comme… le budget rénovation des routes
Comme le montant, en millions d’euros, qui sera investi pour rénover nos routes. Pour 2017, l’enveloppe dédiée à ces travaux sera de 11,2 millions, comprenant notamment, pour l’agglo toulousaine, l’amélioration de certains carrefours à Labège et la suppression de deux passages à niveau : l’un à Muret (RD 3) et l’autre à Escalquens (RD 79).

170 comme… le montant des droits de mutation dans l’immobilier
On le sait peu mais parmi ses recettes fiscales, le Conseil départemental perçoit des Droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui correspondent en fait à tous les droits et taxes perçus par le notaire pour le compte de l’État et des collectivités à chaque changement de propriétaire. Un montant qui varie selon s’il s’agit d’un logement neuf ou ancien.

En 2014, le Conseil départemental avait augmenté le taux de ces droits de 3,8 à 4,5%. Pour le budget 2017, vu la bonne tenue du marché immobilier haut-garonnais, et surtout toulousain, le Département devrait percevoir près de 170 millions d’euros.

177 comme… l’investissement
En 2017, le montant de l’investissement s’élève à 177,78 millions d’euros (hors capital de la dette), soit une progression de 4,7% par rapport à 2016.

6 627 comme… le nombre de fonctionnaires
C’est le nombre d’agents que compte la collectivité, dont 400 vacataires. Cette année, de nombreux assistants familiaux devraient être recrutés.

Le nombre de demandeurs du RSA a diminué dans le département en 2016 (Photo d’illustration : Fotolia)

36 402 comme… le nombre de bénéficiaires du RSA
Au 30 septembre 2016, le nombre d’allocataires du RSA (Revenu de solidarité active) avait diminué de plus de 2% dans le département. Actuellement, 36 402 personnes bénéficient de cette aide sociale, qui s’élève, pour une personne seule, à un peu plus de 535 euros.

La part consacrée au versement de cette allocation en 2017 sera de 231,89 millions d’euros, soit la première source de dépenses de solidarité de la collectivité.

Sourced through Scoop.it from: actu.cotetoulouse.fr

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Muret va accueillir la nouvelle prison de Toulouse

Surpopulation carcérale : on sait où sera construite la nouvelle prison de Toulouse
Le ministère de la Justice a annoncé, jeudi 23 janvier 2017, le nom de la commune qui accueillera la future maison d’arrêt, censée alléger les prisons de la région de Toulouse.

Afin de réduire la surpopulation carcérale, une nouvelle maison d’arrêt sera construite à Muret (Haute-Garonne), près de Toulouse. (photo d’illustration © DGPN-Sicop)
La commune de Muret (Haute-Garonne), située à une vingtaine de kilomètres de Toulouse, accueillera une maison d’arrêt. La date de début des travaux n’est pas encore connue, mais le ministère de la Justice « peut agir vite », précise un communiqué de l’organe, diffusé jeudi 23 janvier 2017.

Cette décision fait suite à la déclaration de Manuel Valls, alors qu’il était encore Premier ministre, jeudi 6 octobre 2016. Il avait annoncé la création de 33 prisons en France. Neuf projets, dont celui de Toulouse, étaient prioritaires.

Quatre autres nouvelles prisons construites en Occitanie :
Quatre autres nouvelles prisons doivent voir le jour dans le reste de la région. La première se tiendra dans l’agglomération du grand Narbonne (Aude), et contiendra 500 places. Selon le ministère de la Justice, aucun lieu d’implantation n’est arrêté pour l’instant.
Dans l’Hérault, deux sites sont pressentis dans la Métropole de Montpellier (à Saint-Jean-de-Vedas et à Montpellier), pour une maison d’arrêt de 500 places. Montpellier et ses alentours pourraient également accueillir un Quartier de préparation à la sortie (QPS).
À Alès (Gard), une maison d’arrêt de 450 places sera construite, à moins de 15 minutes du tribunal de grande instance, du commissariat et de la caserne des pompiers d’Alès.
Enfin, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), une maison d’arrêt de 400 places sera bâtie dans la zone du « Mas Orline ».

600 places de prévues
« L’accès se fera directement par autoroute », précise le communiqué du ministère de la Justice. La future maison d’arrêt, qui contiendra 600 places, sera « bien » placée, car à proximité du Palais de justice et de la maison d’arrêt de Seysses, ainsi que du centre de détention de Muret. À noter : le tribunal de grande instance de Toulouse est également assez proche.

Les démarches foncières devraient rapidement être engagées, sur demande de Jean-Jacques Urvoas, le garde des sceaux, la Direction de l’administration pénitentiaire et l’Agence publique pour l’immobilier de la justice. Les procédures d’acquisitions foncières sont sur le point de démarrer et des études complémentaires vont être organisées, avant le début des travaux.

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