Pas de commentaire

Train du futur : Hyperloop TT implante son centre de R&D européen à Toulouse

Image de synthèse du centre de R&D d’Hyperloop à Francazal (Crédits : Agence François Leclerq)La société californienne Hyperloop TT, qui travaille sur le développement d’un moyen de transport futuriste, a choisi Toulouse pour implanter son centre de R&D européen. L’accord a été signé ce mardi 24 janvier entre les dirigeants de la société, Toulouse Métropole, la Région et l’État. Ce dernier est propriétaire de la base de Francazal, où Hyperloop va s’installer.

Toulouse-Montpellier en 24 minutes ? C’est ce dont rêve la présidente de la Région Occitnie Carole Delga et qui pourrait devenir une réalité si la technologie développée par Hyperloop se concrétisait. Le projet, lancé par l’Américain Elon Musk en 2013, se définit lui-même comme « le 5e mode de transport », un hybride entre l’avion et le train. Et sa société Hyperloop Transportation Technologies a choisi d’installer son centre de recherche et développement européen à Toulouse. Plus spécifiquement sur l’ancienne base aérienne de Francazal, près du village de Cugnaux.

Une décision « logique », selon Bibop Gresta, président de la société, qui a rappelé l’importance de l’aéronautique dans la région et l’écosystème innovant qui existe à Toulouse. « C’est ici qu’il y a les meilleurs ingénieurs en matière d’aéronautique », a-t-il souligné. Hyperloop TT souhaite en effet tirer profit des compétences régionales dans le domaine pour améliorer son projet. Cette implantation est donc un appel à « toutes les compétences pour aider à développer le moyen de transport le plus efficace de la planète ».

Présente également en Slovaquie, en République tchèque, et à Abou Dabi, Hyperloop TT veut faire de Toulouse le centre d’un projet paneuropéen qui englobe 7 pays.

« Nous sommes la tentative la plus importante de réunir les plus grands esprits au sein d’un même projet qui a pour objectif de régler l’un des plus grands défis actuels », affirme Bibop Gresta.

Image de synthèse de la zone de Francazal avec une piste d’essai de 1 km pour l’hyperloop © Agence François Leclerq

Francazal, pôle de développement des transports de demain

L’installation d’Hyperloop TT a été rendue possible par le « travail de l’agence d’attractivité So Toulouse« , que Jean-Luc Moudenc a tenu à féliciter ce mardi 24 janvier lors de la présentation du projet. Selon le président de Toulouse Métropole, « la Californie s’installe à Toulouse car c’est l’une des métropoles les plus dynamiques d’Europe ». Il a par ailleurs rappelé l’importance de l’ancienne base aérienne de Francazal, « un territoire en reconversion sur les thématiques des transports intelligents, des drones, de la robotique ». Jean-Luc Moudenc s’est engagé à ce que la Métropole accompagne Hyperloop dans son projet d’aménagement.

Même enthousiasme pour Carole Delga, qui a même prononcé quelques mots en anglais : « We want the French Silicon Valley in Occitanie » pour réaffirmer sa volonté de se positionner comme la région de l’innovation. La présidente de Région a rappelé que l’écosystème des transports intelligents, qui se développe à Francazal avec EasyMile notamment, représente 120 000 personnes en Occitanie. Selon elle, « le projet d’Hyperloop TT colle parfaitement avec l’ambition de devenir la première région à énergie positive ». La Région apportera un soutien financier à travers le « contrat d’appui innovation à hauteur de 1 à 5 M€ pour l’immobilier et la R&D ».

Première région en termes de dépenses pour la recherche avec 3,8 % du PIB, l’Occitanie possède de nombreux atouts qui ont séduit Hyperloop. « Il était naturel pour nous que vous vous installiez ici et nous n’aurions pas compris un autre choix », a même assuré le préfet de région Pascal Mailhos qui a indiqué que la société californienne pourrait bénéficier de 15 M€ d’aides dans le cadre du Crédit d’impôts recherche. L’État, propriétaire de la base de Francazal, mettra par ailleurs « du foncier à disposition » pour l’installation d’Hyperloop.

Un projet encore flou

Les promesses et la volonté d’accompagnement des institutions ne portent pourtant pas sur un projet très précis, et les informations concrètes sur le projet manquent encore. Si le CEO Dick Ahlborn a assuré vouloir « commencer dès aujourd’hui et être là pour rester », rien n’est encore acté concernant le bâtiment qui accueillera Hyperloop. Interrogés sur la question des emplois, la société parle de 50 emplois directs dans un premier temps.

Selon Bibop Gresta, « il y a un travail de réaménagement du site à faire » pour accueillir ce « centre d’excellence » qui regroupera l’Hyperloop Innovation Lab, l’Hyperloop Academy Program et le Special Partnership Program. « Il va fonctionner comme un incubateur d’innovation pour les transports intelligents, pas seulement pour Hyperloop », assure-t-il par ailleurs. Pour ce qui est du bâtiment en lui-même et de la superficie nécessaire, les dirigeants ont estimé « prématuré » de se prononcer.

Hyperloop TT, qui est en phase de levée de fonds, souhaite « impliquer les acteurs et investisseurs locaux ». La société devrait investir « 40 M$ répartis sur les 5 ans à venir », selon Dick Ahlborn. Un argent qui sera essentiellement dédié à l’innovation puisque « Hyperloop fonctionne beaucoup par crowdsourcing et que beaucoup de personnes impliquées dans le projet sont rémunérées en stock options », a rappelé Bibop Gresta.

Déjà en discussion « avec de nombreux grands groupes implantés à Toulouse », la société californienne souhaite continuer à « parler aux entreprises locales » pour imaginer des synergies et des collaborations possibles.

« La raison de notre succès en Californie vient du fait que la Silicon Valley regroupe à la fois les besoins et l’innovation, soit la demande et l’offre. Nous voulons renouveler l’expérience ici. »

 

Sourced through Scoop.it from: objectifnews.latribune.fr

Pas de commentaire

Où est-il possible d’emprunter autour de 1% sur 20 ans ?

En dépit de la remontée des taux de crédit immobilier, certaines banques accordent encore des taux exceptionnellement bas.

 

Mais pour en bénéficier, vous devez répondre à des critères bien précis. Malgré la lente remontée des taux amorcée en décembre, certaines banques continuent d’accorder des taux extrêmement bas. À Nantes, certains ont réussi à décrocher des taux (hors assurance) exceptionnels de 0,9% et de 0,95% à Marseille, selon le baromètre «Chouchous des banques» du courtier VousFinancer que Le Figaro Immobilier s’est procuré. À Strasbourg et à Saint-Étienne, les taux les plus bas avoisinent les 1%.

 

Une véritable aubaine pour les emprunteurs! «Les taux accordés aux meilleurs profils n’ont pas été réellement impactés par les hausses de taux commencées début décembre», explique Sandrine Allonier, chez Vousfinancer.

Mais tous les emprunteurs n’ont malheureusement pas cette chance. Pour bénéficier des taux les plus bas, mieux vaut présenter un très bon profil avec des revenus très élevés. Ainsi, dans la quasi-totalité des quinze villes sélectionnées par VousFinancer, les revenus nets mensuels des emprunteurs sont supérieurs à 4000 euros pour un couple. Et lorsque ce n’est pas le revenu, c’est l’apport qui fait la différence.

Selon le niveau de revenus, l’écart de taux accordés par un même établissement peut atteindre jusqu’à 1 point. «Le crédit immobilier reste un produit d’appel pour les banques qui cherchent ainsi à capter les meilleurs profils et sont prêtes pour cela à pincer légèrement leurs marges pour mettre en place une relation de long terme avec eux», déclare Jérôme Robin, président et fondateur de VousFinancer.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

À Toulouse, une pétition est lancée pour modifier le tracé de la troisième ligne de métro

Ils ne sont pas contents. Et ils le font savoir. « Ils », ce sont les mécontents et les déçus du tracé de la troisième ligne de métro actuellement à l’étude chez Tisséo, l’autorité organisatrice des transports de l’agglomération toulousaine.

Réunis au sein du Collectif citoyen en faveur d’une 3e ligne Métro-Politaine pour Toulouse, ces passionnés de transports et de la ville ne sont pas convaincus de ce que Tisséo propose actuellement, soit une ligne allant d’Ouest en Est, d’Airbus Colomiers à Labège.

« Le tracé validé par les électeurs en 2014 n’a plus rien à voir avec celui de 2017 »
Pour le collectif, « le projet TAE (Toulouse Aerospace Express, ndlr) lancé par Tisséo, substitue au projet transport un projet urbain, ou plutôt immobilier : construire de zéro de véritables pans entiers de ville dans des zones peu denses (Fondeyre, La Vache). Le tracé validé par les électeurs toulousains en 2014 n’a donc plus rien à voir avec celui qui est en passe d’être validé en 2017 », écrivent-ils dans le texte de leur pétition, mise en ligne lundi 5 décembre 2016.

Ils enjoignent « les habitants des quartiers de Colomiers, des Amidonniers, des Chalets, des Ponts-Jumeaux, de Purpan, de Matabiau, de Guilheméry, de Saint-Aubin Colombette ou de Malepère » à signer la pétition pour ne pas être « laissés de côté ».

Sourced through Scoop.it from: actu.cotetoulouse.fr

Pas de commentaire

[Décryptage] Comment la mairie de Toulouse va densifier certains quartiers dans les années à venir

Comment mon quartier va changer dans les années à venir ? Vais-je voir un immeuble de cinq étages s’élever juste en face de mon pavillon ? Pourra-t-on conserver cet espace de verdure au coin de ma rue intact dans les années à venir ? De nombreux Toulousains se posent ces questions et affichent une forme d’inquiétude devant des projets urbains en cours de réalisation ou qui pourraient voir le jour dans les prochaines années.

Pour l’heure peu de réponses précises ont été divulguées quant à la stratégie globale de la mairie de Toulouse, si ce n’est l’introduction du concept de « densité modérée » qui vise à construire des milliers de logements chaque année pour accueillir les nouveaux arrivants tout en préservant l’identité urbaine de certains quartiers de Toulouse.

Les premières clarifications sur cette stratégie globale ne vont visiblement pas trop tarder. En effet, depuis le printemps 2016, en toute discrétion, la mairie de Toulouse mène une étude de « prospective urbaine » sur les grands secteurs de la ville, ceux qui ne sont pas concernés par le plan Busquets au centre-ville de Toulouse.

Des études lancées en avril 2016 en toute discrétion
« L’objectif est de dégager une vision prospective à 20-30 ans du développement de Toulouse », indique le cahier des charges de l’étude. C’est à cet objectif que travaillent, depuis avril 2016, cinq cabinets d’urbanisme. Ces cinq cabinets se sont partagés cinq secteurs correspondants à ceux de la démocratie locale toulousaine pour envisager dans chacun d’entre eux les mutations possibles de Toulouse en matière d’urbanisme et de transports. En clair, comment la ville va pouvoir être densifiée afin d’éviter l’étalement des habitations en périphérie de Toulouse, proposer une densité de logements supérieure à proximité des pôles d’emplois, dans des zones amenées à devenir de nouvelles places fortes de la Ville rose et au final limiter les trajets domicile-travail qui encombrent le périphérique tous les jours.

Sourced through Scoop.it from: actu.cotetoulouse.fr

Pas de commentaire

Vers la création d’une nouvelle base de loisirs, ouverte à la baignade, à Toulouse

Un projet de base de loisirs pour le lac et des activités économiques et culturelles pour le château : c’est le scénario qui se dessine pour le quartier de la Reynerie à Toulouse.

Bientôt trois ans après l’abandon de la Maison de l’Image, projet lancé par l’ancien maire Pierre Cohen et retoqué par l’actuel Jean-Luc Moudenc dès son arrivée au Capitole, le projet qui doit booster l’attractivité du quartier semble désormais sur la voie de décollage.

Sourced through Scoop.it from: actu.cotetoulouse.fr

Pas de commentaire

Les Français ont gagné 29% de pouvoir d’achat immobilier en huit ans

Si les taux de crédit immobilier ont massivement chuté dans toute l’Europe ces dernières années, cela ne signifie pas pour autant que les emprunteurs européens ont tous vu leur pouvoir d’achat immobilier augmenter considérablement. Les évolutions en matière de prix immobiliers sont en effet très disparates selon les pays.

Sourced through Scoop.it from: www.latribune.fr

Pas de commentaire

Immobilier : les nouveautés pour 2017

L’année 2017 s’annonce riche en nouveautés, et cela vaut également pour l’immobilier. Si on ne peut prévoir avec certitude le moment où les taux de crédit immobilier vont enfin connaître leur remontée tant annoncée ni comment les prix vont évoluer sur l’année, il est possible de faire le point sur les mesures qui vont entrer en vigueur l’année prochaine.

La prolongation des avantages fiscaux « immobiliers »
Du changement dans la continuité. Ou l’inverse, c’est au choix. Le prêt à taux zéro, ou PTZ, va être prolongé sur l’année 2017, avec les mêmes conditions que celles en vigueur en 2016. Rencontrant un certain succès chez les accédants, il permettra donc encore d’emprunter jusqu’à 40% de la somme nécessaire à l’achat d’un bien immobilier neuf ou nécessitant une rénovation importante. Surtout, la possibilité de décaler le début du remboursement de plusieurs années devrait probablement toujours autant séduire les emprunteurs.

Le Pinel sera lui aussi reconduit jusqu’au 31 décembre 2017, reste à savoir sous quelles conditions… À l’heure actuelle, il permet de déduire de ses impôts une partie de la somme investie dans l’achat d’un bien immobilier destiné à être mis en location pendant au moins 6 ans. Le montant de la réduction dépend de la durée d’investissement, qui correspond à la durée de mise en location : 12, 18 et 21% de réduction pour 6, 9 et 12 ans.

De son côté, le Censi Boulevard, pour la partie « résidence touristique », verra ses avantages restreints à la réduction d’impôt sur les travaux de rénovation énergétique du bâtiment. Les propriétaires pourront ainsi déduire 20% du montant des travaux, dans la limite de 22.000 euros par logement.

 La Loi Alur n’a pas dit son dernier mot
La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), promulguée le 24 mars 2014 est encore source de nouvelles mesures, les décrets d’applications de certains aspects mettant un certain temps à être publiés…

Les conditions pour l’établissement d’un diagnostic technique global (DTG) d’un immeuble mis en copropriété vont ainsi changer dès le 1er janvier 2017. Jusqu’à présent obligatoire pour les immeubles de plus de 15 ans, il est étendu à tous les immeubles construits depuis plus de 10 ans au moment où leur propriétaire décide de le mettre en copropriété, c’est-à-dire le vendre – en partie ou intégralement – en le divisant par lots. Les immeubles qui font l’objet d’une procédure pour insalubrité devront également être soumis à ce DTG, quelle que soit leur date de construction. Ce diagnostic comporte un certain nombre d’analyse et de mesures, sur les murs, la toiture, les parties communes, etc. Dès le 1er janvier, y sera ajoutée la mise en place d’un audit énergétique, un état de la situation légale du syndic et une évaluation des travaux nécessaires et de leurs coûts.

Les syndicats de copropriétaires devront, dès le 1er janvier également, mettre en place un fonds de travaux obligatoire, afin d’éviter de placer les syndics dans une situation où ils doivent avancer le coût des travaux. Les copropriétés dont le DTG prouve qu’elles n’ont pas besoin de travaux dans les dix prochaines années pourront échapper à la mise en place de ce fond.

Une des mesures phares de la loi Alur, l’encadrement des loyers, va être mise en place à Lille au mois de février 2017. Instauré à Paris depuis le mois d’août 2015, l’encadrement des loyers met donc un premier pas en Province, sans que d’autres villes soient toutefois au programme. La plateforme numérique lancée par le gouvernement en juillet dernier pour vérifier si votre loyer est conforme à la réglementation s’est d’ores et déjà mise à la page.

Les autres mesures
Si vous souhaitez faire construire ou rénover un logement, vous devrez obligatoirement faire appel à un architecte doté d’un diplôme reconnu par l’État dès lors que la superficie concernée dépasse 150 mètres carrés. Cette mesure entre en vigueur le 1er mars 2017. Actuellement, le seuil est fixé à 170 mètres carrés.

Afin de lutter contre les logements vacants, le gouvernement a annoncé début décembre une mesure d’incitation fiscale pour les propriétaires. Ainsi, ceux qui mettront leur logement inoccupé en location avec un loyer correct pourront bénéficier d’une exonération d’impôt, de 15 à 85% du montant des loyers perçus.

Sourced through Scoop.it from: www.latribune.fr