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Crédit immobilier : les offres des banques en ligne sont-elles toujours aussi attractives ?

Les banques traditionnelles ont, depuis un an, largement rattrapé leur retard sur leurs concurrents mobiles en matière de taux de crédit immobilier. Alors, les banques en ligne ont-elles toujours une longueur d’avance ? Oui, selon notre tableau comparatif, malgré certaines limites.
Toutes les banques se valent-elles lorsque l’on souhaite devenir propriétaire ? Pas tout à fait. Si les taux moyens des crédits immobiliers sont au plus bas historique – 1,14% (hors assurance de prêt) sur la durée la plus courante de 20 ans -, certaines banques offrent des taux plus avantageux, obligeant la concurrence à s’aligner pour continuer à engranger de la clientèle. Alors que les banques en ligne possédait il y a encore un an une belle avance sur les taux de crédit immobilier proposés (entre 0,2 et 0,4 point de moins) par rapport aux établissement traditionnelles, force est de constater qu’elle a fondu comme neige au soleil. Ce que confirme Laure Prenat, directrice générale de Panorabanques : “Les banques en ligne ne proposent pas forcément des meilleurs taux que les banques traditionnelles, cela dépendra du profil du client et de son projet immobilier. Il ne faut pas hésiter à comparer toutes les banques avant de choisir le meilleur crédit immobilier qui vous sera proposé".

Évidemment, la qualité d’un crédit immobilier ne se mesure pas uniquement à l’aune du taux proposé, mais aussi de l’apport personnel nécessaire, l’intervalle de durée d’emprunt, ou encore du montant minimal du crédit. Il n’en reste pas moins que le coût du crédit est une des composantes les plus déterminantes dans le choix des clients. Et les banques en ligne semblent toujours attractives selon notre tableau comparatif (voir ci-dessous). Car avec des taux nominaux (c’est-à-dire comprenant uniquement les intérêts de la banque) oscillant entre 1,01% et 1,19% sur 20 ans, trois des cinq banques étudiées permettent d’obtenir des intérêts inférieurs à la moyenne nationale. Il s’agit de Fortuneo (Crédit mutuel Arkéa), Boursorama et BforBank (Crédit Agricole). ING arrive légèrement au-dessus de la moyenne nationale avec 1,19%. Quant à Hello Bank! (BNP Paribas), l’établissement n’a pas communiqué son taux nominal moyen, mais a précisé que la fourchette se situe entre 1,20% et 1,75% avec les taux en vigueur au 1er août. Ce qui place l’établissement, de facto, au-dessus de la moyenne nationale.

Il est assez clair que les banques en ligne se sont alignées entre-elles sur les mêmes durées d’emprunt : de 7 à 25 ans, ou 20 ans en cas d’investissement locatif, pour un montant d’emprunt minimum qui oscille entre 80.000 et 100.000 euros. Des plancher élevés qui peuvent exclure de petits emprunteurs, souhaitant financer des projets peu coûteux. Exception dans ce paysage, Hello Bank! commercialise des prêts allant de 2 à 30 ans, ajustant proportionnellement le montant d’emprunt minimum à 10.000 euros.

Des conditions d’octroi de prêt assez flexibles donc, des taux compétitifs, qui peuvent même être allégés si le client remplit quelques conditions. Si aucun apport personnel n’est exigé dans la plupart des cas, disposer de 10% d’apport personnel permet par exemple de faire baisser de 0,1 point son taux chez Hello Bank!. De même, domicilier ses revenus dans la banque n’étant plus obligatoire pour le client, les établissements ont développé un système de réduction de taux pour inciter le client à y créer un compte et déposer son argent : 0,1 point en moins chez ING, et même 0,2 point chez Hello Bank!. Chez cette dernière, un client disposant de 10% d’apport et domiciliant ses revenus bénéficie donc d’une ristourne de 0,3 point. S’il devait emprunter à un taux nominal de 1,3% sur 20 ans, les intérêts tomberaient finalement à 1%, le positionnant finalement bien en-dessous de la moyenne du marché.

Un gain de temps, mais des projets limités
Evidemment, l’autre gros avantage des banques en ligne provient du gain de temps. Inutile de multiplier les rendez-vous en agence pour obtenir le prêt, car l’opération est totalement dématérialisée. Certains acteurs historiques l’ont bien compris et ont ainsi entamé leur transformation digitale : “Des banques physiques, comme LCL, proposent maintenant elles aussi de souscrire un crédit en ligne”, abonde Laure Prenat. Une conversion qu’a également opéré le Crédit mutuel l’année dernière.

Attention cependant, les crédits sont avant tout réservés aux projets simples. Pas la peine d’essayer de coupler l’emprunt avec un prêt à taux zéro, car le prêt sera jugé comme trop lourd administrativement par l’établissement. A l’exception de Hello Bank! – dont les prêts sont directement octroyés par la BNP -, les financements de terrains, de parking, de travaux de construction, de SCPI ou de défiscalisation ne sont tout simplement pas proposés. L’investissement en Pinel est refusé par ING et Fortuneo. Les ventes sur plan (Vefa) ne sont autorisées que par Boursorama et Hello Bank!, alors que les rachats de soulte (acquisition des parts immobilières d’un conjoint lors d’un divorce, ou d’un proche lors d’un héritage) ne sont possibles que chez Fortuneo et Hello Bank!. Privilégiez ce type de crédit pour des projets, comme l’achat d’une résidence principale ou secondaire.

Comment obtenir un crédit immobilier chez une banque en ligne ?
Utiliser les simulateurs, seul ou via un courtier
La première étape est d’étudier son éligibilité en effectuant une simulation. Les comparateurs aident à cela, et les courtiers se chargent alors de monter votre dossier auprès de la banque qui propose le prêt le plus intéressant. Vous pouvez également comparer vous même, directement sur les sites des banques, en utilisant leurs simulateurs respectifs. Vous devrez notamment renseigner votre situation familiale, le montant à emprunter, votre apport personnel et vos revenus nets.

L’accord de principe
Une fois votre dossier étudié, la banque vous recontacte pour vous annoncer un accord de principe. Cet accord n’a aucune valeur contractuelle. Il doit être formellement finalisé pour que le bien devienne votre propriété.

La constitution du dossier
Vient alors le moment de constituer son dossier et de fournir les pièces justificatives. Il faut donc numériser les documents : relevé de comptes, promesse de vente, situation professionnelle et fiches de paie notamment. Pas la peine de se déplacer dans une agence, puisqu’elle n’existe pas, sauf dans le cas de certains acteurs historiques. Vous pouvez tout de même échanger avec un conseiller via une hotline, par mail, ou par discussion instantanée.

L’offre de prêt officielle et le délai de rétractation
Il s’agit du document officiel, envoyé par la banque. Il résume toutes les informations relatives à votre prêt. Une fois reçu, vous disposez d’un délai d’au moins dix jours pour vous rétracter. Vous devez renvoyer le document signé à la banque pour que le prêt soit enclenché.

L’acte de vente
C’est ce document qui vous permet de devenir définitivement propriétaire de votre bien. Il est fourni par un notaire, et vous devez le signer. Vous recevrez alors enfin votre titre de propriété.

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Résidences secondaires : le TGV a réveillé la Normandie, la Bretagne et le Pays de la Loire

Près des plages, nombre de maisons se vendent en moins de quinze jours. Tour d’horizon des nouveaux budgets à prévoir dans ces secteurs.
L’arrivée de la ligne à grande vitesse, à l’été 2017, qui a mis Paris à moins de 3 heures des principales stations bretonnes, et de 4 heures de celles de Loire-Atlantique, a eu un effet direct sur les tarifs. Qu’il s’agisse de Saint-Malo, Dinard, Vannes, Pornichet ou La Baule, l’inflation enregistrée varie de +5% à +13% sur un an. Mais même ailleurs sur le littoral, la pénurie de biens comme les délais serrés de transaction laissent présager d’un prochain redémarrage des prix.

Côte fleurie
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : 0%
Bien type : 2-pièces près des Planches à Deauville, en bon état, dans une résidence 1980 style anglo-normand, 5.000 euros le mètre carré.
Part d’acheteurs étrangers : 2%
Seul foyer de baisse signalé à Deauville : sur les hauteurs, près du golf, avec -5% en cinq ans. Ailleurs, c’est la stabilité qui prévaut, de 4500 euros le mètre carré pour les biens à rafraîchir ou aux charges élevées à 6.500 euros pour les plus beaux produits, près du casino et de la place de Morny. Tout proche de cette dernière, ce studio à retaper de 31 mètres carrés est ainsi parti en moins d’une semaine à 150.000 euros (4.840 euros le mètre carré). Rénové, il devrait voir sa valeur rejoindre le haut de cette fourchette de prix, à 200.000 euros. A noter : les trois-pièces, le type de surfaces le plus prisé ici, font défaut. Si bien que leur tarif de 5.500 euros le mètre carré devrait vite enfler. Pour faire baisser la note, pas d’autre choix que de prospecter Trouville-sur-Mer (de 4.200 à 4.500 euros le mètre carré dans les résidences fin XIXe – début XXe sans ascenseur ni parking), Tourgéville (de 4.000 à 4.300 euros dans les immeubles construits entre 1985 et 1995), ainsi que Benerville-sur-Mer ou Blonville-sur-Mer (de 2.500 euros à 3.500 euros dans les copropriétés des années 1990).

Granville
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : 0%
Bien type : maison de ville des années 1900, proche gare, 300 mètres carrés de terrain, 360.000 euros
Part d’acheteurs étrangers : 6%
Ici, les prix ne bougent plus, mais l’offre se raréfie sous l’afflux d’une clientèle débarquant d’Ile-de-France en train. Pour elle, la proximité de la gare, qui évite d’avoir à laisser une voiture sur place, devient le principal critère d’achat dans la «Monaco du Nord». Quartier Saint-Paul, à 200 mètres des voies et du port de plaisance, deux maisons rénovées des années 1930 ont été vendues en moins d’un mois. La première, une demeure d’armateur de 220 mètres carrés avec un panorama sur l’entrée du port, a été enlevée pour 720.000 euros. La seconde, de 90 mètres carrés, a coûté 360.000 euros. «Une jolie vue sur l’eau fait grimper les tarifs de 20%», constate Edwige Debroise, de Century 21 Royer Immo. Un budget de 3.500 euros le mètre carré est alors un minimum, comme pour ce deux-pièces de 32 mètres carrés face à la plage du Plat-Gousset, sans parking ni ascenseur, parti à 110.000 euros. Quant à ce 58 mètres carrés refait à neuf de la rue du Port, offrant une vue sur les bateaux de pêche, il a été cédé à 280.000 euros.

Côte d’Emeraude
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : +5%
Bien type : deux ou trois-pièces, en bon état, proche des plages, 5.000 euros le mètre carré
Part d’acheteurs étrangers : 4%
Avec un temps de trajet ramené à 2 heures 20, les Franciliens se bousculent à Saint-Malo. Au point que leurs acquisitions, en hausse de 10% sur un an, pèsent désormais un gros tiers du marché. Tandis que les prix, sous l’effet d’une raréfaction de l’offre, ont bondi de 8%. «Le mètre carré avec vue sur la mer se négocie désormais entre 7.000 euros et 8.000 euros», détaille Véronique Le Guen, de Pigeault Immobilier. Dans la cité fortifiée, les immeubles anciens sans travaux partent, eux, autour de 4.000 euros le mètre carré. Tel ce trois-pièces de 47 mètres carrés, au deuxième étage d’un immeuble du XIXe siècle de la rue des Grands-Degrés, cédé à 190.000 euros. Quant aux belles villas 1900 de style balnéaire des secteurs de Courtoisville et de Rochebonne, elles s’échangent entre 600.000 et 900.000 euros pour 120 mètres carrés, sur une parcelle de 300 mètres carrés.

Même surchauffe à Dinard, où l’inflation de 6% a propulsé aux environs de 600.000 euros le budget à prévoir pour une demeure proche du centre et de la plage. Il n’y a guère qu’à Saint-Briac-sur-Mer que les tarifs n’ont pas encore bondi, et où il faut disposer de 450.000 à 530000 euros pour une maison du quartier des plages. «Mais elles se vendent en une semaine», prévient Gwenaëlle Doublet, de l’Agence des Abers.

Côte de Granit rose
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : 0%
Bien type : maison des années 1970 à rafraîchir en granit rose, toit en ardoise, 100 mètres carrés, proche sentier du littoral, 350.000 euros
Part d’acheteurs étrangers : 4%
Voilà une région où les prix sont loin d’avoir rattrapé leur niveau d’il y a dix ans, qu’il s’agisse de Trébeurden (-5% en dix ans selon les Notaires de Bretagne), Perros-Guirec (-16%) ou Trégastel (-31%). «Et comme, depuis 2017, la demande locative estivale explose, investir aujourd’hui permet de réaliser un bon placement, tout en se réservant la possibilité d’amortir ses charges», assure Christelle Matteo, de Le Guern Immobilier. Certains l’ont vite compris, comme ce couple de préretraités qui vient d’acheter, à Trégastel, une longère en granit rose de 95 mètres carrés, sur un terrain de 3.000 mètres carrés avec accès privé à la plage de Landrellec, au prix de 385.000 euros, et avant 50.000 euros de rénovation. Mais ils pourront la louer 1.200 euros la semaine en pleine saison. Quant à ce deux-pièces de 43 mètres carrés d’une résidence des années 1990 avec piscine, face à la plage de Trestraou à Perros-Guirec, il a coûté 150.000 euros. Loué 900 euros la semaine pendant deux mois, il servira une rentabilité brute de 4,8%. Des loyers qui, grâce au statut de meublé de tourisme de la résidence, seront imposés après 71% d’abattement.

Riviera bretonne
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : 0%
Bien type : maison de lotissement des années 1980, 120 mètres carrés, à moins de 1 kilomètre de la mer, 280.000 euros
Part d’acheteurs étrangers : 8%
Plus de 26 kilomètres de plages de sable fin, dont la majorité exposées sud. «De Fouesnant à Bénodet, le long de cette Riviera bretonne, les maisons se vendent en une semaine environ», assure Manuel Cailliau, responsable des agences CLG Immobilier. Celles des années 1980 ou 1990 avec 400 à 500 mètres carrés de terrain partent à un tarif souvent proche des 300.000 euros. Exemple à Fouesnant dans la résidence de Pen an Roz, près de la cale de Beg-Meil, avec cette bâtisse de 94 mètres carrés, vendue 283.000 euros. Ou à Bénodet, dans le quartier de Kersalé, avec cette autre de 130 mètres carrés, à la décoration à revoir, qui a été négociée à 270.000 euros. De l’autre côté de l’Odet, Sainte-Marine affiche des tarifs similaires. Impasse du Moguer, une maison à rénover de 92 mètres carrés est partie pour 228.000 euros. Pour une bonne affaire, direction l’ouest du Pays bigouden, où les biens avec travaux ne manquent pas. A Plomeur, cette longère de 200 mètres carrés, à refaire entièrement, s’est vendue 110.000 euros. Et au Guilvinec, une maison de 84 mètres carrés de 1965, à deux pas de la plage de la Grève blanche, a changé de mains pour 120.000 euros, avant 80.000 euros de travaux.

Golfe du Morbihan
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : +6%
Bien type : maison des années 1980, toit en ardoise, de 120 à 160 mètres carrés, proche mer, de 400.000 euros à 500.000 euros.
Part d’acheteurs étrangers : 4%
A Vannes, Arradon ou Baden, tout porte à croire que la hausse, de 5% à 8% sur un an, va se poursuivre. «Les marges de négociation sont inexistantes, et les maisons partent en quinze jours», constate Jean-Philippe Beaulieu, de Century 21 Beaulieu à Vannes. Prévoyez une enveloppe de 400.000 à 500.000 euros pour celles situées à cinq minutes à pied des plages. Ainsi, à Baden, ce pavillon de 150 mètres carrés de 1982, avec 700 mètres carrés de terrain et dans un lotissement à 200 mètres de l’eau, s’est vendu, en moins d’une semaine, 402.000 euros. A l’est du golfe, les tarifs n’ont pas encore bondi, et le ticket d’entrée n’est que de 250.000 euros pour une petite maison de pêcheurs. Telle celle-ci, à 100 mètres de la mer, au lieu-dit Cadouarn à Séné, de 70 mètres carrés avec une cour attenante, partie pour 253.000 euros. «Sur la presqu’île de Rhuys, les néobretonnes des années 1970 et 1980 partent entre 280.000 et 320.000 euros», résume Didier Josse, de Century 21 Saint-Gildas.

La Baule et le Pays blanc
Évolution sur un an des prix de vente des résidences secondaires du secteur : +8%
Bien type : surface à rafraîchir des années 1970, avec parking, ascenseur et balcon vue mer, 8.000 euros le mètre carré
Part d’acheteurs étrangers : 4%
Les maisons vendues dans la journée et sans rabais sont ici monnaie courante. Exemple avec celle-ci, des années 1950, à mi-chemin entre l’avenue Charles-de-Gaulle et la plage, de 150 mètres carrés à rafraîchir, sur 800 mètres carrés de terrain. Un couple d’expatriés a accepté de suite le prix exigé par les vendeurs, de 820.000 euros. Dans le quartier du Guézy, aux tarifs plus abordables qu’au sud de la voie ferrée, il faut compter de 500.000 à 600.000 euros pour une maison de quatre chambres. Avenue de la Lavande, cette bâtisse de 1985, de 130 mètres carrés, a ainsi coûté 550.000 euros. «Les appartements rénovés sont aussi pris d’assaut», prévient Nicolas Lickel, de Côte et Mer Immobilier. Malgré des tarifs de 10.000 à 12.000 euros le mètre carré pour ceux refaits à neuf et en étage élevé, et disposant d’un séjour double baie face à la plage. Des remises aux normes électriques et des décloisonnements de pièces sont toutefois le plus souvent à prévoir. C’était le cas de ce 72 mètres carrés des années 1970, boulevard Hennecart, cédé à 550.000 euros (7.640 euros le mètre carré). A noter : l’inflation est encore plus forte dans la voisine Pornichet, à +13% sur un an, notamment dans le triangle d’or entre La Baule, la voie ferrée et le port de plaisance, ainsi que pour les appartements vers la gare.

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Pendant vos vacances, louer votre logement peut rapporter gros

L’émission Capital (M6), diffusée ce soir à 21h05, propose des astuces aux propriétaires tentés par la location saisonnière de leur logement.
Avec le succès des plateformes de location comme Airbnb, de plus en plus de propriétaires veulent profiter de cet engouement pour arrondir leurs fins de mois. Dans son émission dominicale, diffusée à 21h05, l’émission télé Capital (M6) vous donne les clés pour réussir à louer votre logement dans les meilleures conditions. L’astuce ? En déléguer la gestion à une conciergerie qui s’occupera à votre place de toutes les formalités et des tâches logistiques. Le temps d’un week-end, les propriétaires partent ainsi la tête reposée, sans avoir besoin d’attendre l’arrivée des locataires ou de s’occuper du ménage.

Dans cet extrait, diffusé en exclusivité, l’émission a eu accès aux coulisses d’une jeune pousse française installée à Paris depuis trois ans. A sa tête, Quentin Brackers de Hugo, un jeune homme de 29 ans diplômé de l’Ecole Centrale. Il explique aux caméras de la chaîne avoir eu l’idée de fonder cette plateforme pendant ses études aux Etats-Unis. “A New-York, les loyers sont très cher, du coup, on utilisait AirBnb pendant nos vacances”, détaille l’entrepreneur. Lorsqu’il n’était pas dans son logement, il le mettait ainsi en location via un service dédié pour amortir ses frais de loyer.

A son retour en France, il décide de lancer le concept dans l’Hexagone, car Paris représente alors le deuxième marché mondial pour AirBnb. Trois ans après son lancement, l’entreprise compte 28 salariés et gère les biens de plus de 3.000 propriétaires, répartis entre Paris, Lyon et Marseille. Le jeune homme ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Nous prévoyons d’être à Bordeaux et Lille dans l’année, puis à l’international”, avance Quentin Brackers de Hugo.

30% au dessus des prix du marché
Moyennant une commission, évaluée entre 18 et 25% du prix de la location, son entreprise met en valeur le logement, quitte à enjoliver un peu. Un bien situé à Saint-Ouen devient ainsi, dans une annonce rédigée par la société, un “magnifique appartement lumineux aux portes de Paris”. Mais avec son expertise, la jeune pousse annonce pouvoir obtenir des tarifs de location pour ses clients jusqu’à 30% au dessus des prix du marché. De quoi convaincre les plus réticents de se lancer.

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Immobilier : des budgets en hausse et des délais d’attente plus courts

En un an, l’argent dépensé par les ménages pour acquérir un bien immobilier a augmenté de 3%. A l’inverse, les délais de disponibilité des logement a lui fortement baissé, selon le baromètre SeLoger de juin 2019. Tableau de bord du marché.
Selon le baromètre de juin 2019 élaboré par SeLoger, la tension s’est fortement accrue en un an pour les studios et les plus petites maisons. A l’inverse, les grandes surfaces, offrant au moins quatre pièces, sont délaissées, avec un recul de la tension sur ce type de logement variant de 4% pour les maisons à 8% pour les appartements. Les acquéreurs de tels biens seront donc en position de force dans les prochains mois.

Les délais de vente se sont raccourcis de 2 à 10% pour les appartements, et de 3 à 8% pour les maisons. Seule exception : les plus petites maisons, aux délais de disponibilité quasi stables. Comptez ainsi en moyenne 65 jours avant de vendre un studio, 64 pour un deux pièces, 65 pour un trois pièces et 57 pour un T4 ou davantage. Côté logement individuel, une maison de deux pièces se vend en 80 jours, 74 jours pour un trois pièces et 75 pour un 4 pièces ou davantage.

Capital
Face à l’inaction généralisée, les acheteurs ont nettement réévalué leurs budgets de recherche. Cette hausse atteint 3% en moyenne sur un an pour les appartements, et jusqu’à 3% pour les maisons. Le budget des recherches moyen pour un studio – c’est à dire le budget maximum renseigné par les personnes lors de la recherche d’un bien – est de 247.500 euros (+4%), 336.000 euros pour un T2 (+3%), 487.500 pour un T3 (+3%) et 728.500 pour un T4 et davantage (+3%). Des hausses que l’on retrouve aussi pour des maisons : jusqu’à 557.500 euros pour un T4 ou plus. Remarque : une maison dotée d’une unique pi!ce est assimilée à un bungalow.

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Rentrée 2019 : TOP 10 des villes où investir | Immobilier

La ténuité des taux d’intérêt immobiliers fait qu’il n’a jamais été aussi avantageux d’acheter un logement pour le louer  et c’est encore plus vrai dans certaines communes. Découvrez notre top 10 des villes où investir en cette rentrée 2019.

1. Toulouse : 3 382 € du m² / + 6 % en 1 an
Les données recueillies par SeLoger nous incitent à penser que Toulouse mérite d’occuper la première place de notre classement des villes où il est intéressant de réaliser un investissement locatif. Et pour cause, celle que l’on surnomme la Ville Rose remplit tous les critères requis pour un investissement locatif réussi. Le prix de son l’immobilier, tout d’abord, qui reste très raisonnable pour une ville de sa taille (475 438 habitants y ont été recensés en 2016). En effet, le prix au m² à Toulouse se limite à 3 382 €. Mais outre le fait que son parc immobilier soit abordable, la Cité des Violettes se caractérise également par une attractivité exponentielle (induite, pour une large part, par la mise en place de la LGV) et un dynamisme, tant économique (aéronautique, recherche…) que démographique (chaque année, la ville totalise quelque 5 620 nouveaux habitants), qui n’est plus à prouver. Ajoutez à cela 100 000 étudiants qui sont autant de locataires potentiels et vous comprendrez aisément pourquoi Toulouse est LA ville où il est urgent d’investir à la rentrée ! 

> Quartiers à privilégier : L’hyper-centre, le quartier de la Croix de Pierre et le secteur de Rangueil. « Mais dans tous les cas, il est important de veiller à ce que le logement soit proche des transports en commun » précise Caroline Ayroles, co-fondatrice et gérante de l’agence immobilière My Toulouse.

2. Nantes : 3 475 € du m² / + 6,3 % en 1 an
Profitant du niveau exorbitant du prix de l’immobilier bordelais, Nantes fait figure de nouvel eldorado des investisseurs locatifs ! En effet, refroidis par le prix des logements à Bordeaux (plus de 4 600 €/m²), de nombreux investisseurs ont ainsi déserté la Belle Endormie au profit de la Capitale des Ducs de Bretagne. Et on les comprend. Le prix au mètre carré à Nantes avoisine 3 375 €. Mais si vous aussi, vous cédez aux sirènes de la pierre locative nantaise, ne tardez pas à concrétiser votre projet immobilier ! Attention toutefois, car la forte hausse (+ 6,3 % en un an) du prix immobilier à Nantes ne semble pas près de s’arrêter et contribue à faire se réduire rapidement le rendement des faibles superficies de l’hyper-centre. « Le marché immobilier nantais est en forte tension. Sur le terrain, nous constatons une hausse des prix et de la demande » indique Mélanie Ansquer, mandataire immobilier indépendant IAD. Rien d’étonnant, donc, à ce que de plus en plus d’investisseurs nantais ciblent désormais les maisons. En effet, ce type de biens étant très prisé non seulement des familles (notamment XXL parce que reconstituées) mais aussi des amateurs de colocation, sa rentabilité pourra s’avérer meilleure que celle d’une petite surface pour un turn-over réduit et un risque de vacance locative proche de zéro…

> Quartiers à privilégier : Si l’hyper-centre reste ultra prisé des investisseurs,  le déséquilibre entre l’offre et la demande fait que le marché des petites surfaces y est désormais très concurrentiel. Animé et bénéficiant d’un emplacement stratégique, grâce à la présence, notamment, du campus Michelet, le quartier Hauts-Pavés – Saint-Félix permet de s’adresser à une locatèle d’étudiants et de jeunes actifs. 

3. Lille : 3 224 € du m² / + 2,9 % sur 1 an 
C’est la Capitale des Flandres qui occupe la troisième marche de notre podium. Bien qu’il ait augmenté de 13,2 % depuis 2015, force est de constater que le prix de l’immobilier lillois reste accessible pour une métropole. D’après les informations qu’a récoltées le baromètre LPI-SeLoger, la cote de l’immobilier à Lille se monte à 3 244 €/m². Si les investisseurs locatifs s’intéressent d’aussi près à la Cité Nordiste, c’est aussi parce qu’elle est « dynamique et attractive, notamment grâce à un pôle étudiant important, l’un des plus diversifiés de France, qu’elle affiche un faible taux de carence locative et qu’elle est proche des autres grandes villes européennes » explique Benjamin Marrache, agent immobilier ch’ti.

> Quartiers à privilégier : Sont particulièrement recherchés par les afionados de la pierre locative lilloise les quartiers Vauban ainsi que – mobilité oblige -, les environs des gares (Lille-Flandres et Lille-Europe).

4. Lyon : 4 817 € du m² / + 5,6 % sur 1 an
S’il est une valeur sûre de l’immobilier locatif qui ne se démode pas, c’est bien Lyon. Boosté par un marché dynamique sans toutefois tomber dans l’hyper-activité, le prix au m² à Lyon enregistre une forte croissance. Sur les douze derniers mois, il progresse ainsi de 6,3 % pour atteindre 4 817 €. Il est d’ailleurs à noter que la Capitale des gaules est récemment redevenue la deuxième ville de province la plus chère, titre que Bordeaux lui avait dérobé…  Le prix de son immobilier pourrait ainsi constituer le seul bémol à venir ternir l’attractivité de Lyon auprès des investisseurs. C’est pourquoi les tarifs immobiliers lyonnais conviennent davantage à un investissement patrimonial, soit un logement dont on sait qu’après l’avoir proposé à la location,  on pourra le revendre facilement et en réalisant une plus-value au passage, qu’à un investissement axé sur le rendement pur et dur.

> Quartiers à privilégier : Si le marché lyonnais est fiable et qu’il convient dans sa quasi-totalité à la pierre locative, des secteurs comme Bron, la Part-Dieu ou encore Gerland offrent aussi de belles opportunités d’investissement locatif. De même que le 9e arrondissement de Lyon qui, comme le souligne Emmanuel Mulotti de l’agence immobilière Muldo Immo, « permet de toucher les étudiants et où l’on trouve de nombreuses écoles de commerce ».

5. Rennes : 3 490 € du m² / + 9,5 % sur 1 an
En termes d’investissement locatif, c’est peu dire que l’on assiste actuellement à une véritable ruée vers l’Ouest… de la France ! Le marché immobilier nantais étant devenu huper concurrentiel (avec davantage de demande que d’offre), une part croissante d’investisseurs a choisi de se tourner vers Rennes dont le marché locatif tire sa vitalité de la haute teneur en étudiants qui caractérise la ville. Jugez plutôt, à Rennes, un habitant sur trois poursuit des études supérieures : universités de Rennes 1 et 2, Sciences Po, Agrocampus, École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne (ENSAB)… Bref, à Rennes (Roazhon, en VO), la demande locative locale est très forte ! Mais si les studios continuent de se vendre comme des petits pains, il peut se révéler avantageux à plus d’un titre de profiter des taux d’intérêt actuels pour booster son pouvoir d’achat immobilier et acheter plus grand. Pour ce qui est des prix, le baromètre LPI-SeLoger nous apprend que la cote de l’immobilier à Rennes atteint 3 490 €.  Enfin, les chiffres recueillis par SeLoger font état d’un loyer moyen de 476 € mensuels à Rennes.

> Quartiers à privilégier : Encore et toujours l’hyper-centre mais « opter pour un T2 ou un T3 plutôt que pour un studio permet non seulement de s’adresser aux étudiants, aux couples et aux jeunes actifs mais aussi de réduire considérablement le taux de vacance locative » explique Bénédicte Hecker, Directrice de PG&A Immobilier. Et en faisant le choix d’effectuer des « travaux dans un logement des années 60-70 pour le mettre en location, il est possible d’augmenter la rentabilité de votre investissement ».

6. Angers : 2 288 €du m² / + 7,1 % sur 1 an
Avis aux investisseurs locatifs : à Angers, tous les signaux sont au vert car bien que celle que l’on surnomme parfois l’Athènes de l’Ouest ne soit plus éligible au dispositif Pinel, l’attrait qu’elle exerce sur les investisseurs n’a pas diminué ! En témoigne la forte poussée (+ 7,1 %) que le prix au mètre carré à Angers connaît depuis un an. Parmi les atouts dont dispose la préfecture du Maine-et-Loire, on peut citer un prix de l’immobilier accessible (2 288 €/m²), une indéniable douceur de vivre (la Capitale de l’Anjou a reçu « 4 fleurs » du Conseil national des Villes et Villages Fleuris), une forte demande locative (20 % de la population est composée d’étudiants), une bonne rentabilité locative (de 5 à 7 % bruts) et une proximité accrue (merci, la LGV !) avec Paris qui n’est plus désormais qu’à 1h40 en train.

> Quartiers à privilégier : Les petites superficies du centre-ville angevin restent des placements fiables mais les secteurs que la ligne B du tramway qui reliera Belle-Beille et Monplaisir via l’hyper-centre d’Angers, sont à suivre de près.

7. Montpellier : 3 089 €du m² / + 3 % sur 1 an
Immobilièrement attractive, économiquement dynamique, financièrement accessible et démographiquement en plein boom, Montpellier fait partie de ces villes qui, si elles continuent sur leur lancée, pourraient prochainement squatter les plus hautes marches de notre podium ! Affichant une croissance modérée (+ 3 % en un an) mais continue, le prix immobilier à Montpellier se limite, dans l’ancien, à 3 089 €/m². Équivalent occitan de villes comme Rennes ou encore Nantes, Montpellier attire à elle aussi bien les jeunes actifs que les étudiants. C’est pourquoi celle que l’on surnomme La Surdouée (on y dénombre beaucoup de chercheurs !) a toute sa place non seulement dans notre classement mais aussi dans votre stratégie d’investissement locatif.

> Quartiers à privilégier : Exception faite du centre-ville, et en particulier du quartier de l’Écusson dont l’attractivité ne se dément pas, le quartier Hôpitaux-Facultés, au nord de la ville, témoigne d’une forte demande locative. 

8. Tours : 2 422 € du m² / + 0,4 % sur 1 an
Occupant le 8e place de notre classement des villes où il est urgent d’investir, Tours bénéficie d’un marché immobilier attractif. Très prisées des investisseurs qui se livrent à une concurrence féroce pour les acquérir, les petites superficies (du studio au T2) de l’hyper-centre sont même en voie de raréfaction ! Quant au prix immobilier à Tours, il atteint 2 422 €/m² ce qui place la Capitale des Châteaux de la Loire parmi les villes dont les tarifs immobiliers sont inférieurs à la moyenne hexagonale (3 689 €/m² pour un appartement ancien) et permet ainsi aux investisseurs d’améliorer le ratio prix d’achat/loyer de leur placement. Enfin, sachez que l’analyse des données compilées par SeLoger révèle que le prix moyen d’un logement tourangeau se monte à 298 148 €. 

> Quartiers à privilégier : L’yper-centre de Tours ainsi que les alentours de l’hôpital Bretonneau et de la place Plumereau.

9. Poitiers : 2 060 € du m² / + 4,8 % sur 1 an
Profitant d’un véritable phénomène d’aspiration, voilà que le marché locatif pictavien se met à siphonner le marché bordelais, plombé par une flambée des prix…  car celle que l’on surnomme la « Ville aux Cent Clochers » n’a jamais paru aussi désirable aux yeux des investisseurs ! Par un effet cascadant, aux investisseurs parisiens et bordelais sont même récemment venus se superposer les investisseurs nantais ! Et pour cause, le prix au mètre carré à Poitiers rend quelque 1 415 € à celui de l’immobilier nantais. Une autre particularité du marché locatif de Poitiers et qui mérite d’être soulignée, c’est la forte demande dont les maisons font l’objet. « Ciblées par les familles recomposées, elles sont certes moins rentables à moyen terme que les petites surfaces mais la demande est forte et les locataires déménagent moins souvent » précise Cédric Gaboreau, mandataire immobilier indépendant IAD.

> Quartiers à privilégier : Si Le Plateau, Chilvert et la Gibauderie sont des valeurs sûres, les quartiers des Prés-Mignons, de Poitiers-Sud et de la gare de Poitiers recèlent un fort potentiel et voient leurs cotes progresser…

10. Strasbourg : 3 430 € du m² / + 3,1 % sur 1 an
À l’instar de Toulouse, Strasbourg se caractérise par des prix immobiliers abordables pour une métropole. Selon les chiffres récoltés par le baromètre LPI-SeLoger, la cote de l’immobilier à Strasbourg progresse de 3,1 % sur les douze derniers mois sans toutefois dépasser 3 040 €/m². Cette ténuité du prix des logements strasbourgeois, associée à une forte demande locative (étudiante, pour la majeure partie), à une population en forte croissance et à un marché immobilier témoignant d’une réelle constance, font de la Capitale de l’Europe une destination de choix (et à moins de deux heures de Paris) pour les amateurs de pierre locative. Enfin, sachez qu’actuellement, les informations rassemblées par SeLoger font état d’un délai de revente se limitant à 43 jours seulement à Strasbourg.

> Quartiers à privilégier : Comme toujours, le coeur de la ville permet de s’assurer de faire le plein d’étudiants et de jeunes actifs tout en limitant le risque de vacance locative. Parce qu’il permet, quant à lui, de toucher les fonctionnaires européenes, le quartier Robertsau-Wacken peut également constituer un choix avantageux.

BON À SAVOIR
Si ni Paris ni Bordeaux ne figurent dans notre classement des villes où il est urgent d’investir en cette rentrée 2019, c’est parce que la flambée du prix de leur immobilier en a fait des villes littéralement « hors-sol » et trop chères à l’achat pour permettre de rentabiliser un investissement locatif… Le prix immobilier à Paris atteint actuellement 10 450 €/m². Et même si sa hausse a considérablement ralenti, le prix au mètre carré à Bordeaux est tout de même de 4 653 €.

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Partir en vacances dans une location insolite, ça vous tente ? | Tourisme

Cette année pour vos vacances, vous n’avez pas envie de faire comme tout le monde. Occuper un appartement ou une maison classique, ce n’est pas pour vous, alors tournez-vous vers un hébergement plus atypique pour des vacances inoubliables.

Louez un bateau pour des vacances sur l’eau
Parmi tous les hébergements insolites, un seul vous permet de dormir sur l’eau : il s’agit du bateau. Alors si vous avez l’âme d’un marin, n’hésitez pas à louer un yacht, une péniche ou encore un voilier. L’avantage, c’est que vous avez la possibilité de naviguer pour vous déplacer par étape dans votre embarcation ou alors de rester amarré dans un port pour profiter simplement du cadre et de ce logement flottant. A l’intérieur, vous retrouverez tout le confort nécessaire, même pour des vacances en famille : cabines avec couchages, coin cuisine, salles d’eau, WC et salle à manger. Sans oublier le pont qui fait office de terrasse et vous permet de prendre vos repas ou vous reposer en admirant les alentours. Pour louer un bateau, vous devrez prévoir entre 50 et 300 € la nuit selon la taille du bateau et les équipements.

Des vacances raffinées et historiques dans un château
Si vous êtes à la fois à la recherche d’un logement insolite et de prestige, le château est le logement idéal de vacances. Ces locations fascinent car elles permettent de se glisser un tant soit peu dans la peau des seigneurs d’autrefois, et de s’imprégner de cette atmosphère si particulière.

Le château offre l’avantage du confort : vous occuperez des chambres luxueuses, particulièrement bien meublées, avec une décoration authentique et absolument unique. Pour passer des vacances dans ce cadre raffiné et historique, comptez en moyenne entre 150 et 800 € la nuit selon le type de location (une chambre ou l’intégralité du château), et les services proposés comme l’accès à une piscine privée, un spa, etc.

BON À SAVOIR
N’attendez plus pour réserver votre hébergement de vacances insolite, vous en trouverez aux quatre coins de la France et le choix ne manque pas.

Singulière et confortable : la roulotte
Amateurs de bohème, la roulotte est faite pour vous ! Ce type de location insolite se démocratise de plus en plus, tant la demande grandit. Il faut dire que la roulotte a plus d’un atout. Il s’agit d’une ambiance unique, un charme singulier pour y passer ses nuits, sans oublier le cadre souvent bucolique. Les roulottes sont, en effet, massivement présentes dans des endroits de campagne qui raviront les amoureux de la nature. On trouve des roulottes de toutes les tailles et de tous les styles aux quatre coins de la France. Vous pouvez, par exemple, louer une roulotte aménagée uniquement en chambre, auquel cas vous prendrez vos repas en compagnie des hôtes qui louent généralement des chambres dans une maison également. Mais il est également possible de trouver des roulottes qui vous laissent davantage d’autonomie, avec un coin cuisine qui vous permet de préparer vous-même vos repas et de profiter de plus d’intimité. Prévoyez entre 40 et 150 € la nuit selon la taille et le standing de la roulotte.

Le mobile-home pour le confort
Le mobile-home fait partie des locations de vacances insolites les plus plébiscitées et pour cause ! Pour commencer, il s’agit d’un logement de plus en plus confortable et équipé, qui permet de trouver facilement ses repères. Vous disposez généralement d’un espace cuisine, de plusieurs couchages, et les mobiles-homes sont implantés sur de petits terrains permettant de profiter d’un espace extérieur appréciable pendant l’été. Ces locations sont également répandues, en particulier en bord de mer, mais pas uniquement ! Cela vous permet de l’envisager quelle que soit votre destination. Les mobiles-homes sont également des logements bien agencés et pratiques qui sont particulièrement appréciés des familles. Enfin, le prix est généralement l’un des plus intéressant des logements insolites. Comptez entre 350 et 650 € la semaine selon l’emplacement et la surface du mobil-home.

Le chalet pour les amoureux de la nature
Pour les plus désireux de profiter de la nature et de la tranquillité, le chalet en montagne reste certainement une valeur sûre. L’avantage, c’est que vous profitez à peu près des mêmes équipements que si vous étiez chez vous : des chambres, une cuisine équipée, un salon, une salle d’eau, etc. Mais en revanche, l’architecture de ce logement et son environnement montagneux en font un logement insolite et plein de charme. Le bois naturel a l’avantage de vous dépayser même à l’intérieur des murs, et la vue sur la montagne suffira à vous ressourcer. Comptez entre 250 et 700 € la semaine en moyenne selon l’emplacement et la taille du chalet.

BON À SAVOIR
Les plus intrépides trouveront également des cabanes à louer… dans les arbres ! Une aventure à vivre au moins une fois dans sa vie.

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Crédit immobilier : les taux sont 5 fois plus bas qu’il y a 19 ans ! | Actualités

Sur 15 ans, les taux d’emprunt sont inférieurs à 1 %
Après avoir battu des records les 2 mois précédents, le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers a encore baissé en juillet, pour atteindre un niveau jamais vu en France, selon l’observatoire Crédit Logement/CSA. « En s’établissant à 1,20 % en juillet, les taux des crédits immobiliers étaient presque cinq fois moins importants qu’au début des années 2000… et 12 fois moins élevés qu’à la fin des années 80 ! », selon l’organisme. Dans le détail, les taux atteignent en moyenne 0,96 % sur 15 ans, 1,14 % sur 20 ans et 1,37 % sur 25 ans. Depuis plusieurs années, les crédits immobiliers sont accordés à des taux particulièrement bas en France, en premier lieu parce qu’ils répercutent la politique monétaire historiquement accommodante de la Banque centrale européenne (BCE). Ils ont marqué une nouvelle étape en mai, en enfonçant leur dernier plancher en date, qui remontait à 2016. Depuis, ils ont encore nettement baissé. A ces niveaux, les taux correspondent en moyenne à celui de l’inflation (1,1 % sur un an en juillet), ce qui signifie théoriquement que l’on peut presque gagner de l’argent en empruntant.

Crédit immobilier : les taux moyens en juillet 2019
Durée d’emprunt Taux
15 ans 0,96 %
20 ans 1,14 %
25 ans 1,37 %
Pour acheter un logement, les Français empruntent sur 19 ans
Au niveau particulièrement bas des taux, s’ajoute celui historiquement long des délais de remboursement octroyés par les banques. A 229 mois, soit un peu plus de 19 ans, le délai moyen baisse certes un peu par rapport à juin, mais reste proche des plus hauts niveaux jamais constatés. Depuis le début de 2014, les durées des prêts bancaires se sont allongées de 30 mois. En juillet 2019, 41,3 % des prêts immobilier sont à 25 ans et plus et 71,8 % sont à 20 ans et plus. Couplé à la baisse des taux d’intérêt, cet allongement des durées d’emprunt a évité que la détérioration de la solvabilité des emprunteurs, du fait de la hausse des prix immobiliers, pèse trop lourdement sur l’activité de production de crédit. L’allongement des durées d’emprunt est également accompagné par la diminution des taux d’apport personnel exigés par les banques. Le niveau de l’apport personnel a baissé de 6,9 % pour les 7 premiers mois de 2019, en glissement annuel. Cela permet aux ménages modestes, notamment les plus jeunes, souvent faiblement dotés en apport personnel, d’accéder à la propriété.

CHIFFRES CLÉS
Le coût relatif des opérations immobilières des ménages se maintient sur les niveaux les plus élevés constatés jusqu’alors à 4,4 années de revenus en juillet 2019, contre 4,3 années un an plus tôt.

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Logement VEFA : les indemnités en cas de retard de livraison sont-elles toujours automatiques ? | Actualités

Acheter un logement en VEFA implique parfois de légers retards en ce qui concerne la livraison. Heureusement, en tant qu’acheteur, la loi vous protège et vous permet d’obtenir des indemnités. Attention toutefois, car ces dernières ne sont pas toujours systématiques…

Un retard de livraison de logement neuf ouvre droit à des indemnités
Un retard de livraison de logement neuf peut avoir des répercussions importantes sur un acheteur, notamment en termes de coût. Mais, la loi vous protège ! Le Code de la construction donne en effet la possibilité de réclamer des indemnités, même si le montant n’est pas spécialement précisé dans le contrat. En cas de retard, un constructeur doit verser une pénalité pour retard de livraison, proportionnelle à la durée du retard, à partir du moment où ce dernier est supérieur à 30 jours. En ce qui concerne le montant, comptez au minimum 1/3000e du prix du logement neuf par jour de retard constaté, mais attention, le constructeur peut faire en sorte de comptabiliser uniquement les jours ouvrables…

CONSEIL SELOGER
Pour une protection optimale face à un éventuel retard de livraison, mieux vaut ajouter à votre contrat de réservation la notion de « pénalités pour retard de livraison », si ce dernier ne la contient pas déjà. Pensez aussi à ce qu’une date de livraison précise soit indiquée, et non un vague trimestre.

Des indemnités, oui… mais pas dans tous les cas !
Si un acheteur peut bénéficier d’indemnités en cas de retard de livraison de son logement neuf, il est important de préciser que ces dernières ne sont pas automatiques… Et pour cause, aucune indemnité ne sera versée à un acheteur si le chantier a pris du retard à cause d’évènements exceptionnels : neige ou vent extrême, pluie abondante, inondation… ou tous autres évènements qui sont subis et non provoqués par le constructeur. En effet, selon l’état d’avancement de construction de votre logement neuf, les conditions météorologiques peuvent avoir un fort impact. En phase de gros œuvre par exemple, le vent ou de fortes inondations peuvent bloquer le bon déroulement du chantier. En revanche, si le chantier du logement neuf est hors d’eau et hors d’air, la pluie ou le vent ne peuvent justifier un retard… Si un constructeur justifie son retard de livraison par des évènements exceptionnels, il doit obligatoirement fournir des relevés météo qui témoignent des dates des aléas climatiques en question.

BON À SAVOIR
Si vous êtes en désaccord avec votre constructeur en ce qui concerne les causes de retard de livraison, vous pouvez tout à fait faire appel à un expert nommé par un juge qui saura obtenir les relevés météo pour la période de chantier et calculer en conséquent le retard réellement imputable.

Quelles démarches réaliser pour réclamer vos indemnités ?
Pour réclamer les indemnités qui vous sont dues en cas de retard de livraison, vous devez rédiger un courrier adressé soit au constructeur (garantie extrinsèque), soit à son garant (garantie intrinsèque), soit au maître d’œuvre auquel vous aurez fait appel. Dans ce courrier, vous devrez préciser le jour à partir duquel court le retard, de façon à marquer le premier jour de paiement des indemnités. Notez aussi que si vous devez l’envoyer au garant ou au maître d’œuvre, il vous faudra envoyer également une copie du courrier au constructeur ! Quoi qu’il en soit, pensez bien à envoyer ce courrier en recommandé avec accusé de réception, ou envoyez-le par pli d’huissier.

BON À SAVOIR
En cas de retard de livraison, il est d’abord conseillé de mettre en demeure le constructeur de livrer le logement neuf avec un délai supplémentaire raisonnable. Ce n’est que si la mise en demeure reste infructueuse que vous pourrez entamer une réclamation de pénalités de retard.

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Résilier un bail : comment rédiger une lettre de congé pour motifs légitimes et sérieux ? | Modèle de lettre

Vous souhaitez que votre locataire quitte les lieux ? Certains motifs dits « légitimes et sérieux » vous autorisent à lui donner congé à la prochaine échéance du bail de location, sous réserve bien sûr de respecter certaines règles. Explications.

Le congé pour motifs légitimes et sérieux autorise un propriétaire à résilier un bail de location. ©LDprod
Dans quels cas rédiger une lettre de congé pour motifs légitimes et sérieux ?
Le congé pour motifs légitimes et sérieux est l’un des cas dans lesquels la loi du 6 juillet 1989 autorise une résiliation du bail à l’initiative du propriétaire. Attention, ce type de congé ne peut intervenir qu’à la prochaine échéance du bail – soit en général tous les trois ans pour une location nue. Il permet donc d’éviter une reconduction tacite du bail et oblige le locataire à quitter les lieux.  La loi ne précise pas ce qui constitue un motif légitime et sérieux, et c’est au juge du tribunal d’instance d’apprécier le motif fourni par le propriétaire.

Qu’est-ce qu’un motif légitime et sérieux pour résilier un bail de location ?
Les tribunaux acceptent différents types de motifs. Il s’agit la plupart du temps d’une faute imputable au locataire, dont :      

Le défaut de paiement du loyer.
Des retards fréquents dans le paiement du loyer.
Un « usage non paisible du bien », c’est-à-dire des tapages et nuisances imposés régulièrement au voisinage.
Le refus de souscrire ou renouveler une assurance locataire.
Une sous-location du bien.
La réalisation de travaux importants sans autorisation préalable du propriétaire.
D’autres motifs légitimes et sérieux peuvent être retenus par le juge, même en l’absence de toute faute du locataire :         

La réalisation de travaux importants dans le logement, rendant impossible le maintien du locataire.
La destruction de l’immeuble en vue d’une reconstruction.
Une expropriation suite à une déclaration d’utilité publique.

 

BON À SAVOIR
Lorsqu’il est saisi par le locataire, le juge d’instance va apprécier si le motif invoqué dans le courrier est :

Légitime, c’est-à-dire s’il correspond à une situation réelle et ne constitue pas un moyen détourné employé par le propriétaire pour libérer les lieux.
Sérieux, c’est-à-dire si le niveau de gravité du motif allégué rend impossible tout maintien du locataire dans les lieux.
Comment signifier au locataire la résiliation du bail de location ?
Deux méthodes sont communément acceptées pour notifier au locataire votre décision de mettre un terme au bail de location en cas de motifs légitimes et sérieux :         

Un courrier recommandé avec accusé de réception.
Une notification par voie d’huissier. Cette solution est plus coûteuse, mais également plus sécurisante pour le propriétaire, notamment en cas de relation conflictuelle avec le locataire.        
Le préavis impose par ailleurs au propriétaire d’être prévoyant et d’anticiper largement une résiliation du bail pour ce motif : le courrier doit être notifié au moins six mois avant la date d’échéance du bail.

Quelles sont les mentions obligatoires que doit indiquer le propriétaire ?
La lettre de congé pour motifs légitimes et sérieux doit notamment :         

Préciser l’identité complète du locataire ainsi que la nature du bien loué.
Faire référence à l’article 15 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989, qui autorise la résiliation du bail pour motif légitime et sérieux.
Expliquer dans le détail et de façon explicite la nature du motif invoqué.
Indiquer la date de résiliation du bail, à laquelle le locataire devra avoir quitté les lieux.
N’hésitez pas à joindre une copie de tous les justificatifs appuyant votre décision (lettres de relance de paiement de loyer, interventions de main courante pour tapage nocturne, constat d’huissier…).               

LES POINTS CLÉS À RETENIR
Le congé pour motifs légitimes et sérieux permet de mettre fin au bail à sa prochaine date d’échéance.
Le caractère légitime et sérieux doit être soigneusement détaillé dans la lettre.

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Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’aide juridictionnelle en cas de litiges immobiliers ? | Procédure judiciaire

L’aide juridictionnelle dépend de certains plafonds de ressources
L’aide juridictionnelle a pour but de permettre aux personnes les plus démunies financièrement de pouvoir être représentées par un avocat dans le cadre d’une procédure devant un tribunal. Des plafonds de ressources sont prévus et vous ne devez pas les dépasser pour prétendre à cette aide. Pour percevoir cette aide, l’action en justice envisagée doit être fondée juridiquement et vous ne devez pas bénéficier d’une assurance de protection juridique couvrant les frais de procédure. L’aide juridictionnelle sera calculée en fonction de votre niveau de ressources et du nombre de personnes à charge vivant habituellement dans votre foyer, comme la personne avec qui vous vivez en couple si elle n’a pas de ressource, vos enfants mineurs au 1er janvier de l’année en cours, ou ayant moins de 25 ans s’ils sont étudiants ou invalides ou encore vos ascendants ayant de faibles ressources. Les salaires de toutes les personnes à charges, y compris les vôtres sont prises en compte pour le calcul de votre aide (sauf si la procédure vous oppose à une personne vivant avec vous).

BON À SAVOIR
Le site du service public propose un simulateur pour vous permettre de calculer vos droits à l’aide juridictionnelle.

Comment demander l’aide juridictionnelle ?
Peu importe que la procédure soit commencée ou pas, vous pouvez faire la demande de l’aide juridictionnelle à tout moment. Pour cela, vous devez télécharger et remplir le formulaire Cerfa n°15626*01 et l’envoyer ou le déposer au greffe du tribunal chargé de la procédure. Si vous disposez d’une protection juridique qui ne prend pas en charge les frais de procédure ou qui ne les prend en charge que partiellement, vous devez joindre à votre demande une attestation de non prise en charge ou de prise en charge partielle fournie par votre assureur via le formulaire Cerfa n°15173*01. Si vous êtes bénéficiaire de l’aide juridictionnelle, vous pourrez choisir votre avocat. En cas de changement d’avocat en cours de procédure, il conviendra de signaler ce changement au bureau de l’aide juridictionnelle.

Loi n°91-647 du 10 juillet 1991
Décret n°91-1266 du 19 décembre 1991
Circulaire du 15 janvier 2018 relative aux conditions de ressources pour l’admission à l’aide juridictionnelle

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