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Le prix du logement a dépassé 10.000 euros/m2 cet été à Paris

Le prix moyen du logement parisien a dépassé les 10.000 euros au mètre carré cet été, ont annoncé jeudi les notaires du Grand Paris, couronnant des années de flambée sans équivalent dans le reste de la France.

"Le prix au m2 des appartements anciens, qui s’est établi à 9.890 euros dans la capitale au 2e trimestre 2019, a dépassé le cap des 10.000 euros le mètre carré au mois d’août", selon leur communiqué.

Ce chiffre concerne plus précisément les trois mois écoulés à fin août. Il est établi par les notaires à partir de leurs "avants-contrats", qui donnent une première idée de l’état du marché.

La hausse des prix parisiens ne donne pas de signe de faiblesse, puisque les notaires tablent sur un mètre carré à 10.280 euros à Paris d’ici à fin octobre.

Le passage de ce seuil marque le couronnement de plusieurs années de flambée des prix à Paris: depuis dix ans, ils ont pris quelque 60%, un bond sans commune mesure avec le reste de la France malgré un marché immobilier dans l’ensemble dynamique.

A ce titre, les notaires ont également fait état d’un autre record jeudi, cette fois dans des chiffres établis de concert avec l’Insee: le nombre de transactions a, pour la première fois, dépassé le million sur l’année écoulée en France, à fin juin.

Quant aux prix français, ils ont poursuivi au second trimestre leur tendance globale à la hausse à un rythme semblable à l’année précédente: entre avril et juin, ils ont gagné 3,2% au mètre carré, par rapport à un an plus tôt.

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Investir en immobilier : 5 raisons de craquer pour les SCPI

L’offre pléthorique de placements disponibles pour le grand public donne parfois le tournis. Elle est tellement importante qu’il est avant tout nécessaire de séparer le bon grain de l’ivraie. Face à autant de choix, les Français préfèrent les valeurs sûres comme l’immobilier. Toutefois, investir en immobilier locatif peut conduire à des désillusions. Dans ces conditions, il est plus judicieux d’investir en parts de sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI.
Article Sponsorisé par La Centrale des SCPI

Chacun rêve de se construire un patrimoine immobilier, pour y habiter certes, mais également pour disposer de revenus immobiliers compensatoires, notamment lors de sa retraite. L’idée est également de transmettre ce patrimoine à ses enfants dans le cadre d’une succession réussie. Dans ces conditions, l’attrait des Français pour l’immobilier ne se dément pas. Ainsi que le constate Lionel Benhamou, l’un des associés-fondateurs de La Centrale des SCPI (www.centraledesscpi.com), la plateforme leader dans la distribution de parts de SCPI : «Acheter de l’immobilier, c’est se protéger des aléas de l’existence tandis qu’acheter des actions, c’est prendre le risque de voir ses économies se volatiliser.»

Toutefois, réaliser un investissement immobilier réussi en SCPI passe par une analyse fine des opportunités immobilières puisque, en l’espèce, l’offre est très large. Voici donc 5 raisons d’investir en SCPI même s’il en existe bien évidemment d’autres :

1ère raison d’acheter des SCPI : Choisir les SCPI pour investir en immobilier permet de mutualiser son patrimoine

Une étude a montré qu’en moyenne, les investisseurs immobiliers possèdent entre deux et trois biens immobiliers. Il en découle une mutualisation faible qui peut avoir des conséquences très négatives en cas de défaillance d’un locataire, surtout que les particuliers investissent quasi-exclusivement en immobilier d’habitation. Avec les SCPI, il est possible d’investir dans des dizaines de biens immobiliers, notamment des actifs de grande taille ne pouvant être achetés en direct. La mutualisation des SCPI est d’abord sectorielle puisque, en achetant des parts de SCPI, on investit dans divers types d’actifs (bureaux, commerces, locaux d’activités…). C’est notamment le cas en mettant en portefeuille des parts de la SCPI Épargne Pierre (5.97% net en 2018), gérée par Voisin. Les personnes souhaitant profiter du boom du Grand Paris et d’une diversification géographique en région parisienne peuvent se tourner vers la SCPI Primopierre (4.5% net en 2018), spécialisée dans les bureaux franciliens et gérée par Primonial REIM.

2è raison d’acheter des SCPI : Choisir les SCPI pour investir en immobilier permet de devenir propriétaire à l’étranger
Acheter des parts de SCPI de rendement permet de devenir propriétaire de biens immobiliers situés à l’étranger, à savoir en zone euro et hors zone euro. Les sociétés de gestion de SCPI investissent de plus en plus dans des actifs implantés en dehors de nos frontières afin d’aller chercher de la performance, au sein de territoires hors de portée des particuliers. Après la France, l’Allemagne est la seconde terre d’accueil des SCPI. Il existe des SCPI pure-player Allemagne, c’est-à-dire uniquement investies outre-Rhin. Il en est ainsi de la SCPI Eurovalys (4.5% net en 2018), gérée par Advenis Real Estate Investment Managers. En dehors de la zone euro, la seule SCPI à avoir franchi le pas pour l’instant est la SCPI Corum XL (7.91% net en 2018), gérée par Corum Asset Management. Cette SCPI de rendement a acquis de l’immobilier tertiaire au Royaume-Uni et en Pologne.

3è raison d’acheter des SCPI : Choisir les SCPI pour investir en immobilier offre une rentabilité attrayante
En 2018, le rendement net des SCPI a été en moyenne de 4,35%. C’est beaucoup mieux que l’épargne réglementée puisque le livret A ne rapporte que 0,75% et les contrats d’assurance-vie en euros n’ont délivré en moyenne qu’un maigre 1,80% l’année dernière. Mieux que les 4,35% précités, les meilleures SCPI ont généré pour leurs heureux associés porteurs de parts un rendement oscillant autour de 6% net. En outre, le prix des parts de SCPI est régulièrement revalorisé à la suite des expertises patrimoniales réalisées par des experts indépendants. Pour 2018, la revalorisation moyenne du prix des parts de SCPI a été de 0,82%. Cette revalorisation, s’ajoute mécaniquement aux 4,35% mentionnés.

4è raison d’acheter des SCPI : Choisir les SCPI pour investir en immobilier exonère de toute contrainte de gestion
Ainsi que le remarque Gabriela Kockova, manager au sein de La Centrale des SCPI : «Parmi les personnes qui nous appellent au 01.44.56.00.23 pour bénéficier d’une étude gratuite et personnalisée, beaucoup souhaitent vivre leur investissement immobilier en toute sérénité et ne pas avoir de locataires à gérer.» À la suite d’un achat de parts de SCPI, c’est en effet la société de gestion qui s’occupe de tout, l’investisseur n’ayant rien d’autre à faire que de percevoir ses dividendes mensuellement ou trimestriellement en fonction des SCPI. Les investisseurs en SCPI peuvent donc profiter de leur temps libre et ne pas s’occuper de leurs locataires.

5è raison d’acheter des SCPI : Choisir les SCPI pour investir en immobilier permet de bénéficier d’une ingénierie patrimoniale efficace
Au-delà du rendement, il est nécessaire de penser à l’ingénierie patrimoniale à mettre en œuvre. Il importe en effet de s’interroger sur le mode d’achat de ses parts de SCPI : au comptant, à crédit, en démembrement temporaire de propriété ? L’ingénierie patrimoniale étant la spécialité des experts de La Centrale des SCPI, voici les deux dernières allocations proposées par Grégorie Moulinier, l’un des associés-fondateurs de cette plateforme indépendante pour deux investissements immobiliers réussis de 150.000 euros et de 300.000 euros :

1. Investissement de 150.000 euros au comptant pour un homme de 68 ans qui venait de racheter son contrat d’assurance-vie :
50.000 euros dans la SCPI Corum XL (7.91% net en 2018) dans le cadre d’une diversification patrimoniale en dehors de la zone euro.
50.000 euros dans la SCPI Pierval Santé (5.05% net en 2018), gérée par Euryale Asset Management, pour profiter de la durée très longue des baux signés dans le secteur de la santé.
50.000 euros dans la SCPI Eurovalys (4.5% net en 2018) pour investir dans le secteur des bureaux au sein des grandes métropoles allemandes et profiter d’une fiscalité douce.
2. Investissement au comptant de 300.000 euros reçus en héritage par un couple marié de quinquagénaires :
75.000 euros dans la SCPI Épargne Pierre (5.97% net en 2018) pour bénéficier de la forte diversification de cette SCPI de rendement à l’échelle nationale.
75.000 euros dans la SCPI Corum XL (7.91% net en 2018) pour donner une touche européenne au portefeuille.
75.000 euros dans la SCPI Primopierre (4.5% net en 2018) pour investir dans des bureaux franciliens et profiter du Brexit et du Grand Paris. Le couple a acquis cette SCPI en démembrement temporaire de propriété pour optimiser sa fiscalité.
75.000 euros dans la SCPI Vendôme Régions (6.03% net en 2018), gérée par Norma Capital, pour mutualiser davantage l’investissement dans nos régions. Souhaitant préparer sa retraite, le couple a également acquis cette SCPI en démembrement temporaire de propriété sur 10 ans.
Comme le montrent ces exemples, l’idée est de mixer ses SCPI afin de se constituer un portefeuille le plus varié possible. Seul le recours à des professionnels spécialisés dans la pierre-papier permet de faire coïncider exactement son portefeuille à sa situation personnelle. En effet, avec près de 180 SCPI sur le marché, il est impossible pour un particulier de les connaître toutes. Investir en SCPI offre de multiples avantages, notamment en termes de valorisation de capital et de constitution d’une rentre indexée sur l’inflation. Mieux vaut donc ne pas attendre avant de franchir le pas et faire comme le million de français qui profitent déjà des bonus offerts par l’épargne immobilière assistée, l’autre nom des SCPI.

Avertissement : L’investissement dans une SCPI n’est pas garanti, tant du point de vue des dividendes perçus que de celui de la préservation du capital. Les SCPI dépendent en effet des fluctuations des marchés immobiliers. Avant toute décision d’achat de parts de SCPI, faites-vous conseiller par un professionnel afin d’être certain(e) que ce placement correspond à votre profil patrimonial. Enfin, comme tout investissement immobilier, tenez compte du fait que les SCPI sont des placements de long terme dont la durée de détention minimale ne saurait être inférieure à huit ans.

Avertissement concernant la SCPI Corum XL : Comme tout investissement immobilier, la liquidité de la SCPI CORUM XL est limitée, le capital et les revenus non garantis. Le risque lié aux cours des devises accroît le risque sur les revenus et le capital. Avant tout investissement, vérifiez qu’il est adapté à la situation patrimoniale de l’épargnant et à ses objectifs d’investissements.

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Immobilier : les prix autour de 63 gares du supermétro du Grand Paris

Le projet du Grand Paris Express devrait être finalisé d’ici à 2030. Les prix de l’immobilier ont déjà explosé dans certaines villes qui accueilleront les gares du supermétro. Mais ce n’est pas le cas pour toutes. Tour d’horizon.
Le “chantier du siècle” pour l’immobilier aussi ? Le projet du Grand Paris Express, qui prévoit de créer quatre nouvelles lignes (15, 16, 17 et 18) et d’en prolonger quatre existantes (4, 11, 12 et 14) pour relier Paris au reste de la région Ile-de-France, doit être finalisé dans sa totalité d’ici à 2030. Conséquence du développement de ce “supermétro” : les villes se redessinent, avec un grand nombre de programmes immobiliers lancés non loin des futures gares du Grand Paris.

A Rueil-Malmaison (92), c’est un écoquartier entier, l’Arsenal, qui va voir le jour à proximité de la future gare Rueil-Suresnes Mont-Valérien desservie par la ligne 15. A Aubervilliers (93), sur la place du Front Populaire, la tour Emblématik, livrée en mars dernier, qui fait 50 mètres de haut et qui abrite 88 logements, est le symbole-même du Grand Paris. Alors, le projet de supermétro a-t-il déjà eu un impact sur les prix de l’immobilier des villes concernées ?

Pour vous donner des pistes si vous souhaitez acheter ou investir dans une ville qui sera desservie par le supermétro, nous avons demandé à la Chambre des Notaires du Grand Paris de relever pour Capital les évolutions des prix des appartements sur 1 an et sur 5 ans dans 63 villes qui accueilleront les futures gares du Grand Paris*. Le constat est sans appel : dans une majorité d’entre elles, les prix ont déjà fortement augmenté. Il semble d’ailleurs que les acquéreurs ont eu le nez creux, car sur les 63 villes étudiées par les notaires, pas moins de 37 ont enregistré une hausse de prix supérieure à 5% sur les 5 dernières années.

+46% à Saint-Ouen sur 5 ans
Sur cette période, c’est Saint-Ouen (93) qui est incontestablement la grande gagnante, avec une flambée des prix des appartements de… 45,9% ! Et encore sur 1 an (entre le deuxième trimestre 2018 et celui de cette année), les prix ont grimpé de près de 16%, à 5.750 euros du mètre carré. D’autres villes ont, quant à elles, connu des évolutions de prix plus raisonnables et régulières, comme Saint-Denis (93), où la valeur des appartements s’est appréciée de 8,4% en 5 ans et de 4,7% en 1 an, à 3.370 euros le mètre carré.

Et, à l’inverse, d’autres communes sont encore loin d’avoir profité du projet du Grand Paris. Ainsi, au Blanc-Mesnil (93), les prix des appartements ont reculé de 4% sur 1 an, à 2.420 euros par mètre carré, et de… 12,6% sur 5 ans ! Autre exemple, les prix n’ont gagné que 1% sur 5 ans à Champs-sur-Marne (77), ville plus éloignée de Paris. Sur 1 an, ils baissent même de 2%, à 2.930 euros par mètre carré.

Retrouvez dans le tableau ci-dessous les évolutions sur 1 an et sur 5 ans des prix des appartements dans 63 villes qui accueilleront les gares du Grand Paris.

D’autres facteurs expliquent les hausses de prix
A noter toutefois que, s’il ne fait aucun doute que le Grand Paris a un effet sur le marché immobilier de certaines villes, les prix sont également portés par d’autres facteurs. En premier, l’organisation des JO d’été de 2024 par Paris, qui pousse aussi les villes à se redessiner. Cet événement reste tout de même lié au projet du Grand Paris, puisqu’il a influencé le calendrier de ce dernier. En effet, dans les villes clés pour les JO, comme Saint-Denis qui accueillera le village olympique, l’arrivée du supermétro est prévue d’ici à 2024.

Par ailleurs, certaines villes profitent aussi d’un effet de report : avec un prix ayant atteint les 10.000 euros du mètre carré dans la capitale, les Parisiens n’hésitent plus à franchir le périphérique pour se loger à plus petits prix.

Si dans certaines villes les prix ont déjà fortement augmenté, il n’est donc pas encore trop tard pour vous lancer dans un achat immobilier. Entre le Grand Paris, les JO 2024 et un effet de report de Paris vers la proche banlieue, nombreux sont les facteurs de hausse des prix des logements.

* Il manque les villes de Dugny, du Mesnil-Amelot, de Mauregard, de Montfermeil, d’Orly, de Paray-Vieille Poste, de Saclay et de Saint-Aubin, pour lesquelles la Chambre des Notaires du Grand Paris n’a pas enregistré un nombre de transactions assez significatif pour établir des statistiques.

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Hausse des taxes foncières : les propriétaires dindons de la farce

Pourquoi votre taxe foncière explose-t-elle cette année ? Entre suppression de la taxe d’habitation et révision progressive des bases cadastrales, Henry Buzy-Cazaux, le président de l’Institut du Management des Services immobiliers, décrypte la hausse surprise de l’impôt foncier.
Près de 140.000 propriétaires ont reçu ces derniers jours un avis de taxe foncière correspondant aux biens qu’ils détiennent fortement majorés par rapport à l’année précédente. Les augmentations atteignent 20, 25 et 35%, sans que les contribuables concernés aient en rien été avertis, sans non plus d’explication. Il a fallu que la presse, saisie, s’empare du dossier pour que le gouvernement s’exprime, par la voix du ministre des Comptes publics, et pour que le débat s’ouvre. Les élus départementaux, incriminés, ont rejeté la responsabilité sur l’État, qui s’est empressé de se défausser sur les collectivités locales, présentées comme seules décisionnaires en matière de fiscalité locale.

Tout cela ne donne pas de la vie publique un spectacle très honorable. Les Français se contenteraient d’explications techniques, qu’on ne leur donne même pas. On ne leur dit pas non plus ce qui les attend au-delà de cette séquence. Peut-être l’exécutif et les collectivités locales ne prennent-ils pas la mesure que les plus récentes décisions quant à la fiscalité locale immobilière sont de nature à dégrader la relation des Français au logement, qu’on ne cesse de présenter comme plus heureuse que jamais. Derrière le record du nombre de transactions se cache une hausse des prix insupportable dans les grandes villes. Derrière les taux de crédit plus bas que jamais se cache une sélectivité des emprunteurs dont personne ne parle, les autorités bancaires allant jusqu’à redouter à l’inverse une attitude excessivement accommodante des établissements. Derrière la volonté de choc d’offre se cache un recul historique de la construction. Un jeu d’ombres et de lumières par conséquent sur tous les sujets lourds, et une hypocrisie de plus avec les taxes immobilières locales.

Que se passe-t-il donc? Pourquoi les taxes foncières sont-elles appelées à augmenter, sinon exploser ? Pour deux grandes raisons. D’abord, la suppression de la taxe d’habitation, que d’aucuns ont vu comme la meilleure nouvelle du monde, au point sans doute pour beaucoup de voter Macron tellement ils trouvaient la mesure heureuse, ouvre une question béante : comment les communes, qu’on prive ainsi de plus du tiers de leurs ressources, vont-elles pouvoir continuer à boucler leurs budgets et apporter aux habitants les services nécessaires ? Compenser la perte auprès des communes est vite apparu impératif. Alors l’État a pensé déshabiller Pierre pour habiller Paul, c’est-à-dire exiger des départements, destinataires de la taxe foncière, d’en transférer une partie au moins aux communes. Les présidents des conseils départementaux ont immédiatement émis l’idée d’augmenter les droits de mutation à titre onéreux, nommés "frais de notaire", dus par les acquéreurs de biens immobiliers. L’accueil fut frais de la part de la communauté immobilière… Alors les départements, pour un certain nombre d’entre eux, ont cru non de rehausser leurs taux relatifs au calcul de la taxe foncière. Voilà la première cause d’inflation de cet impôt local.

La seconde cause tient à l’actualisation des valeurs cadastrales attachées à chaque logement, correspondant à son niveau de confort et à sa superficie. Les bases actuelles, conçues comme un loyer fictif pouvant être associé au bien, datent de 1970. En réalité, l’administration fiscale dispose d’un travail d’actualisation fait en 1990, ces nouvelles valeurs n’ayant jamais été intégrées dans les rôles, c’est-à-dire jamais appliquées pour le calcul des taxes facturées aux contribuables. Le gouvernement avait en effet estimé en 1990 qu’il était inopportun de passer à l’acte et d’augmenter les taxes d’habitation et foncière, fondées sur les mêmes bases… alors que s’approchaient des élections. Temps béni où la politique confinait avec la prise en compte de la situation des ménages : aujourd’hui, l’État glouton s’interroge moins, assoiffé de moyens budgétaires et ayant besoin de réduire le déficit, acculé surtout à compenser la suppression de l’une de ces deux taxes séculaires auprès des collectivités locales, sauf à tuer la décentralisation. Au passage, on notera que c’est bien l’État qui décide de rénover les bases et qui calcule au profit des collectivités les taxes qui leur seront reversées : le Ministre Darmanin tort la vérité quand il renvoie à la décision des départements, voire des communes… Oui, parce que pour les 20% de Français qui ne sont pas encore exonérés de taxe d’habitation, et qui ne le seront qu’en 2023, il se pourrait que les taxes d’habitation soient entretemps calculées avec des bases revues et corrigées, et que les factures explosent, avant de disparaître, si l’État ne change pas d’avis et exonère aussi les plus aisés.

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Et comme photographier tout le parc en envoyant un agent visiter chaque logement coûterait trop cher, l’administration travaille de façon impressionniste : au gré des reventes ou des déclarations volontaires – obtenues par sondage – de la part des contribuables propriétaires, éventuellement des demandes d’autorisation de travaux lourds. C’est ainsi que 137.000 taxes actualisées ont été adressées à d’heureux contribuables cette année, sachant que des écrêtements ont eu lieu pour atténuer la douleur, selon des règles inconnues. On entend que le gouvernement voudrait faire voter par le parlement le principe d’actualiser toutes les bases sur une durée déterminée. Opération vérité… et opération tonnerre, pour parodier Ian Fleming et évoquer James Bond. Précisément, sans l’un des miracles dont l’agent secret de Sa Gracieuse Majesté est familier, les propriétaires français vont payer beaucoup plus cher pour le bonheur de détenir un bien, et ils auront l’amère sensation que la suppression de la taxe d’habitation a entraîné en quelques exercices fiscaux un quasi doublement de la taxe foncière. Victoire à la Pyrrhus par conséquent, ou plutôt stigmatisation de la propriété pour privilégier le statut d’occupant usufruitier, estimé plus moderne par le Président Macron et ceux qui l’entourent.

Au candidat Macron, qui avait promis la première suppression de taxe significative qu’on ait connue depuis des décennies, il eût été délicat d’expliquer tout cela pendant sa campagne. Peut-être même ne l’avait-il pas anticipé malgré sa grande intelligence et ses compétences économiques : on peut plaider la bonne foi. Le résultat est là, inquiétant pour les propriétaires, qui pourraient bien trouver la propriété moins excitante à l’avenir.

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Toulouse: Vous rêvez de posséder la Ville rose? Sortez votre smartphone et jouez les rentiers

Neopolis est un jeu mobile gratuit où Pokemon Go rencontre le Monopoly.
Il permet d’acheter en marchant les vrais bâtiments de Toulouse et de faire fructifier son patrimoine. En bon gestionnaire ou avec des méthodes moins reluisantes.
Une prépartie test est en cours dans le Ville rose avant le lancement du jeu à l’échelon national.
Vous n’osez pas vous l’avouer mais un rentier sommeille en vous, qui rêve de mettre la main sur un Starbucks ou le bar de vos folles soirées d’étudiant, de comploter contre la concurrence et d’acquérir le Capitole, histoire de régner en maître sur la Ville rose.

A défaut d’avoir les fonds pour assouvir ces rêves de fortune, un smartphone suffira, grâce au nouveau jeu mobile gratuit Neopolis. Une prépartie test a démarré depuis trois jours à Toulouse, réunissant déjà plus de 500 joueurs portés sur l’exploration et/ou la spéculation immobilière.

Neopolis est le croisement de Pokemon Go et de l’incontournable Monopoly. Du premier, il hérite cette obligation d’arpenter les rues, les vraies, pour visiter (et activer) les bâtiments, interagir avec les éléments du jeu ou glaner des récompenses.

Au second, il emprunte l’argent qui circule, des neocoins en l’occurrence, et la fièvre patrimoniale puisqu’il s’agit d’acheter ou de construire des bâtiments – y compris la gare Matabiau – et d’en tirer bénéfice quand un autre joueur passe à proximité (même si le calcul des sommes encaissées reste encore assez mystérieux pour les testeurs). Il y a aussi des cartes bonus/malus qui ressemblent fort à des cartes « Chance ».

Pacte de non-agression et vandalisme
Le jeu mobile est sorti de l’imagination de trois jeunes amis lyonnais, fans de jeux de société stratégique du genre Risk ou Citadelle. « Transposer notre passion dans un univers numérique est un rêve pour nous », assure Lucas Odion, membre du trio. Et c’est sans doute de parties endiablées et nocturnes que Neopolis tire son petit supplément d’âme collaboratif. Car on peut, notamment grâce au chat, y passer des alliances, « signer des pactes de non-agression » ou, plus drôle, infliger des dégâts sur les bâtiments de la concurrence ou encore forcer un inconnu à vendre le fleuron de son parc immobilier.

Pour l »instant les créateurs de Neopolis se rémunèrent dans la vie réelle via les pubs qu’il faut visionner quand on a la flemme de marcher jusqu’à tel ou tel bonus ou gisement de neocoins.

Avec des préparties tests lancées aussi à Lyon puis Marseille et Bordeaux, le jeu compte une communauté de près de 2.000 joueurs. « Des jeunes, mais aussi des quadras, dont certains sortent de leur zone de confort en découvrant des coins de leur ville où ils n’allaient pas, et même des retraités, heureux de marcher », souligne Lucas Odion. Lui et ses associés observent avec amusement les stratégies déployées et tiennent compte des remarques pour améliorer leur reality game mobile.

Un lancement officiel du jeu dans tout l’Hexagone est prévu pour la mi-septembre. Préparez vos tractopelles virtuelles.

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Le laborieux regroupement des offices HLM

Le président de la République a, depuis son élection, dit et répété, notamment le 6 octobre 2017, devant les professionnels du bâtiment : « J’ai deux problèmes avec les HLM. Il y a trop d’organismes, près de 800, et il faut opérer un regroupement, en deux ou trois ans. Ensuite, il n’y a pas de bonne circulation du capital : il y a des organismes qui ont des trésors et ne construisent pas tandis que d’autres n’ont pas du tout d’argent. »

La loi Elan, rebaptisée loi logement, du 23 novembre 2018, impose donc aux bailleurs sociaux détenant moins de 12 000 logements de se regrouper, de fusionner ou de rejoindre, d’ici au 1er janvier 2021, une société anonyme de coordination (SAC), nouvel outil juridique ad hoc.

Le monde HLM a toujours admis que son émiettement n’était pas viable et des regroupements ont d’ailleurs été opérés avant la loi, mais tant qu’il n’y était pas obligé, le mouvement de concentration était très lent. Au 1er août, sur les 607 organismes HLM existant, 357 n’avaient pas la taille critique et doivent se marier dans l’année, 329 organismes étaient engagés dans un projet d’union mais seuls dix l’ont acté.

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Acheter à l’étranger : beaucoup d’opportunités à saisir en Grèce

La Grèce fait partie des pays qui plaisent le plus aux Français. Parmi leurs destinations préférées, les îles des Cyclades, bien sûr, en particulier Paros, Naxos, Milo, Syros, et Kéa, à seulement une heure de ferry d’Athènes. « Dans le Péloponnèse, ce sont Porto Heli, Nauplie et Kalamata qui ont le vent en poupe », complète Katerina Mitsotaki, représentante du réseau Barnes en Grèce.

Quatre très grandes îles sont également à la mode : la Crète, tout au sud, Evia, au nord d’Athènes, Rhodes dans le Dodécanèse et Corfou dans la mer Ionienne, c’est-à-dire complètement à l’Ouest. L’acheteur étranger peut y trouver de belles maisons à 2 500 euros le m² avec un grand terrain. Dans les îles saroniques, à l’Est, Spetses et Egine suscitent aussi un vif intérêt. Dans les îles Sporades, ce sont Skiathos, Skópelos et Alonissos qui séduisent le plus les étrangers.

En Crète, l’acheteur étranger peut trouver de belles maisons à 2 500 euros le m² avec un grand terrain. Le port vénitien de Réthymnon datant du XVIème siècle. David Tomlinson/robertharding / Photononstop
En Grèce, on peut trouver facilement une belle maison avec vue sur la mer, mais ne rêvez pas : celles qui donnent directement sur la plage sont d’autant plus rares et inaccessibles que les constructions sur le littoral sont désormais très encadrées.

« A Tinos ou à Kéa, en s’éloignant du rivage, on trouve de jolies petites maisons dans les villages à partir de 2 000-2 500 euros par m². Je conseille de voyager avant d’acheter car chaque île a ses particularités. Par exemple, il faut savoir que certaines sont peu desservies l’hiver », poursuit Mme Mitsotaki.

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L’économie grecque va mieux
Après dix ans de cure d’austérité, le marché immobilier retrouve des couleurs. Il revient de loin : en une décennie, les prix de l’immobilier se seraient effondrés de 46 % selon la banque de Grèce. Heureusement, l’économie grecque va mieux : le pays est sorti du troisième mémorandum imposé par l’Union européenne en août, la croissance du PIB devrait atteindre 2 % cette année et le taux de chômage commence à reculer, même s’il demeure le plus élevé de la zone euro (18,2 %).

Pour acheter une jolie maison de vacances de deux-trois pièces sur une île « moyenne » des Cyclades, il faut disposer d’un budget compris entre 200 000 et 400 000 euros. A Paros, le village de Lefkes. Dermot Conlan/Tetra Images / Photononstop
Lors de la crise des dettes souveraines, les prix de l’immobilier ont chuté partout, sauf à Mikonos et à Tinos, au nord des Cyclades, où il faut compter entre 6 000 et 7 000 euros par m² pour devenir propriétaire, avec des pointes au dessus de 10 000 euros, et à Paros, où les prix oscillent autour de 3 000 euros, mais peuvent monter à 7 000 euros pour les biens les plus luxueux.

Pour acheter une jolie maison de vacances de deux-trois pièces (soit entre 80 et 100 m²) sur une île « moyenne » des Cyclades, il faut disposer d’un budget compris entre 200 000 et 400 000 euros. A Athènes, il est encore possible d’acheter un studio pour le louer à partir de 30 000 euros, voire 20 000 euros. « L’offre hôtelière étant insuffisante, l’investissement sera rentable si le logement est bien situé », souffle Georgia Kouvela-Piquet, avocat aux Barreaux de Paris et d’Athènes.

A Athènes, il est encore possible d’acheter un studio pour le louer à partir de 30 000 euros, voire 20 000 euros. Coucher de soleil sur Athènes avec l’Acropole illuminé. Ingram / Photononstop
Durcissement des règles
Depuis la crise de 2010, la pression fiscale s’est nettement accrue en Grèce. Les revenus provenant de la location d’un bien immobilier sont taxés à 15 % jusqu’à 12 000 euros, à 35 % entre 12 000 euros et 35 000 euros, et à 45 % au-delà. Comme la tranche supérieure (45 %) de l’impôt sur les revenus est atteinte dès 40 000 euros, certains acheteurs étrangers préfèrent créer une société pour y loger leurs biens immobiliers en Grèce. Considérés comme des bénéfices, les loyers sont alors taxés à « seulement » 29 % avec le régime le plus favorable pour les hauts revenus.

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Les règles concernant la location de courte durée ont aussi été durcies : il faut désormais s’immatriculer et la durée de location ne doit pas excéder 90 jours par an (60 jours sur les îles de moins de 10 000 habitants). Il est cependant possible de louer plus longtemps à condition que la somme des loyers perçus ne dépasse pas 12 000 euros par an. Si c’est le cas, les loyers sont alors imposés comme les autres revenus, c’est-à-dire taxés selon un barème progressif allant de 15 % jusqu’à 45 %.

A Mikonos (photo) et à Tinos, au nord des Cyclades, où il faut compter entre 6 000 et 7 000 euros par m² pour devenir propriétaire, avec des pointes au dessus de 10 000 euros. Tibor Bognar / Photononstop
Par ailleurs, les droits de mutation sont de 3 %, avec une TVA à 24 % dans le neuf. « Toute personne physique possédant un logement en Grèce doit aussi acquitter chaque année une taxe foncière », ajoute Constantin Karagounis, avocat aux barreaux d’Athènes et de Paris et secrétaire général de la Chambre de Commerce et de l’Industrie France Grèce (CCIFG). Cette taxe est de 0,10 % pour un bien d’une valeur supérieure à 200 000 euros, de 0,15 % lorsque cette valeur dépasse 300 000 euros, et elle augmente de 0,10 % par tranche de 100 000 euros jusqu’à 1,10 % pour un bien de 2 millions d’euros. Au delà de ce montant, la taxe est de 1,15 %.

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S’il n’y a pas actuellement d’impôt sur les plus-values immobilière en Grèce, celle ci devrait entrer en vigueur en 2020. Le projet de loi prévoit un taux de 15 % à la charge du vendeur, avec un abattement de 25 000 euros si le bien est détenu depuis plus de 5 ans. Ceux qui acquis leur bien avant 1995 devraient être exonérés.

La plage de Navagio, sur l’île de Zakinthos. Ingram / Photononstop
La Grèce est le seul pays de l’Union européenne qui ne dispose toujours pas de cadastre, sauf à Athènes, et dans une partie de sa région. C’est pourquoi il faut être très vigilant, notamment en vérifiant bien que les métrages annoncés correspondent à la réalité. Ce qui implique de faire appel à un avocat et à un ingénieur civil, voire à un topographe.

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En effet, certains Grecs ont longtemps eu la fâcheuse habitude de construire des logements plus grands que la surface prévue dans leur permis de construire et il n’est pas de la responsabilité du notaire de procéder à ces vérifications en Grèce, contrairement à la France. Une régularisation au niveau national a bien eu lieu en 2011, mais la prudence reste de mise. « Cela dit, il existe quand même un registre des biens que l’avocat peut consulter », précise Mme Mitsotaki.

L’île de Corfou. Vue sur le rivage albanais baigné par les rayons du soleil après l’orage. Stephco / Photononstop
Les montants varient selon les régions, mais pour une acquisition de 200 000 euros, il faut compter en moyenne 3 % de droits de mutation, 2 000 euros de frais d’enregistrement au bureau des hypothèques, 3 000 euros pour le notaire, 500 euros pour les frais d’enregistrement au cadastre et environ 4 000 euros de frais d’avocats.

Un dernier détail : en Grèce, la commission de l’agence immobilière est versée à la fois par le vendeur et l’acquéreur. Elle tourne généralement autour de 2 % du montant de la vente pour chacun. L’addition de toutes ces dépenses pèse lourd. Si elle continue de séduire les Français, la Grèce est incontestablement devenue un pays plus difficile d’accès pour la clientèle étrangère.

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Acheter à l’étranger : l’île Maurice, une destination haut de gamme

500 000 dollars américains, soit environ 450 000 euros. C’est le montant minimum qu’il faut débourser pour devenir propriétaire d’un bien immobilier sur l’île Maurice permettant d’obtenir un permis de résidence permanente. « C’est la solution la plus simple pour s’installer de manière durable à Maurice », insiste Joël Rault, ex-ambassadeur de la République de Maurice en France, qui assure désormais la promotion de son pays auprès des investisseurs étrangers. Attention, il ne s’agit pas de n’importe quel bien. En effet, la loi interdit d’acheter directement une maison à un particulier mauricien.

« En 2002, une loi a été votée permettant aux étrangers de devenir propriétaire dans l’île, explique Outi de Falbaire, représentante du réseau Barnes à Maurice. Afin que les Mauriciens ne soient pas victimes de la spéculation immobilière, les étrangers ne peuvent cependant acheter que dans certaines zones très précises. »

Les autorités encadrent les programmes immobiliers où les étrangers peuvent acheter. Seuls leur sont accessibles les complexes immobiliers étiquetés « IRS » (Integrated Resort Scheme) ou RES (Real Estate Scheme), qui ont été regroupés en 2015 dans un système unique baptisé « PSD » (Property Development Scheme). « Il s’agit de programmes neufs vendus sur plan, précise M. Rault. Ces complexes privatifs de 5 à 5 000 lots offrent de nombreux services intégrés à leurs résidents : gardiennage, piscine, entretien des espaces verts, golf… »

A Maurice, un touriste sur trois et un acheteur immobilier sur deux est français. Selon le Quai d’Orsay, 11 800 Français s’y seraient installés. Philippe Turpin / Photononstop
La plupart de ces zones destinées aux acheteurs étrangers ont ainsi été créées le long du littoral, mais aussi à l’intérieur des terres à la place d’anciennes plantations de canne à sucre. Environ une centaine de programmes immobiliers sont actuellement en développement à Maurice.

Les promoteurs, souvent d’anciens producteurs de canne à sucre, y bâtissent des résidences destinées à une clientèle haut de gamme. Outre le soleil toute l’année et la beauté du lagon, celle-ci est d’abord attirée par un cadre fiscal particulièrement clément.

Taux unique de 15 %
Si le montant du bien que vous achetez dépasse 500 000 dollars et si vous habitez à Maurice au moins six mois par an, vous obtiendrez le statut de résident permanent qui permet de bénéficier de la douceur de la fiscalité locale. En effet, tous les revenus, quelle que soit leur nature, sont imposés à un taux unique de 15 %.

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Il n’y a pas d’impôt sur les plus-values en cas de revente d’un bien immobilier, ni droit de succession, ni taxe foncière, ni taxe d’habitation, et la convention fiscale franco-mauricienne permet aux Français d’éviter une double imposition avec leur pays d’origine. Précision : le permis de résidence permanente s’applique à l’acquéreur, à son conjoint marié et à ses enfants âgés de moins de 24 ans.

Si vous achetez à Maurice mais que votre investissement est inférieur au seuil de 500 000 euros, vous pourrez résider sur l’île jusqu’à six mois dans l’année, mais vous dépendrez toujours du régime fiscal français. Cette fiscalité clémente explique en grande partie la cote d’amour de l’île auprès des Français. « Ici, un touriste sur trois et un acheteur immobilier sur deux est Français », précise M. Rault. Selon le Quai d’Orsay, 11 800 Français s’y seraient installés.

La ville de Port-Louis, capitale de Maurice, au nord-ouest de l’île.  Port-Louis est connu pour son architecture de style colonial français. Philippe Turpin / Photononstop
Stabilité politique
Modèle de stabilité politique et de respect de l’Etat de droit en Afrique, Maurice est devenue, cinquante ans après son indépendance, une sorte de Luxembourg de l’Afrique, inscrite par l’Union européenne sur la liste grise des paradis fiscaux. Mais la fiscalité est loin d’être le seul atout de ce petit paradis de l’océan Indien, situé à l’ouest de La Réunion.

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En moins de deux décennies, Maurice est devenue est une destination touristique de choix auprès des Français, qui apprécient notamment le faible décalage horaire (seulement deux heures) avec la métropole. Longue de 65 km et large de 45 km, l’île couvre une superficie de 2 000 km². Son origine volcanique explique l’existence d’un vaste lagon, qui fait le bonheur des adeptes de la plongée sous-marine. L’activité favorite des touristes retraités, qui constituent le gros des investisseurs, est plutôt le golf, tandis que les plus jeunes préfèrent le kite surf, un loisir en plein essor.

Vue aérienne de Grand Baie, au nord de l’île. La fourchette de prix va de 300 000 euros pour un appartement de 80-90 m² en ville jusqu’à une quinzaine de millions d’euros pour les biens les plus luxueux. Atamu Rahi/Iconotec / Photononstop
La capitale est Port-Louis, dans le nord-ouest de l’île. Maurice n’a pas de langue officielle, mais le français, enseigné à l’école, est parlé couramment par son 1,3 million d’habitants, alors que l’anglais est surtout la langue administrative. Le créole mauricien est également parlé par la majorité de la population, la plupart des Mauriciens étant soit d’origine indienne, soit d’origine créole, avec beaucoup de métissage, comme à La Réunion.

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La zone touristique la plus développée est Grand Baie, au nord de l’île. La fourchette de prix y est large : de 300 000 euros pour un appartement de 80-90 m² en ville jusqu’à une quinzaine de millions d’euros pour les biens les plus luxueux. Une belle villa de 400 m² près de la mer avec jardin et piscine vaut environ 750 000 euros. Il faut ajouter au moins 100 000 euros pour avoir une vue sur la mer.

Si la plupart des complexes immobiliers sont implantés sur la côte ouest (Tamarin, Le Morne, Rivière noire…), plusieurs projets sont en cours de développement au sud-est, à la Pointe d’Esny, un endroit préservé qui abrite certaines des plus belles plages de l’île. Les constructions ayant démarré en 2018, les premières livraisons sont attendues pour 2020.

« Le marché immobilier mauricien est encore jeune ; les premières constructions destinées aux étrangers ont commencé il y a dix-sept ans. Rares encore sont ceux qui achètent dans l’ancien », explique Mme de Falbaire.

Les chutes Chamarel, à Maurice. Modèle de stabilité politique, ce petit pays situé à 9000 kilomètres de la France est devenu en cinquante ans une sorte de « Luxembourg » de l’Afrique. Peter Langer/Insight / Design Pics / Photononstop
Hérité du code Napoléon, le système juridique mauricien est proche du droit français. Les documents légaux y sont rédigés en Français et il faut passer devant un notaire pour finaliser une transaction immobilière. Les frais de notaires représentent 1,5 % du montant de l’acquisition, auxquels il faut ajouter 5 % de droits d’enregistrement.

A savoir : la plupart des étrangers qui achètent dans l’île le font sur plan, en vente en l’état futur d’achèvement (VEFA). Comme en France, il existe une garantie financière d’achèvement et une garantie décennale qui protègent l’acquéreur en cas de malfaçon. Il est néanmoins indispensable de s’assurer de la solidité financière et du sérieux du promoteur avant de passer à l’acte. Autre particularité de ce marché, il n’y a pas de frais d’agence dans le neuf car les agences immobilières locales sont rémunérées par les promoteurs.

Louer plusieurs mois par an pour rentabiliser son investissement est relativement facile à Maurice, où le climat est doux toute l’année. D’autant qu’aucune restriction à la location saisonnière n’a été mise en place. « Les touristes sont français, sud-africains, britanniques, italiens ou du Moyen-Orient », précise Joël Rault. Les prix ayant augmenté de 5 % par an en moyenne au cours de la dernière décennie, la rentabilité nette moyenne ne dépasse pas 3 % à 4 %.

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Logement étudiant : les bons réflexes à adopter et les pièges à éviter

Alors que la rentrée universitaire approche, certains retardataires n’ont toujours pas trouvé chaussure à leur pied. Revue des bons réflexes, mais aussi des arnaques à éviter lors de la recherche de votre logement étudiant.
Comme chaque année, c’est un parcour du combattant : trouver un logement lorsque l’on entre en études supérieures. Pour l’année 2018-2019, on comptait 1.672.300 étudiants inscrits à l’université. Si les données 2019-2020 n’ont pas encore été dévoilées, il y a fort à parier que les chiffre soit voisin. Avec un tel effectif, difficile d’obtenir une place en résidence universitaire. Selon le Centre na­tio­nal des oeuvres uni­ver­si­taires (le Cnous), la France ne dispose que de 175.000 places en résidences universitaires pour 700.000 étudiants boursiers.

Dans ces conditions, impossible de contenter tout le monde. Pour les non boursiers ou les boursiers déboutés de leurs demandes, direction les HLM ou les logements privés. Et ils sont encore nombreux dans ce cas : près de 350.000 étudiants sont toujours en recherche active d’un logement à la mi-août, soit un étudiant sur cinq, estime William Vieillard, directeur général d’Immojeune, plateforme d’aide de recherche de logement pour les jeunes, interrogé par Le Figaro. Si le temps commence à presser, il vous reste malgré tout encore quelques semaines pour dégoter votre logement. Ne cédez donc pas à la précipitation, adoptez les bons réflexes et, surtout, sachez déjouer les pièges habituels avant de vous lancer dans une location.

Dossier de location: les documents obligatoires… et ceux à ne pas fournir
Dans les grandes villes, les offres peuvent souvent être inférieures à la demande. Résultat : la concurrence pour obtenir la location d’un appartement peut s’avérer intense. D’où l’importance de monter parfaitement son dossier. La simple omission d’un document peut suffir à agacer un propriétaire, qui dispose d’autres dossiers mieux élaborés que le vôtre. Sachez que les pièces que l’on peut exiger sont listées par le ministère de l’Economie :

une pièce d’identité française ou étrangère
un justificatif de domicile
la carte d’étudiant
l’avis d’attribution de bourse si le locataire est étudiant boursier
la simulation pour les aides au logement établie par la CAF
le contrat de travail le cas échéant
les 3 derniers bulletins de salaire le cas échéant
Si vous avez une caution, vous devrez fournir : un justificatif de domicile de la caution (facture d’électricité de moins de 3 mois, taxe foncière ou avis de taxe foncière…), les mêmes justificatifs de situation professionnelle que pour le locataire (contrat de travail, certificat, extraits de registres…) et des justificatifs de ressources (3 derniers bulletins de paie).

A l’inverse, un propriétaire n’a pas le droit d’exiger un document relevant de la vie privée, comme un dossier médical, un extrait de casier judiciaire ou des informations bancaires (notamment votre relevé d’identité bancaire).

Gare aux marchands de liste
Pour trouver un logement, encore faut-il mettre la main sur des annonces. Pour ce faire, les marchands de liste, ces professionnels de l’immobilier, ont lancé leur business : fournir, à des étudiants notamment, une liste de biens correspondant à leurs besoins. Achetées pour plus de 250 euros, ces documents sont souvent synonymes d’arnaques, comme le souligne l’UFC-que Choisir : logements déjà occupés, propriétaires n’ayant tout simplement…pas mis leur bien sur le marché ou encore des logements pas du tout conformes aux attentes des particuliers.

Pour couronner le tout, certains marchands exigent d’obtenir le paiement avant de délivrer la liste. Le problème est sérieux, au point que la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) s’est saisie du sujet. La loi Alur sur le logement (2014) a régulé en partie ces abus, en instaurant notamment un mandat d’exclusivité. Ainsi, le marchand est désormais contraint d’être le seul à pouvoir diffuser les logements listés, de façon à ce qu’on ne puisse ni les retrouver sur d’autres annonces, ni dans une agence, ni sur internet. L’intérêt pour le particulier est évident : éviter de payer pour un appartement non disponible. Il n’en demeure pas moins que les problèmes de mauvais numéro de téléphone ou d’adresse erronée demeurent. Et pour cause : contrairement à un agent immobilier, le marchand de listes n’a aucun rôle d’intermédiaire, il se contente de transmettre des coordonnées. Si les conditions de remboursement doivent obligatoirement être communiquée aux clients, obtenir réparation n’est pas chose aisée, et peut malgré tout en décourager plus d’un.

Les aides d’Etat pour vos garanties et cautions
Si le système des aides personnalisées pour le logement (APL) est bien connu des étudiants, celui de la garantie Visale l’est un peu moins. Lancé en 2016 par Action logement, ce dispositif est une protection gratuite contre les loyers impayés qui facilite l’accès au logement, notamment pour les étudiants. Elle évite d’avoir à verser une caution au bailleurs, car le garant n’est autre que l’Etat. 70.000 garanties Visale ont été délivrés en 2018.

Être attentif durant la visite
Lors de votre visite, pensez à être attentif à tous les détails du logement. La démarche est d’autant plus importante que des propriétaires peu scrupuleux sont enclins à omettre volontairement certaines anomalies auprès d’une jeune clientèle. Attachez une attention toute particulière au bon fonctionnement des portes et fenêtres, aux éventuelles traces d’humidité dans la cuisine ou dans la salle de bains, à l’isolation et aux radiateurs, et enfin, à l’état des prises électriques.

Dépôt de garantie : attention aux abus
Dans la panique, il peut être tentant de vouloir tout faire pour obtenir un logement… au risque de se faire arnaquer. Il n’est en aucun cas nécessaire de verser de l’argent avant la signature d’un bail. D’autant que la pratique est souvent liée aux fausses annonces d’appartements, celles aux caractéristiques quelques peu louches – logement spacieux, bien placés, mais pourtant accompagnés d’un loyer en-dessous de la moyenne du marché notamment – précise l’association de consommateur CLCV. Le versement d’un chèque pourra ainsi vous être demandé, mais ne le faite qu’une fois la signature du bail effectuée afin d’éviter toute mauvaise surprise. Cette pratique abusive, les agences en usent également. Attention donc à faire respecter votre droit. Pour rappel, le dépôt de garantie correspond à un mois de loyer hors charges pour un bien non meublé, deux mois s’il s’agit d’un meublé.

Le bail mobilité : une solution simple pour trouver un logement
Depuis janvier 2019, vous avez l’occasion de signer un nouveau type de contrat : le bail mobilité. Il permet notamment aux étudiant de trouver plus facilement une location meublée, car de courte durée. En effet, la location est comprise 1 et 10 mois, et elle n’est alors pas renouvelable ou reconductible. elle convient donc parfaitement pour une année d’étude. Rassurez-vous, car le bailleur ne pourra pas y mettre un terme prématurément. Autre avantage notable, aucun dépôt de garantie n’est exigé.

Colocation, préavis, Caf … attention aux détails dans le bail
La solution est tentante : opter pour une colocation et diviser le loyer par deux, voire trois ou quatre. Attention tout de même, car tous les occupants doivent être inscrits sur le ou les bails. Une colocation peut donner lieu à plusieurs contrats (autant que d’occupants) ou un contrat unique. AInsi, toutes les personnes qui occupent le logement sans avoir signé le bail, n’ont légalement pas le droit d’occuper le logement, même si elles paient le loyer au noir. Si le propriétaire le découvre d’une quelconque façon, il peut être en droit de considérer la pratique comme de la sous-location déguisée et rompre le bail.

De manière générale, pensez à bien vérifier les points suivants :

La date de prise d’effet et la durée du bail, celle convenue avec le propriétaire
Les noms du ou des occupants : vous en aurez besoin pour toucher les aides de la Caisse des allocations familiales (CAF), dont les APL.
Le délai de préavis : il doit être d’un mois pour les zones tendues et trois mois pour les autres
Le montant du loyer
Le montant du dépôt de garantie
La description du bien ainsi que les équipements mobiliers
Méfiez-vous des frais des agences de location
Si vous manquez de temps et que le système de particulier à particulier n’est pas assez rapide, il est naturel de se tourner vers une agence de location. Attention tout de même aux frais qui vous sont imposés. Le bailleur doit prendre en charge la totalité des honoraires liés à la mise en location de son bien ,et seuls quatre services peuvent vous être facturés :

la visite du logement
la constitution du dossier
la rédaction du bail
l’état des lieux.
Sachez qu’en zone très tendue comme Paris, les frais d’agence pour la mise en location sont plafonnées à 12 euros par mètre carré. Pour exemple, dans la capitale, les frais liés la location d’un appartement parisien de 45 mètres carrés sont donc plafonnés à 540 euros. Le plafond est abaissé à 10 euros par mètre carré pour les zones tendues, et 8 euros pour les autres villes.

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Un gratte-ciel chinois vendu aux enchères sur internet pour une somme faramineuse

Mardi, un complexe immobilier de Pékin, comprenant une tour de 192 mètres de haut, a été vendu pour 660 millions d’euros aux enchères.
La fin d’une rocambolesque affaire politico-financière. Mardi 20 août, un gratte-ciel pékinois de 192 mètres de haut, en forme de dragon, a été vendu aux enchères sur internet pour 5,18 milliards de yuans, soit 660 millions d’euros, rapporte BFMTV. Cette tour de 40 étages, qui surplombe le stade olympique des Jeux de 2008, fait partie d’un immense complexe immobilier, baptisé Pangu Plaza et ayant appartenu à Guo Wengui, milliardaire dissident, en exil. Cette vente, qui n’a duré que 24 heures, s’est déroulée sur le site d’enchères du géant chinois Alibaba, sous les yeux de 145.000 internautes. La mise a été remportée par une filiale d’un grand groupe immobilier.

À l’origine de cette vente aux enchères : la justice chinoise. Cette dernière avait saisi, il y a cinq ans, le complexe immobilier à son propriétaire, parti s’exiler aux États-Unis, à la suite de poursuites judiciaires dans le cadre de scandales de corruption, rappelle BFMTV. Depuis installé à New York, Guo Wengui multiplie les attaques à l’encontre du régime et du président Xi Jinping.

Un feuilleton judiciaire étonnant
La vente de Pangu Plaza pour 660 millions d’euros, soit juste un peu plus que le prix de réserve, ne devrait pas ravir son ancien propriétaire, qui dénonçait déjà mi-juillet, dans une vidéo postée sur Twitter, la mise à prix, selon lui, sous-évaluée, de son complexe immobilier. Le milliardaire avait acquis ce terrain en 2002, avant de se le faire saisir par la mairie de Pékin. Pour le récupérer et construire sa tour en forme de tête de dragon, Guo Wengui avait déployé les grands moyens. Comme le rappelle BFMTV, l’homme d’affaires avait remis aux autorités une "sextape" impliquant le maire adjoint, en charge des chantiers en vue des Jeux olympiques 2008. Ce dernier avait alors été condamné à mort pour corruption, mais avec sursis. Guo Wengui avait, lui, pu récupérer son terrain.

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