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Tour Occitanie : le permis de construire est accordé

La Tour Occitanie verra bien le jour. Toulouse Métropole a annoncé mardi 23 juillet avoir signé le permis de construire pour un immeuble de 150 mètres de hauteur dans le quartier de la gare. Ce programme est le plus symbolique du projet Toulouse Euro Sud-Ouest qui vise à construire un nouveau quartier, mêlant bureaux, logements et commerces.

"La Tour Occitanie est la signature architecturale à la hauteur de l’ambition d’une métropole européenne. Ce projet participera à l’attractivité de notre Métropole, contribuera à celle de notre patrimoine urbain comme le Canal du Midi, et constituera un trait d’union entre notre histoire et notre avenir tout en mêlant innovation et qualité de vie , s’est félicité dans un communiqué le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc.

 La Tour Occitanie comprendra : 13 000 m2 de bureaux, 126 logements, l’hôtel 4 étoiles Hilton Canopy, 4 057 m2 de commerces (dont deux restaurants) et 421 m2 de locaux SNCF. La municipalité vise une livraison du bâtiment pour 2023 et les premiers coups de pioche pourraient commencer avant les municipales de mars 2020.

Pas d’opposition majoritaire pendant l’enquête publique
Depuis l’annonce du projet lors du Mipim de 2017, la construction du gratte-ciel au coeur de la Ville rose déchaîne les passions. Un collectif d’habitants baptisé Non au gratte-ciel de Toulouse a lancé une pétition qui a recueilli plus de 5 000 signatures. Plusieurs groupes de l’opposition municipale ont également manifesté leur hostilité au projet.

Pourtant dans le rapport sur l’enquête publique du projet Teso remis le 17 juillet dernier, la commission ne remarque pas une hostilité majoritaire à l’ensemble du programme parmi les 1763 contributions, ce qui explique qu’elle a délivré des avis favorables au projet.

"Fait plutôt rare pour une enquête publique, le nombre d’avis favorables a été majoritaire, en particulier en raison de la participation importante des entreprises du BTP. Toutefois, même parmi les seuls particuliers (71% des contributions), le résultat est assez caractéristique puisque le bloc des "pour" constitué des avis favorables et des avis favorables avec réserves fait presque jeu égal avec celui des avis défavorables", relève l’institution.

Concernant les avis qui ne traitent que de la Tour Occitanie (et ne se prononcent sur l’ensemble du programme Teso), "les avis s’expriment à parts égales pour ou contre le projet".

"Peu performant au niveau de la sobriété énergétique"
La commission lève un certain nombre de réserves des opposants par exemple sur l’ensoleillement perdu par les riverains de la Tour du fait de l’ombre portée par cet immeuble de grande hauteur ou encore les inquiétudes en matière de sécurité pour la construction d’un immeuble au-dessus du métro. En revanche, sur le volet environnemental et énergétique, les conclusions sont plus mitigées.

L’originalité de la Tour Occitanie est d’être végétalisée. Les porteurs du projet ont fait appel au paysagiste Nicolas Gilsoul pour implanter 450 arbres répartis sur les 50 étages, "une première mondiale pour un immeuble de grande hauteur", souligne le rapport de la commission d’enquête publique.

Mais la Tour Occitanie s’avère ne pas être un immeuble exemplaire sur le volet énergétique et environnemental.

"Les besoins en énergie primaire seront de l’ordre de 71,1 kWhep/m2/an, soit environ 20 % inférieurs au seuil réglementaire, ce qui semble peu ambitieux par rapport à la consommation d’un bâtiment basse consommation (- 80 %), mais très performants par rapport aux tours existantes, dont les plus «vertes» affichent des consommations de l’ordre de 230 à 500 kWhep/m2/an (voire plus). Par ailleurs, les consommations calculées ne tiennent pas compte des postes tels que les ascenseurs, la vidéosurveillance, les nombreux écrans à installer partout dans l’immeuble etc.

La Commission constate que les matériaux utilisés pour la construction sont a très fort contenu énergétique (métal, béton, verre) et souhaiterait que le constructeur envisage l’utilisation de matériaux recyclés ou biosourcés. Enfin, en ce qui concerne les estimations des besoins en eau (2300 m3/an) de toutes les plantations hors sol, le chiffre avancé semble faible par rapport à la surface végétalisée de 2205 m2.

Et de conclure : "malgré les nombreuses certifications environnementales visées, ce projet qui se réfère peu à l’économie circulaire, reste peu performant en ce qui concerne la sobriété énergétique et la préservation des ressources naturelles".

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La taxe d’habitation supprimée définitivement en 2022 – Logic-Immo.com #immobilier

La taxe d’habitation sera bien supprimée pour tous les foyers. Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, l’a assuré début avril à l’Assemblée nationale en réponse à une question de la députée Christine Pires-Beaune et a même fixé une échéance : ce sera pour 2022. Cette annonce met fin à une réelle incertitude. Pour mémoire, une réforme a déjà été engagée en vue de supprimer progressivement la taxe d’habitation pour 80 % des ménages. Cette réforme aboutira en 2020. Restait à traiter le cas des 20 % de ménages les plus aisés. Le gouvernement avait évoqué, l’an passé, l’idée d’une suppression totale de la taxe d’habitation. Mais en janvier dernier, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, avait semé le doute en évoquant un possible maintien de la taxe d’habitation pour ces ménages aisés.

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Immobilier : se constituer un apport personnel avec l’assurance vie et les vieux PEL

Plusieurs pistes peuvent être envisagées avant un achat immobilier. Ne négligez pas l’assurance vie et les anciens plans d’épargne logement.
Lorsqu’on envisage de devenir propriétaire, il faut généralement s’y prendre à l’avance, afin de se constituer un apport personnel. On peut alors immobiliser son épargne pendant plusieurs années et donc, selon la loi du genre, espérer obtenir un taux de rémunération supérieur à celui servi par les produits de trésorerie étudiés précédemment. Mais vous ne pourrez pas à la fois placer vos économies en lieu sûr – ce qui est indispensable dans une optique d’achat immobilier à moyen terme – et gagner beaucoup d’argent. Entre 1 et 1,60% avant impôts, c’est ce que rapportent aujourd’hui les produits sans risque. Deux exceptions  : votre vieux PEL et l’assurance vie en euros, laquelle bénéficie d’un régime fiscal doré, et dont le rendement peut encore excéder 2,20% l’an pour les meilleurs contrats du marché.

Assurance vie en euros
Des performances encore séduisantes si l’on sélectionne le bon contrat. A l’inverse des supports boursiers ou immobiliers des contrats multisupports, qui font courir un risque de perte en capital, les fonds en euros privilégient la sécurité, année après année, au détriment de la performance à long terme. Si la moyenne des rendements à attendre de ces fonds en 2019 ne devrait pas dépasser 1,50%, les contrats les mieux bâtis, serviront, comme en 2018, entre 2,20 et 2,40%. Rappelons aussi que, contrairement aux idées reçues, l’épargne investie sur le contrat est disponible à tout moment, mais que la fiscalité est nettement plus douce en cas de retrait d’argent après la huitième année de détention.

Plan d’épargne logement
Les PEL qui ont été ouverts avant février  2015 restent intéressants. Il a longtemps été le produit fétiche des candidats à l’achat d’un logement, mais le PEL manque aujourd’hui singulièrement d’attrait  : depuis août  2016, sa rémunération est tombée de 1,50 à 1% brut (soit un taux net d’impôts et de prélèvements sociaux de 0,70%). En cas de retrait d’argent du plan avant 2 ans, elle est même rabaissée d’office à 0,35% net, autrement dit au taux du compte d’épargne logement (CEL). Certes, un PEL permet aussi de solliciter un prêt immobilier, mais le taux offert, de 2,20%, n’est pas compétitif. Continuer à alimenter son vieux PEL (de moins de 10 ans d’âge, les versements étant interdits au-delà) peut en revanche être intéressant. Surtout s’il a été ouvert avant février  2015, auquel cas il rapporte encore 2,07% net par an.

Compte à terme
Un rendement modeste, assorti de pénalités en cas de sortie avant le terme prévu. Un taux de rendement garanti, donc pas de mauvaise surprise à craindre, c’est le principal avantage des comptes à terme (CAT) proposés par les banques. Leur rémunération est liée aux taux d’intérêt pratiqués sur le marché monétaire, très bas en ce moment. Elle varie aussi avec la durée du placement (entre 1 mois et 5 ans) et son montant. Plus celui-ci est élevé, plus on vous cajole. Sachez toutefois que vous n’obtiendrez au mieux qu’un petit 1,20% sur un an et jusqu’à 1,50% sur 3 ans, avant impôts évidemment. Et gare aux pénalités infligées (de 0,5 à 1 point de rendement) si vous reprenez vos billes avant le terme prévu.

Parts sociales
Il faut patienter plusieurs mois, voire plusieurs années, pour revendre ses titres. Les conseillers des banques mutualistes (Banque populaire, Caisse d’épargne, Crédit agricole et Crédit mutuel) poussent fréquemment leurs clients à souscrire des parts sociales, ces titres qui correspondent à une fraction du capital de l’établissement. Les avantages sont a priori nombreux  : faible ticket d’entrée (15 ou 20  euros), pas de frais de souscription ni de gestion, sécurité totale des fonds déposés (les parts sont rachetées par la banque à leur valeur d’achat). En prime, les parts sociales peuvent être logées dans un PEA, fiscalement avantageux après 5 ans. Il n’empêche que le rendement servi n’est pas mirobolant (il s’est étagé, en moyenne, entre 1,30 et 1,60% brut en 2018) et que la liquidité du produit laisse à désirer  : il faut souvent attendre 2 ou 3 mois, et parfois plusieurs années, pour se débarrasser de ses parts.

Ne négligez pas votre vieux PEL, sa rémunération est parfois attractive

Si vous détenez un PEL de moins de 10 ans, il peut être judicieux d’y loger votre épargne, en particulier si vous ne disposez pas d’une bonne assurance vie. Les intérêts des vieux PEL ne subissant que la taxe sociale de 17,2%, le rendement net reste satisfaisant : 1,65% par an pour un plan ouvert avant janvier 2016, et 2,07% avant février 2015. Les PEL ouverts avant août 2003 n’acceptent plus de dépôts, mais ne le fermez pas si vous en avez un : il rapporte 4,50%, soit 3,15% après taxation (les PEL de plus de 12 ans sont fiscalisés).

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Suppression de la taxe d’habitation : « non à l’augmentation des droits de mutation ! »

Les départements réclament une hausse de 0,2 point des droits de mutation, pour compenser la perte de recettes engendrées par la suppression de la taxe d’habitation. Notre chroniqueur Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du Management des Services immobiliers, dénonce une mesure qui viendrait réduire la cadeau fiscal initialement promis aux contribuables et qui précipiterait un peu plus la France dans l’archaïsme fiscal.
C’était déjà le feuilleton de l’été dernier, et la première saison avait même débuté aux vacances 2017. Je veux parler du financement de la suppression de la taxe d’habitation. Tout a commencé par une promesse de campagne du candidat Macron, qui a sans aucun doute compté dans les faveurs que le public lui a accordées. Son équipe avait alors estimé le coût de la mesure à 8 milliards d’euros de manque à gagner pour les collectivités locales concernées, les communes au premier chef. On sait aujourd’hui que le coût global, intégrant les 20% des ménages percevant les revenus les plus élevés, pour qui l’exonération est différée à 2023, va dépasser les 23 milliards d’euros. Entre-temps, la taxe versée par les 20% de ménages à plus forts revenus sera nationalisée et directement versée à l’État.

Depuis plus de deux ans maintenant, l’exécutif débat avec les maires de France sur la méthode de compensation. Il a bien été tenté d’expliquer aux élus locaux que des économies de fonctionnement, notamment de train de vie, leur permettrait aisément de trouver les ressources nécessaires, mais l’argument n’a pas fait flores. Peut-être simplement parce qu’on parle ici de 34% des ressources des communes et qu’on voit mal comment les seules charges de fonctionnement pourraient être tellement grasses qu’on puisse les réduire dans ces proportions. Il est normal en revanche qu’un gouvernement qui a voulu réduire les indemnités des maires de petites et moyennes villes considèrent qu’ils vivent sur un grand pied… Le problème est qu’il n’en est rien. L’essentiel des dépenses de ce qu’il est convenu d’appeler le "bloc communal", c’est-à-dire la consolidation des budgets de toutes les communes, part en investissements au profit des habitants. C’est si vrai que le premier réflexe des maires qui se sont vu priver de leur principale ressource fiscale a consisté à lever le stylo sur la signature des permis de construire : voilà qui explique la baisse de l’ordre de 10% des octrois d’autorisation de construirez en rythme annuel, qui hypothèque lourdement les trois années à venir. En clair, rien à voir avec le syndrome connu du maire qui se représente et qui se met à l’abri des critiques de ses administrés un an avant l’élection, histoire de calmer les passions de ceux qui veulent garder leur ville intacte. Disons plutôt que cette fois, les deux effets se sont tristement additionnés.

On sait désormais quel scénario de compensation a été privilégié par Édouard Philippe et sa ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités locales, après que toutes les hypothèses ont été émises, en particulier par les experts mandatés par le gouvernement. Les départements transfèreront le bénéfice de la taxe foncière, dont ils sont aujourd’hui destinataires, aux communes. En échange, ils se verront affecter de la TVA à même hauteur, en tout cas en première année. Ce mécanisme se mettra en place dès 2021.

C’est dans ce mécanisme que le bât blesse… L’association des gestionnaires des collectivités locales a dressé le constat que la taxe foncière évoluait bien plus favorablement que la TVA sur moyenne période. D’où la proposition alternative que les conseils départementaux soient habilités par la loi à augmenter les droits de mutation à titre onéreux, improprement dénommés "frais de notaire" – parce que les notaires en sont les percepteurs au moment d’acter une acquisition immobilière. Le calcul de la représentation des cadres territoriaux en charge des finances auprès des élus départementaux les conduit à demander 0,2 point de plus, partant de près de 8,5% à ce jour.

On rappellera que les droits de mutation dans notre pays sont les plus élevés de l’OCDE. Les professionnels immobiliers ont longtemps ferraillé pour les faire baisser, et semblent avoir jeté l’éponge, sans doute aussi parce qu’il est plus difficile d’arguer qu’ils sont un frein à la fluidité du marché lorsque le nombre des ventes bat tous les records. Le problème, c’est que la solvabilisation par les taux bas, qui agit comme un puissant booster, finit par cacher deux maux, la cherté des logements dans les grandes métropoles et une fiscalité de l’acquisition et de la détention confiscatoire.

En clair, ce n’est pas parce qu’un calmant atténue la douleur que la maladie n’existe pas. Or le logement est malade de ces deux maux. Guérir le premier est difficile, se garder de l’aggravation du second relève de la responsabilité politique et économique la plus élémentaire. On a compris qu’il arrivait au Président Macron et à ceux qui l’entourent d’oublier les vraies gens, celles pour qui 5 euros d’APL (aide personnalisée au logement) sont beaucoup, les mêmes qui ont le sentiment qu’on réduit la vitesse autorisée sur les routes pour punir plus aisément et appliquer des amendes hors de portée de la plupart des ménages. On espérait que les élus de terrain, les mêmes qui peuvent désormais relever à 90km/h la vitesse maximum abaissée sans discernement, ne mépriseraient pas les acheteurs de logement. Pourtant, l’Assemblée des départements vient de publier une simulation correspondant à l’achat d’un bien de 150.000 euros, pour lequel une hausse de 0,2 point ne représenterait que 300 euros, estimés digestes par les élus départementaux.

Non, 300 euros ne sont pas négligeables pour les familles. Est-on prêt à incliner les patrons à augmenter de 300 euros leurs salariés au motif que ce n’est pas grand chose ? Sans compter que dans les grandes villes l’opération moyenne va plutôt s’élever à 300.000 euros, avec pour conséquence le double de 300 euros en guise de majoration de la facture actuelle. Des sommes que les accédants paieront, mais qu’ils n’utiliseront pas pour faire tourner la machine économique en achetant des meubles ou de l’électro-ménager ou en consommant des services. Bref, la pénalisation est bien réelle.

Quant à dire que cette facture augmentative est inférieure à une année de taxe d’habitation et qu’elle n’est payée qu’une fois, cela ressortit à une grande mauvaise foi politique : de quoi se plaindraient des contribuables à qui on annonce qu’un cadeau fiscal promis sera finalement moindre ? Ce geste réclamé par les conseils départementaux, si l’État y consentait, serait une mauvaise manière de plus envers l’immobilier. Il engoncerait surtout un peu plus le pays dans l’archaïsme fiscal pour les actifs immobiliers, qu’on sait marqué du sceau indigne de la "rente", aux yeux du Président de la République.

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Quels sont les travaux et réparations à la charge du locataire ? | Location

Dans le cadre d’une location, les travaux devant être réalisés dans le logement sont répartis entre le locataire et le propriétaire. Coup de peinture, remplacement d’interrupteurs… quels sont les travaux à la charge du locataire du logement ?

Les 10 travaux les plus courants pour le locataire
Si les travaux les plus coûteux et ceux de remise aux normes sont à la charge du propriétaire du logement, le locataire est lui responsable des réparations locatives. Les réparations et les entretiens les plus courants que le locataire doit prendre en charge sont :

Remplacement des ampoules.
Raccords de peinture.
Remplacement d’un pommeau de douche.
Entretien et remplacement des prises.
Changement de papier peint à son initiative.
Remplacement des joints des robinets.
Entretien de l’installation électrique.
Entretien du système de chauffage.
Débouchage des canalisations.
Entretien de la plomberie.

Location : les petites réparations sont à la charge du locataire
Lors de son arrivée dans les lieux, le locataire doit trouver un logement en bon état et aux normes. Cependant, en cours de bail de location, le propriétaire n’est pas responsable des travaux devant être réalisés en cas de mauvais entretien ou dégradation causé par le locataire : c’est le locataire qui doit assumer les réparations locatives, c’est-à-dire l’entretien courant du logement. Les travaux et réparations à la charge du locataire ont pour point commun d’être simples, peu onéreux (on parle de menues réparations) et indispensables pour éviter la dégradation prématurée du logement. Il peut par exemple s’agir du remplacement des joints des robinets, des ampoules, des fusibles, des interrupteurs et du pommeau de douche, des réparations mineures d’appareils électroménagers ou de la chasse d’eau, de l’entretien de l’installation électrique, du chauffage et de la plomberie, ou encore des raccords de peinture. Ces réparations locatives à la charge du locataire sont listées et détaillées de façon exhaustive dans un décret publié le 26 août 1987.

Les charges récupérables, késako ?
Le locataire doit rembourser au propriétaire certaines charges que ce dernier a engagé pour la maintenance et les réparations des parties communes.

Quid des travaux réalisés à l’initiative du locataire ?
Le locataire peut aménager le logement qu’il loue comme il le souhaite pour son agrément personnel ou son confort, à condition que cela ne constitue pas une transformation du bien immobilier. Dans le cas contraire, il devra obligatoirement demander l’autorisation à son propriétaire. Si le changement de papier peint ou de la peinture des murs ne sont pas considérés comme des travaux de transformation, cela peut, par exemple, être le cas du remplacement de la moquette par du parquet flottant, ou de l’amélioration du vitrage. C’est également le cas de l’abattage d’une cloison ou de l’élargissement d’une porte. Précisons que les travaux réalisés dans le logement à l’initiative du locataire seront à ses frais. Si le locataire réalise des travaux de transformation sans obtenir l’accord du propriétaire, celui-ci pourra exiger qu’il remette les lieux en état lors de son départ (cela est également le cas pour les petits travaux sans transformation), le poursuivre en justice, ou encore choisir de conserver à son bénéfice les transformations réalisées. Dans ce dernier cas, le locataire ne pourra pas réclamer une indemnisation pour les frais qu’il a engagés.

Bon à savoir
Si le propriétaire conteste le remplacement de la moquette par du parquet, c’est au locataire de démontrer qu’il avait préalablement donné son autorisation.

Qui prend en charge les réparations en fin de bail de location?
A la fin du bail de location, le locataire et le propriétaire rédigent un état des lieux de sortie qui est comparé avec celui réalisé lors de l’entrée du locataire dans les lieux. Les frais de remise en état sont à la charge du locataire lorsqu’il s’agit d’un manque d’entretien ou des dégradations particulières. C’est souvent le cas lorsque la location est de courte durée et que le logement n’est pas rendu en bon état (moquette tachée, carrelage fissuré suite à un choc, papier peint arraché, etc.). Le propriétaire retient généralement le montant correspondant aux réparations sur le dépôt de garantie versé par le locataire. En revanche, le locataire n’a pas à répondre des dégradations dues à la vétusté et à l’usure normale des équipements et revêtements intérieurs (moquette ancienne usée, papier qui se décolle…), la malfaçon, les vices de construction, ou un cas de force majeure (une catastrophe naturelle par exemple). Précisons que si les éléments sont à la fois vétustes et dégradés par le locataire, les frais peuvent être partagés entre le locataire et le propriétaire.

Quels sont les travaux à la charge du propriétaire ?
Le propriétaire doit délivrer un logement décent à son locataire. Si le bien loué n’est pas en bon état au moment de l’entrée dans les lieux du locataire, il doit financer les travaux nécessaires pour que le logement soit considéré comme décent. Le propriétaire et le locataire peuvent aussi se mettre d’accord pour que les travaux soient pris en charge par le locataire, en contrepartie d’une exonération de loyer temporaire. Au cours du bail, le propriétaire est en charge des travaux à effectuer pour que le bien immobilier respecte les critères de confort et de sécurité spécifiés par la loi. Il doit s’occuper des travaux visant à réparer des dégâts occasionnés par la vétusté naturelle du bien ainsi que les travaux de mise aux normes. Il a notamment à sa charge les remplacements des volets vétustes, la remise aux normes et la réparation des réseaux d’électricité et de gaz, le remplacement des revêtements des murs et des sols usés par le temps ou encore les gros travaux de plomberie. Le propriétaire doit également financer le remplacement des équipements coûteux comme une chaudière ou un radiateur.

Les gros travaux sont à la charge du propriétaire
Le propriétaire du bien doit prendre en charge les travaux qui ne relèvent pas de l’entretien courant.

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Ce qu’il faut savoir avant de louer son bien en colocation | Bailleur entre particuliers

Ce qu’il faut savoir avant de louer son bien en colocation
Par Blandine Horner le 11 Juin 2019

La colocation consiste à louer un logement à plusieurs personnes. Cependant, plusieurs options sont possibles concernant le bail, la caution ou encore les charges. Prenez donc le temps de vous renseigner avant de vous lancer.

Qu’est-ce que la colocation ?
La colocation définit le fait de vivre à plusieurs locataires, ensemble dans le même logement. Ces colocataires peuvent se connaître et être des amis, des frères et sœurs ou des concubins, mais il peut également s’agir de personnes qui ne se connaissent pas, mais qui souhaitent partager le même logement pour bénéficier d’un loyer moins élevé. Quoi qu’il en soit, les colocataires doivent tous apparaître sur le(s) contrat(s) de bail : si l’un d’entre eux n’a pas signé de bail, il n’est alors qu’un visiteur et n’a pas les mêmes droits sur le logement. De plus, le logement doit constituer la résidence principale des colocataires. Notez également que l’obligation de conclure un bail individuellement ne s’adresse pas aux partenaires liés par un PACS ou aux couples mariés : si l’un d’entre eux conclut le bail, le conjoint est également et automatiquement considéré comme partie prenante au contrat.

Un bail de location unique pour tous les colocataires
L’une des possibilités si vous souhaitez louer un appartement en colocation consiste à opter pour un bail unique pour tous les colocataires. Dans ce cas, le contrat doit être signé par l’ensemble des colocataires, le bailleur peut demander que le versement du loyer soit effectué en une seule fois et que le montant intégral soit versé chaque mois, et non de façon individuelle. Le contrat de bail peut également contenir une clause de solidarité, ce qui implique que les locataires sont solidaires entre eux vis-à-vis du paiement du loyer : concrètement, si l’un des colocataires cesse de payer ses loyers, les autres doivent alors régler la totalité, et ils devront se retourner contre le colocataire qui ne verse pas le loyer. Dans le même ordre d’idée, si un colocataire part du logement, le loyer ne diminue pas pour autant pour les colocataires restants : ce dernier reste solidaire des colocataires restants si le contrat de bail le prévoit.

Bon à savoir
Lorsque le locataire sortant propose un remplaçant à sa place au propriétaire, ce dernier n’est pas obligé d’accepter ce nouveau colocataire.

Comment ça marche le clause de solidarité ?
Si vous prévoyez une location en colocation, vous êtes donc en droit d’insérer une clause de solidarité. Dans ce cas, les colocataires ne sont pas seulement responsables de la totalité du loyer et des charges, mais ils le sont également vis-à-vis des dégradations qui pourraient éventuellement être constatées. Notez cependant que dans le cas d’un bail unique, la clause de solidarité prend fin lorsqu’un nouveau colocataire entre dans les lieux. Le colocataire sortant est donc délivré de la clause de solidarité à l’issue du préavis, à partir du moment où un nouveau colocataire entrant est inscrit sur le bail de colocation. Si aucun remplaçant n’est inscrit sur le bail, la solidarité prend fin 6 mois après la fin du préavis du locataire sortant.

Louer un appartement en colocation avec plusieurs baux
Il est également possible de louer un logement en colocation en établissant plusieurs baux, à savoir un par colocataire. Chaque bail va alors porter sur une seule pièce du logement, et il y aura alors autant de baux que de pièces louées. Dans ce cas de figure, chaque colocataire signe son propre bail et peut disposer librement et exclusivement d’une pièce qui est toujours une chambre, et peut également accéder à des pièces communes, qui sont généralement la cuisine, la salle de bains, le salon. Si vous optez pour plusieurs baux, sachez que vous devez détailler la vie commune des colocataires, c’est-à-dire que vous devez mentionner quelle pièce est attribuée à chacun, l’utilisation des parties communes, des meubles, des équipements, des appareils. Enfin, chaque pièce louée doit présenter une surface habitable d’au moins 14 m² et 33 m3.

Bon à savoir
Vous êtes propriétaire et vous désirez louer votre bien, déposez une annonce sur SeLoger.

Demander une caution aux colocataires
Au moment de la location en colocation de votre bien, vous pouvez demander qu’une personne se porte garante du paiement des loyers, en particulier si vous avez affaire à des étudiants ou des actifs ayant de faibles revenus. Il s’agit généralement d’un proche : parent, frère, sœur, grand-parent, ami, etc. Lorsque le garant signe le contrat de caution, le garant s’engage à se substituer au locataire en cas de non-paiement des loyers, et il devra donc les payer à sa place. Vous pouvez demander autant de garants que de colocataires présents, afin de vous couvrir dans toutes les situations. Notez qu’en présence d’une clause de solidarité, le garant s’engage à payer la totalité du loyer en cas de défaut de paiement.

Plusieurs possibilités pour le paiement des charges
Dans le cadre de la colocation, le propriétaire a plusieurs possibilités pour facturer le montant des charges :

Il peut soit appliquer des charges réelles, ce qui signifie que les colocataires les paient au moyen de provisions, et celles-ci sont ensuite régularisées chaque année pour ajuster le montant par rapport aux dépenses réelles des colocataires.
Il peut également choisir de les appliquer au forfait, auquel cas les colocataires connaissent à l’avance le montant réglé périodiquement, et les charges ne seront pas régularisées. En revanche, le montant des charges ne doit pas être disproportionné par rapport aux charges réelles.
Bon à savoir
Les charges appliquées au forfait peuvent être révisées chaque année dans les mêmes conditions que le loyer.

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Le bien immobilier vendu est grevé de servitudes, s’imposent-elles à l’acquéreur ? | Réglementation

L’acquisition d’un bien immobilier suppose par principe l’acquisition des droits accessoires. Les servitudes en font parties. L’acquéreur d’un bien immobilier grevé de servitudes devra donc les appliquer.

Quelle différence entre une servitude légale et une servitude conventionnelle ?
Une servitude légale est imposée par la loi et a pour objet l’utilité publique ou communale ou l’utilité des particuliers. Une servitude conventionnelle est une servitude établie par « le fait de l’homme » selon les termes de l’article 686 du code civil. En d’autres termes, c’est une servitude établie d’un commun accord par deux propriétaires de fonds distincts.

Les servitudes se transmettent à l’acquéreur du bien immobilier
Le principe est le suivant : les servitudes d’un bien immobilier suivent sa propriété. Elles sont transférées en même temps que le bien, à l’acquéreur, qui ne pourra en aucun cas s’y soustraire et décider de ne pas en tenir compte, dans le respect de certaines conditions toutefois. S’il achète le fonds bénéficiaire de la servitude, il en profitera de la même façon que le précédent propriétaire. En revanche, s’il achète le fonds servant, il en supportera les inconvénients. Ce principe est rappelé à de nombreuses reprises par la Cour de cassation.

Bon à savoir
En cas de servitudes conventionnelles, celles-ci ne seront opposables à l’acquéreur qu’à la condition qu’elles aient bien été publiées au fichier immobilier ou qu’elles aient été mentionnées dans l’acte de vente ou portées, sans ambiguïté, à la connaissance de l’acquéreur.

L’application des conditions d’une servitude conventionnelle
L’application des conditions d’une servitude conventionnelle relève de l’appréciation des juges. La jurisprudence foisonne sur la question. Il a été considéré que la servitude se transmettait à l’acquéreur, et ce, même si sa publication au fichier immobilier était très ancienne. Il a également été jugé que la servitude conventionnelle d’un bien était transmise à l’acquéreur si l’existence de la charge était clairement établie. La Cour de cassation rappelle que ce n’est pas le cas lorsqu’elle est simplement évoquée entre le vendeur et l’acquéreur.

Références juridiques
Article 649 et suivants du code civil.
Cass. Civ 3e civ., 12 oct. 1994, n°92-19.386.
CA Aix-en-Provence, 4e ch., sect. B, 30 mars 2010, n°08/08295.

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Pour acheter votre logement neuf moins cher, pensez à la nue-propriété | Acheter logement neuf

La nue-propriété est un concept encore flou pour beaucoup, qui mérite d’être éclairci dans la mesure où ce type d’investissement vous permet d’acheter un logement moins cher, avec une réduction du prix pouvant aller jusqu’à 40 % en moyenne.

La nue-propriété d’un logement neuf : quésako ?
La nue-propriété est un concept encore récent, puisque son apparition date des années 2000, ce qui explique qu’elle ne s’est pas encore totalement démocratisée. Concrètement, la nue-propriété implique qu’en achetant un bien, vous ne serez alors propriétaire que des murs du logement. Cela signifie que vous ne pouvez pas occuper les lieux, les utiliser ou encore les louer : seul l’usufruitier est en mesure de réaliser ces actions. Dans le cadre de la nue-propriété, le droit de propriété fait donc l’objet d’un démembrement, puisque l’on a d’un côté le nu-propriétaire, et de l’autre, l’usufruiter. En revanche, ce démembrement du droit de propriété est temporaire, dans la mesure où le transfert de la propriété pleine et entière au nu-propriétaire se produit après une durée spécifique. Cette durée peut être indiquée dans l’acte notarié (ça peut être pour 10 ou 15 ans par exemple), ou alors il peut être prévu que le démembrement de propriété prendra fin avec le décès de l’usufruitier : on parle alors d’un viager.

Bon à savoir
Si vous achetez en nue-propriété, ne vous précipitez pas, et vérifiez que la valeur estimée du bien immobilier neuf n’est pas surévaluée.

Acheter un logement neuf en nue-propriété : une économie de 30 à 40 %
Dans le cadre de l’achat d’un logement neuf, le principal avantage de l’achat en nue-propriété est l’économie importante réalisée au moment de l’achat : de l’ordre de 30 à 40 % en moyenne. C’est compréhensible, dans la mesure où vous achetez un bien dont vous ne pourrez pas profiter pendant plusieurs années. Si vous décidez d’acheter un logement neuf en nue-propriété, qui est mis en location, vous pouvez par exemple rester nu-propriétaire pour une durée de 15 ans. Comme vous êtes nu-propriétaire, vous ne pouvez pas percevoir directement les loyers versés par le locataire, c’est un usufruitier qui les perçoit. Mais en contrepartie, vous percevez en quelque sorte l’équivalent des revenus qui pourraient être générés sur cette période, sous forme d’une réduction du prix d’acquisition non négligeable.

Nue-propriété : la fiscalité peut être très avantageuse
Dans le cadre de la nue-propriété, vous pouvez bénéficier d’une optimisation fiscale, puisque vous pouvez déduire les intérêts du prêt de vos revenus fonciers, si vous en avez souscrit un. Mais pour que cet investissement soit profitable, deux conditions doivent être remplies :

En tant que nu-propriétaire, vous devez déjà disposer de revenus fonciers par ailleurs, à savoir un autre bien immobilier mis en location, ou des parts de SCPI.
L’usufruitier doit mettre le logement neuf en location pendant toute la durée du démembrement du droit de propriété.
Vous l’aurez compris, vous devez être vigilant(e) quant aux intentions de l’usufruitier, car vous ne pouvez le contraindre à mettre le logement neuf en location s’il ne le souhaite pas. Pour limiter ce risque, privilégiez un logement neuf vendu par votre futur usufruitier, qui soit déjà en location. Certaines sociétés proposent d’ailleurs ce type d’investissement, mais le mieux reste de consulter un notaire afin de recueillir son avis.

À qui s’adresse l’achat d’un logement neuf en nue-propriété ?
Certains programmes immobiliers sont spécialisés dans la vente de biens neufs en nue-propriété. Mais pour être avantageuse, cette opération s’adresse finalement à des profils d’investisseurs spécifiques. Elle est en effet déconseillée à ceux qui souhaitent une entrée d’argent immédiate pour compenser le montant d’investissement, puisque seul l’usufruitier peut louer le logement et vous ne pouvez aucunement prétendre à une part des revenus fonciers générés pendant le démembrement du droit de propriété. Cet investissement est donc à conseiller aux investisseurs disposant déjà d’un patrimoine confortable, qui leur permet d’absorber cette charge supplémentaire jusqu’à la fin de l’usufruit. Idéalement, il est donc préférable d’être déjà propriétaire de votre résidence principale, et d’envisager de déménager au moment de votre départ à la retraite. Si vous achetez un bien en nue-propriété en amont, vous allez alors réaliser des économies importantes et si vous abandonnez votre projet de déménagement, vous pourrez mettre en location le bien que vous avez acheté pour bénéficier d’un complément de revenu ou encore le revendre avec une belle plus-value.

Bon à savoir
Si vous souhaitez transmettre votre patrimoine, la donation se fait sur la valeur de la nue-propriété.

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Location : quelles sont les charges comprises dans un loyer ? | Louer un logement

Location : quelles sont les charges comprises dans un loyer ?
Par Vincent Cuzon le 16 Juin 2019

Sur une annonce de location, le montant du loyer est souvent indiqué « charges comprises ». Mais quelles sont les charges locatives réellement payées en même temps que le loyer ? Ce qu’il faut savoir pour éviter les déconvenues.

Location : quelles sont les charges du locataire ?
Les charges locatives ou provisions sur charges sont les charges que le locataire paye en même temps que son loyer. Elles servent en réalité à couvrir les charges de copropriété préalablement payées par le propriétaire du logement. C’est pour cette raison qu’elles sont également appelées « charges récupérables ». Ces charges locatives comprennent l’entretien des parties communes ou « prestations collectives » (consommation d’eau et d’énergie, entretien et réparation des ascenseurs, chauffage collectif, frais de gardiennage, etc.), les taxes locatives (enlèvement d’ordures hors encombrants, balayage, redevance d’assainissement), l’entretien des parties individuelles ou « fournitures individuelles » (chauffage, production d’eau chaude, conditionnement d’air, entretien des cheminées…). Précisons que la liste des charges récupérables sur le locataire est fixée de manière limitative par le décret du 26 août 1987. Cette liste s’applique aux locations vides des secteurs privé et social et aux locations meublées signées depuis le 27 mars 2014.

Location d’une maison : quelles charges ?
Pour la location d’une maison individuelle, les charges locatives se limitent généralement à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Comment est calculé le montant des charges locatives ?
Le montant des charges locatives (ou provisions sur charges) doit apparaître clairement sur l’appel de loyer et sur la quittance que le propriétaire remet chaque mois à son locataire. Les charges locatives sont généralement déterminées par les dépenses effectuées par le propriétaire l’année précédente ainsi que par le budget prévisionnel de la copropriété. Leur montant peut donc varier d’une année à l’autre. De plus, le montant des charges locatives versées par le locataire sur l’ensemble de l’année peut faire l’objet d’une régularisation s’il ne correspond finalement pas aux dépenses réellement effectuées par le propriétaire. Précisons que si le paiement par provision est majoritairement utilisé, il est possible d’opter pour le paiement au forfait dans le cadre d’une location meublée. Avec un paiement au forfait, le locataire verse chaque mois un montant défini dans le contrat de bail de location : le propriétaire ne peut pas effectuer de régularisation, même si le montant forfaitaire annuel est finalement inférieur ou supérieur au montant des charges réelles.

Régularisation des charges : comment ça marche ?
Le propriétaire doit procéder à une régularisation des provisions sur charges, au moins une fois par an, mais pas obligatoirement à la date anniversaire du bail de location. Il s’agit d’un ajustement entre le montant de la provision et les sommes réellement dépensées par le propriétaire. Si le locataire a payé plus que les charges réelles, le propriétaire devra lui reverser le trop-perçu. Dans le cas contraire, il devra réclamer un complément au locataire. Quand le propriétaire procède à la régularisation, il doit adresser à son locataire un décompte individuel détaillant chaque type de charges. Durant le mois qui suit l’envoi de ce décompte, le propriétaire doit tenir à la disposition du locataire toutes les pièces justificatives des charges récupérables (l’état des dépenses de la copropriété, l’état de répartition des charges, la taxe foncière…). Selon le montant de la régularisation, les provisions sur charges peuvent ensuite être réajustées à la hausse ou à la baisse pour l’année suivante.

Bon à savoir
Si le propriétaire oublie de régulariser les charges pendant l’année, il peut encore le faire dans les 3 années qui suivent.

Exemple de charges comprises dans un loyer
Si le locataire a payé 600 € de charges annuelles via la provision de 50 € mensuelle, alors que les charges réelles étaient de 700 € annuelles, le propriétaire peut lui demander de verser un complément de 100 €. Il pourra ensuite décider d’augmenter les provisions sur charges pour l’année à venir.

Que se passe-t-il en cas de départ du locataire ?
Si le locataire quitte le logement à la fin du bail, le propriétaire peut faire une retenue sur les charges locatives de 20 % du montant du dépôt de garantie afin d’effectuer la dernière régularisation.

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Un immeuble en bois à la place du siège historique de RTL

En plein cœur de Paris, un immeuble de bureaux en bois de 25 mètres de haut devrait voir le jour d’ici fin 2020 au 22, rue Bayard (VIIIe arrondissement).
Un immeuble en bois, en plein cœur de Paris! C’est le projet inédit, baptisé «Bayard» (du nom de la rue où se trouve le bâtiment), que s’apprête à lancer l’agence Axel Schoenert Architectes en partenariat avec Nexity. L’endroit où l’édifice verra le jour, n’est pas anodin: il s’agit de l’ancien siège de RTL que la chaîne de radio occupait depuis plus de 80 ans, rue Bayard dans le VIIIe arrondissement. Un lieu stratégique, au cœur du «Quartier central des affaires», à deux pas de l’avenue Montaigne.

Plus d’un an après le déménagement de la rédaction, le siège de RTL a été démoli. «Les immeubles post-haussmannien côté rue Bayard et l’immeuble côté impasse d’Antin ne seront pas détruits mais restructurés. Seul le bâtiment des années 70 a été démoli», précise Axel Schoenert, fondateur de l’agence d’architectures. Il sera remplacé par un immeuble de bureaux en bois «bas carbone» de sept étages, culminant à 25 mètres de haut. «Il concentre moins d’énergie et surtout peut-être réutilisé avec les mêmes matériaux pour un nouveau projet» explique l’architecte.

Qui dit bois, dit travaux plus courts. Ainsi, l’immeuble de 8400 m² devrait sortir de terre d’ici la fin de l’année 2020, soit une durée totale de 16 mois, contre 18 à 19 mois pour un chantier classique. En revanche, le coût des travaux est plus élevé, «10% plus cher» selon l’architecte. Un choix périlleux face aux risques d’incendies? «Nos structures sont suffisamment massives (30 à 40 centimètres) pour résister au feu. Il n’y a aucun risque, affirme Axel Schoenert.

La façade, côté rue Bayard de ce bâtiment qui se veut «très haut de gamme», sera «contemporaine, connectée et écologique avec des terrasses à chaque étage». «Sur rue, une nouvelle façade en laiton perforé affirmera une réelle identité de l’ensemble immobilier tout en marquant le lien avec la façade historique», explique l’architecte. Sur cour, deux patios végétalisés seront créés «afin d’apporter de la lumière aux nouveaux espaces du rez-de-chaussée». Au dernier étage, un rooftop avec des potagers.

Racheté fin 2017 par LaSalle Investment Management, l’un des leaders de l’investissement immobilier, l’immeuble sera donc loué à des entreprises. Reste à savoir si elles seront plusieurs ou pas. Sur ce sujet, Axel Schoenert a sa petite idée. «Ce type d’immeuble neuf, fonctionnel, situé en plein cœur de Paris est très rare et va forcément intéresser une grande entreprise qui voudra en faire son siège social», conclut-il. Pour l’heure, l’idée serait d’avoir deux locataires par étage.

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