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Crédit immobilier : les taux sont 5 fois plus bas qu’il y a 19 ans ! | Actualités

Sur 15 ans, les taux d’emprunt sont inférieurs à 1 %
Après avoir battu des records les 2 mois précédents, le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers a encore baissé en juillet, pour atteindre un niveau jamais vu en France, selon l’observatoire Crédit Logement/CSA. « En s’établissant à 1,20 % en juillet, les taux des crédits immobiliers étaient presque cinq fois moins importants qu’au début des années 2000… et 12 fois moins élevés qu’à la fin des années 80 ! », selon l’organisme. Dans le détail, les taux atteignent en moyenne 0,96 % sur 15 ans, 1,14 % sur 20 ans et 1,37 % sur 25 ans. Depuis plusieurs années, les crédits immobiliers sont accordés à des taux particulièrement bas en France, en premier lieu parce qu’ils répercutent la politique monétaire historiquement accommodante de la Banque centrale européenne (BCE). Ils ont marqué une nouvelle étape en mai, en enfonçant leur dernier plancher en date, qui remontait à 2016. Depuis, ils ont encore nettement baissé. A ces niveaux, les taux correspondent en moyenne à celui de l’inflation (1,1 % sur un an en juillet), ce qui signifie théoriquement que l’on peut presque gagner de l’argent en empruntant.

Crédit immobilier : les taux moyens en juillet 2019
Durée d’emprunt Taux
15 ans 0,96 %
20 ans 1,14 %
25 ans 1,37 %
Pour acheter un logement, les Français empruntent sur 19 ans
Au niveau particulièrement bas des taux, s’ajoute celui historiquement long des délais de remboursement octroyés par les banques. A 229 mois, soit un peu plus de 19 ans, le délai moyen baisse certes un peu par rapport à juin, mais reste proche des plus hauts niveaux jamais constatés. Depuis le début de 2014, les durées des prêts bancaires se sont allongées de 30 mois. En juillet 2019, 41,3 % des prêts immobilier sont à 25 ans et plus et 71,8 % sont à 20 ans et plus. Couplé à la baisse des taux d’intérêt, cet allongement des durées d’emprunt a évité que la détérioration de la solvabilité des emprunteurs, du fait de la hausse des prix immobiliers, pèse trop lourdement sur l’activité de production de crédit. L’allongement des durées d’emprunt est également accompagné par la diminution des taux d’apport personnel exigés par les banques. Le niveau de l’apport personnel a baissé de 6,9 % pour les 7 premiers mois de 2019, en glissement annuel. Cela permet aux ménages modestes, notamment les plus jeunes, souvent faiblement dotés en apport personnel, d’accéder à la propriété.

CHIFFRES CLÉS
Le coût relatif des opérations immobilières des ménages se maintient sur les niveaux les plus élevés constatés jusqu’alors à 4,4 années de revenus en juillet 2019, contre 4,3 années un an plus tôt.

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