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Toulouse: Vous rêvez de posséder la Ville rose? Sortez votre smartphone et jouez les rentiers

Neopolis est un jeu mobile gratuit où Pokemon Go rencontre le Monopoly.
Il permet d’acheter en marchant les vrais bâtiments de Toulouse et de faire fructifier son patrimoine. En bon gestionnaire ou avec des méthodes moins reluisantes.
Une prépartie test est en cours dans le Ville rose avant le lancement du jeu à l’échelon national.
Vous n’osez pas vous l’avouer mais un rentier sommeille en vous, qui rêve de mettre la main sur un Starbucks ou le bar de vos folles soirées d’étudiant, de comploter contre la concurrence et d’acquérir le Capitole, histoire de régner en maître sur la Ville rose.

A défaut d’avoir les fonds pour assouvir ces rêves de fortune, un smartphone suffira, grâce au nouveau jeu mobile gratuit Neopolis. Une prépartie test a démarré depuis trois jours à Toulouse, réunissant déjà plus de 500 joueurs portés sur l’exploration et/ou la spéculation immobilière.

Neopolis est le croisement de Pokemon Go et de l’incontournable Monopoly. Du premier, il hérite cette obligation d’arpenter les rues, les vraies, pour visiter (et activer) les bâtiments, interagir avec les éléments du jeu ou glaner des récompenses.

Au second, il emprunte l’argent qui circule, des neocoins en l’occurrence, et la fièvre patrimoniale puisqu’il s’agit d’acheter ou de construire des bâtiments – y compris la gare Matabiau – et d’en tirer bénéfice quand un autre joueur passe à proximité (même si le calcul des sommes encaissées reste encore assez mystérieux pour les testeurs). Il y a aussi des cartes bonus/malus qui ressemblent fort à des cartes « Chance ».

Pacte de non-agression et vandalisme
Le jeu mobile est sorti de l’imagination de trois jeunes amis lyonnais, fans de jeux de société stratégique du genre Risk ou Citadelle. « Transposer notre passion dans un univers numérique est un rêve pour nous », assure Lucas Odion, membre du trio. Et c’est sans doute de parties endiablées et nocturnes que Neopolis tire son petit supplément d’âme collaboratif. Car on peut, notamment grâce au chat, y passer des alliances, « signer des pactes de non-agression » ou, plus drôle, infliger des dégâts sur les bâtiments de la concurrence ou encore forcer un inconnu à vendre le fleuron de son parc immobilier.

Pour l »instant les créateurs de Neopolis se rémunèrent dans la vie réelle via les pubs qu’il faut visionner quand on a la flemme de marcher jusqu’à tel ou tel bonus ou gisement de neocoins.

Avec des préparties tests lancées aussi à Lyon puis Marseille et Bordeaux, le jeu compte une communauté de près de 2.000 joueurs. « Des jeunes, mais aussi des quadras, dont certains sortent de leur zone de confort en découvrant des coins de leur ville où ils n’allaient pas, et même des retraités, heureux de marcher », souligne Lucas Odion. Lui et ses associés observent avec amusement les stratégies déployées et tiennent compte des remarques pour améliorer leur reality game mobile.

Un lancement officiel du jeu dans tout l’Hexagone est prévu pour la mi-septembre. Préparez vos tractopelles virtuelles.

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