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Plomberie, électricité… Combien coûte la rénovation de votre logement

Selon le type de bien et l’ampleur des travaux, une multitude de paramètres sont à considérer avant de se lancer.

Pour le psychiatre français Alberto Eiguer, “le logement est considéré comme une troisième peau, après la peau biologique et le vêtement” (1). D’où l’importance de procéder régulièrement à des “travaux de rénovation”, expression qui couvre un large spectre de prestations avec des priorités différentes selon les générations.

En témoignent les résultats de l’enquête Yougov pour PAP : “Pour les plus jeunes, l’esthétique et la personnalisation du logement arrivent en tête des préoccupations (49% des 18-24 ans) ; les 25-34 ans déjà installés sont surtout demandeurs de solutions connectées (volets et éclairage automatiques, contrôle à distance…) et, dès qu’ils ont des enfants, ce sont les projets d’extension ou de réaménagement qui sont cités le plus volontiers (47% des 35-44 ans) ; quant aux seniors, ils privilégient les travaux de rénovation énergétique (61%) avant le maintien à domicile (47%).”

Une bonne estimation du coût exige une vision d’ensemble et de la rigueur pour ne rien omettre : taille et état du bien, type de matériaux, main d’oeuvre, tout compte. “Le coût des travaux au mètre carré est plus élevé pour un studio que pour un quatre pièces ; quant au prix d’un interrupteur électrique ou d’une peinture, il varie du simple au quintuple selon la marque et le niveau de finition”, prévient David Bon, fondateur d’Architecteo.com, site référent dans l’accompagnement et la mise en relation entre particuliers et professionnels de la rénovation.

Aussi conseille-t-il de solliciter “au moins trois entreprises générales, regroupant tous les corps de métier, pour espérer obtenir deux devis assez proches” et choisir le bon prestataire au bon prix. On conseille également, par prudence, de toujours prévoir “une rallonge de 10% en budget et en temps” pour gérer les impondérables. La précaution d’usage vaut pour l’adepte du DIY (Do It Yourself), un pari risqué car “chaque métier est aujourd’hui très spécialisé, notamment dans les secteurs de l’électrique et du chauffage”. Gare aussi au respect des normes, au prix de la location d’outils, aux accidents…

Les conditions de prêt varient selon l’établissement (banque ou organisme de crédit). Ainsi, pour l’emprunt de 10.000 euros sur 36 mois, La Banque postale pratique un TAEG (taux annuel effectif global) fixe de 2,49% dans le cadre de la formule Prêt personnel travaux, soit un montant total dû de 10.383 euros. Chiffres qui, chez Cofidis, montent à 6,47% et à 11.013 euros. Faites jouer la concurrence et pensez à recourir aux aides à la rénovation énergétique en fonction de votre projet.

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Double salles de bain, duplex, parking… de combien valorisent-ils votre logement ?

Nos simulations le montrent : certains éléments de confort ont un impact significatif sur les prix des logements.

Avis aux acheteurs et aux vendeurs ! Une étude inédite réalisée par le spécialiste de la data immobilière MeilleursAgents pour Capital chiffre l’impact de critères de confort clés sur la valeur d’un logement.

Pour réaliser cette étude, nous nous sommes basés sur deux biens types – c’est-à-dire les plus courants – à Paris et dans 10 des plus grandes villes de France (*). A savoir, un appartement situé dans un immeuble construit entre 1850 et 1913, doté d’une salle de bain et sans parking à Paris. Et le même logement agrémenté d’un parking en province. En partant de chacune de ces deux références, nous avons ensuite mesuré la variation des prix en faisant évoluer l’époque de construction, le nombre de salle d’eau et en ajoutant certains éléments de confort (cave, balcon, configuration en duplex…). Ces résultats ont été obtenus en passant au crible des centaines de milliers de références sur deux ans.

Premier constat : l’époque de construction est le critère qui influe le plus sur la valeur d’un bien. Ainsi les immeubles construits dans les années 50 et 70 restent systématiquement moins cotés que leurs pendants des années 1850-1913 (immeubles haussmanniens, en pierre de taille) mieux isolés et mieux insonorisés. A noter que ces décotes s’estompent, puis s’inversent, dès les années 80 à Paris et les années 90 en province, du fait de l’émergence progressive de nouvelles constructions aux qualités sonores et énergétiques en constante amélioration. D’une manière générale, les années d’entre-deux-guerres résistent aussi assez bien, en raison d’une architecture solide et parfois très recherchée (Art déco…)

Autre fait notable : si l’absence de salle d’eau fait systématiquement chuter le prix d’un bien, la présence de deux salles de bain fait, de façon plus surprenante, grimper sa cote !

Question confort, il est aussi intéressant de noter que la configuration d’un appartement en duplex est un élément important de valorisation.

Evidemment, ces facteurs ne sont pas les seuls à influer sur la cote d’un logement. On le sait, la proximité des transports en commun ou des commerces a aussi un impact significatif. Il n’empêche, ces éléments donnent là une tendance.

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Et si vous imprimiez votre maison au lieu de la construire ?

Avec les progrès de l’impression 3D, des maisons sortent de terre en quelques jours. Mais que valent-elles ?

Quatre murs gris, un toit, des baies vitrées… A première vue, les petites maisons bâties par la société chinoise Winsun n’ont rien d’exceptionnel. Et pourtant : elles sortent d’une imprimante 3D ! Car après les petits objets simples, les maquettes, les prototypes et même la nourriture, certains rêvent à un futur où l’on pourra imprimer sa maison. Le procédé est en effet transposable à grande échelle. Seule la taille de “l’imprimante” diffère : le robot de Winsun, qui a imprimé dix maisons en 24 heures, fait 10 mètres de long sur 40 de large.

Il a coulé en plusieurs passages successifs les couches qui ont formé les murs. Des ouvriers les ont ensuite assemblés. Après cet exploit réalisé en avril 2014, l’entreprise a réitéré en 2015, en imprimant un immeuble de cinq étages et une villa de 1.100 mètres carrés !

Partout dans le monde, la course aux démonstrations est lancée. A Amsterdam, le cabinet DUS Architects fabrique la 3D Print Canal House sur le modèle d’une maison néerlandaise de plusieurs étages. Les pans de murs en bioplastique sont imprimés par un robot, puis assemblés comme des briques Lego.

Aux Etats-Unis, Behrokh Khoshnevis, chercheur à l’université de Californie du Sud, planche sur Contour Crafting, une machine pour imprimer in situ une maison en 24 heures : défi déjà relevé par l’entreprise Apis Core en Russie, qui a réalisé d’une traite une maison en béton de 38 mètres carrés.

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Combien vous coûte l’entretien d’une piscine chaque année ?

Même si votre piscine n’est remplie que d’eau douce, l’addition peut vite devenir salée… Explications.

Champion de la fraude fiscale (1,6 milliard de dettes), Google est pourtant un auxiliaire précieux pour les services de Bercy. Grâce à son service de cartographie Google Earth, les impôts de Marmande (Lot-et-Garonne) ont récupéré près de 100.000 euros supplémentaires. La raison : en 2015, les inspecteurs ont repéré 300 piscines que leurs propriétaires avaient oublié de déclarer. Car le Code des impôts est très clair : “Relève de la taxe foncière toute construction fixée au sol à perpétuelle demeure de telle façon qu’il soit impossible de la déplacer sans la démolir.”

En clair, seules les piscines gonflables ne sont pas assujetties à l’impôt. Mais le fisc est généreux puisqu’il offre deux ans d’exonération de taxe foncière… Enfin, à moitié généreux, car, lors du dépôt de permis de construire, le propriétaire doit, depuis 2012, régler une taxe d’aménagement à la commune et au département.

Pour chacune des collectivités territoriales, le calcul est identique (et assez simple) : superficie de la piscine x 200 euros x taux de la commune/du département. Ainsi, pour une piscine de 32 mètres carrés aux Sables d’Olonne, en Vendée, le propriétaire doit payer 32 x 200 x 0,036 (3,6%) = 230 euros à la commune et 32 x 200 x 0,013 (1,3%) = 83 euros au département. En outre, l’installation d’une piscine va accroître le taux de la taxe d’habitation, celle-ci étant indexée sur la valeur locative de la maison.

Autre source de dépense importante : l’eau. En France, la contenance moyenne d’une piscine est de 45 mètres cubes. Dans certains départements, la facture peut se révéler très salée. En France, le prix moyen d’un mètre cube d’eau potable est de 4,15 euros, mais il réserve des surprises ! Le Var (pluviométrie annuelle de 463,7 millimètres) est le département où remplir sa piscine coûte le moins cher à raison de 2,89 euros le mètre cube. En revanche, il s’affiche à 5,12 euros dans le Morbihan alors que la pluviométrie y est deux fois plus importante. Bien sûr, si elle est bien entretenue on ne remplit pas sa piscine tous les ans, mais il faut régulièrement remettre de l’eau, notamment pour compenser l’évaporation.

Autre coût potentiel à avoir en tête, celui du chauffage de l’eau qui, si on veut profiter plusieurs mois des baignades, peut vite représenter une belle somme. Côté entretien, les piscines individuelles ne nécessitent pas l’intervention d’un spécialiste. Vous pouvez parfaitement l’entretenir vous-même. Mais on peut négocier avec l’installateur un contrôle annuel des systèmes gratuit. En revanche, une piscine coûte cher en produits d’entretien : pastilles de chlore ou sel, antifongique, anti-algues… C’est environ 300 euros par an en consommables divers.

Et il faut un robot de nettoyage qui agit comme un aspirateur. Selon les modèles, il nettoie le fond du bassin, les parois et même l’escalier. C’est indispensable pour évacuer les micro-algues. D’une durée de vie de quatre à cinq ans, un bon robot vous coûtera 400 euros. Enfin, il est impératif de renouveler les pièces d’usure de manière périodique : une pompe à filtration tous les cinq ans (de 500 à 600 euros), un moteur tous les dix ans (1.500 euros), sans oublier les joints (500 euros) et la bâche de couverture qui, après huit ans, fera grise mine (800 euros).

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Coup de rabot sur les APL : le drôle de jeu du gouvernement

Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du Management des Services Immobiliers, revient sur le drôle d’affrontement qui a opposé cet été le gouvernement à l’ancienne majorité au sujet des APL. Une polémique qui n’est pas du tout à la hauteur des enjeux.

Ce qui s’est passé cette semaine est grave, plus grave qu’il y paraît : interviewé sur BFM, le Premier ministre Édouard Philippe a reconnu que la réduction de cinq euros des APL versées à tous les ménages bénéficiaires était une « mesure rabot », par définition mauvaise, mais il a clairement rejeté la responsabilité sur le précédent gouvernement. A l’en croire, la disposition avait été inscrite dans la loi de finances pour 2017 par la majorité socialiste et jamais appliquée. Monsieur Philippe a précisé qu’il n’avait pas voté la mesure et qu’il n’avait fait qu’exécuter la loi, comme sa fonction l’exigeait. Il avait en fait déjà donné ces informations lorsque l’annonce de la baisse des allocations avait soulevé des réactions massivement négatives.

Emmanuelle Cosse, ministre du logement sortante, n’a pas tardé à répondre par média interposé : les allégations du Premier ministre seraient fausses. Elle a en outre ajouté trouver pitoyable le processus. Les propos d’Édouard Philippe et la passe d’armes qui s’en est suivie posent deux grands problèmes, celui de la méthode utilisable par un responsable politique quand l’une de ses décisions lui vaut l’impopularité, et celle du niveau du débat. Car il n’est pas question ici d’analyser mais de se demander d’où vient qu’un sujet majeur pour 6 millions de ménages tourne à la chicaya. Analyser quoi en effet ? Vérifier dans la loi de finances si Monsieur Philippe dit vrai ? Faire de l’archéologie juridico-politique ? À quoi bon ?

Sur la nature de la justification, elle peut surprendre d’un homme tel que le Premier ministre, qui a la réputation d’être pragmatique, comme le Président lui-même. Il sait mieux que quiconque que ce qui compte est le réel et que le présent périme le passé, a fortiori la virtualité d’une loi promulguée et pas appliquée. Il sait aussi que si le précédent gouvernement a vraiment eu l’intention, eût-elle été consignée dans un texte, et n’y a pas donné suite, c’est qu’il a senti que la solution n’était pas bonne. Il semble qu’il en ait eu tellement conscience qu’il ne l’ait même pas votée… Oui, la communauté immobilière a des doutes, il faut l’avouer, parce que Madame Cosse s’est forgé l’image d’une femme politique qui ne ment pas. Soit, elle a pu mentir cette fois pour la première fois et c’est sa parole contre celle de Monsieur Philippe. Bref. Comment en revanche un Premier ministre peut-il faire croire qu’il n’est que l’exécuteur du budget précédent, sans aucun pouvoir d’en infléchir l’application? Comment peut-on dire qu’une mesure est mauvaise et la mettre en œuvre ? Le Premier ministre n’est pas un préfet, cela soit dit sans mépris des préfets. En outre, désigner un autre responsable est vain en l’occurrence. Il ne s’agit pas ici d’assumer l’héritage du déficit public ou de je ne sais quelle situation endémique, mais juste de ne pas rogner une prestation sociale de quelques euros.

>> Lire aussi – APL, comment le gouvernement rectifie de tir pour n’exclure aucun bénéficiaire

On a eu droit à une autre façon de faire, plus originale que celle du singe sur l’épaule : le ministre du budget, Gérard Darmanin, a considéré que puisqu’il était avéré que les APL avaient globalement permis aux bailleurs d’augmenter les loyers, ils n’avaient qu’à les baisser du montant de la perte pour les allocataires, soit cinq euros. C’est original. Pour supprimer l’effet d’aubaine pressenti, on réduit la prestation pour peser sur le fournisseur de service logement qu’est le propriétaire. Pour user d’une comparaison sportive, c’est un peu comme si on privait les cyclistes du Tour de France de vitamines pour que les organisateurs suppriment du parcours les cols de troisième catégorie.

Et puis il y a cet échange entre deux personnalités politiques de haut rang, un Premier ministre et une ancienne ministre, toujours élue régionale. Il est indigne de l’enjeu du logement. Les Français ne veulent pas que le logement fasse l’objet de telles discussions. Les plus modestes d’entre eux savent bien ce qu’ils doivent à la politique et à l’intervention publique. Ils ont d’un ministre une idée sans doute plus élevée que les ménages plus favorisés, qui en dépendent moins et qui amorcent volontiers leurs jugements par le très immodeste « Si j’étais Premier ministre… » À ces familles et à ces individus, le pays doit des débats sur le logement, pas des déballages. S’il faut leur démontrer qu’en équité certains ne pourront plus recevoir d’aide du tout, ou qu’elle sera moindre pour que les plus éprouvés continuent à la percevoir, ils l’entendront. Qu’on n’en fasse pas les otages de querelles politiciennes, partant d’un geste d’économie budgétaire malheureux.

Le logement ne va pas si mal. Il reste pour autant difficile d’accès pour beaucoup, exige des efforts considérables sinon excessifs pour à peu près tous, et pour les plus fragiles il est encore une cause de souffrance. Le marché, fait par ceux qui n’en sont pas exclus, tourne fort. Dans ce contexte, que les intelligences et les volontés se conjoignent pour apporter les solutions non encore trouvées et qu’elles dépassent les bisbilles. Tiens, le gouvernement pourrait même reconnaître qu’il faut arrêter la ponction de cinq euros à la fin de l’année : si les prédécesseurs l’avaient inventée, Monsieur Philippe leur prouvera qu’il a plus de sagesse et si ce gouvernement en est l’auteur il attestera qu’il sait ne pas s’obstiner, témoignage de sa capacité d’écoute.  Ce gouvernement doit surtout ensuite entrer dans la réflexion de fond sur les aides au logement, avec courage et lucidité. Plaidoyer pour une politique du logement noble, sans coup bas, sans petites phrases, sans règlement de compte.

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Nouveau bon plan : louer son jardin à des campeurs

Avis à ceux qui ne sont pas encore rentrés de vacances et qui prolongeront la saison estivale en septembre. Des sites spécialisés proposent désormais de mettre en relation propriétaires de jardins et vacanciers.

En France, le camping a la vent en poupe. En 2016, le tourisme en plein air a représenté plus de 112 millions de nuités, selon la Fédération nationale hôteliers de plein air. Un engouement non démenti encore cet été. Mais la dernière tendance à la mode, c’est aussi de planter sa tente… directement chez l’habitant. De belles opportunités pour les propriétaires qui disposent d’un petit bout de terrain à louer.

Deux sites – HomeCamper.com et Gamping.fr – surfent sur ce nouveau créneau en mettant en relation détenteurs de jardins et touristes.

Le dépôt de petites annonces y est gratuit. Les sites se rémunèrent en prélevant des commissions sur les locations. HomeCamper prèlève une commission fixe d’1,50 euro, ainsi que 10% du montant total de la facture ; Gamping ponctionne 3 euros pour les réservations inférieures ou égales à 20 euros et 15% pour les réservations supérieures à 20 euros.

Des tarifs libres

Comptez 12 euros en moyenne pour une nuit de camping chez l’habitant. Le tarif est fixé par le propriétaire. Etienne De Galbert, co-fondateur de HomeCamper, explique toutefois jouer un rôle conseil auprès des détenteurs de terrains pour déterminer le juste prix : “on étudie les services mis à disposition du campeur – eau, wi-fi, vélos, sanitaires, douches – et on estime un prix de location raisonnable. On tient aussi compte des avis déposés sur le site pour ajuster le prix”.

Si les propriétaires assurent quasiment tous les services de base comme l’eau (via un robinet d’arrosage notamment) et l’électricité pour les campings-car et minivans, la présence de toilettes n’est, elle, pas systématique, ce qui refroidit les campeurs en tentes. Gamping conseille ainsi aux propriétaires de mettre à disposition des sanitaires sèches. Le service le plus demandé reste la wi-fi, surtout par les étrangers.

Quelques conditions à remplir

Avant de se lancer, les particuliers qui mettent à disposition leurs terrain doivent toutefois remplir quelques conditions. Premier impératif : être propriétaire. Impossible de sous-louer un jardin, la petite annonce sera systématiquement censuré. Sachez aussi que la location doit être obligatoirement déclarée en mairie (les terrains situés en zone inondable ou soumis à des risques d’incendie ne sont pas autorisés) et qu’il n’est pas possible d’accueillir des campeurs plus de de 90 jours dans l’année. Enfin, le jardin, quelle que soit sa taille, ne peut pas accueillir plus de 6 tentes ou camping-cars et héberger plus de 20 personnes au total.

Pensez également à contacter votre assureur pour savoir si les éventuels dommages que pourraient causer les campeurs sont bien couverts. Le cas échéant, demander une extension de garantie. En effet, si les sinistres s’avèrent peu nombreux, les éventuels dégâts matériels ou immatériels relèvent de la responsabilité du propriétaire. Bon à savoir : HomeCamper proposera gratuitement dès l’automne prochain une assurance, comme le fait déjà Gamping.

Un bon revenu complémentaire

D’après HomeCamper, les propriétaires tirent en moyenne entre 1.500 et 3.000 euros par an de ces mises à disposition de parcelles. Mais le but premier n’est évidemment pas simplement lucratif. “Les gens qui s’inscrivent cherchent aussi une rencontre avec l’hôte et du partage. Quand le propriétaire voit débarquer dans son jardin des Belges ou des Anglais, c’est en quelques sortes des vacances par procuration”.

Parmi les destinations prisées par les vacanciers : la Corse, le Pays-basque, mais aussi les régions d’oenotourisme comme le Bordelais ou le Beaujolais.

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Malraux : une niche fiscale hyper avantageuse… mais peu d’opportunités

La loi Malraux permet d’acheter un bien ancien à rénover, dans un quartier historique, et de bénéficier d’une réduction d’impôt pour vos travaux. Dénicher un placement aussi avantageux que celui-là n’est pas évident, mais…

Le principe du Malraux ? Vous achetez un logement haut de gamme à rénover, dans un quartier historique, et c’est le fisc qui paie la facture de travaux ! Il vous reste ensuite à louer le bien, au prix que vous souhaitez. A côté de ces atouts, l’obligation de durée de location est peu contraignante : elle est de 9 ans. C’est à se demander pourquoi davantage de contribuables n’en profitent pas. C’est simple : au fil du temps, les opportunités sont de moins en moins nombreuses.

Mise requise

Travaux compris, vous pouvez vous lancer avec une mise de seulement 150.000 euros.
Les programmes en loi Malraux ont longtemps été réservés aux riches contribuables. Cette époque est révolue. Vous pouvez aujourd’hui vous offrir un charmant deux-pièces, travaux compris, pour 150.000 euros, soit un prix souvent inférieur à celui du neuf haut de gamme. L’amateur de vieilles pierres qui n’a pas de soucis d’argent va évidemment dépasser largement ce plafond. Pour lui, le principal objectif est de ne pas se faire rouler par certains marchands de biens, qui ont tendance à tricher tant sur le prix des murs que sur celui des travaux. Mais quel que soit le montant de l’opération, si elle est bien menée, vous serez propriétaire d’un bien de caractère ayant tous les avantages du neuf. Mieux, si vous décidez de le vendre après les neuf années de location, ce sera souvent avec de jolies plus-values (de 15 à 20%).

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ISF, taxe d’habitation: ce sera finalement pour 2018

Emmanuel Macron a tranché face au flou gouvernemental qui s’installait sur les promesses de baisses d’impôts : les premiers effets de la réforme de la taxe d’habitation, dont le président veut exonérer 80% des ménages, et de l’ISF doivent se faire sentir dès 2018.

« Le président de la République a décidé de mettre en application cette partie de son programme dès 2018 », a dit à l’AFP une source proche du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, confirmant des informations de Franceinfo.

La réforme combinée de la taxe d’habitation et de l’impôt sur la fortune (ISF) est l’une des promesses phares du programme de M. Macron en matière de fiscalité.

D’un côté, le président de la République souhaite que 80% des ménages français ne paient plus la taxe d’habitation.

Parallèlement, M. Macron compte réduire l’ISF aux biens immobiliers, sortant de son périmètre le patrimoine mobilier, l’épargne et les placements financiers, dans le but affiché d’encourager les contribuables les plus aisés à investir dans l’économie française.

A Bercy, on précise que cette réforme fiscale entrera en vigueur dès l’an prochain, afin d’aboutir dans les trois ans à ce que 80% des ménages soient bien exonérés de la taxe d’habitation.

C’est le calendrier qu’avait annoncé M. Macron lorsqu’il n’était que candidat. Mais, depuis le début du mois, le flou s’est installé sur le sujet.

En ce qui concerne la réforme de la taxe d’habitation, le Premier ministre Edouard Philippe n’a évoqué qu’une mise en œuvre complète d’ici la fin du quinquennat, soit 2022, lors de son discours de politique générale la semaine dernière.

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a ensuite confirmé ce calendrier, évoquant certes une « montée en puissance » à partir de l’an prochain.

« Dire que (…) c’était d’ici la fin du quinquennat, c’était volontairement flou », reconnaît-on du côté de Matignon. « Une partie du flou de la photo tient au fait qu’on n’a pas encore rendu tous les arbitrages. »

– Annonces rassurantes –

Le discours de politique générale de M. Philippe avait été marqué par une grande prudence quant aux annonces sur la baisse de la fiscalité, quelques jours après la publication d’un audit alarmiste de la Cour des comptes sur l’état du déficit.

Selon les sages de la rue Cambon, qui ont au passage taclé l’ancien président François Hollande, le déficit public devrait déraper à 3,2% du produit intérieur brut en 2017, dépassant la barre des 3% exigée par les traités européens.

AFP/CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
Dans son discours, M. Philippe avait mis l’accent sur la lutte contre l' »addiction française à la dépense publique », tout en reportant plusieurs baisses d’impôts initialement prévues dès 2018, notamment l’ISF et la taxe d’habitation.

Mais, depuis, le gouvernement semble vouloir corriger le tir, gardant sa ligne sur la réduction de la dépense publique mais multipliant les déclarations rassurantes sur les baisses d’impôts.

Au cours du week-end, M. Philippe a assuré que les prélèvements obligatoires baisseraient de quelque 7 milliards d’euros l’an prochain, tandis que M. Le Maire a estimé possible de réduire simultanément les dépenses publiques et les impôts.

« Les 7 milliards, ce n est pas une surprise, c’est en grande partie du reliquat des annonces de Hollande », explique-t-on à Matignon. « Si on les annulait, certains auraient pu dire qu’on augmentait les impôts. »

Reste que ces baisses d’impôts ne font pas que des enthousiastes, en premier lieu du côté des collectivités locales, qui se trouveraient privées d’une précieuse ressource avec la réduction à la portion congrue de la taxe d’habitation.

L’exécutif a pris soin d’assurer que l’Etat compenserait leur manque à gagner. Le sujet doit être abordé à la mi-juillet lors de la Conférence nationale des territoires, qui se tiendra au Sénat.

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Réforme de l’ISF : l’immobilier neuf et locatif resteront bien taxés

Contacté par Capital, le cabinet de Bruno Le Maire précise que les règles ne changeront pas concernant la taxation de l’immobilier. Et que seul l’immobilier professionnel restera donc exonéré.

On commence à y voir un peu plus clair au sujet de la grande réforme de l’ISF, qui rappelons-le, doit être recentrée sur le seul patrimoine immobilier. Mercredi, le ministre Gérald Darmanin a pourtant semé le doute déclarant devant le Medef que “l’immobilier productif” serait exonéré. “Immobilier productif” ? Est-ce à dire que l’immobilier locatif ou que les investissements dans l’immobilier neuf seraient épargnés par l’impôt sur la fortune, comme le réclament depuis plusieurs mois les lobbies du secteur ?

Las. Contacté par Capital, le cabinet de Bruno Le Maire rectifie le tir précisant que plutôt que le terme imprécis d’”immobilier productif”, il fallait comprendre “immobilier professionnel”…. et qu’en l’état rien ne changera concernant la taxation de l’immobilier. En d’autres termes, l’immobilier professionnel (une entreprise qui détient ses bureaux via une SCI par exemple) qui était déjà exonérée d’ISF restera exonérée au nouvel impôt sur la fortune immobilière. En outre, l’immobilier locatif, tout comme les investissements dans le neuf resteront bien, quant à eux, soumis à l’impôt sur la fortune.

Ces précisions faites, quelques zones d’ombres doivent toutefois encore être éclaircies. Des régimes d’exceptions seront-ils créés pour l’imposition des Sociétés civiles de placements immobiliers (SCPI) ou des Organismes de Placement Collectif Immobilier (OPCI) ? Affaire à suivre…

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Crédit immobilier : les offres ont rarement été aussi attractives pour les bons clients

Les taux ont repris le chemin de la baisse depuis six mois, mais les banques sont plus regardantes que jamais sur la qualité des dossiers. Analyse des méthodes de sélection et conseils pour emprunter aux meilleures conditions.

Ce n’est pas très moral, mais les candidats à l’achat ont de quoi se réjouir des malheurs grecs. En effet, depuis l’été 2011 et le début de la crise des dettes européennes, les taux n’ont cessé de fléchir. Et à grande vitesse : pour un prêt sur vingt ans, ils sont passés de 4,30 à 3,80% en six mois ! Explication : paniqués par les difficultés de l’Europe du Sud, les investisseurs se sont repliés sur les emprunts d’Etat français, réputés sûrs. Faisant ainsi chuter la rémunération de ces titres, qui servent de référence pour fixer les taux de crédit. «La BCE, en décidant d’abreuver le marché de liquidités, a bloqué toute remontée des taux à brève échéance», complète Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier Cafpi.

Pour ceux qui projettent d’acheter en 2012, la situation paraît donc idéale. Mais attention, tout le monde ne profitera pas de ces avantageuses conditions. Les banquiers, très frileux depuis le début de la crise, appli­quent désormais des barèmes de crédit ultraprécis, dont les taux varient de 1,2 point entre un emprunteur bien noté et un autre au profil moins rassurant.

Les revenus sont désormais un critère déterminant : entre un candidat gagnant 3 000 euros net par mois et un autre émargeant à 9 000, le taux peut tomber de 0,20 point. L’âge de l’emprunteur est aussi davantage pris en compte. Les banques vous classent en trois catégories : les quinquagénaires, les trentenaires et les jeunes actifs.

Ce sont ces derniers qui obtiennent les meilleures offres, avec des taux inférieurs de 0,15 à 0,20 point à ceux des seniors. «Normal, les banques pourront vendre très longtemps des produits d’épargne aux moins de 30 ans», explique Sandrine Allonier, chef éco­nomiste de Meilleurtaux.

Faisons les comptes avec un emprunteur qui cumulerait les bonnes notes : son taux serait abaissé de 0,75 point par rapport à la moyenne (3,05% au lieu de 3,80%), soit un gain de 14 000 euros pour un prêt de 180 000 euros. A l’autre bout de la chaîne, les profils à risque seront pénalisés. C’est ainsi qu’un quinquagénaire empruntant sur 25 ans avec 10% d’apport écopera d’un taux supérieur à 4,20%. Pour réduire la facture, il existe néanmoins quelques astuces. Comme souscrire chez le banquier votre multirisque habitation (– 0,05 point sur le taux proposé), y rapatrier toute votre épargne (de – 0,05 à – 0,1 point) ou opter pour un bouquet de services intégrant une carte de paiement haut de gamme (– 0,05 point).

Si tout cela ne suffit pas à alléger significativement le fardeau des mensualités de remboursement, il vous reste le choix du prêt dit «révisable». Contrairement aux offres classiques, son taux est indexé sur le coût de l’argent au jour le jour, très avantageux : ce taux, dit «court», tourne actuellement autour de 3% et tombe à 2,70% pour les bons dossiers. Beaucoup de banques en vantent les mérites auprès des clients au budget serré. Méfiance, car le taux évoluera chaque année à la hausse ou à la baisse en fonction de la conjoncture. Celle-ci ayant de fortes chances de s’améliorer dans les années à venir, il est probable que les taux se redresseront. La formule n’est donc à conseiller qu’à ceux qui empruntent sur dix ans au maximum ou envisagent de revendre à ce terme. «L’histoire a déjà montré que les taux courts remontaient parfois brusquement : étranglés, les clients sont alors obligés de vendre pour payer la banque», avertit Jérôme Robin, patron du courtier Vousfinancer.com. Vous voilà prévenus.

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