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Pinel: 40 communes pourraient être exclues du dispositif

Les contours du nouveau dispositif devant succéder à la loi Pinel devraient être dévoilés en Conseil des ministres le 13 septembre. Plusieurs communes pourraient être écartées afin de recentrer le dispositif sur les marchés les plus tendus.
C’est une longue attente qui commence pour les quarante élus qui pourraient voir leur ville exclue du Pinel. Le gouvernement, qui présentera son projet de loi sur la réforme du logement le 13 septembre, devrait en effet remettre à plat le dispositif, dont la fin est programmée au 31 décembre 2017. Dans un entretien donné au Figaro le 05 septembre dernier, le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard avait en effet annoncé au sujet du Pinel et du PTZ (prêt à taux zéro): «Arrêter brutalement ce dispositif ou le PTZ ne serait pas raisonnable. Nous voulons les réorienter et les recentrer pour les rendre plus efficaces. Notre stratégie est de favoriser la construction mais pas de la mettre sous perfusion».
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Voté en 2015, le Pinel offre une réduction d’impôts sur le revenu qui peut aller jusqu’à 21 % du prix d’achat d’un bien immobilier neuf, à condition qu’il soit loué pendant au moins six ans à des personnes aux revenus modestes. Afin d’identifier les territoires où l’offre de logements est inférieure à la demande (à la fois par les volumes mais aussi par le prix), l’État avait découpé le territoire en cinq zones (A bis, A, B1, B2 et C) allant de la plus tendue à la moins tendue. Les communes situées dans les quatre premières zones sont éligibles, sous conditions, au Pinel.
Or la zone B2, qui englobe des communes de plus de 50.000 habitants, ne souffrirait pas d’une réelle pénurie de logements. En 2016, Franck Vignaud, responsable du Laboratoire Immobilier avait mis en garde les investisseurs contre «la multiplication des agréments préfectoraux qui ont permis notamment à certaines communes classées en zone B2 de bénéficier du dispositif Pinel.» Dans ces communes «surclassées» les loyers pratiqués sont souvent inférieurs au plafond Pinel, alors qu’ils devraient lui être supérieurs d’environ 20 %. Dans un souci d’efficacité et d’économies budgétaires, les mesures présentées mercredi prochain pourraient donc recentrer le dispositif sur les grandes villes ayant un déficit réel en logements, quitte à exclure certaines communes moins concernées.
42 villes dans le viseur

Selon Challenges , 42 villes seraient ainsi dans le viseur du gouvernement, dont beaucoup près du littoral Atlantique. Parmi elles, on trouve notamment Brest, Dax, La Roche-sur-Yon, Laval, ou encore Quimper. D’autres communes, comme Belfort, Calais, Draguignan, Dreux ou Dunkerque, qui ont bénéficié du Pinel alors que leur marché immobilier ne manifestait pas de tension particulière, pourraient également être exclues du dispositif.
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Bien que rien ne soit encore officiel, les élus locaux redoutent des conséquences lourdes pour les communes concernées. La fin du Pinel, qui a soutenu la création de près de 60.000 logements l’an dernier, pourrait en effet entraîner une baisse significative du nombre de constructions neuves dans les années à venir, et pénaliser l’attractivité de ces petites communes souvent situées en territoire rural. En compensation, le ministre a annoncé dès 2018 un plan pour revitaliser les villes moyennes, qu’il s’agisse des logements, des commerces ou des transports.

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Reprise illicite d’un logement : la responsabilité de l’huissier peut être engagée

Un bailleur fait procéder par un huissier à la saisie conservatoire des meubles de son locataire en l’absence de celui-ci. A l’occasion de cette saisie, l’huissier constate que le locataire a quitté les lieux en emportant les meubles. Quelques jours plus tard, il dresse un procès-verbal de reprise des lieux et fait changer les serrures du logement, sans qu’il y ait eu au préalable une mise en demeure et une décision de justice constatant la résiliation du bail. Le locataire assigne l’huissier en réparation de son préjudice pour reprise illicite du logement.

La cour d’appel de Douai rejette la demande du locataire. Selon elle, ce dernier ne rapporte pas la preuve que la reprise du logement – dont il s’était retiré volontairement pour intégrer une autre habitation, dans des conditions répréhensibles au regard de ses obligations de gardien des meubles saisis entre ses mains à titre conservatoire, même en l’absence de mise en demeure et d’une décision de justice constatant la résiliation du bail – lui a causé un dommage matériel ou moral dont l’huissier devrait l’indemniser.

La Cour de cassation censure l’arrêt. La seule constatation d’une reprise illicite du logement ouvre droit à réparation.

A noter : la procédure de résiliation d’un bail d’habitation en cas d’abandon du logement par le locataire est strictement encadrée par la loi (Loi 89-462 du 6-7-1989 art. 14-1). Lorsque des éléments laissent supposer que le logement est abandonné par ses occupants, le bailleur peut mettre en demeure le locataire de justifier qu’il occupe le logement. Cette mise en demeure est faite par acte d’huissier de justice. A défaut de réponse dans un délai d’un mois, l’huissier peut procéder au constat de l’état d’abandon du logement et dresser un procès-verbal des opérations. Le juge peut ensuite prononcer la résiliation du bail.

Dans l’affaire commentée, l’huissier a directement établi le procès-verbal de reprise des lieux et fait changer les serrures du logement sans que le juge ait prononcé la résiliation du bail. Il a donc commis une faute en ne respectant pas la procédure légale. Sa responsabilité pouvait donc être engagée pour reprise illicite et entraîner, de facto, du moins c’est ce que la Cour de cassation en a déduit, une indemnisation pour le préjudice causé au locataire.

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Alarmes : comment sécuriser son logement efficacement ?

Plus fiables, moins chères, les alarmes anti-cambriolage se démocratisent. Et restent la meilleure parade contre les voleurs.

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 243.500 foyers ont été cambriolés en 2016, un chiffre qui repart à la hausse après deux années de baisse sensible. Dans le même temps, près de 250.000 Français ont aussi été victimes de tentative d’effraction. Des chiffres impressionnants qui ont fait exploser le marché de la sécurisation des habitations : aujourd’hui, plus de 2 millions de foyers seraient équipés, soit une habitation sur dix. Les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur les prix car, avec Internet et le développement du « prêt-à-installer », la sécurisation privée s’est démocratisée.

« Un système d’alarme n’est jamais un “achat plaisir”, précise Dan Brunet, chargé d’affaires de M4S, une société parisienne qui installe des alarmes depuis plus de trente ans. C’est pourquoi certains peuvent être tentés de se tourner vers du low cost. » Installateur agréé Daitem, l’un des leaders français de l’alarme pour particuliers, il sait qu’il a pourtant toujours une longueur d’avance sur le Web. Car si l’on trouve des systèmes complets à moins de 300 euros sur Amazon, la qualité a un prix. Chez un professionnel, il faut compter entre 1.500 et 3.000 euros pour équiper un appartement et entre 3.000 et 4.000 euros pour une maison individuelle. Une différence de prix importante car la sécurisation doit être pensée au cas par cas.

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Seul un professionnel qui se déplace physiquement est capable de faire un véritable audit de sécurité en dénichant les points faibles de votre logement. Porte d’entrée, fenêtres, vasistas, tout doit être sécurisé. Il convient aussi de protéger ce que l’on appelle « les points de passage obligés » que sont, par exemple, les paliers entre deux étages, les entrées ou les couloirs. Bref, si installer soi-même un système d’alarme ne demande qu’un peu de talent de bricoleur, tout sera plus efficace si vous faites appel à un professionnel. Dans tous les cas, vous ne devez choisir que des systèmes qui ont obtenu la norme NF A2P, le gage de résistance minimal indispensable. Sans cette certification, vous risquez de tomber sur des installations qui ne résistent pas plus de quelques secondes, même face à un Arsène Lupin de pacotille.

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Avant de vous lancer, il faut prendre en considération la législation, car même si vous n’êtes pas obligé de déclarer l’installation d’un système d’alarme basique, vous devez tout de même respecter quelques règles. Vous n’avez le droit, par exemple, de filmer que l’intérieur de votre habitation. Il est ainsi interdit de poser une caméra ou un capteur sur le palier de votre appartement, qui est considéré comme une partie commune. Pour respecter le principe de protection de la vie privée, il n’est pas possible de pointer un capteur équipé d’une caméra ou d’un appareil photo sur la maison voisine ou sur la voie publique. Et conformément au Code du travail, vous devez avertir votre femme de ménage ou votre babysitter qu’un système d’enregistrement d’images est installé à votre domicile.

>> À lire aussi – Jusqu’où l’employeur a-t-il le droit d’exercer son pouvoir de surveillance ?

Base de tout système, la centrale d’alarme est la tour de contrôle de votre habitation protégée. Elle comprend une unité centrale dans laquelle est placée la sirène. Elle est activable grâce à un clavier, une télécommande ou via une application téléchargée sur votre smartphone. Il est judicieux de choisir un modèle qui comporte un zonage ou une protection partielle afin, par exemple, de protéger le rez-de-chaussée pendant que vous dormez à l’étage. Certains modèles sont dotés de plusieurs codes qui autorisent l’accès à certaines pièces et mettent sous alarme permanente d’autres pièces plus sensibles. Elle doit aussi se déclencher en cas d’arrachement ou de recherche de codes d’accès sur le clavier. Les meilleurs modèles sont dotés d’une autonomie de cinq ans et coûtent environ 1.000 euros. Au cœur de la centrale est intégrée la sirène.

Pour une maison, il est utile d’en installer une autre dans le jardin (surcoût de 550 euros). En extérieur, pour éviter les déclenchements intempestifs, un message vocal d’alerte du type « attention, vous êtes dans une zone sécurisée » peut être envoyé. Si un autre mouvement est détecté, la sirène se mettra alors en marche. Selon les normes en vigueur, elle ne doit pas dépasser les 110 décibels, ce qui est suffisant pour alerter le voisinage. En général, elle retentit pendant 90 secondes et redémarre dès qu’un nouveau mouvement est décelé par les capteurs.

>> À lire aussi – Sécurité : découvrez les points faibles de votre maison et comment les protéger

Installés à l’intérieur des appartements ou dans votre jardin, ces détecteurs sont « l’oeil » qui repère les intrusions. Pendant longtemps, ils ont été ultrasensibles et se déclenchaient à tout bout de champ, si un animal domestique ou même un oiseau passaient devant. Aujourd’hui, avec les nouvelles normes, il n’y a plus de déclenchement intempestif. En théorie, un animal de moins de 25 kilos ne provoque plus la mise en marche de l’alarme. A l’unité, ces détecteurs coûtent entre 200 et 280 euros.

Certains sont équipés d’un appareil photo qui va prendre une série de clichés dès l’intrusion (pendant dix secondes, à raison de trois images par seconde). Les plus performants comportent un éclairage intégré qui offre une visibilité à 7 mètres de distance. Utile pour faire le tri entre un déclenchement intempestif de l’alarme et une intrusion. Après la détection, l’appareil lance une alerte et capture des images qu’il transmet à l’application de votre smartphone ou au système de télésurveillance. Celles-ci permettent de prévenir la police sans risque de fausse alerte. Tout en sachant qu’il y a d’infimes chances de prendre les auteurs des faits en flagrant délit car un cambriolage dure en moyenne moins de cinq minutes.

Votre habitation doit également être équipée de contacts d’ouverture placés derrière les portes d’entrée et surtout sur les fenêtres susceptibles d’être forcées. Dès qu’il y a tentative d’effraction, ces capteurs envoient un message à la centrale, qui déclenche l’alarme. Ils coûtent environ 150 euros. Inutile de les généraliser : une fenêtre sur rue au quatrième étage a peu de chance d’être forcée. En revanche, les rez-de-chaussée, les vasistas de sous-sol et les fenêtres situées sur une terrasse accessible sont à équiper.

>> À lire aussi – Cambriolage : quelle serrure protégera le mieux votre logement ?

Vous pouvez aussi installer des petits blocs qui envoient un épais brouillard dans la pièce dès qu’une intrusion est constatée. Incolore et inodore, ce système est très efficace. Le cambrioleur, déjà gêné par la sirène, ne voit plus à 30 centimètres devant lui. Fabriqué par des sociétés comme Protect France et Bandit, il est assez cher (au moins 1.000 euros par pièce équipée). « Les particuliers sont parfois un peu réticents à l’idée d’installer ce système, explique l’installateur d’alarmes. Ils pensent que ce brouillard peut abîmer leur intérieur, alors qu’il est absolument sans danger. Et très efficace. » En plus du brouillard, certains particuliers installent des systèmes qui permettent d’asperger les intrus avec du gaz lacrymogène. « Je ne le conseille pas, précise notre professionnel. Car il ne faut jamais oublier que l’on peut parfois oublier de débrancher son alarme. Et dans ce cas-là, c’est vous qui êtes aspergé par ce gaz qui est très douloureux… »

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Les règles de la copropriété bientôt chamboulées par voie d’ordonnances ?

Un article du projet de loi sur le « droit à l’erreur et à la simplification » en cours de préparation prévoit d’habiliter le gouvernement à réformer en vitesse les règles de copropriété.

Après le Code du travail, le droit de la copropriété est lui aussi sur le point de passer à la moulinette des ordonnances. D’après l’association des responsables de copropriété (Arc), un discret article du projet de loi sur le « droit à l’erreur et à la simplification », qui sera prochainement examiné par le Parlement, prévoit de donner habilitation au gouvernement pour retoucher le Code de la copropriété, en légiférant par ordonnances.

Parmi les mesures phares de l’article en question (article 30 du projet de loi) : la possibilité de modifier par ordonnance « les compétences et le statut du conseil syndical afin de le doter d’un véritable pouvoir décisionnel en matière de réalisation de travaux. » L’idée sous-jacente serait ainsi de faciliter les prises de décision pour la rénovation énergétique des immeubles d’habitation : « avec une telle mesure, les membres du conseil syndical – qui rappelons-le sont les représentants des copropriétaires au sein d’un immeuble – pourraient être autorisés à décider de grands travaux, comme des ravalement de façades, en passant outre le vote de l’Assemblée générale », observe Emile Hagège, directeur général de l’Arc.

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Le texte envisagerait, par ailleurs, d’instaurer, toujours par voie d’ordonnance, des statuts et des règles de fonctionnement différenciés (convocation aux AG, votes…), selon la taille des copropriétés… D’après l’Arc, il est prévu que ces ordonnances modifiant le droit de la copropriété puissent être prises dans un délai de 24 mois après la promulgation du texte à l’Assemblée.

Contacté par nos soins, le cabinet de Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics, en charge du projet de loi, n’a pas souhaité confirmer ces informations.

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APL, Pinel, fiscalité des plus-values… le plan du gouvernement pour le logement

Alors que le gouvernement présentera le 13 septembre prochain son projet de loi sur le logement, le ministre de la Cohésion du territoire Jacques Mézard apporte quelques précisions sur les réformes à venir dans une interview au Figaro. Décryptage.

Les réformes qui visent les acheteurs

-Un dispositif Pinel ciblé sur les grandes villes

Le dispositif d’investissement locatif Pinel, qui était censé s’éteindre en fin d’année, sera bien reconduit. Pour plus d’efficacité, il sera toutefois recentré dans les zones tendues, autrement dit dans les grandes villes où les besoins en logements sont les plus criants.

-Un PTZ certainement raboté

De la même manière, le prêt à taux zéro (PTZ) – coup de pouce à l’achat au primo-accédants – pourrait être recentré sur des publics les plus modestes. Et pour cause, le coût annuel de ce dispositif atteint désormais près de 1,7 milliard. Et en l’état actuel, cette généreuse subvention comporte de sérieux risques inflationnistes sur les prix de l’immobilier…

Les mesures en faveur de la construction

-Nouvelle fiscalité sur les ventes de terrains ?

Le gouvernement pourrait s’attaquer à un vieux serpent de mer. Pour inciter les propriétaires de terrains à vendre, et par là-même à booster l’offre de foncier, Jacques Mézard laisse entendre qu’il pourrait inverser la fiscalité sur les plus-values dans les zones tendues. L’idée étant d’augmenter l’imposition au fur et à mesure que la détention des terrains s’allonge.

-Normes gelées et permis de construire simplifiés

C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Afin d’abaisser les coûts de construction, le gouvernement entend geler les nouvelles normes (à l’exception de celles qui s’imposent pour raisons sécuritaires). Pour fluidifier les sorties de terre de logements neufs, l’exécutif envisage également de sanctionner davantage les recours abusifs contre les permis de construire (40.000 logements sont ainsi bloqués chaque année) et de faciliter l’instruction des permis de construire par voie de dématérialisation.

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Les mesures qui concernent les locataires

-Nouvelle réforme des APL

On le sait. Au-delà du désormais fameux coup rabot de 5 euros par mois qui entrera en vigueur au 1er octobre, le gouvernement prévoit de réformer en profondeur les modes d’attribution des APL. A ce stade peu d’informations ont toutefois fuité, si ce n’est que le ministre en charge du logement, laisse entendre que les aides pourraient être attribuées en fonction du revenu instantané des locataires et non selon ceux d’il y a deux ans comme c’est le cas actuellement. A en croire le gouvernement, ce nouveau mode de calcul pourrait permettre d’économiser 100 millions d’euros par mois.

>> Lire aussi – Macron appelle les propriétaires à baisser leurs loyers de 5 euros

-Création d’un nouveau contrat de location de courte durée

Comme nous l’avions détaillé dans un récent article, le gouvernement envisage de créer un nouveau contrat de location court – d’un durée de 3 mois à un an – afin de répondre aux besoins des jeunes en CDD ou en intérim, qui par nature peuvent être amenés à déménager régulièrement.

Pour inciter les propriétaires à signer ces nouveaux baux, une piste pourrait être de renforcer le dispositif Visale, une garantie locative gratuite qui assure déjà contre les loyers impayés des actifs en situation de précarité.

Pour accélérer booster la rénovation énergétique des logements

– Mise en place d’un chèque travaux

Pour inciter les propriétaires à rénover leurs logements, le gouvernement prévoit de transformer l’actuel crédit d’impôt de 30% accordé pour les rénovations énergétiques des logements, en chèque travaux. En clair, les propriétaires qui engagent des travaux dans leur maison ou leur “copro” ne seraient plus subventionnés par l’Etat un an après la fin de leur chantier, mais dès le moment où ils signent leurs devis. Un sacré coup de pouce qui pourrait être détaillé dans la prochaine loi de Finances.

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Une réception de travaux peut-elle être tacite ?

Vos questions juridiques traitées par Capital avec l’aide de nos avocats experts.

Le cas : Mécontent de la rénovation de sa maison, monsieur M. refuse de régler aux artisans le solde de la facture. Pourra-t-il contester les travaux s’il intègre les lieux ?

La réponse de l’avocat : Sans doute, même si, en matière de rénovation ou de construction, une réception tacite est toujours possible, c’est-à-dire sans qu’un procès-verbal soit expressément signé. Situation d’autant plus dommageable que, en l’absence de réserves, l’assurance pourra refuser de couvrir les malfaçons apparentes.

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C’est ce qu’a appris ce couple d’investisseurs, qui s’étaient plaints auprès de la Cour de cassation de défauts frappant deux maisons pour lesquelles ils avaient signé un contrat de construction et affirmaient n’avoir pas été conviés au procès-verbal de réception (3è chambre civile, arrêt n° 16-10.486 du 20 avril 2017). Peine perdue : les juges ont estimé que le fait d’avoir réglé 95% des appels de fonds puis permis l’entrée dans les lieux des locataires caractérisait une « volonté non équivoque d’accepter les travaux ». Peu importe à cet égard la clause du contrat prévoyant que la réception devait se tenir en présence d’un professionnel. Dans le cas de monsieur M., le fait d’avoir retenu le solde des travaux est, à l’inverse, susceptible de démontrer son mécontentement.

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Immobilier locatif : rentabilisez votre opération dans une résidence de service

Placer son argent dans une résidence de services pour seniors, étudiants ou personnes dépendantes présentent un certain nombre d’avantages.

Par rapport à un investissement classique en loi Pinel, les avantages dont vous bénéficiez avec le neuf en meublé sont de deux ordres : d’abord, un gain d’impôts qui peut être plus important (grâce au dispositif d’amortissement), ensuite, pas de souci de gestion… Mais là aussi, il va falloir être vigilant pour réussir votre opération. Il s’agit d’acheter un bien dans une résidence de services gérée par un exploitant spécialisé et qui sera loué à une clientèle précise (étudiants, seniors…). Comme c’est l’exploitant qui s’occupe de tout, c’est de lui que va dépendre en partie l’avenir de votre placement. A cet aléa s’en ajoutent d’autres, comme la hausse des impayés de loyers et la baisse du taux d’occupation des résidences. Peut-être, au bout de quelques années, faudra-t-il alors baisser les loyers afin de les rendre plus attractifs, ce qui réduira le rendement de l’investissement.

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Politique immobilière: les raisons d’un échec qui dure depuis quarante ans

e constat est largement partagé par la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances et les parlementaires depuis des années.

«Nous dépensons 2 points de PIB pour le logement. Sommes-nous mieux logés qu’ailleurs? Non, nous avons même quatre millions de mal-logés. Les prix sont également particulièrement élevés.» Qui est l’auteur de ce constat sans appel sur l’échec des politiques du logement depuis des décennies? Emmanuel Macron, dans son interview récente au Point. Ce constat sévère est en réalité largement partagé. Cour des comptes, Inspection générale des finances, parlementaires… pas une année ne se passe sans la publication d’un rapport sur le sujet… avec des conclusions identiques.
«Au vu des fonds publics engagés, les résultats de la politique du logement ne sont pas aujourd’hui à la hauteur des attentes», résumaient de façon explicite les auteurs d’un rapport réalisé en 2015 conjointement par le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable), l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et l’IG

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Immobilier : la fiabilité des DPE à nouveau mise en doute par l’UFC-Que Choisir

u’il s’agisse de vente ou de location d’un bien immobilier, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenu un repère incontournable. Il y a 3 ans, une étude a même montré que l’étiquette associée au logement pouvait avoir un impact direct sur sa valeur. Mais peut-on vraiment se fier au DPE ?

Jusqu’à 3 étiquettes pour un même bien

Une enquête de l’UFC-Que Choisir (réactualisation d’un ancien travail réalisé il y a 5 ans) vient à nouveau de semer le doute, n’hésitant pas à parler de résultats « calamiteux » et de diagnostiqueurs aux prestations « souvent folkloriques ».

Concrètement, l’association a fait établir 34 diagnostics dans 7 maisons. Or, parmi ces 7 maisons, aucune n’a obtenu la même étiquette par les professionnels contactés (en général 5 diagnostics par maison). Un bien a même eu 3 étiquettes différentes : de E à G.

Un manque de repères pour les clients

Pour l’UFC-Que Choisir, cela pose plusieurs problèmes. Le premier concerne les estimations de consommation, directement liées au DPE et donc sans réelle fiabilité pour les acquéreurs ou les locataires.

L’autre problème qui découle de ces diagnostics aléatoires a trait aux recommandations de travaux d’économies d’énergie. L’étude en donne quelques exemples : oubli régulier de la VMC, méconnaissance des taux de crédit d’impôt…

Un appel au gouvernement

Dans ces conditions, l’association se demande quel est l’intérêt d’avoir rendu le DPE obligatoire si les consommateurs ne peuvent pas s’y fier.

Comme à son habitude, l’association se tourne donc vers les pouvoirs publics demandant au gouvernement d’agir rapidement pour fiabiliser les procédures de diagnostic (nouvelles mesures techniques, meilleure formation, renforcement des contrôles). Elle souhaite par ailleurs que le diagnostic puisse être opposable au bailleur ou au vendeur afin d’engager réellement la responsabilité du diagnostiqueur en cas d’erreur.

Sourced through Scoop.it from: argent.boursier.com

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Faut-il passer au thermostat connecté ? Nos conseils

Ce système de régulation intelligent s’impose peu à peu. Simple gadget ou réel progrès ?

Fini les réveils difficiles et les retours dans une maison glacée ! Le thermostat connecté augmente, réduit ou maintient la température de l’habitat à la demande, voire de son propre chef, de façon constante et sans à coups. A l’inverse du thermostat d’ambiance classique qui ne sert à régler qu’une seule température, le thermostat connecté permet en effet de la moduler à sa guise et à distance. Libre à chacun ensuite de suivre ou non les recommandations de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

L’agence préconise 19 degrés le jour (température dite de confort) dans les pièces à vivre (22 degrés dans la salle de bains), contre 16 la nuit et dans les pièces peu occupées en journée, et 12 à 14 degrés en cas d’absence prolongée. Mais à tous ceux pour qui la moyenne idéale est plutôt de 20 degrés, l’agence rappelle que chaque degré supplémentaire fait grimper la facture de 7%…

En général, l’appareil exécute les actions planifiées jour par jour avec une différence le weekend. Connectivité oblige, il répond aussi à distance aux besoins ponctuels de l’utilisateur et le renseigne sur sa consommation. Ainsi, activer le mode vacances ou ordonner un surcroît exceptionnel d’activité requiert une simple pression sur un smartphone ou une tablette.

Enfin, selon son degré de sophistication, le thermostat intelligent s’adapte aux comportements des occupants et à l’isolation des lieux, il anticipe la mise sous tension du chauffage au gré des événements : par exemple en prévision du retour de l’usager grâce à la géolocalisation, ou à l’approche d’un grand froid après récupération en ligne des données météorologiques. Le thermostat connecté est donc désormais une composante clé de toute maison qui se veut intelligente.

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr