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Isolation, consommation d’énergie : les Français sont-ils satisfaits de leur logement ?

Selon une étude récente, concernant l’isolation et la consommation énergétique de leur habitation, les Français ne sont pas tous logés à la même enseigne. Le taux de satisfaction évolue en fonction de la taille et de la localisation du logement. 

Le confort thermique du logement, la préoccupation majeure des Français
Le baromètre réalisé par l’Association Qualitel, dont l’objectif est d’améliorer la qualité du logement en France, a permis de mesurer le niveau et les motifs de satisfaction ou d’insatisfaction des Français vis-à-vis de leur logement. Selon cette étude, 5 « plaies », qu’on retrouve surtout en appartement et en ville, affectent tout particulièrement la qualité de vie des Français : la mauvaise isolation thermique, une consommation énergétique excessive, l’isolation acoustique déficiente, la mauvaise qualité des matériaux de construction et la mauvaise aération. L’inconfort thermique est le premier motif d’insatisfaction des Français. La moitié d’entre eux déclare avoir parfois ou souvent trop froid en hiver, alors que la même proportion dit avoir trop chaud en été. Ceux qui vivent en appartement sont bien moins satisfaits (41 % d’insatisfaction) que ceux qui vivent en maison (26 %).

Logements anciens : mauvais élèves du confort thermique
Seuls 15 % des logements construits avant 1975 présentent un bon DPE (note A, B ou C), contre 57 % des logements construits après 2005.
Consommation énergétique : les locataires défavorisés 
Un Français sur 3 déclare être insatisfait de la consommation énergétique de son logement. Le chauffage individuel électrique, qui est le plus utilisé (34 % de la population), est celui qui est considéré comme le moins satisfaisant, notamment en raison de son prix (mode de chauffage le plus onéreux). Cependant, le niveau d’insatisfaction baisse dès lors que le logement est récent. Par ailleurs, d’après une étude de SeLoger, les locataires sont défavorisés par rapport aux propriétaires, puisque seulement 22 % des logements mis en location présentent un bon Diagnostic de Performance Energétique (note A, B ou C), contre 34 % pour les logements vendus. De plus, 25 % des locations sont chauffées à l’électricité, alors que seuls 19 % des logements mis en vente le sont. Les départements ruraux sont également défavorisés puisque seuls 22 % de ces territoires présentent un bon DPE, contre 31 % en moyenne nationale.

Plus de 3 locataires sur 10 rencontrent des problèmes d’aération
Un Français sur cinq se plaint d’une mauvaise aération ou ventilation au sein de son appartement ou de sa maison. Un problème qui touche trois fois plus les locataires (35 %) que les propriétaires (13 %) et qui est directement lié à la surface du logement. Ainsi, 20 % des occupants de logements de moins de 75 m² affirment que l’air qu’ils respirent dans leur logement « n’est pas sain ». Enfin, la mauvaise isolation acoustique est également pointée du doigt par trois Français sur dix, en particulier par les habitants d’appartements et de studios. En effet, 31 % des occupants de studios affirment être régulièrement réveillés la nuit par des bruits provenant de leur voisinage, contre seulement 12 % pour l’ensemble des Français.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Primo-accédants : l’APL accession à la propriété, c’est fini en 2018 !

Le projet de loi de finances 2018, présenté par le gouvernement, prévoit de supprimer l’APL accession : un dispositif méconnu qui accorde une aide mensuelle aux primo-accédants, sous condition de ressources.

APL accession supprimée = Les plus modestes exclus du marché immobilier ?
Prévue par le gouvernement, la suppression de l’APL accession, aide accordée aux emprunteurs qui deviennent propriétaires via un Prêt conventionné (PC) ou un Prêt Accession Sociale (PAS), pourrait exclure du marché de nombreux acheteurs modestes. En effet, ces derniers, en particulier les jeunes et les primo-accédants, n’auront plus la possibilité d’acheter, leur taux d’endettement devenant trop important. Selon Sandrine Allonier, spécialiste du crédit immobilier, « l’APL accession est l’une des aides les plus efficaces car elle est directement versée à la banque prêteuse par la CAF et vient donc réduire la mensualité de crédit payée par l’emprunteur, jusqu’à 50 % dans certains cas ! Prise en compte par les banques dans le plan de financement, elle permet donc à des ménages dont l’endettement aurait été trop élevé sans cette aide de devenir propriétaire ».

L’APL accession permet de réduire la mensualité du crédit des emprunteurs. © Vousfinancer

APL Location : vers une hausse du nombre de bénéficiaires ?
L’APL accession, dont les futurs emprunteurs ne pourront bientôt plus profiter, restera néanmoins en place pour ceux qui en bénéficient actuellement. Revalorisée en 2013 au moment de la modification du zonage et de la hausse des plafonds de revenus, cette aide, dont la suppression avait déjà été envisagée en 2015, peut représenter jusqu’à 25 % des mensualités de crédit des emprunteurs. Profitant à plusieurs milliers de ménages, l’APL accession est efficace car elle sécurise la banque sur toute la durée du crédit souscrit par l’emprunteur et s’adapte chaque année à la situation de celui-ci. Selon de nombreux observateurs, avec cette suppression, qui pourrait contraindre certains ménages à rester locataires, l’Etat n’est pas certain de pouvoir faire des économies. Les ménages éligibles à l’APL accession peuvent également prétendre à l’APL location, qui coûte plus cher à l’Etat. 

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Portes, fenêtres, volets : le crédit d’impôt diminué de moitié à partir du 28 mars 2018 !

Si le crédit d’impôt sur la transition énergétique est prolongé jusqu’au 31 décembre 2018, il est recentré sur les travaux les plus performants. Pour le remplacement des fenêtres, volets et portes d’entrée, il sera réduit pour les 6 prochains mois, avant d’être supprimé. 

Des travaux d’isolation jugés « inefficaces » par le gouvernement
Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE), accordé pour l’installation de fenêtres double vitrage, de portes et de volets isolants est, depuis le 27 septembre 2017, passé de 30 à 15 %. Le gouvernement a annoncé qu’il sera définitivement supprimé à partir du 28 mars 2018. L’exécutif juge que ce type de travaux n’est pas assez efficace en matière d’économie d’énergie. Néanmoins, les ménages qui sont engagés dans des travaux en cours pourront bénéficier du CITE au taux de 30 %, « à la condition de justifier de la signature d’un devis et du versement d’un acompte à l’entreprise au plus tard le 26 septembre 2017 ». Le bénéfice du taux réduit de TVA à 5,5 %, applicable aux prestations d’acquisition et de pose de ces équipements, restera acquis jusqu’au 31 décembre 2018. Ces travaux restent également éligibles aux certificats d’économie d’énergie.
Bon à savoir
Le CITE deviendra, en 2019, une prime versée à l’achèvement des travaux. Dans l’attente de la mise en place de cette prime, il sera prolongé, sous forme de crédit d’impôt, jusqu’au 31 décembre 2018.
Portes, volets, fenêtres et chaudières au fioul exclus du crédit d’impôt
Les portes, volets et fenêtres ne sont pas les seuls équipements à faire l’objet d’un rabotage budgétaire. C’est également le cas des moyens de chauffage et de fourniture d’eau chaude sanitaire. Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) est désormais recentré vers la chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, pompe à chaleur, solaire thermique) et les chaudières gaz à condensation. Les chaudières au fioul ne sont donc plus éligibles. En revanche, dans le cadre de l’examen de la loi de finances 2018, le CITE sera étendu aux coûts des prestations de raccordement aux réseaux de chaleur, afin « de soutenir le développement de la chaleur renouvelable collective », et aux frais d’audit et d’accompagnement des ménages, pour « généraliser l’accès au conseil indispensable pour réduire la précarité énergétique et réaliser des rénovations énergétiques efficaces. »

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Mauvaise isolation, chauffage polluant… les « passoires thermiques » bientôt taxées ?

Le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, l’a annoncé : les propriétaires de logements anciens auront bientôt l’obligation de réaliser un diagnostic de performance énergétique, afin d’évaluer la qualité d’isolation de leur habitation. 

Mise en place d’un système de bonus-malus pour les logements
Nicolas Hulot, ministre de la Transition énergétique, souhaiterait, d’après les informations recueillies par nos confrères du Parisien, créer un système de bonus-malus pour les propriétaires, en fonction de la qualité de leur habitation, « sur le modèle de ce qui existe déjà dans l’automobile ». Les propriétaires de logements anciens, dont les performances énergétiques sont insuffisantes, en raison d’une mauvaise isolation ou d’un chauffage obsolète ou polluant, seraient désormais taxés « lourdement ». L’objectif du gouvernement, dans le cadre de son plan climat, est d’accélérer la rénovation des logements. Nicolas Hulot aimerait rénover l’ensemble des « passoires thermiques » occupées par les ménages les plus modestes, soit entre 7 et 8 millions de maisons et appartements, dans les 10 prochaines années.
Rénovation énergétique : la fin du crédit d’impôt
Le crédit d’impôt sur la transition énergétique (CITE) pour le remplacement des fenêtres, volets et portes d’entrée, sera réduit pour les 6 prochains mois, avant d’être supprimé le 28 mars 2018.
Des travaux obligatoires en cas de revente d’un bien immobilier ?
Dans le cadre de son plan climat, d’autres pistes sont actuellement étudiées par le gouvernement. Ce dernier envisagerait notamment d’obliger les propriétaires à effectuer des travaux avant une vente. Dans le cas contraire, ils s’exposeraient au risque de voir les droits de mutation (plus communément appelés frais de notaire) augmenter. Un « passeport énergétique » pourrait également être mis en place pour les « passoires énergétiques », classées F ou G. Avec des obligations de travaux étalées dans le temps, l’objectif serait d’obtenir une étiquette A ou B. D’autre part, s’il s’agit d’un logement locatif, les coûts de chauffage pourraient être partagés entre le propriétaire et le locataire s’ils sont trop élevés en raison des performances énergétiques insuffisantes de l’habitation. Enfin, le diagnostic de performance énergétique (DPE), pourrait bénéficier de la prime qui doit remplacer le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), en 2019.

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10 000 euros vont être cachés dans les rues de Toulouse, une « chasse au trésor » lancée

C’est un concept qui est né aux États-Unis et qui n’était, jusqu’alors, jamais arrivé en France. Deux entrepreneurs toulousains, qui souhaitent rester anonymes, vont cacher dans la ville rose dix mille euros. La chasse sera lancée d’ici quelques semaines. Si elle aura bien lieu dans les rues de Toulouse, les indices seront, eux, distillés sur Internet.
Dix cartes de 1 000 euros chacune

« Nous allons cacher dix cartes, d’une valeur de 1 000 euros chacune, à travers Toulouse », présente l’un des deux instigateurs du projet, qui ont déposé la marque Hidden Cash. Avant de dénicher chaque carte, les participants devront parvenir au bout d’une centaine d’indices. « Ils seront consultables sur Internet », ajoute-t-il. Exemple d’indice : « Je suis 1 et 3 à la fois. Toulouse prend son temps. Il est temps ». Pas facile…
Un concept étendu à d’autres villes

Si la première Hidden Cash (argent caché en français) aura lieu à Toulouse, le concept sera étendu dans d’autres villes de France dans les prochains mois. « On a voulu commencer ici car on est d’ici », explique l’entrepreneur. « Pour les prochaines villes, on fera un tirage au sort. »
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De l’argent réuni avec la pub

Cacher 10 000 euros dans la ville ? L’idée est saugrenue. « On veut faire bouger Toulouse, faire plaisir aux gens et faire qu’ils s’amusent », explique le Toulousain, expert d’Internet. Pour financer l’opération, les entrepreneurs misent sur des partenariats avec des entreprises… et des encarts publicitaires.
De la publicité s’affichera sur le site Internet de la chasse. Un système de rafraîchissement obligatoire permettra de multiplier le nombre de publicités affichées et, donc, multiplier les revenus pour les organisateurs. Le système de financement est innovant. Reste à voir s’il est viable…
Plus de 4 000 Toulousains déjà inscrits

En une semaine, déjà plus de 4 000 Toulousains se sont inscrits sur www.speed-cashcache.com. L’inscription est gratuite et permet uniquement d’être alerté « du coup d’envoi de la chasse ». La seule information enregistrée est l’adresse mail. C’est aussi sur ce site que seront disponibles les indices. Tenez-vous prêts : la chasse est bientôt lancée.

Sourced through Scoop.it from: actu.fr

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Crédit immobilier : les banques ne jouent pas toujours le jeu – PAP.fr

A compter du 1er janvier 2018 la loi Bourquin permettra la résiliation de l’assurance emprunteur à chaque date anniversaire du contrat. C’est aussi à cette date que la mobilité bancaire se mettra en place. Si sur le papier ces mesures ne présentent que des avantages pour l’emprunteur, dans la réalité, ce n’est pas aussi simple.

La délégation d’assurance peine à décoller. Malgré une législation de plus en plus favorable, force est de constater que la délégation d’assurance, autrement dit la sortie du contrat groupe de la banque, ne parvient pas à décoller. « L’assurance emprunteur dite déléguée représente aujourd’hui moins de 15% des contrats et cela pour plusieurs raisons, notamment la méconnaissance du dispositif par les emprunteurs, malgré un éveil progressif de certains clients (35% de demandes pour des changements d’assurance via la loi Hamon en août 2017, 11% en octobre 2016) et aussi et surtout les réticences que les clients rencontrent toujours dans nombre d’établissements bancaires », explique Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com.

Le 1er janvier 2018, une date à retenir. Un changement majeur se profile : à compter du 1er janvier 2018 toutes les personnes qui détiennent un crédit immobilier pourront changer d’assurance en cours de prêt et ce quelle que soit la date de signature initiale, moyennant le respect d’un certain formalisme. Cette mesure concerne l’ensemble des biens acheté : résidence principale, investissement locatif ou résidence secondaire. Théoriquement il sera possible de résilier son contrat d’assurance à chaque date anniversaire en envoyant une lettre recommandée à l’assurance au moins deux mois avant la date d’échéance.

Marche à suivre. Dans le cas d’un contrat d’assurance ce groupe, il suffit d’envoyer un courrier pour résilier le contrat auprès de sa banque accompagné du nouveau contrat. Attention les garanties doivent au moins être équivalentes. Son refus devra être motivé. Dans le cas d’un contrat initial d’une délégation, il faut faire la demande de substitution auprès de la banque prêteuse pour qu’elle puisse valider l’équivalence avant d’envoyer le courrier de résiliation.

Une mise en place formalisée. Une fois reçu le nouveau contrat d’assurance, la banque a dix jours pour formuler son acceptation ou son refus. Naturellement la réponse ne peut se faire que par écrit. En cas d’acceptation, le nouveau contrat démarrera à la date d’effet prévue. Si la banque refuse le changement d’assurance, le nouveau contrat sera annulé sans frais et les éventuelles cotisations déjà versées seront remboursées.

La domiciliation bancaire sous surveillance. Si la délégation d’assurance diminue considérablement le coût du crédit, les banques ont trouvé une parade pour compenser ce manque à gagner. Les frais de banque au quotidien ne cessent d’augmenter et méritent que les emprunteurs s’y intéressent de près lors de la signature de leur crédit. Les différences sont non seulement notables selon les établissements, mais la mobilité bancaire peut être rendue paradoxalement difficile avec la nouvelle ordonnance sur la domiciliation bancaire lors de la signature du prêt.

Attention au marchandage. A compter du 1er janvier 2018, les banques pourront en effet exiger en échange d’un avantage préférentiel consenti (taux plus bas par exemple) la domiciliation des revenus de l’emprunteur et cela pour une durée maximale de dix ans. « Quand on sait qu’un crédit a une durée moyenne de sept ans, l’enjeu est de taille car en réalité le client va se retrouver captif de sa banque, sous peine de perdre son avantage préférentiel (par exemple un taux plus bas) s’il décide de changer de banque en cours de crédit », explique Maël Bernier. Et Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com d’ajouter : « dans l’esprit, c’est assez contraire à la loi Macron sur la mobilité bancaire ; les emprunteurs peuvent légitimement s’interroger sur l’évolution annuelle des frais… alors qu’ils peuvent être engagés sur dix ans pour leur banque au quotidien ».  Il est donc indispensable d’examiner aussi les frais de banque au quotidien facturés par chaque établissement, en étant conscient qu’ils peuvent changer chaque année.

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Crédit immobilier : nouvelles baisses de taux en octobre 2017 ? – PAP.fr

Après avoir un peu reculé en septembre, les taux des prêts immobiliers baissent de nouveau en octobre 2017. Selon le courtier Vousfinancer, une petite dizaine de banques ont réajusté leurs tarifs de 0,05 à 0,20%. Des chiffres confirmés par le courtier Meilleurtaux.com, qui évalue la baisse de 0,10 à 0,15% en fonction des durées. Pour le courtier Empruntis.com, les moyennes des crédits sur dix, quinze, vingt-cinq et trente ans perdent 5 à 10 centimes. Le vingt-cinq ans brut moyen, par exemple, passe de 2,00 à 1,95% hors assurances en une quinzaine de jours. En revanche, le vingt ans moyen reste stable.

Les taux sont-ils vraiment bas ? Au bout du compte, les taux immobiliers « restent très proches de leurs plus bas niveaux historiques », observe Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier Cafpi. Le vingt ans brut moyen tourne à 1,80%, contre 1,55% en novembre 2016, date du record absolu à la baisse. En tenant compte d’une inflation de l’ordre de 1% par an, le taux réel actuel est encore meilleur marché, puisque le vingt ans moyen déflaté s’établit à 0,80%. Mieux encore : si, dans les prochaines années, l’inflation revient aux alentours de 2%, comme le veut la banque centrale européenne (BCE) et si les salaires suivent, ceux qui auront emprunté aujourd’hui bénéficieront, de ce point de vue, d’un crédit quasiment gratuit !

Evolution des taux immobiliers et des indices financiers

Pourquoi ces nouvelles baisses ? « Depuis le début de l’été, on constate un très léger recul de la demande et un certain attentisme chez les emprunteurs », explique Jérôme Robin, directeur général de Vousfinancer. « C’est dans l’objectif de maintenir un niveau d’activité soutenu que plusieurs grandes banques ont à nouveau baissé leurs taux en octobre 2017. » Autre raison de ce repositionnement tarifaire : certains établissements financiers comptent bien emmagasiner des dossiers de crédit immobilier pour bien terminer l’année mais aussi préparer 2018 dans de bonnes conditions. Elles devront notamment compenser la baisse du nombre de dossiers de renégociation de crédit.

Qui profite des meilleurs taux ?  Comme toujours, certains emprunteurs sont choyés. « Nombre d’établissements prêteurs sont toujours à la recherche de beaux dossiers et leur réservent de grosses décotes », indique Cécile Roquelaure, directrice de la communication d’Empruntis.com. « Preuve en est avec des taux minima descendus de manière significative. » Pour ces chouchous des banques, le quinze ans brut démarre à 1,15%, le vingt ans brut a 1,31%. Le secret pour décrocher ces conditions : de solides revenus, du patrimoine, de l’apport personnel, mais aussi de la stabilité professionnelle et des finances personnelles saines.

Les taux immobiliers au 9 octobre 2017

Quels critères pour emprunter ? Pour les dossiers standard, les conditions d’octroi des prêts immobiliers n’ont pas bougé. Ceux qui comptent le plus d’après le courtier Meilleurtaux.com : consacrer 33% maximum des revenus au paiement de la mensualité, être en CDI, un apport personnel qui représente les frais annexes dans 90% des cas. « Attention au reste à vivre (ce qu’il reste une fois l’échéance payée) et au saut de charges (la différence loyer actuel/future mensualité) », ajoute Philippe Taboret. Pour ceux qui ne sont pas en CDI, rien n’est perdu, mais les banques examineront leurs revenus sur les trois dernières années (trois derniers mois pour les CDI). Selon Meilleurtaux.com, certains jeunes qui empruntent moins de 150.000 € et certains investisseurs peuvent encore décrocher des prêts à 110%, qui couvrent le montant du projet et les frais annexes.

Taux : quelles prévisions pour 2018 ? Sauf catastrophe imprévisible, les taux des prêts immobiliers vont peu ou prou garder leurs niveaux actuels dans les prochaines semaines et probablement jusqu’à la fin de l’année. Pour 2018, tout dépendra du niveau de l’inflation et de la politique de la banque centrale européenne, mais les observateurs tablent sur une remontée très progressive du prix de l’argent. Elle pourrait être tempérée par la concurrence entre les banques. « Dans un marché très compétitif, elles seront de plus en plus attentives à la qualité des dossiers qui leur seront présentés », indique Cécile Roquelaure. Bref, pour obtenir un bon taux, aujourd’hui comme demain, soignez votre profil et faites jouer la concurrence !

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Logement : les Français notent la qualité – PAP.fr

L’association Qualitel vient de publier les résultats de son tout premier baromètre réalisé avec l’institut Ipsos sur la qualité du logement. Ce « Baromètre Qualitel-Ipsos 2017 » a d’ailleurs vocation à devenir un indice annuel. « Nous souhaitons que cet outil devienne une étude de référence, nous réaliserons des zooms sur les sujets les plus importants comme le logement et la canicule, la résilience climatique, etc. », indique Bertrand Delcambre, président de l’association. Pour l’heure, il offre une photographie précise des motifs de satisfaction et d’insatisfaction des Français ainsi que de leurs principales attentes vis-à-vis de leur logement. Un éclairage bien utile.

Le récent mieux noté. Selon cette première édition, le Qualiscore moyen (soit l’outil de scoring qui permet de noter, sur 10, la qualité perçue du logement sur la base de 15 critères déterminés par Ipsos et Qualitel) s’établit à 6,7/10. Une note globalement satisfaisante juge Bertrand Delcambre. Et sans surprise, plus la date de construction du logement est récente, plus la satisfaction est grande. « Le score progresse encore lorsque les logements sont à la fois récents et qu’ils bénéficient d’une certification ou d’une labellisation, pour atteindre 7,9/10. » A l’évidence la mise en place des réglementations thermiques et acoustiques, l’évolution des modes et matériaux de construction a permis cette meilleure qualité.   

Des disparités. Pour autant, le Qualiscore cache de grandes disparités entre les Français qui sont davantage satisfaits de leurs logements lorsqu’ils en sont propriétaires (7,2/10, contre 5,9 pour les locataires). Les ménages vivant dans une maison sont également plus heureux qu’en appartement (7 contre 6,2), de même que pour ceux qui habitent à la campagne plutôt qu’en ville (7,1 contre 6,2 à Paris intra-muros). Parmi les autres indicateurs, Qualitel révèle que les Français disposant d’un logement spacieux en sont plus satisfaits que  les autres. La proximité avec la nature est également un critère important (7,3/10), de même que le fait de ne pas habiter seul (7/10).

La rénovation en question. Autre enseignement du baromètre : 56% des personnes interrogées ne se voient pas vieillir dans leur logement. Le taux recule à 28% pour les personnes vivant dans un logement construit il y a moins de dix ans. Des chiffres qui plaident indéniablement en faveur de la réhabilitation de l’habitat ancien. Elle « constitue un enjeu fondamental en termes de qualité de vie des Français bien sûr, mais aussi d’activité économique et de progrès environnemental », rappelle Bertrand Delcambre. « On voit (…) que les logements construits entre 1900 et 1980 souffrent d’un déficit qualitatif qui est clairement ressenti par les Français. »  

Le paradoxe parisien. Alors que les prix de l’immobilier de l’agglomération parisienne restent largement supérieurs à la moyenne nationale, la qualité perçue des logements y est bien plus faible qu’ailleurs. Les Franciliens sont ainsi les champions de l’insatisfaction pour quatre des cinq plaies du logement ainsi établies par le baromètre Qualitel-Ipsos : l’isolation acoustique (38% d’insatisfaction), le confort thermique (37%), la qualité des matériaux de construction (30%), l’aération et la ventilation (30%).  

Les 5 « plaies » du logement selon le baromètre Qualitel-Ipsos

1 : l’inconfort thermique
La moitié des Français déclare avoir parfois ou souvent trop froid en hiver, la même proportion dit avoir trop chaud en été. Ceux qui vivent en appartement sont particulièrement affectés (41% d’insatisfaction vs 26% en maison).

2 : la consommation énergétique
1/3 des Français se disent insatisfaits de la consommation énergétique de leur logement. Le chauffage individuel électrique, qui est pourtant le plus utilisé (34% de la population), est aussi celui qui est considéré comme le moins satisfaisant. En cause : les installations anciennes, car le niveau d’insatisfaction baisse dès lors que le logement est récent.

 3 : le défaut d’isolation acoustique
La mauvaise isolation acoustique est également une plaie quotidienne pour 3 Français sur 10. Elle frappe surtout les habitants d’appartements et de studios. À tel point que 31% des occupants de studios disent être souvent ou très souvent réveillés la nuit par des bruits provenant de leur voisinage, contre seulement 12% pour l’ensemble des Français.

4 : la mauvaise qualité des matériaux de construction
25% des Français se disent insatisfaits de la qualité des matériaux de construction de leur logement : c’est seulement le cas pour 15% des occupants propriétaires contre 41% des locataires.

 5 : la mauvaise qualité de l’aération et de la ventilation
Un Français sur cinq se plaint d’une mauvaise aération/ventilation au sein de son logement. Un problème qui affecte presque trois fois plus les locataires (35%) que les propriétaires (13%) et qui est directement lié à la surface du logement : 20% des occupants de logements de moins de 75 m2 affirment même que l’air qu’ils respirent dans leur logement « n’est pas sain ». Source Qualitel.

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Loyers : parution de l’IRL du 3ème trimestre 2017 – PAP.fr

Chaque trimestre, l’Insee publie la nouvelle valeur de l’indice IRL (l’indice de référence des loyers). C’est uniquement à l’aide de cet indice que les loyers des logements peuvent varier, chaque année, pour les locataires en place. C’est pourquoi il faut indiquer la valeur de l’indice dans le bail.

Où indique-t-on cet indice ?

C’est au moment où le propriétaire et le locataire signent le contrat de location qu’ils vont compléter une clause du bail, la clause d’indexation, à l’aide du dernier indice IRL publié par l’Insee. Cet indice est utilisé aussi bien pour les logements loués en « vide », c’est-à-dire non meublés, que les logements loués meublés. 

Par conséquent, pour ceux qui signent un contrat de location pour un logement d’habitation à compter d’aujourd’hui, 12 octobre 2017, la clause d’indexation est à compléter avec la valeur de l’indice IRL du 3ème trimestre 2017 : 126,46.

Comment utilise-t-on cet indice ?

Ensuite, mécaniquement, l’année suivant celle de la signature du bail, le loyer varie selon le calcul suivant :

Loyer hors charges x nouvel indice / ancien indice = nouveau loyer

Vous pouvez faire ce calcul manuellement, mais plus simplement encore en utilisant la calculette de révision des loyers de PAP.fr.
Pour retrouver les indices précédents, rendez-vous sur le tableau des indices publié par PAP.fr
A savoir : La loi Alur du 24 mars 2014 aggrave les modalités de révision des loyers : désormais et depuis le 27 mars 2015 lorsque le propriétaire ne réalise pas la révision chaque année, il en perd le bénéfice. Et s’il l’effectue en cours d’année, il n’appliquera l’indexation que pour le temps restant à courir. Par ailleurs, la loi Alur impose au propriétaire de manifester sa volonté d’appliquer la révision du loyer. En conséquence, nous préconisons d’envoyer une demande de révision par lettre recommandée avec accusé de réception, en utilisant le modèle-type proposé par PAP.fr.

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Immobilier : 25 % des Français veulent acheter ! – PAP.fr

L’immobilier garde la cote. Du moins si l’on en croit un sondage OpinionWay pour Fortunéo. Selon cette étude, un Français sur quatre a l’intention d’acheter un logement dans les cinq prochaines années. Au-delà de ces résultats aux allures de plébiscite, reste à savoir comment et pourquoi ils comptent concrétiser ce projet immobilier. Et c’est justement ce à quoi cette enquête réalisée auprès de 2.503 personnes (méthode des quotas) s’attache à répondre.

Les Toulousains très motivés. Le sondage couvre dix grandes agglomérations françaises. A Toulouse, les intentions d’achat atteignent 32% (record de France). Le dynamisme et l’agrément de vie toulousains n’y sont sans doute pas pour rien. Viennent ensuite Nantes, Lille et Lyon avec 26%. Bordeaux, Paris et Aix/Marseille affichent chacune 25% d’intentions d’achat. Strasbourg, Nice et Rouen ferment la marche, mais leurs scores restent honorables puisqu’ils atteignent respectivement 22% pour les deux premières et 21% pour la dernière.

Patrimoine immobilier. Si les Français veulent acheter, c’est d’abord pour des questions financières. La construction d’un patrimoine rassemble 36% des suffrages, l’envie de ne plus payer de loyer 33%. Mais le confort a aussi son importance. Parmi les raisons justifiant une acquisition, avoir un jardin regroupe 24% des opinons (33% sur Aix/Marseille), bénéficier d’une plus grande surface 22% (30% à Toulouse), avoir plus de calme 16% (22% sur Aix/Marseille). La perception de revenus locatifs (12%) ou l’envie d’habiter dans du neuf (9%) arrivent loin derrière.  

Situation familiale. Autre bonne raison d’acheter : l’installation en couple, citée par 47% des personnes interrogées, suivie par l’arrivée d’un deuxième ou d’un troisième enfant (36%). La naissance d’un premier enfant justifie l’achat pour 25% des sondés. Des résultats sans grande surprise, l’agrandissement de la famille nécessitant des logements plus spacieux. Point important : l’entrée dans la vie active est citée comme une bonne raison d’acheter pour 22% des personnes interrogées.

Facteur déclencheur. La décision de s’offrir un logement est aussi liée à certaines périodes de la vie. Pour 49% des personnes interrogées, c’est la perception d’un héritage ou d’une donation qui déclenche l’acte d’achat. Logique : ces fonds sont forcément utiles pour financer un projet immobilier et constituer un apport personnel. C’est aussi une question de culture, les Français préférant placer des rentrées d’argent inattendues dans la pierre plutôt que de les investir dans des valeurs mobilières.

Logement idéal. Acheter oui, mais quoi ? Dans l’ensemble, les maisons en périphérie constituent l’habitat préféré des femmes, des familles de 30 à 49 ans et des classes populaires. En revanche, les hommes, les seniors et les classes favorisées privilégient les appartements en centre-ville. Ce dernier type de bien reste le logement idéal pour 70% des Parisiens et 52% des Niçois, les différences étant moins marquées dans les autres agglomérations.

A quel prix ? En moyenne sur la France entière, les personnes interrogées comptent consacrer 308.000 € à l’achat d’une maison et 241.000 € à l’acquisition d’un appartement. Une perception des prix qui varie selon les villes. A Rouen, le budget envisagé pour un appartement s’élève à 186.000 €. Avec un mètre carré ancien moyen à 2.300 €, cela représente un bien de 80 m². A Lyon, les sondés comptent dépenser 254.000 € pour un appartement alors que le mètre carré ancien s’élève en moyenne à 4.500 €. De quoi s’offrir 56 m². A Paris, les personnes interrogées dégagent une enveloppe de 416.000 €. Sur la base d’un mètre carré moyen à 9.000 €, ce montant leur permet de devenir propriétaire d’un appartement de… 46 m² !

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