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L’avenir des aides à la rénovation de logements en question, Actualité/Actu Immobilier

Il n’y a pas que le fléchissement de la construction de logements neufs qui inquiètent les professionnels du bâtiment. Le secteur de l’amélioration-entretien, qu’on croyait promis à une forte croissance à l’avenir compte tenu notamment des enjeux de rénovation énergétique encouragés par le gouvernement, reste soumis à de nombreuses incertitudes.

Selon les travaux commandés par la Fédération Française du Bâtiment (FFB) aux cellules économiques régionales de la construction, le secteur de l’amélioration-entretien n’a connu qu’une modeste progression en volume de 0,9% sur un an au premier trimestre 2018, (+1,7% dans le logement et -1,1% en non résidentiel).

CITE remplacé en prime
L’avenir s’annonce incertain car le crédit d’impôt en faveur de la transition énergétique (CITE) sera transformé en «Prime Hulot» versée dès que les travaux sont effectués à compter de 2019, mais les paramètres de cette prime restent à définir et la FFB craint un net rétrécissement de l’enveloppe budgétaire affectée à ces aides.

Les professionnels du bâtiment regrettent bien sûr la disparition de l’aide pour le changement des fenêtres et volets isolants. Le président de la FFB, Jacques Chanut, reconnaît qu’il n’est plus nécessaire de subventionner le remplacement du double vitrage par un triple vitrage. Pour autant, il rappelle que le vitrage est au cœur de toute rénovation énergétique efficace. « Pourquoi ne pas concentrer les aides pour les plus précaires sur le simple vitrage ? » s’interroge-t-il.

Prélèvement à la source et déficit foncier
La FFB déplore aussi les conséquences du prélèvement à la source pour le calcul du déficit foncier, avec la prise en compte de seulement 50% des travaux réalisés en 2018 et 2019 ou des provisions en copropriétés. Cela risque bien sûr de provoquer le report des chantiers non urgents en 2020.

Plan de rénovation du bâtiment
Quant au fameux « plan de rénovation du bâtiment » qui vise la neutralité carbone en 2050 et ambitionne la rénovation de 500 000 logements par an dont la moitié occupée par des ménages aux revenus modestes, « force est de constater que le projet reste largement encore dans les limbes. Plus précisément, il fixe des objectifs aussi connus qu’ambitieux, mais il ne donne aucune information précise à ce stade quant aux mesures publiques d’accompagnement » déplore la FFB.

Ecologie punitive
La FFB appelle d’ailleurs à la vigilance sur le fait d’instaurer des conditions de ressources pour toutes les aides au logement. En effet dans la rénovation, ceux qui font les travaux sont prioritairement les hauts revenus. Or en plafonnant les aides en fonction des revenus, on risque au final de freiner la rénovation. C’est un peu le même combat contre « l’écologie punitive ». Instaurer un bonus/malus en fonction des performances énergétiques d’un logement (à la vente ou même à la location selon les réflexions du gouvernement) ne fonctionne pas dans la pratique avec le plus souvent un effet immédiat de blocage, rappelle Jacques Chanut.

Le Directeur Général du réseau d’agences immobilières Guy Hoquet l’Immobilier, Fabrice Abraham, partage cette analyse : « fervent militant de l’incitation plutôt que de la répression, je crois davantage aux bonus fiscaux qu’aux malus, qui résulteraient à faire payer une nouvelle fois le propriétaire d’un bien énergivore, alors que ce dernier s’acquitte déjà tous les mois d’une facture d’énergie très onéreuse. »

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L’indice de référence des loyers (IRL) connaît sa plus forte hausse depuis 5 ans et demi, Actualité/Actu Immobilier

Le retour de l’inflation s’accompagne d’une poursuite de la revalorisation des loyers. L’indice de référence des loyers (IRL) publié par l’Insee, qui détermine les révisions annuelles que peuvent appliquer les propriétaires à leurs locataires, s’établit à 127,77 pour la période du deuxième trimestre 2018, en augmentation de 1,25%. Cette progression accélère depuis la fin 2015 où l’IRL était tombé à 0.

Premières hausses significatives
+1,25% représente d’ailleurs la plus forte hausse de l’indice depuis 5 ans et demi. Les loyers concernés par cette publication sont les contrats qui font référence à l’IRL du deuxième trimestre, c’est-à-dire les baux dont la date anniversaire est comprise entre la mi-juillet et la mi-septembre. L’an dernier, ces baux avaient déjà pu être augmentés de 0,75%, leur première hausse significative depuis 3 ans.

Rebond de l’inflation
Calculé à partir de l’inflation hors tabac des douze derniers mois, l’IRL n’avait connu que d’infimes variations de 2015 à 2016. Sa variation annuelle marque un tournant depuis 1 an et demi, en liaison avec la remontée de l’inflation.

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Jouez les Robinson de luxe aux Bahamas en déboursant 85 millions – Boursorama

Même si l’on dispose de finances de millionnaire, ce n’est pas tous les jours que l’on voit arriver sur le marché immobilier une île paradisiaque de cette dimension. Le réseau immobilier Knight Frank qui commercialise Little Pipe Cay n’hésite pas à la décrire comme «l’une des plus impressionnantes îles privées du cœur des Bahamas», un «joyau de l’archipel des Exumas». Il faut au moins cela pour faire passer la pilule de la facture: 85 millions de dollars, soit 73,4 millions d’euros.

Pour ce prix, l’heureux acheteur disposera d’un immense terrain de jeux s’étendant sur 150.000 m². Les propriétaires actuels ont façonné cette île auparavant déserte au cours des 15 dernières années pour y installer cinq élégantes maisons qui avec leur 9 neuf vastes chambres ont de quoi accueillir familles nombreuses et amis. Tout est évidemment prévu pour accueillir des bateaux, sans oublier quatre superbes plages privées.

Gare à la montée des eaux
L’occasion de s’offrir un petit morceau de magie des Caraïbes, magnifiée par le cinéma que ce soit dans les films de James Bond ou dans Pirates des Caraïbes. Au programme: eaux turquoise, plages de sable blanc et cocotiers… Bon à savoir pour les futurs acquéreurs: l’île n’est qu’à une centaine de kilomètres de la capitale des Bahamas, Nassau, et à 300 km de Miami. Elle est directement accessible en hydravion et l’île voisine de Staniel Cay offre le nécessaire pour se ravitailler en produits courants. Quant à l’autre île voisine, Pig Island, c’est une destination touristique appréciée avec ses célèbres cochons nageurs. Reste à savoir si tous ces atouts suffiront à faire oublier aux acheteurs potentiels que leurs millions de dollars pourraient bien finir littéralement engloutis avec la montée des eaux. Cette île, comme l’ensemble des Bahamas, ne culmine en effet qu’à quelques mètres d’altitude.

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Deux étudiants cobayes vont tester les limites de l’appartement connecté – Boursorama

Le CNRS et l’université de Montpellier ont aménagé un appartement truffé de capteurs et d’éléments connectés où logeront gratuitement deux étudiants en colocation dès la rentrée. Objectif : déterminer le type de données personnelles utilisables sans (trop) empiéter sur la vie privée.
Une vie entière passée au microscope. Ou presque. À Montpellier, deux étudiants vont loger dans un appartement bardé de capteurs à la rentrée, dans le cadre d’une étude sur les logements connectés. Le projet vise à définir une frontière entre la vie privée des habitants et l’utilisation de leurs données personnelles. Une question de fond, que les chercheurs du CNRS et des universités de Montpellier ont choisi de mener avec l’aide de deux cobayes volontaires. En contrepartie, ceux-ci logeront gratuitement dans une résidence de 76 mètres carrés.

À première vue, rien ne différencie l’appartement des chercheurs d’un autre. S’il compte 5 pièces – dont quatre chambres, une terrasse, et un grand espace à vivre – le lieu est pourtant rempli d’outils de mesure et de serveurs informatiques dissimulés. On dénombre près de 16 capteurs au mètre carré dans la résidence, qui auront pour tâche d’enregistrer les moindres gestes des deux étudiants. Le tout, au service «de l’éthique et du bien-être» précise Gwenaëlle Kaiser, chargée du projet HUman At Home (HUT).

«Sur la technique, tout est possible aujourd’hui, explique-t-elle, il faut désormais se poser la question des barrières à ne pas franchir». D’après les chercheurs, l’appartement de Montpellier est une «chimère», pensée avec l’objectif de trouver un «seuil de tolérance» aux nouvelles technologies. Un comité éthique indépendant veillera aussi au bon déroulé de l’opération. Il faut dire que la vie des deux étudiants risque d’être bouleversée. Si aucune caméra n’est installée dans l’appartement, des capteurs pourront tout de même restituer l’intégralité de leurs mouvements. Et ils auront également l’obligation de tenir un journal de bord quotidien.

De nombreux spécialistes ont été mobilisés pour scruter les résultats d’HUman At Home. Entre-autres, un architecte, qui analysera les déplacements dans la résidence afin d’optimiser l’aménagement d’intérieur ou encore un anthropologue, qui veillera aux conséquences du projet sur les étudiants. Un expert en sciences cognitives planchera lui sur l’impact des différentes technologies sur le QI des cobayes. Au jour le jour, ceux -ci seront en effet abreuvés d’informations, en particulier sur leurs dépenses énergétiques.

Mais reste encore à trouver les deux bons candidats. Pour affiner la sélection, un sondage a été effectué parmi les étudiants de l’Université de Montpellier et de Paul Valéry Montpellier 3. Ce sont les seuls à pouvoir postuler à ce «grand casting», comme le surnomme avec humour Gwenaëlle Kaiser. L’appel à candidature prendra fin ce vendredi 13 juillet, et sera renouvelé tous les étés pendant les 3 ans de l’étude.

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Et si vous étiez désormais éligible à la super assurance loyers impayés gratuite de l’Etat

Le gouvernement va encore muscler un dispositif, certes attrayant, mais qui n’a séduit que 45.000 locataires depuis son lancement.
Un peu plus de deux ans après son lancement, Visale, l’assurance loyers impayés gratuite proposée aux locataires et aux bailleurs, fait peau neuve. Ce mardi, le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard dévoilera les nouveaux contours de ce dispositif financé par Action Logement (ex-1% Logement). Objectif : le rendre encore plus attractif qu’il ne l’était jusqu’alors. Et atteindre un rythme de 80.000 contrats par an.

Premier changement : la cible des locataires éligibles est élargie. S’agissant des moins de 30 ans, tous les étudiants y compris ceux qui sont rattachés au foyer fiscal de leurs parents, ainsi que les alternants, ont désormais accès à cette assurance. Le dispositif va, par ailleurs, couvrir tous les loyers de ce jeune public qu’ils soient dans le parc privé, en logement social ou en résidence étudiante. Du côté des plus de 30 ans, si la garantie Visale reste ouverte aux salariés en situation de précarité (CDD, intérim, CDI en période d’essai), elle est aussi étendue aux locataires en mutation professionnelle, détachés par leur entreprise ou victimes d’un accident de la vie (divorce, décès dans le couple…).

Le niveau de garantie est aussi renforcé. Alors que Visale ne fonctionnait jusqu’ici que sur les trois premières années de la location, l’assurance prend désormais en charge les impayés au-delà de ce délai, dans la limite de 36 mensualités. Ce n’est pas tout : l’ensemble des loyers d’Ile-de-France sont désormais couverts dans la limite de 1.500 euros par mois (charges comprises) contre 1.300 euros auparavant hors Paris. Le seuil reste, en revanche, à 1.300 euros ailleurs en France. Pour les loyers inférieurs à 800 euros en Ile-de-France et 600 euros en province, aucun justificatif de ressources ne sera exigé pour les locataires (contre 425 euros auparavant partout dans l’Hexagone).

Les locataires intéressés par le dispositif peuvent s’inscrire sur le site www.visale.fr. S’ils remplissent les conditions nécessaires, Action logement leur délivrera alors un “visa” qu’ils pourront ensuite remettre à leur futur bailleur.

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APL : ce que vous allez vraiment perdre dès le mois d’octobre, profil par profil

L’été dernier avait été marqué par la fameuse coupe des 5 euros sur les aides au logement. Bis repetita, avec un nouveau coup de rabot à venir dès la rentrée prochaine pour les allocataires.
Après la baisse de 5 euros actée l’an passé, les bénéficiaires des APL vont être victimes d’un nouveau coup de rabot cet automne. De fait, alors que les aides au logement sont chaque année revalorisées en octobre en fonction de l’indice de référence de loyers – indice qui suit peu ou prou l’inflation -, un discret alinéa de la loi de finances 2018, prévoit de ne pas appliquer la formule de calcul cette année.

D’après les estimations de la Fondation Abbé Pierre, qui a été la première à relever le tour de passe-passe du gouvernement, les allocataires vont ainsi perdre en moyenne 4,2 euros par mois. Ce calcul a été établi à partir d’un montant moyen d’APL (231 euros par mois), non revalorisé de 1,8%, qui correspond à l’estimation de l’indice de référence des loyers du deuxième trimestre. Celui qui aurait dû précisément servir à réévaluer les APL en octobre prochain.

Evidemment, cette moyenne cache d’importantes disparités. En fonction des montants d’APL attribués, les coupes seront plus ou moins importantes. Pour mesurer l’ampleur du coup de rabot qui menace les allocataires à la rentrée prochaine, nous avons donc demandé à l’Union nationale des associations familiales de nous donner des exemples concrets de bénéficiaires des aides. Pour ce faire, nous avons donc retenu différents profils (étudiants, personne seule, en couple) partout en France.

Locataires à Paris (zone 1 : Ile-de-France)
Etudiant, boursier, percevant 254 euros d’APL. A partir d’octobre, il va perdre 4,6 euros par mois
Personne seule, au RSA, avec 2 enfants, percevant 485 euros d’APL. A partir d’octobre, elle va perdre 8,7 euros par mois
Couple, avec 1,5 Smic et 2 enfants, percevant 172 euros d’APL. A partir d’octobre, il va perdre 3 euros par mois
Locataires à Aix-en-Provence (zone 2 : villes de plus de 100.000 habitants)
Etudiant, boursier, percevant 218 euros d’APL. A partir d’octobre, il va perdre 3,9 euros par mois
Personne seule, au RSA, avec 4 enfants, percevant 551 euros d’APL. A partir d’octobre, elle va perdre 10 euros par mois
Couple, avec 1,5 Smic et 2 enfants, percevant 132 euros d’APL. A partir d’octobre, il va perdre 2,4 euros par mois
Locataires à Aubusson dans la Creuse (zone 3 : reste du territoire)
Etudiant, boursier, percevant 202 euros d’APL. A partir d’octobre, il va perdre 3,6 euros par mois
Personne seule, au RSA, percevant 253 euros d’APL. A partir d’octobre, elle va perdre 4,5 euros par mois
Personne seule, au RSA, avec 4 enfants, percevant 514 euros d’APL. A partir d’octobre, elle va perdre 9 euros par mois
Personne seule, au Smic, percevant 201 euros d’APL. A partir d’octobre, elle va perdre 3,6 euros par mois
Couple, avec 1,5 Smic et 2 enfants, percevant 110 euros d’APL. A partir d’octobre, il va perdre 2 euros par mois

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Assurance crédit immobilier : les dates clés pour faire jouer la concurrence, banque par banque

Sacrés banquiers ! Alors qu’il est désormais possible de changer tous les ans de contrat d’assurance lié à son crédit immobilier, les banques ont trouvé la parade pour freiner l’hémorragie de leurs clients. Profitant d’une imprécision de la loi, chaque établissement fixe, comme bon lui semble, la fameuse date anniversaire qui sert de repère pour pouvoir résilier annuellement son contrat. Au risque pour les clients de laisser filer la sacro-sainte fenêtre de tir…

Pour rappel, chaque client doit, en effet, respecter un préavis de deux mois à compter de la date anniversaire de son contrat pour faire jouer la concurrence. L’opération n’est pas anodine : elle permet de réaliser des économies pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, comme nous l’avons récemment montré. Pour vous éviter de louper le coche, nous avons demandé à Magnolia.fr, courtier spécialisé dans ce type d’opérations, de nous préciser les règles en vigueur dans chaque banque.

Date de l’édition de l’offre de prêt immobilier : il s’agit de la date d’émission de votre crédit immobilier, inscrite sur le contrat. Celle-ci est notamment retenue par la Banque populaire comme date anniversaire.

Date de signature de l’offre de prêt immobilier : la date retenue est dans ce cas celle qui est inscrite au moment où vous avez paraphé votre contrat de prêt. C’est aussi la date anniversaire la plus couramment utilisée (Banque postale, BNP Paribas, Caisse d’épargne, Crédit foncier, HSBC, LCL, Société générale).

Date d’effet du contrat d’assurance : beaucoup moins évidente à retenir, cette date anniversaire correspond à la date de prélèvement de votre première échéance d’assurance. On la retrouve notamment au CIC et au Crédit mutuel.

Date de signature de la demande d’adhésion au contrat d’assurance : c’est à coup sûr la date la plus floue. Sans doute correspond-elle à la date à laquelle vous avez retourné votre demande d’adhésion pour votre contrat d’assurance. Pour être certain de la date exacte à retenir, mieux vaut adresser au préalable à votre banquier. Le Crédit agricole est en l’occurrence la seule enseigne à retenir ce critère pour l’anniversaire de ses contrats.

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La formation continue des agents immobiliers : une urgence pour tous !

La loi ALUR a instauré en 2014 à la demande des organisations professionnelles une obligation de formation continue de 42 heures tous les trois ans, durée de validité de la carte valant autorisation d’exercer, pour les agents immobiliers et les administrateurs de biens. Le respect de l’obligation conditionne le renouvellement de cette carte. Cette contrainte concerne les dirigeants d’entreprises, leurs salariés appelés à être en contact avec la clientèle et les agents commerciaux travaillant pour eux. Comment cette disposition entre-t-elle en vigueur ? Non sans hoquet, et le Parlement, en train d’examiner le projet de loi ELAN, serait bien inspiré de s’en inquiéter et de préciser l’obligation.

Le premier problème tient au fait que si l’obligation de se former pèse sur les personnes visées par la loi, il appartient au seul dirigeant lors du renouvellement de sa carte de prouver qu’il s’est lui-même acquitté de l’obligation. Celles et ceux qui interviennent pour leur compte, leurs préposés en quelque sorte, n’ont pas à prouver qu’ils se sont formés. En théorie, une carte professionnelle de dirigeant ne saurait être renouvelée si ses préposés ne sont pas à jour, mais ce point n’est pas vérifié. Il ne l’est pas plus pour les salariés que pour les non salariés.

Il n’est pas normal que ce point majeur ne fasse l’objet d’aucune vérification. Le législateur, au nom des ménages, a voulu que le corps professionnel dans sa globalité rehausse ses compétences. L’obligation perd son sens si le gros des effectifs peut se soustraire sans conséquence à l’obligation. Sans compter que désormais le tissu professionnel est constitué de structures plus importantes que par le passé et que ce sont plus souvent que par le passé des collaborateurs qui servent la clientèle et non les dirigeants. C’est d’eux que la compétence actualisée sera attendue par priorité.

Un autre problème tient à la souplesse dont les Chambres de commerce font montre quant à l’habilitation des organismes de formation délivrant les heures obligatoires. Il est dit par le décret d’application de la loi du 24 mars 2014 que les organismes doivent être immatriculées et détenir un numéro de formateur. Au nom de quoi accepte-t-on des organismes en cours d’immatriculation ? Un critère administratif est ce qu’il est : "dura lex sed lex". Il est singulier de l’interpréter et de l’atténuer.

On peut déjà regretter qu’aucun autre critère, moins formel et plus qualitatif, n’ait été introduit dans la loi : le marché qui s’est ouvert avec l’obligation de formation continue a fait apparaître une multitude d’intervenants et les professionnels ont bien du mal à séparer le bon grain de l’ivraie. Le meilleur côtoie le pire, avec le risque que les apprenants ne s’écœurent et soient bien peu enclins à aller au-delà du nombre d’heures obligatoires. Pourtant, le besoin en formation ne saurait se résumer aux 42 heures obligatoires. Le décret stipulant les disciplines concernées est à la fois large, parlant de droit, de commercial et de technique ou encore de déontologie, et limitatif, fondé sur l’essentiel, n’évoquant par exemple ni le management ni les langues.

À cet égard, il semble que le choix du gouvernement d’affaiblir le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières, encore une création de la loi ALUR, ne soit pas saison : ne fallait-il plutôt une instance professionnelle forte, avec des moyens, capable de formuler des avis sur les organismes de formation, chargé aussi de la discipline, plutôt qu’un ectoplasme sans personnalité morale, au périmètre limité à rendre des avis consultatifs sur l’encadrement des activités ? Derrière l’amendement introduit par l’Assemblée Nationale pour protéger les titres d’agent immobilier et d’administrateur de biens, il y a une impérieuse nécessité que l’obligation de formation continue entre en application avec exigence et rigueur. La formation n’est pas une bonne conscience, elle est un ressort de l’efficacité et de la performance au profit des ménages.

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En 10 ans, les charges de copropriété ont évolué 3 fois plus vite que l’inflation !

Les chiffres sont édifiants. Entre 2007 et 2017, les charges de copropriété se sont envolées de 37,4%, selon l’observatoire de l’Association des responsables de copropriété. Soit 3 fois plus vite que l’inflation (+12% sur la période).

Dans le détail, l’augmentation la plus importante concerne les primes d’assurance, qui en raison de la multiplicité de sinistres, ont bondi de 93,9% sur la période. Suivent les frais de gestion facturés par les syndics (+52,5%), les factures de chauffage (+39,9%), les coûts de gardiennage (+32,7%), les dépenses d’entretien (+27,7%) et enfin les factures en eau courante (+24,7%).

Cette étude a été réalisée en passant au crible les dépenses de 2.500 immeubles sur toute la France. Pour un appartement type de 60 mètres carrés, le niveau moyen du total des charges atteint ainsi 2.856 euros en 2017. Ces dépenses se répartissent actuellement de la façon suivante : 28% pour le chauffage, 20% pour le gardiennage, 17% pour l’entretien général, 12% pour les honoraires de syndic, 9% pour l’eau, 6% pour l’entretien de l’ascenseur, 6% pour les frais d’assurance.

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Location : pourquoi un studio coûte toujours plus cher qu’un 2 pièces – Prix immobilier

A Bordeaux, à surface équivalente, les locataires paient 39% plus cher dans un studio que dans un deux pièces. Décryptage.

(LaVieImmo.com) – les studios se louent plus cher au mètre carré que les appartements plus grands. Ce n’est pas une nouveauté mais le dernier observatoire statistique des locations (Oslo) de la Fnaim permet de se faire une idée de l’ampleur, parfois très importante, de ces écarts. Ainsi, à Bordeaux, entre un studio et un deux pièces, la différence de loyer (à la relocation) atteint… 39% au mètre carré ! Ainsi, le loyer mensuel médian par m2 à la relocation s’élève à 18,4 euros pour un studio dans la perle de l’Aquitaine mais tombe à 13,2 euros pour un deux pièces. Sur l’ensemble de l’agglomération bordelaise, on arrive même à 48% de plus entre un studio et un deux pièces, selon les données de la Fédération nationale de l’immobilier.

En dehors de Bordeaux, cette "surprime" est aussi particulièrement lourde à Lille (+35%), Lyon (+32%) et Nice (+29%). Parmi les plus grandes villes de France, c’est à Paris et Marseille que l’écart est le plus faible, avec une différence de loyer au m2 de 16% entre un studio et un deux pièces.

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