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Immobilier : faut-il faire construire une maison passive ?

À notre époque qui fait la part belle à l’éco-construction, la maison passive apparaît comme une solution idéale. Très peu gourmande en énergie, la maison passive attire un nombre sans cesse plus important de propriétaires. Alors faut-il faire construire une maison passive ?

La maison passive, un concept venu d’Allemagne
Le principe de la maison passive n’est pas si récent que cela. Cela fait presque 20 ans que le concept existe en Allemagne où l’on parle de Passivhaus.
Une maison passive qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une maison dont la performance énergétique est très élevée. Elle consomme peu d’énergie voire recycle même celle qu’elle utilise.
Elle répond en France à la réglementation thermique RT2012. Selon cette norme, la maison passive ne doit pas consommer plus de 15 kWh par m² et par année en chauffage ni plus de 120kWh par an d’énergie primaire. Par énergie primaire, comprenez des sources d’énergie directement exploitables en l’état : gaz naturel, pétrole, charbon mais aussi énergie solaire, hydraulique, géothermique.
La maison passive présente comme avantage principal d’être encore plus performante qu’une maison basse consommation du point de vue énergétique.
Est-il si avantageux de faire construire une maison passive ?
Afin d’afficher des performances énergétiques de haut niveau, la maison passive bénéficie d’une isolation renforcée. On retrouve ainsi dans les murs une épaisse couche d’isolants d’environ 30 cm, soit deux fois voire trois fois plus que dans une maison standard.
Aussi, en phase de construction, les ponts thermiques sont éliminés. Ces points de déperdition de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur sont chassés. Et pour y parvenir, la technique consiste à isoler la maison par l’extérieur, en plus de l’isolation intérieure donc. Une isolation thermique qui génère un coût supplémentaire.
Plus encore, la maison passive est équipée de menuiseries à haute performance. Le châssis des parois vitrées par exemple affiche un niveau d’efficacité énergétique bien supérieure à la moyenne. Et pour les vitres elles-mêmes, ce n’est pas du double mais du triple vitrage.
Tout cela représente donc un surcoût par rapport à une construction traditionnelle. On estime ainsi que le prix de construction d’une maison passive peut atteindre 1 800€/m². Un prix plafond certes mais qui tranche nettement avec la moyenne observée qui tourne autour de 1 300€ voire 1 500€/m². Pour une maison passive, l’investissement sera donc supérieur de l’ordre de +20% ou +30% par rapport à une maison standard.
Mais au final, l’investissement s’avèrera payant sur le long terme. Car lorsqu’une maison basse consommation bénéficie d’un très bon classement énergétique du type ‘A’, la maison passive fait beaucoup mieux, notée ‘A++’. En somme, la maison passive est la construction la plus économe en énergie.
Si l’investissement de base est certes au-dessus de la moyenne du marché, les propriétaires économiseront plusieurs centaines d’euros par an sur leurs factures d’énergie pour l’électricité, le chauffage et la climatisation. Sans compter le fait que, le prix de l’énergie ne cessant d’augmenter, la maison passive semble bien être une solution judicieuse tant pour l’environnement que pour le budget des propriétaires.

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Copropriété : ces nouvelles règles qui pourraient bouleverser la vie des immeubles

Un rapport transmis au gouvernement que nous avons pu consulter pourrait servir de base à un vaste toilettage du code de la copropriété.

Big-bang en vue pour les quelque 8 millions de copropriétaires. Comme nous l’annoncions récemment, le gouvernement réfléchit à modifier par ordonnance le code de la copropriété. Objectif : simplifier les prises de décision pour améliorer l’entretien et la rénovation des immeubles. Un projet de réforme, rédigé par le Groupe de recherche en copropriété (Grecco) et que Capital a pu consulter, pourrait servir de base à ce grand toilettage. Voici les principales propositions que ce groupe de professionnels – syndics, notaires, géomètres… – , a déposé sur les bureaux des ministres de la Justice et de la Cohésion du territoire, en charge du dossier.

Gérer les grandes copros comme des entreprises

La principale mesure à l’étude serait d’instaurer au sein des grandes copropriétés, un conseil d’administration qui passerait outre le vote de l’Assemblée générale, pour gérer l’entretien des immeubles et décider de grands travaux de rénovation, comme les ravalements de façade… Ce conseil d’administration d’une vingtaine de membres, pourrait être rendu obligatoire dans les immeubles de 100 lots. L’idée étant d’accélérer la prise de décision dans ces immeubles où les blocages peuvent être fréquents.

Fluidifier les votes en Assemblée générale

Pour les copropriétés de tailles plus restreinte, une autre piste serait de fluidifier les décisions prises en Assemblée générale en permettant de voter à la majorité simple (qui ne tient compte que des personnes présentes ou représentées) des actions qui nécessitent aujourd’hui une majorité absolue (qui prend aussi en compte les absents). Le champs n’est pas encore totalement acté. Seraient notamment concernées des tâches comme la pose de compteurs d’eau, la suppression des vide-ordures…

Changements de règles pour les paiement des charges

Actuellement, la contribution des copropriétaires aux charges générales de l’immeuble ne correspond pas exactement aux tantièmes effectivement détenus : cette participation peut sensiblement fluctuer en fonction de l’exposition d’un appartement, de son agencement, de la proximité de la cage d’escalier… L’idée du rapport serait d’ajuster cette répartition des charges en la rendant proportionnelle aux quotes-parts détenues.

S’agissant des copropriétés comprenant plusieurs bâtiments, l’ambition est de faire peser les travaux entrepris sur chaque lot à ses seuls occupants (et non à l’ensemble de la copropriété). Cette répartition s’applique déjà dans les copropriétés les plus récentes, mais n’est pas prévue dans la plupart des règlements de copropriétés anciennes.

Possibilité de convoquer une AG spéciale à ses frais

Aujourd’hui, un copropriétaire désirant entreprendre des travaux touchant aux parties communes (changement de fenêtres, suppression d’un mur porteur…) doit soumettre sa demande au vote de l’Assemblée générale annuelle. Pour accélérer là encore ces prises de décisions, le texte à l’étude autorise ledit propriétaire à convoquer une AG en cours d’année, réunion qui alors serait à ses frais.

Délai de prescription réduit pour les actions contre un copropriétaire

Voici une drôle de mesure qui semble aller à l’encontre de la bonne gestion des immeubles. Le délai de prescription pour mener une action contre un copropriétaire (n’ayant par exemple pas payé ses charges) pourrait être réduit de 10 à 5 ans.

Suppression du compte séparé pour les travaux

Alors que la loi Alur a enjoint en début d’année les copropriétés à ouvrir un compte séparé pour alimenter un “fonds travaux”, le rapport du Grecco envisage de supprimer cette obligation : l’idée étant de rediriger ces fonds directement sur le compte de la copropriété. Problème : d’après Emile Hagège, directeur général de l’Association des responsables de copropriété, “une telle mesure risque de détourner ces fonds de leur objectifs premiers pour ne pallier qu’aux insuffisances de charges.”

Obligation de tenue du carnet d’entretien supprimée pour les syndics

Si le projet à l’étude ne modifie qu’à la marge les missions des syndics, une étonnante proposition leur enlève l’obligation de tenir le carnet d’entretien des immeubles.

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8 spectaculaires projets de tours en bois

Paris accueillera d’ici 2021 deux tours en bois parmi les plus grandes au monde. Avant elles, d’autres modèles spectaculaires ont fleuri à travers la planète. Bordeaux, Londres, Stockholm… Découvrez notre diaporama des 8 projets actuels de tours en bois.

Deux tours jumelle en bois de 50 mètres feront leur apparition avant 2021 dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce projet a de quoi surprendre. Les deux édifices de 17 étages, disposeront de 105 logements et seront parmi les tours en bois les plus hautes du monde avec Hoho, à Vienne, qui culmine à 84 mètres. Chaque appartement disposera d’un salon, d’une cuisine et une grande terrasse (jusqu’à 40 m2) avec vue sur la Seine.

Quel intérêt présente la construction en bois ? Pour le promoteur d’une part, le chantier est plus simple, plus rapide et moins coûteux. Ce matériau est léger et s’assemble donc plus rapidement. Surtout, il se suffit à lui même. Contrairement au béton, il ne nécessite pas l’apport d’eau ou de sable. D’autre part, le locataire est gagnant car le bois est un excellent isolant thermique. Il fera mécaniquement chuter la consommation en chauffage. Loin d’être un effet de mode, le bois constitue une véritable alternative au béton.

En France, en Autriche, en Angleterre, en Suède… Partout dans le monde, les projets spectaculaires de gratte-ciels en bois se multiplient, comme vous allez le découvrir dans ce diaporama.

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Impôt sur la fortune immobilière : un rapport sénatorial épingle la réforme Macron

Un rapport d’Albéric De Montgolfier, rapporteur général de la Commission des finances du Sénat, met en évidence les incohérences du recentrage de l’impôt sur la fortune sur les seuls biens immobiliers.

Recentrer l’ISF sur le immobilier est totalement « incohérent ». Un rapport sénatorial publié jeudi étrille la réforme d’Emmanuel Macron, tout en préconisant d’encourager la donation des grands-parents vers les petits-enfants, afin de permettre aux jeunes ménages d’accéder plus facilement à la propriété.

« L’investissement immobilier constitue indéniablement un investissement productif » qui « ne bénéficie pas d’un traitement fiscal privilégié par rapport aux valeurs mobilières », précise ce rapport signé par Albéric De Montgolfier, rapporteur général de la Commission des finances du Sénat. « L’immobilier représente en France environ 18% de la valeur ajoutée de l’économie française et 8% de l’emploi total », souligne encore le document. « En outre, compte tenu de son caractère très cyclique, la construction exerce des effets d’entraînement importants sur la croissance et l’emploi en phase de crise comme en période de reprise ».

Selon l’Insee, c’est en effet le poste de la demande ayant le plus pesé sur la croissance française au cours de la période 2011-2016, après le commerce extérieur. « Or, la mise en place du prélèvement forfaitaire unique, dont le périmètre exclut les revenus fonciers, et la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI), proposées par le gouvernement dans le cadre du Projet de loi de finances pour 2018, auront pour effet d’accentuer le différentiel de taxation existant en faveur des valeurs mobilières », épingle ce document.

>> Lire aussi – Impôt sur la fortune immobilière : 5 techniques malignes pour le contourner

Par ailleurs « le recentrage de l’ISF sur l’immobilier apparaît d’autant plus incohérent », poursuit le rapport, « qu’il conduirait à imposer les investissements immobiliers, tout en exonérant les liquidités et les biens meubles +improductifs+ ». Ainsi « paradoxalement, une stratégie +anti-économique+ consistant à vendre un appartement aujourd’hui loué à titre non professionnel pour laisser le produit de la vente sur son compte courant permettrait de réduire le montant dû au titre de l’IFI », dit le rapport, pour qui « il n’existe aucun motif valable justifiant de vouloir pénaliser cette classe d’actifs ».

M. De Montgolfier indique qu’il fera des propositions à ce sujet dans le cadre de l’examen de la première partie du projet de loi de finances. Mener une politique du logement « davantage adaptée à la réalité des marchés locaux », encourager fiscalement la donation des grands-parents vers les petits-enfants ou « mettre en place un zonage plus fin » pour les dispositifs fiscaux tels que le « Pinel », « afin de mieux cibler l’aide là où les besoins sont clairement identifiés » figurent parmi les pistes préconisées par le rapport.

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Fin du crédit d’impôts mi-2018 pour les fenêtres : un amendement « assassin » (professionnels)

Les professionnels de la fenêtre ont dénoncé vendredi « l’amendement assassin » adopté par les députés la veille, qui exclut à partir du 1er juillet les fenêtres, portes d’entrée et volets isolants du Crédit d’impôt transition énergétique (CITE)

Le taux applicable de ce crédit d’impôt est en outre réduit de 30 à 15% au 1er janvier, selon l’amendement.

Le projet initial du gouvernement réduisait ce taux dès le 27 septembre 2017 et excluait les menuiseries extérieures du CITE trois mois plus tôt, dès le 27 mars.

Mais devant l’émoi suscité par ce projet au sein de la filière qui compte 180.000 emplois, le président Emmanuel Macron avait souhaité qu’il « n’y ait pas une rupture brutale sur les portes et fenêtres ».

L' »amendement assassin » du rapporteur général Joël Giraud (LREM) au projet de budget 2018, adopté par la commission des finances instaure « un dispositif incohérent, coûteux pour les finances publiques, dévastateur pour les entreprises et à l’encontre de la transition énergétique » déplore le pôle fenêtre au sein de la Fédération française du bâtiment (FFB), dans un communiqué.

« Nous éliminer du CITE au milieu de l’année sera dévastateur pour les entreprises: cela nous fait sortir du champ de la rénovation énergétique », a déclaré à l’AFP son porte-parole Jean-Luc Marchand.

Ainsi « lorsque le CITE sera transformé en prime versée aux ménages, à compter du 1er janvier 2019, nous n’y serons plus », s’alarme-t-il, alors que 32.000 installateurs ont obtenu la certification RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour pouvoir faire bénéficier leurs clients de ce dispositif.

« Si l’on supprime les critères de performances associés au CITE, cela va ouvrir le marché aux produits les moins performants », s’inquiète encore M. Marchand.

En outre le dispositif voté sera plus coûteux pour les finances publiques – en provoquant un afflux de commandes jusqu’au 1er janvier, de particuliers qui voudront encore bénéficier du taux de 30% – que le recentrage proposé par la filière, plaide cette dernière.

Celle-ci voulait cibler le CITE de manière à ce qu’il ne bénéficie plus qu’aux travaux de remplacement d’au moins 50% des fenêtres à simple vitrage d’un logement. Le coût budgétaire aurait été inférieur à 100 millions d’euros pour 2018 – contre 900 millions d’euros en 2016, pour le CITE lié aux parois vitrées.

La filière espère qu’un « amendement rectificatif conforme aux engagements du président » soit déposé, en vue du débat public du 16 novembre.

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Surendettement : avez-vous pensé au portage immobilier ? – PAP.fr

26 Octobre 2017 – Vous êtes propriétaire ? Vous avez du mal à rembourser vos échéances ? Le portage immobilier qui consiste à faire racheter son bien de manière provisoire pourrait être une solution à vos problèmes.

En France le taux d’endettement des particuliers est en baisse. Mais ce n’est pas le cas des dettes immobilières qui ont progressé de 5, % en cinq ans. Tant que ces dettes sont maîtrisées tout va bien mais en cas de changement soudain de la situation de l’emprunteur tout peut basculer. Si vous êtes propriétaire et que votre situation financière est préoccupante, vous pourriez vous en sortir en recourant au portage immobilier.

Mode d’emploi. Le portage immobilier consiste à vendre temporairement son bien à un ou plusieurs investisseurs. Ces derniers l’acquièrent pour une valeur comprise entre 70 et 80% de sa valeur. Les propriétaires deviennent alors locataires et profitent d’un loyer 20% moins cher que les prix du marché. Le ménage dispose d’un délai de cinq ans pour apurer ses dettes et racheter son logement au prix payé par l’investisseur.

Avantages. Ce système est intéressant car il laisse du temps pour régler ses dettes et se refaire une santé financière. Il évite aussi de devoir se séparer de son logement et donc de déménager.

Pour qui ? Le portage immobilier s’adresse à tous les propriétaires qui ont connu un accident de la vie : chômage longue durée, divorce, décès du conjoint, maladie… Il convient bien aux retraités qui veulent conserver la demeure familiale ou à un jeune divorcé qui souhaite racheter la part de son conjoint.

Quel risque ? Sur le papier cette solution semble efficace mais elle présente également une part de risque. « Pourtant depuis notre création, 85% des opérations de portage immobilier se sont soldées par le rachat du bien », assure Patrick Drack, co-fondateur de StayHome, une startup spécialisée dans l’aide aux propriétaires ayant des difficultés financières.

Des précautions à prendre. Avant de vous lancer, il faudra évidemment faire le point sur votre réelle solvabilité. Mais chez Stay Home on rappelle que votre banque peut vous faire inscrire au fichier de la Banque de France au bout de seulement deux mensualités de crédit impayées. Cette inscription entraînera une procédure de recouvrement de dettes et éventuellement une saisie immobilière. Le portage immobilier vous évite cette procédure. 

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Crédit immobilier : encore des baisses de taux en novembre 2017 ? – PAP.fr

Baisse minime. Mais baisse quand même. En octobre 2017, le taux moyen des prêts immobiliers, toutes durées confondues, est tombé à 1,55% brut (hors assurances), contre 1,56% en septembre et 1,58% en août selon l’Observatoire du financement Crédit Logement/CSA. « Les conditions de financement restent exceptionnelles et la volonté des banques de soutenir la demande est intacte », note cet organisme qui chaque mois décortique et analyse le marché des prêts à l’habitat.

Où en sont les taux en novembre 2017 ? Ils restent très bas. La moyenne pour les prêts sur vingt ans s’établit à 1,75% d’après le courtier Empruntis.com. Certes, c’est un peu plus qu’en novembre 2016. A l’époque, le vingt ans brut moyen atteignait le plancher record de 1,55%. Mais le niveau actuel du vingt ans reste très attractif, surtout si on le compare à celui de l’automne 2015 (2,50% brut) ou de l’automne 2014 (2,75% brut).

Doit-on prévoir de nouvelles baisses ? « Le mouvement initié depuis septembre semble se confirmer avec des baisses constatées en octobre mais également dans les barèmes bancaires reçus début novembre » répond Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.com. Pour le courtier Cafpi, le recul du prix de l’argent a une raison toute simple : « face à une demande qui recule, les banques se font concurrence et rognent sur leurs marges pour attirer de nouveaux clients. »

Quels taux pour les meilleurs dossiers ? Les baromètres des courtiers montrent que les banques accordent des décotes. Pour les dossiers les plus solides, les taux bruts démarrent actuellement à 1% sur quinze ans, 1,30% sur vingt ans et 1,55% sur vingt-cinq ans selon le courtier Vousfinancer. Même les prêts sur trente ans sont concernés : leur moyenne brute tourne autour de 2,55% alors que les meilleurs profils empruntent à 1,96% sur cette durée d’après Empruntis.com.

Quelles sont les cibles des banques ? Tous les emprunteurs ne décrochent pas ces conditions exceptionnelles. « La plupart des banques qui ont baissé leurs taux en novembre l’ont fait de façon très ciblée », remarque Sandrine Allonier, directrice des relations banques de Vousfinancer. Certaines visent les jeunes et les primo-accédants, d’autres les hauts revenus. Quelques établissements financiers n’ont pas envoyé de barèmes depuis des mois, faisant varier leurs conditions au cas par cas remarque Vousfinancer.

Quelles tendances pour 2018 ? Pour le moment, pas d’inquiétude. « Les conditions restent toujours très favorables pour les emprunteurs, et ce sera certainement le cas début 2018 » explique Cécile Roquelaure, directrice de la communication d’Empruntis.com. Les taux devraient rester à peu près stables, les bons dossiers décrochant de solides décotes. Ensuite, tout dépendra de la politique de la banque centrale européenne (BCE). « Dès que le taux d’inflation cible – aux alentours de 2% – sera atteint en zone euro, la BCE relèvera son taux directeur qui aujourd’hui est à zéro », estime Philippe Taboret, directeur général-adjoint de Cafpi.

Les taux vont-ils vraiment augmenter ? Un changement de cap de la BCE ferait repartir les taux immobiliers à la hausse. « Mais celle-ci restera très limitée, la croissance et l’inflation progressant très lentement », poursuit Philippe Taboret. La moyenne du vingt ans brut pourrait passer la barre des 2%. Pas de quoi impacter la solvabilité des acquéreurs. A condition que le marché reste raisonnable. « L’augmentation des prix dans les zones tendues pèse sur les ménages et exclut notamment les primo-accédants les plus modestes », pointe Sylvain Lefèvre, président du courtier La Centrale de Financement. D’après le dernier indice Notaires-Insee, le prix des logements progresse de 3,5% sur un an.

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Immobilier : les ventes de logements baisseraient en 2018 – PAP.fr

Après trois années de croissance, les ventes de logements anciens et neufs devraient baisser en 2018. C’est en effet l’hypothèse privilégiée par Olivier Eluere dans la lettre Perspectives du groupe Crédit Agricole qui vient d’être publiée.

Des taux d’intérêt bas attractifs. Les prochaines années pourraient donc voir un cycle haussier se terminer. La reprise avait débuté en 2015. Les ventes de logements dans l’ancien avaient bondi de 15,2% cette année-là avant de poursuivre leur ascension en 2016 avec une progression de 6%, soit 845.000 logements vendus. Et en 2017, cette tendance s’est encore amplifiée avec une croissance de 12,7% au premier semestre. Pas moins de 935.000 transactions devraient être comptabilisées cette année, un record historique. La croissance du marché s’explique par des taux de crédit très bas depuis plusieurs années qui ont augmenté le pouvoir d’achat des acquéreurs. Car les taux sont passés de 3,8% en 2012 à 1,9% en 2016. Et leur lente remontée depuis décembre 2016 a incité les ménages à anticiper leur projet immobilier afin de profiter de conditions optimales d’où un volume de ventes encore très élevé.

Crédits plus chers. Mais les conditions de financement pourraient être moins favorables aux acheteurs. Les taux des OAT dix ans, les obligations d’Etat qui servent de référence au calcul des crédits à taux fixe, devraient remonter un peu en 2018 en raison de la croissance plus marquée de l’économie européenne. Le taux des crédits immobiliers devrait donc augmenter également, une hausse qui, selon Olivier Eluere, devrait rester modérée car les banques ne devraient pas répercuter intégralement cette augmentation en raison de la concurrence acharnée qu’elles se livrent. La capacité d’achat des ménages s’en trouvera tout de même légèrement dégradée, un mouvement amplifié par la hausse du prix des logements qui a atteint 2,4% sur un an au premier trimestre 2017 et 3,4% au deuxième trimestre 2017. « De quoi rendre les acheteurs plus hésitants et attentistes », analyse Olivier Eluere qui prévoit pour 2018-2019 un repli des ventes de l’ordre de 5% par an dans l’ancien.

Le neuf soutenu par le gouvernement. Depuis 2016, les ventes de logements neufs ont elles aussi connu une courbe ascendante avec pas moins de 127.000 transactions, soit une hausse de 19% par rapport à 2015. Le plan de relance du gouvernement avec le renforcement du PTZ et le dispositif Pinel a pleinement joué son rôle dans un environnement financier favorable avec la baisse des taux des crédits. L’augmentation du montant du PTZ (sans intérêts) pouvant atteindre 40% du financement du bien contre 18 à 26% auparavant a incité plus d’une famille à quitter sa location pour accéder à la propriété. A la clé une progression de 20% des ventes qui ont représenté 47% du marché. La loi Pinel, successeur du dispositif Duflot, permettant aux contribuables de bénéficier d’une réduction d’impôt atteignant au maximum 21% du prix du logement plafonné, a porté elle aussi le marché. L’investissement locatif a été à l’origine de 53% des ventes.

Le Pinel recentré. Mais le nouveau plan logement qui sera présenté au Parlement début 2018 changera les règles du jeu. Si la loi Pinel a été reconduite pour les quatre prochaines années, elle sera en revanche recentrée sur les marchés les plus tendus, les zones B2 et C en étant exclues. Cette refonte du dispositif se traduira par une diminution de 6.000 à 10.000 ventes investisseurs, soit une baisse des transactions de l’ordre de 5 à 7% pour les promoteurs. 

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Foire de Paris : un nouveau salon entièrement dédié à l’univers de la maison

Aménagement intérieur, sécurité, bien-être… venez découvrir les dernières innovations pour l’habitat, à l’occasion du salon Foire de Paris Hors-Série Maison. Rendez-vous du 27 octobre au 5 novembre 2017 au parc des expositions de la Porte de Versailles.

350 exposants et de multiples ateliers dédiés à la maison
Pour sa grande première, du 27 octobre au 5 novembre 2017, au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, le salon Foire de Paris Hors-Série Maison sera présidé par Serge Bensimon, créateur de la célèbre marque de chaussures du même nom. La vocation de ce nouveau salon, accueillant 350 exposants et s’étalant sur 30 000 m², est de faire découvrir les dernières nouveautés et tendances pour aménager ou décorer son intérieur, et améliorer son habitat, le tout avec la promesse d’une expérience alliant gastronomie, convivialité, partage et interactivité. Le salon est dédié à ceux qui cherchent à concrétiser un projet ou à trouver l’inspiration. Par ailleurs, durant les 10 jours du salon, de nombreux ateliers autour du jardinage, de la décoration ou de la rénovation seront proposés aux 80 000 visiteurs attendus.
Grand Prix de l’Innovation (GPI) : quels lauréats en 2017 ?
Les trois lauréats du Grand Prix de l’Innovation seront sélectionnés par un jury de journalistes professionnels, le vendredi 27 octobre à 14h30. 
Découvrez des innovations pour faciliter votre quotidien
Serge Bensimon aura en charge la Présidence du Grand Prix de l’Innovation (GPI), qui récompensera des produits et des solutions connectées, dans l’air du temps, qui protègent l’environnement, facilitent le quotidien et rendent véritablement accessible le concept de « Smart Home ». Distributeur d’eau et de croquettes connecté pour chats (Catspad), boîtier connecté qui aide au tri des déchets et à faire sa liste de courses (Eugène), bandeau qui améliore le sommeil (Dreem), bracelet de surveillance connecté pour enfant (Beawarn Plouf)… il y en aura pour tous les goûts. Quatre prix sont décernés en 2017 : le GPI d’or, le GPI d’argent, le GPI de bronze ainsi que le Grand Prix du public. Pour ce dernier, les internautes sont invités à élire l’innovation qu’ils préfèrent grâce à une plate-forme de vote mise en ligne avant l’ouverture du salon.

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Des députés veulent faire payer une taxe d’habitation aux prisonniers

Au nom de l’égalité face à l’impôt, huit députés LR proposent que les détenus des prisons paient la taxe d’habitation sur la cellule qu’ils occupent.

Dès qu’il s’agit de fiscalité, l’imagination des élus ou des économistes est souvent débordante. Vous aviez ri (jaune) de la taxe pour les propriétaires occupants, vous vous étonnerez sans doute de la taxe d’habitation pour les prisonniers. C’est l’idée pour le moins inattendue de huit députés LR qui ont déposé un amendement dans ce sens dans le cadre du projet de loi de finances 2018. Leur texte «vise à faire contribuer toutes personnes détenues par décision de justice en structure pénitentiaire au paiement de la taxe d’habitation».
» LIRE AUSSI – Propriétaires, ces taxes et projets fous auxquels vous avez échappé
Pour justifier leur proposition, les parlementaires estiment que l’élargissement de cet impôt local aux prisonniers permettrait d’«instaurer une parfaite égalité de traitement entre tous les contribuables». Autre argument: faire payer les détenus faciliterait leur réinsertion. «Le paiement de l’impôt marque l’appartenance, pleine et entière, à la vie sociale. C’est donc un amendement qui vise à éviter la rupture sociale du détenu», peut-on lire dans ce texte.
Ces pays où les détenus payent déjà

Si l’idée paraît plus saugrenue, elle pourrait quasiment respecter la définition de la taxe d’habitation. Cet impôt local doit être payé par tous les propriétaires, locataires ou occupant à titre gratuit – donc potentiellement les détenus. Elle s’applique, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire, de logements meublés (maisons individuelles ou appartements) ou de dépendances du logement (parkings privatifs, garages, etc…), mêmes non meublées et non attenantes au logement.
Les députés eux-mêmes reconnaissent cependant que leur amendement n’a aucune chance d’être adopté. L’exonération de la taxe d’habitation pour 80% des Français, mesure phare du projet de loi de finances 2018, exclurait de fait les détenus, populations aux revenus, pour la plupart, modestes. En moyenne, un détenu sur quatre travaille, souvent à temps partiel, selon les derniers chiffres publiés par Observatoire international des prisons. Les détenus touchent entre 20% et 45% d’un smic horaire brut, soit 1,95 à 4,39 euros de l’heure (contre 9,76 euros pour le smic horaire). Par ailleurs, cet amendement issu de l’opposition ne trouvera pas de majorité pour le voter.
Rappelons que l’idée de faire payer les détenus n’est pas nouvelle: en 2015, le député UMP de l’Hérault Élie Aboud proposait que certains prisonniers s’acquittent d’un «forfait» le temps de leur incarcération, affirmant que chaque détenu coûte 100 euros par jour à l’État. L’Assemblée nationale s’y était opposée. Des pays, comme les États-Unis, le Danemark et les Pays-Bas l’appliquent déjà (la contribution s’élève à 16 euros par jour et par détenu dans ce dernier pays).

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