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Comment investir dans l’immobilier ancien ? – Boursorama

Un immobilier moins cher et bien placé
L’immobilier « ancien » fait référence aux biens construits entre 1880 et 1950. Ces immeubles sont le plus souvent placés en centre-ville, à proximité des commerces et des transports. Ils sont donc très prisés des locataires, et de locataires généralement plus fortunés. Vous n’aurez donc aucun mal à les louer et n’aurez que rarement à subir de vacance de votre bien. Par ailleurs, ces biens anciens ont des prix au mètre carré moins élevés que les biens neufs. Ils sont en effet décotés car ils nécessitent souvent des travaux de rénovation et de remise aux normes qui découragent certains investisseurs. La meilleure affaire est pourtant de choisir un bien ancien à rénover. Même avec d’importants travaux à réaliser, vous ferez toujours une plus-value plus importante qu’en achetant un bien neuf.
Des aides fiscales pour les travaux
De plus, les travaux que vous ferez dans votre appartement vous permettront de bénéficier de différents avantages fiscaux. Vous pourrez en effet les déduire de vos revenus locatifs en déclarant vos biens au régime réel avec le statut de loueur meublé non professionnel (LMNP). Vous pourrez aussi déduire vos intérêts d’emprunt, les frais d’agence, le mobilier. Vous réduirez ainsi vos revenus locatifs imposables. Vous pouvez aussi bénéficier du prêt à taux zéro (PTZ) si vous réalisez des travaux dont le montant représente 25% du coût total. Autre avantage, le Cite (crédit d’impôt pour la transition énergétique), permet de financer le remplacement de portes et fenêtres. A partir de 2019, il prendra la forme d’une prime versée à la fin des travaux. Le dispositif Cosse ancien vous permettra de profiter d’une exonération partielle (de 15 à 70%) sur les revenus locatifs si vous proposez votre bien à un loyer inférieur au marché. Enfin vous pourrez aussi profiter du dispositif Pinel si votre bien nécessite une réhabilitation.
Des rendements plus élevés que dans le neuf
Selon les chiffres délivrés par la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), l’investissement immobilier dans l’ancien offre, en divisant le loyer annuel par le coût de revient, des rendements de 3,5% à Paris, de 4,5% en petite couronne et de 6 à 7% en province. Par comparaison, un logement neuf en périphérie de grande ville ne rapportera que 4%. Par ailleurs, les charges sont généralement moins élevées dans l’ancien. Tout d’abord car le chauffage y est rarement collectif et reste donc à la charge du locataire et parce que ce type d’immeuble possède rarement un ascenseur, ce qui allège encore la note.
Trucs et astuces
Il reste important toutefois de soigner vos travaux de rénovation. Si un appartement ancien a du charme, il doit cependant rester fonctionnel et sécurisé. La cuisine par exemple doit être moderne et votre installation électrique parfaitement aux normes.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

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C’est la saison des décotes pour votre prêt immobilier !, Actualité/Actu Immobilier

Les taux des emprunts immobiliers sont globalement stables depuis le début du printemps, donc toujours aussi bas. Traditionnel temps fort de l’année pour les achats de logements, le printemps est aussi l’occasion pour les banques de renforcer leurs efforts pour conquérir des clients emprunteurs. Elles le font cette année d’une part en ne pratiquant pas d’augmentations dans leurs barèmes, voire même encore quelques baisses, et d’autre part en multipliant les décotes.

Les banques sont en retard
Ces décotes sont accordées au cas par cas en fonction du profil de l’emprunteur (revenus, apport, capacité d’épargne, âge…). Ces efforts sont d’autant plus forts actuellement que les banques ont pris pas mal de retard dans leurs objectifs commerciaux sur le premier trimestre. « Les banques annoncent des retards d’objectifs pouvant aller jusqu’à 20% », indique Cécile Roquelaure, directrice des études chez Empruntis.

Décotes générales
Il est cependant possible d’obtenir de belles décotes même sans apport ou revenus exceptionnels. « Ces décotes se traduisent par des dossiers financés avec des taux plus bas, voir beaucoup plus bas que ce qui est annoncé dans les barèmes. Il est assez courant en effet de voir des financements se faire avec des taux sous la barre des 1,50% sur 20 ans et autour de 1,25% sur 15 ans et cela sans apport et avec des revenus tout à fait dans la moyenne nationale, ni plus, ni moins » explique Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.

Sur l’assurance aussi
Cécile Roquelaure ajoute que les banques affichent d’importantes décotes selon le risque qu’elles estiment du client (épargne, revenus pérennes…). Des décotes qui concernent le taux de crédit mais aussi le taux de leur assurance groupe que certaines banques peuvent aussi minorer, à condition bien sûr de les mettre en concurrence pour les faire reculer. Il faut voir ici une des conséquences de la possibilité de résiliation annuelle de l’assurance emprunteur (depuis le 12 janvier 2018) qui pousse désormais les banques à proposer des tarifs plus compétitifs.

Proche des records
Le courtier Vousfinancer souligne même qu’il parvient à obtenir à nouveau des taux proches des records historiques de 2016 en évoquant des négociations jusqu’à 1,15% sur 20 ans et 1,45% sur 25 ans pour les meilleurs profils. Vousfinancer n’entrevoit d’ailleurs pas de remontées sensibles des taux d’ici à cet été.

Sourced through Scoop.it from: argent.boursier.com

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La taxe sur les logements vacants, qu’est-ce que c’est ? | Immobilier

Qu’est-ce que la taxe sur les logements vacants ?
La TLV (Taxe sur les logements vacants) est une mesure incitant les propriétaires et usufruitiers à mettre en location un logement vide. Elle ne concerne que les biens situés en zones tendues, soit dans les villes de plus de 50 000 habitants ou présentant un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. Les habitations sont dites vacantes lorsqu’elles sont non meublées et laissées inoccupées depuis au moins 1 an au 1er janvier de l’année d’imposition. La taxe est alors calculée à partir de la valeur locative :

12,5 % la 1ère année où le logement est imposable.
25 % à partir de la 2e.
Bon à savoir
Près d’1 logement sur 4 est inoccupé dans le centre de Paris ! Les grandes villes luttent contre ces biens vides ou dédiés à la location saisonnière. 

Pour s’exonérer, il faut passer 90 jours/an dans son logement
Il ne suffit pas de faire un peu de déco, payer l’eau et l’électricité pour s’affranchir d’une dette auprès des services fiscaux. Le bien meublé est alors considéré comme résidence secondaire et le propriétaire sera redevable de la taxe d’habitation, majorée qui plus est, car il ne s’agit pas d’une résidence principale. Sa disparition à l’horizon 2020 ne change rien, car la « surtaxe » adossée aux résidences secondaires sera a priori maintenue, voire plus coercitive. Le propriétaire décidé à camper quelques jours dans son bien est lui aussi retoqué, il faut avoir passé 90 jours d’affilée dans le logement en moins d’un an.

Bon à savoir
Les villes n’apparaissant pas dans la liste des agglomérations soumises à la TLV peuvent imposer une autre forme de contribution appelée Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants (THLV).  

Et si un logement est en attente de location ou de vente ?
Si le logement concerné est en attente de location ou de vente, l’état ne va pas appliquer une double peine. Toutefois, le bien doit être au prix du marché, et le propriétaire devra justifier d’un suivi de ses démarches pour trouver un acquéreur ou un locataire. De la même façon, un dégrèvement pourra être appliqué sur un bien jugé précaire, mais il faut pour cela que le montant des travaux évalués soit supérieur à 25 % de la valeur du bien.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Maison : hausse du budget de la construction, Actualité – Investir-Les Echos Bourse

La plateforme d’échanges entre particuliers sur la construction de maison et de l’habitat, ForumConstruire.com, a rendu public son rapport annuel pour l’année 2017. Réalisé avec QuelConstructeur.com, il révèle une progression de 16,5% du prix au mètre carré en Ile-de-France, à 293 euros, contre 251 euros en 2016 ! C’est la région où le mètre carré est le plus cher, suivie de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), de l’Auvergne-Rhône-Alpes et du Pays-de-Loire, où les prix au mètre carré atteignent respectivement 181, 122 et 106 euros.

Les prix restent donc élevés dans ces régions. A l’inverse, ils s’établissent à 38 euros dans la région Bourgogne-Franche-Comté, la moins chère !

Si les prix ont fortement augmenté en Ile-de-France, la tendance est plutôt à la baisse en Bourgogne-Franche-Comté, Pays-de-la-Loire et Grand-Est. Dans d’autres régions, les prix sont également restés stables en 2017.

Prix moyen au m² | Crédits photo : ForumConstruire.com et QuelConstructeur.com
Budget en hausse en 2017
Pour ce qui est du budget total d’une construction (comprenant à la fois le prix du terrain, de la construction et des finitions), la tendance est, sans surprise, à la hausse. Les sept premières places du classement restent inchangées entre 2016 et 2017. Le coût total d’une construction est le plus élevé en Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec 369.390 euros, suivi de la région Ile-de-France avec 358.090 euros. En revanche, le budget global alloué à la construction est revu à la baisse dans les régions Corse et Centre-Val-de-Loire respectivement de 341.450 à 325.800 euros et de 239.810 à 235.760 euros. 

Budget | Crédits photo : ForumConstruire.com et QuelConstructeur.com
120 m² en moyenne
En ce qui concerne les surfaces habitables, le trio de tête constitué par les régions Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France reste inchangé. Cependant, la région Grand-Est, avec 129,3 m² de surface habitable en moyenne, occupe désormais la première place du classement. La région Auvergne-Rhône-Alpes conserve sa deuxième position, avec 128,7 m², tandis que les Hauts-de-France est relayé à la troisième position, avec 128,1 m². 

Quant au reste du classement, les Pays-de-Loire gagnent trois places pour se retrouver à la cinquième position, avec 124,4 m². En revanche, la région Ile-de-France perd 3 places, et occupe désormais la septième position du classement, avec 124,1 m² de surface habitable en 2017.

Au total, les évolutions demeurent contrastées, avec des régions qui enregistrent une augmentation des surfaces habitables (Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine), tandis que d’autres accusent plutôt un recul (Normandie et Centre-Val-de-Loire).

Sourced through Scoop.it from: investir.lesechos.fr

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Logement social : la baisse des APL, c’est pour très bientôt ! | Actualités

L’aide personnalisée au logement va prochainement baisser pour de nombreux locataires du parc social. Une baisse qui sera néanmoins compensée par le dispositif de réduction de loyer de solidarité ou RLS.

Les APL vont baisser au 1er semestre 2018
Comme annoncé il y a quelques mois, certains locataires des logements sociaux seront bientôt concernés par le dispositif de réduction de loyer de solidarité (RLS). Celui-ci sera accompagné de la baisse du montant de l’aide personnalisée au logement (APL). C’est en effet ce que prévoit l’article 126 de la loi de finances 2018, qui a été complété par la publication au Journal officiel de plusieurs textes réglementaires. Ceux-ci précisent que la baisse de l’APL va être appliquée en même temps que la « baisse » de certains loyers, par le biais de la mise en place de la RLS pour certains locataires. L’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) indique que ces nouvelles mesures devraient être mises en œuvre au plus tard au cours du 1er semestre 2018, avec un rattrapage au titre des mois écoulés.

Chiffre clé
La baisse de l’APL est fixée à 98 % du montant de la réduction de loyer de solidarité (RLS).

HLM : les loyers des locataires resteront inchangés
La baisse de l’aide personnalisée au logement et des loyers dans le parc social devrait permettre à l’Etat de réduire ses dépenses de 800 millions d’euros en 2018 et 2019, puis d’1,5 milliard en 2020. Par ailleurs, malgré ces réformes, les montants des loyers des locataires ne devraient pratiquement pas changer ou alors uniquement en leur faveur. Notons que puisque la réduction de loyer de solidarité (RLS) dépend d’un plafond de ressources différent, certains locataires ne bénéficiant pas de l’APL peuvent être éligibles à la RLS. « Les plafonds de ressources mensuelles ouvrant droit à la RLS sont fixés par arrêté conjoint des ministres chargés du logement et du budget, selon les ressources et le zonage du bénéficiaire et dans la limite des montants-plafonds que la LFI (loi de finances) fixe pour l’année 2018 », précise la Caisse des Dépôts.

Bon à savoir
C’est au bailleur social de déterminer l’éligibilité des locataires à la RLS, en s’appuyant sur l’enquête annuelle réalisée pour l’application du supplément de loyer de solidarité (SLS).

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Idées de placements: Les solutions pour bien préparer l’avenir de ses enfants – Emissions Immobilières

L’avenir d’un enfant se prépare très tôt à l’avance. De nos jours, les études supérieures en France coûtent de plus en plus cher, en moyenne 9 145 euros par an et par enfant selon l’Insee. Les parents doivent donc anticiper bien en amont le financement de ces études. Des solutions attractives existent pour pallier ce problème. Quelles sont-elles ? Raphaël Oziel, directeur du pôle immobilier de LinXea, nous donne des éléments de réponse. – Intégrale Placements, du jeudi 19 avril 2018, présenté par Guillaume Sommerer, sur BFM Business. Entourés d’économistes, de gestionnaires en patrimoine, d’experts du trading et de l’immobilier, Cédric Decoeur et Guillaume Sommerer vous livrent conseils et astuces pour mieux gérer votre capital. Et tout au long de l’émission, retrouvez Antoine Larigaudrie en direct du siège d’Euronext pour l’évolution des tendances de la Bourse. BFM Business est la 1ère chaîne française d’information économique et financière en continu, avec des conseils pour vos finances par des personnalités de référence dans le domaine de l’économie, des interviews exclusives de patrons, de politiques et d’experts. Rendez-vous sur le canal 46 de la TV SFR et en replay sur bfmbusiness.com.

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Un hôtel où les clients peuvent skier sur le toit – International

Dans la Vallée de Joux, en Suisse, un hôtel va être construit. C’est le fabricant de montres de luxe Audemars Piguet qui l’a commandé.

(LaVieImmo.com) – Qui n’a jamais rêvé de skier sur le toit de son hôtel? Même si vous n’y avez jamais pensé, Audemars Piguet va bientôt offrir cette opportunité. Le fabriquant de montres de luxe fait construire un hôtel dans la Vallée de Joux, en Suisse, le haut-lieu de l’horlogerie. Un établissement qui sera situé à côté du musée que le spécialiste des montres est également en train de se construire.

L’hôtel de 6.400 mètres carrés possédera 50 chambres, ainsi que deux restaurants, un bar, un spa et une salle de conférence. L’établissement sera chauffé au bois. Jusque-là, rien de très innovant pour un hôtel.

Une piste pour rejoindre les pistes
Là où le bâtiment va se démarquer, c’est lorsque l’hiver arrivera. En effet, son toit se transforme en piste de ski. Le cabinet d’architecture, Bjarke Ingels Group, a imaginé un hôtel composé de cinq volumes disposés en zigzag. À l’intérieur, ils sont reliés entre eux par des couloirs.

À l’extérieur, ils forment des terrasses où les skieurs s’en donneront à cœur joie. Cette jolie promenade les mènera directement aux vraies pistes de ski. L’hôtel devrait ouvrir ses portes en 2020.

Sourced through Scoop.it from: www.lavieimmo.com

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La Cour des comptes veut réformer le Crédit d’impôt transition énergétique

Dans son dernier rapport publié ce mercredi, la Cour des comptes appelle à une plus grande cohérence dans le coûteux soutien public aux énergies renouvelables (EnR) déplorant que, malgré les efforts entrepris, il y ait «un décalage persistant» au regard des objectifs affichés. Les aides de l’État en faveur des EnR, sous forme de subventions ou avantages fiscaux, se sont élevées à 5,3 milliards d’euros en 2016, un montant qui pourrait monter jusqu’à 7,5 milliards en 2023 si les objectifs de hausse de production sont atteints, souligne-t-elle.

Du côté des aides fiscales perçues par les particuliers, les Sages de la rue Cambon en appellent notamment au «nécessaire recentrage du Crédit d’impôt transition énergétique» (CITE). Dans leur viseur: l’éligibilité à cette aide des chaudières gaz et fioul à condensation alors que «les chaudières de ce type constituent quasiment la norme des chaudières utilisant des énergies fossiles». Tout en relevant avec satisfaction que les chaudières au fioul voient leur taux de déduction réduit à 15% jusqu’à la fin juin avant de disparaître, la Cour souligne que «la question de l’éligibilité des chaudières au gaz demeure néanmoins».

Mise en place d’un «taux majoré»
Par ailleurs, les Sages s’interrogent sur le taux unique de déductibilité à 30% (excepté les chaudières au fioul jusqu’à fin juin) alors que les équipements sont proposés à des prix très divers. «Cette solution est défavorable aux technologies les plus chères à l’achat», souligne le rapport, citant notamment le cas de la géothermie très basse énergie. Dénonçant un usage inefficace de la dépense fiscale en n’aidant pas «à développer les filières les plus efficientes», la Cour estime que «la mise en place d’un taux majoré pour certains équipements pourrait être étudiée».

Le document estime enfin que la réglementation thermique actuelle, la RT 2012, ne favorise pas toujours l’intégration des énergies renouvelables dans les logements. La Cour des comptes estime qu’il faut notamment étudier la suppression d’une dérogation de cette réglementation appliquée aux logements collectifs, aboutissant à un usage très majoritaire du chauffage au gaz. Une mesure qui pourrait se compléter par une nouvelle réglementation thermique qui obligerait d’intégrer des énergies renouvelables thermiques dans les bâtiments neufs, à l’instar de ce qui se pratique déjà en Allemagne.

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Immobilier : le pouvoir d’achat des Français baisse, sauf dans le Sud-Est

Les taux des crédits immobiliers en France (hors assurance) ont eu beau légèrement augmenter en mars (1,49% contre 1,47% en février) selon le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA, ils restent extrêmement bas. Le coût moyen des crédits reste même inférieur à celui enregistré en fin d’année dernière (1,51%). La raison? Une concurrence toujours plus forte entre les banques. «Face à une demande qui s’affaisse depuis plusieurs mois, nombre d’établissements ont maintenu des objectifs de production élevés», note l’Observatoire.

C’est bien la preuve que la baisse des taux ne suffit plus à compenser la hausse des prix de l’immobilier. Et à cela il faut ajouter la réduction des aides publiques à l’accession à la propriété (APL-accession, Pinel, PTZ…) annoncée récemment par le gouvernement dans son projet de loi logement.

Conséquence: le pouvoir d’achat immobilier (autrement dit la surface moyenne achetable) des Français a baissé quasiment partout dans l’Hexagone. Si l’on ne tient compte que des dix villes les plus peuplées, c’est à Bordeaux qu’il a reculé le plus entre les premiers trimestres 2017 et 2018: -6,3 m². La raison? L’envolée de 13,6% des prix immobiliers dans la grande ville de province la plus chère de France. Paris, où le prix avoisine les 9300 euros le m² en moyenne, arrive en quatrième position des plus fortes baisses (-2,2 m²).

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Plus il y a de propriétaires, plus il y a de chômeurs selon l’Insee

Nicolas Sarkozy réclamait une «France de propriétaires»? Un plus grand nombre de détenteurs immobiliers augmenterait pourtant le taux de chômage, selon une étude que vient de publier l’Insee. Dans le même rapport, l’institut reconnaît cependant aussi que les propriétaires «sont moins souvent au chômage que les locataires». Dès lors, comment expliquer ce paradoxe?

» LIRE AUSSI – Moins de six ménages français sur dix sont propriétaires de leur logement

Deux réalités s’affrontent: au niveau individuel, un emploi, en particulier stable, permet d’accéder plus facilement à la propriété. En effet, il est généralement plus simple d’obtenir un crédit auprès de sa banque avec un CDI en poche plutôt qu’avec un CDD ou tout autre contrat précaire. Autrement dit, les propriétaires étant individuellement moins exposés au risque de chômage, une densité de propriétaires élevée se traduit mécaniquement par un taux de chômage plus faible.

Mais l’Insee relève aussi que les propriétaires recherchent une certaine stabilité tant résidentielle – pour éviter d’avoir à payer plusieurs fois des droits de mutation (ou frais de notaire) ou des impôts sur les loyers perçus s’ils louent leur bien – que professionnelle. Ces dernières années, certains économistes ont démontré que cette stabilité pouvait être néfaste pour l’avenir professionnel des propriétaires. Moins mobiles que les locataires, les bailleurs privés mettraient plus de temps à retrouver un emploi.

Mais l’Insee affirme que la preuve du contraire a été faite. En revanche, cette stabilité peut avoir des conséquences néfastes pour la collectivité. L’explication est la suivante: la moindre mobilité des propriétaires réduirait la fluidité du parc de logement dans les zones où ils sont plus nombreux, affectant ainsi l’ensemble des chômeurs qui chercheraient à s’y établir pour un nouvel emploi. Dans ce cas, une densité de propriétaires trop élevée provoquerait des tensions sur les marchés du logement et du travail et donc une hausse du taux de chômage.

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