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Travaux d’agrandissement : pourquoi il faut se dépêcher de les déclarer à son assureur – Mieux Habiter

Nouvelle terrasse, aménagement des combles… Si vous décidez d’améliorer votre logement, vous disposez de 15 jours après la fin des travaux pour en informer votre assureur, qui modifiera en conséquence le contrat d’habitation.

Vous envisagez de construire une piscine ou d’installer une nouvelle terrasse pour en profiter cet été ? Sachez que tous les travaux d’agrandissement nécessitant une autorisation préalable sont soumis au paiement de la « taxe d’aménagement ». Très souvent, ils doivent également être signalés à votre assureur, qui adaptera le contrat d’assurance habitation qui couvre votre logement en cas de dégât des eaux, incendie, vol ou catastrophe naturelle.

« Pour rester en règle et obtenir la meilleure indemnisation en cas de sinistre, l’assuré dispose de 15 jours après la fin de ses travaux pour informer son assureur et modifier son contrat », précise Martin Coriat, Directeur Général de LeLynx.fr. De son côté, la compagnie d’assurance a 10 jours pour adresser une réponse à l’assuré. Passé ce délai et en l’absence d’une réponse négative, la demande de modification est automatiquement considérée comme acceptée par l’assureur.

Un surcoût de 10 à 20%
Mais cette modification ne sera pas sans conséquence sur le tarif des cotisations. Pour l’agrandissement d’un logement, la prime peut varier de 10% avec l’ajout d’une dépendance et de 20% en moyenne pour une véranda, estime le comparateur d’assurances en ligne. Par exemple, sur une maison entre 90 m² et 120 m², la prime moyenne passe de 297 euros à 357 euros par an dès lors qu’une véranda est ajoutée au contrat d’assurance habitation.

Et attention aux assurés qui seraient tentés de ne pas déclarer tout changement de situation. « Des travaux d’agrandissement non déclarés à l’assurance, que l’oubli soit volontaire ou non, peut impacter l’indemnisation prévue par le contrat en cas de sinistre », prévient LeLynx.fr. L’assureur a la possibilité d’appliquer une « règle proportionnelle », lui permettant de diminuer l’indemnisation au prorata de la prime due si le contrat avait été mis à jour, ajoute le spécialiste.

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Face au prélèvement à la source prévu en 2019, faut-il investir en immobilier cette année ? – Emissions Immobilières

A partir du 1er janvier 2019, l’impôt sera prélevé à la source sur certains revenus. Et soyez-en sûr, les revenus fonciers sont concernés. Du côté de l’immobilier, que va-t-il se passer ? Faut-il investir dans la pierre cette année ? – Les réponses de: Christine Chiozza-Vauterin, responsable de l’offre immobilière chez Natixis Wealth Management. – Intégrale Placements, du vendredi 9 février 2018, présenté par Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur, sur BFM Business.

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La France compte 3 millions de logements inoccupés ! | Actualités

Entre 1999 et 2014, le taux de vacance résidentielle s’est agravé en France passant de 6,9 % à 7,9 % en moyenne. Dernièrement, ce sont 3 millions de logements inoccupés qui ont été dénombrés, ce qui représente près de 8,4 % du parc des logements.

Les logements vides, une tendance préoccupante en France
Au cours des 15 dernières années, la vacance résidentielle s’est aggravée dans de nombreuses petites et moyennes villes d’après le dernier observatoire de la Fnaim. Alors que le taux de vacance s’établissait à 6,9 % en 1999, ce dernier a augmenté d’un point les années suivantes. Principal facteur à cette vacance : le dépeuplement des centres urbains au profit des couronnes péri-urbaines. Mais pas que, la diminution de la population a affecté elle aussi ces zones en difficulté et avec l’augmentation de 5,5 M d’unités dans le parc des logements, près de 700 000 habitations se sont vidées en contre-effet. Les logements neufs, construits aux dernières normes, ont été rapidement occupés, ce qui a contribué à une augmentation de la vacance dans le parc ancien. Finalement en 2017, ce sont 3 millions de logements inoccupés qui ont été comptés en France, ce qui représente près de 8,4 % du parc des logements.

Bon à savoir
Contrairement à des idées reçues, il est rare qu’un logement soit délibérément laissé inoccupé par son propriétaire. Un logement peut être inoccupé après le départ d’un locataire, parce qu’il est en vente ou en travaux ou parce qu’après un achat, le nouveau propriétaire n’en a pas encore pris possession.

Des taux de vacance très différents d’un territoire à l’autre
L’évolution du taux de vacance cache des disparités entre les différents territoires français. Les zones urbaines très peuplées ont un taux inférieur à la moyenne nationale puisqu’ils s’établissent à 6,8 % en moyenne, en 2014, dans les aires urbaines de plus de 500 000 habitants, à l’exception des agglomérations d’Avignon et de Saint-Étienne dont les taux de vacance se situent respectivement à 9,4 % et à 9,5 %. À l’opposé, la vacance est faible dans les agglomérations de Nantes (5,4 %), Bordeaux (5,6 %), Rennes (6,3 %) et Paris (6,4 %). Mais il n’en est pas de même pour les agglomérations de moins de 200 000 habitants où les taux sont deux fois plus élevés que la moyenne nationale. Dans les 269 aires urbaines de moins de 100 000 habitants, les taux de vacance ont explosé pour atteindre en moyenne 8,5 %. Ils dépassent même 15 % dans 5 de ces aires et 10 % dans 115 d’entre elles. En clair, moins la zone est urbanisée, plus le taux de vacance est important.

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Combien d’années de salaire vous faut-il pour acheter votre logement ? | Actualités

« Dis-moi où tu habites et je te dirai le nombre d’années de revenus que tu devras consacrer à l’acquisition de ta résidence principale ». Eh oui, selon l’endroit où vous habitez, cette durée peut passer du simple au double.

Devenir propriétaire en Île-de-France : 17 années de salaires !
Habiter à Paris ou en région parisienne coûte cher. Les chiffres que le baromètre LPI-SeLoger a compilés nous apprennent, en effet, que pour acheter un logement en Île-de-France, ce ne sont pas moins de 17 années de revenus que vous devrez consacrer à votre acquisition. Si vous envisagez de devenir propriétaire d’une habitation en région PACA, vous devrez travailler pendant 13 années afin de financer votre achat. Cette durée tombe à 12 années en région Rhône-Alpes ainsi qu’en Aquitaine et elle passe à 11 années dans les Pays-de-la-Loire. Enfin, si vous voulez acheter en Bretagne, en Poitou-Charentes, dans la région Midi-Pyrénées ou encore en Alsace, sachez que vous devrez travailler pendant 10 années pour concrétiser votre projet immobilier.

Il faut en moyenne 13 années de revenus salariaux pour acheter une résidence principale. 

En France, le prix moyen d’une résidence principale est de 264 300 €.

Acheter une résidence principale dans le Limousin : 7 années de revenus
Si l’on se penche sur le nombre d’années pendant lesquelles les Français doivent travailler pour boucler l’achat de leur résidence principale, on constate qu’il existe de fortes disparités régionales. De 9 années de revenus du côté de Caen, on passe à 8 vers Bourges ou encore Dijon, puis à 7 seulement pour un bien situé dans le Limousin. Rappelons qu’avec des prix immobiliers avoisinant les 1 461 € du m², Limoges est l’une des trois villes française de plus de 100 000 habitants où il coûte le moins cher de se loger.

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À New York, cet immense immeuble sans fenêtres intrigue et effraie

Vous imaginez-vous travailler dans un immeuble sans fenêtres? Sans doute pas. Si vous vous retrouvez à Manhattan, vous croiserez sans doute une imposante masse en béton qui se dresse en plein cœur de New York. C’est le cas de Tom Hanks. Intrigué, l’acteur américain a publié, il y a quelque temps déjà, une photo d’un immeuble, sans fenêtres, digne des plus grandes heures du brutalisme. «L’immeuble le plus terrifiant jamais vu», a-t-il écrit. Et de s’interroger: «Mais qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur?».

Au départ, ce bâtiment a été conçu en 1974 sous le nom de «Projet X» pour résister à… une attaque atomique, raconte le site d’investigation en ligne américain The Intercept qui a enquêté pendant des années sur le mystère entourant cet immeuble. L’architecte à l’origine de sa construction voulait en faire une «tour-forteresse». Ce gratte-ciel disposerait de quoi alimenter 1500 personnes en eau, nourriture et électricité pendant deux semaines en cas de catastrophe nucléaire. Aujourd’hui, son utilisation principale est tout autre.

Officiellement, le bâtiment de 29 étages (168 mètres) appartient à l’un des plus grands opérateurs téléphoniques et fournisseurs d’accès internet américains AT&T. Si vous le cherchez sur Google Street View, vous le trouverez sous l’appellation «AT&T Long Lines Building». La société, qui emploie plus de 250.000 employés dans le monde, s’en sert comme d’un centre de télécommunications. On y trouverait du matériel capable de recevoir et de transmettre un très grand nombre d’appels et de procéder aux transferts des données entrant aux États-Unis.

C’est ainsi que The Intercept aurait découvert, sur la base de plusieurs documents confidentiels de la NSA qu’ils ont recoupés avec des informations délivrées par le lanceur d’alerte Edward Snowden, que l’immeuble abriterait aussi l’un des plus puissants centres d’espionnage du monde. Son nom? Titanpointe. C’est depuis cette «tour-forteresse» que les États-Unis auraient notamment espionné les Français, les chanceliers allemands et les premiers ministres britanniques pendant plusieurs années. Mais alors, que reste-t-il d’AT&T qui était censé occuper ces locaux? D’après les documents publiés par The Intercept, le nom de code «Titanpointe», qui désigne l’immeuble du géant américain, est mentionné à de nombreuses reprises dans des rapports internes de la NSA liés à des opérations de surveillance. Des mentions qui l’associent souvent à «Lithium», un autre nom de code connu pour désigner… AT&T. Voilà de quoi vous donner sans doute quelques frissons lorsque vous (re)passerez devant l’immeuble.

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Même si votre maison est inondée, il n’y a pas forcément de vice caché

L’inondation de la cave d’une maison lors de conditions météorologiques exceptionnelles ne permet pas au propriétaire de réclamer l’annulation de son achat. C’est peut-être un défaut qu’il ignorait en achetant, mais la rareté de l’événement, estime la Cour de cassation, ne permet pas d’être sûr qu’il n’aurait pas acheté s’il avait su ou qu’il aurait proposé un moindre prix.

Or, la certitude que l’acquéreur aurait réagi s’il avait connu ce défaut est une condition obligatoire pour lui permettre d’invoquer un «vice caché». L’acquéreur qui en est victime doit prouver qu’il aurait renoncé ou qu’il n’aurait pas accepté de payer ce prix. Les juges étaient saisis par un propriétaire qui se plaignait d’avoir acheté sans le savoir une maison au sous-sol inondable. La preuve était faite, selon lui, puisqu’il avait connu deux inondations depuis son acquisition, huit ans plus tôt. Mais deux inondations en huit ans, ont répondu les juges, ne rendent pas la maison inutilisable.

Un phénomène rare
Elles ne créent pas non plus une diminution de l’usage suffisamment importante pour permettre de juger que l’acquéreur n’aurait pas acheté. La rareté de l’inondation prouve qu’il fallait des conditions exceptionnelles et l’acquéreur aurait très bien pu décider d’en faire son affaire. L’acquéreur qui n’a pas pu prouver le contraire a donc été débouté.

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Suivez le titanesque chantier de l’extension de Monaco sur la mer

C’est un chantier à deux milliards d’euros, dont 1 milliard pour les seules fondations du nouveau quartier dont va se doter Monaco. Il faut dire que sur ce Rocher exigu de 2 km² où le mètre carré de logement dépasse désormais les 40.000 euros, tous les espaces supplémentaires sont aisément finançables. À terme, en 2025, le nouvel écoquartier de l’Anse du Portier sera installé sur un terre-plein de 6 hectares, gagné sur la mer. Et l’endroit permettra au passage de développer 60.000 m² supplémentaires de logements et de commerce.

Les phases actuelles du chantier ne concernant que les infrastructures immergées doivent se dérouler jusqu’en 2020. Des travaux pilotés par Bouygues construction doivent permettre l’installation de 18 caissons de béton géants, créant une ceinture de protection de l’écoquartier contre la houle. Pour ce faire, il a fallu acheminer depuis la Pologne un immense «caissonnier», véritable usine flottante où sont coulés jour et nuit les fameux caissons de béton dans le port de Marseille. Ils sont ensuite eux-mêmes tractés en mer jusqu’à leur destination finale.

Deux aires marines protégées
Et pendant qu’on s’active en surface à Marseille et à Chateauneuf-lès-Martigues, la carrière d’où est extrait le remblai, on ne chôme pas non plus à Monaco, sous l’eau et autour. Dès l’an dernier, un écran acoustique a été installé pour limiter les nuisances sonores avant les travaux de retraits des enrochements et le dragage des sédiments pollués. Un important travail a été nécessaire pour préserver la biodiversité: c’est l’une des préoccupations bien connues du prince Albert et c’est d’autant plus nécessaire que le littoral de la Principauté comporte deux aires marines protégées: la réserve sous-marine du Larvotto et la réserve marine des Spélugues.

Après un inventaire méthodique, les grandes nacres (ces coquillages géant) et les herbiers de Posidonie (cette plante aquatique à fleur) installés sur le site du futur remblai, ont été déplacés manuellement avec beaucoup de soin. Et pour éviter que le dragage de 60.000 m3 de vases impropres pour le type de construction, ne pollue les fonds marins, d’autres précautions ont dû être prises. Il a fallu notamment installer un écran anti-turbidité pour limiter les remous et la diffusion de particules empêchant la lumière de passer. Mêmes précautions avec l’usage de «bennes écologiques», des pelles qui se ferment hermétiquement, évitant la dissémination de particules pendant la remontée des sédiments.

Cette phase achevée, il s’agit maintenant d’installer au fond de l’eau les matériaux de remblai. Acheminés par bateau, ils sont déposés à l’aide d’un tuyau robotisé permettant de mesurer très précisément l’obtention de la hauteur finale désirée. Et il ne reste ensuite qu’à compacter le tout. Lancée en novembre dernier, l’opération de mise en place du remblai devra laisser la place à la pose des caissons qui est prévue à partir de juin pour s’achever fin 2019. Ce n’est qu’à la mi-2020 que les travaux d’infrastructure devraient s’achever pour laisser la place à des constructions immobilières plus traditionnelles.

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Comment s’y prendre pour changer l’assurance de son crédit immobilier ?

Pour profiter de cette nouvelle faculté, mieux vaut commencer les démarches trois à quatre mois avant la date anniversaire de son emprunt et trouver un assureur qui offre au minimum les même garanties que son précédent contrat.

Changer pendant toute la durée de vie de son emprunt l’assurance de son prêt immobilier est désormais autorisé. Pour faire son changement dans de bonnes conditions, il faut bien respecter la procédure.
Les garanties doivent être au moins équivalentes
Première obligation : présenter à la banque un contrat au moins aussi protecteur que le sien. Ses exigences sont récapitulées dans la « fiche standardisée d’information », remise lors de la simulation d’assurance du crédit.

Faire attention aux délais
L’autre condition : être à l’heure. Pour une offre de crédit signée il y a moins d’un an, vous pouvez résilier votre assurance à tout moment, jusqu’à quinze jours avant le premier anniversaire du contrat. Au-delà, la résiliation est possible une fois l’an, au minimum deux mois avant sa date d’échéance. ­ « Toutefois, nous recommandons de s’y prendre trois à quatre mois avant cette date, il serait dommage de manquer l’échéance et de devoir attendre un an de plus, insiste Olga de Sousa, de l’UFC-Que choisir. Il faut en effet disposer de temps pour comparer les offres, trouver les garanties minimales exigées par votre banque, les transmettre au nouvel assureur et souscrire un nouveau contrat. »

Prévenir son ancien assureur
Il faut ensuite envoyer un courrier de résiliation à votre assureur originel par lettre recommandée avec accusé de réception, et une lettre de demande de substitution d’assurance à votre banque dans un délai de deux mois.

Vérifier les termes du nouveau contrat
Ne sous-estimez pas le temps de comparaison. Le sujet est technique, jargonneux. De nombreux comparateurs permettent de faire l’exercice en ligne, mais prenez le temps d’étudier les petites lignes. « Le diable est comme souvent dans les détails », rappelle ­Cyrille Chartier-Kastler, de Good Value for Money. Scrutez les garanties et leurs modalités : l’âge maximal de couverture, les exclusions, le délai de carence en début de contrat, la durée de la franchise pour la couverture de l’incapacité temporaire de travail, etc. Regardez aussi si le contrat définit l’invalidité permanente totale de travail comme l’inaptitude à exercer toute profession, ou seulement la vôtre. Des détails qui peuvent tout changer en cas de pépin !

Etre attentif au calcul des primes d’assurance
Ne soyez pas surpris, les assureurs alternatifs calculent souvent les primes non pas sur le capital emprunté, mais sur le restant dû. « Sur notre comparateur, environ la moitié des offres sont ainsi à mensualités dégressives, c’est-à-dire plus élevées les premières années », souligne Maël Bernier, de Meilleurtaux.com. Si vous comptez rembourser votre crédit avant son terme, ne vous contentez donc pas de comparer le coût de l’assurance sur la durée théorique du prêt. « Changer d’assurance est parfois aussi l’occasion de gagner en niveau de garantie, ajoute Yannick Maréchal, d’Harmonie Mutuelle. Par exemple en assurant des risques non couverts par votre contrat actuel, comme les problèmes de dos et les risques psychologiques. »

Enfin, ne cédez pas aux sirènes de la fausse déclaration. Les conséquences pourraient être lourdes si vous vous retrouviez dans l’incapacité de rembourser votre crédit, ou pour vos proches à votre mort. « Mentir est d’autant plus tentant lorsque vous souscrivez en ligne », note Jacky Guerrée, de La Centrale de financement.

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Immobilier : pour des travaux moins chers, faites appel aux amateurs

Un Français sur deux réaliserait ses travaux tout seul et sans faire appel à un professionnel. Pour faire des économies mais aussi par plaisir de bricoler, les maçons, peintres, ou plombiers amateurs sont de plus en plus nombreux. Certains proposent leurs conseils et même leurs services, en troc ou rémunérés, sur le web.

Les bons conseils à dénicher
Si vous avez l’âme d’un bricoleur mais pas forcément tous les gestes et techniques, plusieurs sites internet existent pour vous aider à apprendre les bases (et parfois plus). Maçonnerie, plomberie, électricité, peinture et même toiture ou autres gros oeuvre n’auront plus de secret pour vous. Rendez-vous par exemple sur cotemaison.fr, sur le site du magazine Maisons et Travaux ou encore sur le site plus généraliste pratique.fr, vous y trouverez une multitude de conseils pour bien organiser vos travaux, connaître les outils à avoir et les erreurs à éviter. Vous aurez également accès à de nombreux tutoriels en vidéo afin de ne pas vous lancer à l’aveuglette.
Vous pouvez aussi parfaire vos techniques en vous rendant aux ateliers proposés par les grands magasins de bricolage comme Leroy Merlin ou le BHV. Il vous en coûtera entre 25 et 30€ pour 1h30 à 3h de cours avec des pros.

L’échange de services
Autre option très en vogue si vous avez un peu de temps (et/ou pas d’argent) à donner : l’échange de services. Sur le même principe que le bon vieux troc, vous offrez vos talents contre les talents d’un autre. Sur le site Trocheures.fr, initié par Castorama et spécialement dédié au bricolage, vous échangez ainsi 3 heures de peinture contre 3 heures de carrelage par exemple. L’idée est simple et efficace, vous offrez ce que vous savez faire pour recevoir ce que vous ne maîtrisez pas. Après vous être inscrit sur le site, vous trouverez facilement, grâce à un système de géolocalisation, des « troc’heures » près de chez vous et n’aurez plus qu’à trouver un accord avec l’un d’entre eux pour échanger vos compétences.
Le principe est un peu différent sur Welp.fr. Ici, pas forcément d’échange autre qu’humain. Vous pouvez demander ou proposer vos services (cours de maths, garde d’enfant, bricolage) sans contrepartie, du bénévolat en somme. Vous pourrez donc facilement trouver (toujours grâce à la géolocalisation) quelqu’un qui voudra bien, gratuitement, venir vous poser une étagère ou réparer votre frigo. Et si vous le souhaitez, proposez vous aussi vos services.

Les travaux amateurs rétribués
Enfin, si vous avez eu de mauvaises expériences avec des professionnels (tarifs trop élevés, travail mal fait…), vous pouvez aussi trouver des amateurs qualifiés sur le net pour réaliser vos travaux. Les sites Stootie, Needhelp, Allovoisins ou encore Supermano vous donnent ainsi accès à des centaines d’amateurs (et quelques professionnels, c’est vous qui décidez) partout en France. Vous expliquez votre demande en répondant à plusieurs questions précises sur le site et obtenez en quelques minutes une liste de réponses avec le profil et le devis du bricoleur. Les tarifs varient généralement entre 15 et 60€ de l’heure selon les travaux à effectuer. Gros avantage, les travaux sont assurés par la plateforme (en partenariat avec de gros assureurs) sur laquelle vous pouvez directement payer. Certaines proposent même une garantie « satisfait ou remboursé ».

Trucs et astuces
L’un des atouts de ces plateformes communautaires est aussi la notation et les avis des autres membres ou clients qui ont fait appel avant vous aux services. Un moyen rassurant pour savoir à qui vous allez avoir à faire et l’expérience qu’en ont vécu les autres.

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