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La France compte 3 millions de logements inoccupés ! | Actualités

Entre 1999 et 2014, le taux de vacance résidentielle s’est agravé en France passant de 6,9 % à 7,9 % en moyenne. Dernièrement, ce sont 3 millions de logements inoccupés qui ont été dénombrés, ce qui représente près de 8,4 % du parc des logements.

Les logements vides, une tendance préoccupante en France
Au cours des 15 dernières années, la vacance résidentielle s’est aggravée dans de nombreuses petites et moyennes villes d’après le dernier observatoire de la Fnaim. Alors que le taux de vacance s’établissait à 6,9 % en 1999, ce dernier a augmenté d’un point les années suivantes. Principal facteur à cette vacance : le dépeuplement des centres urbains au profit des couronnes péri-urbaines. Mais pas que, la diminution de la population a affecté elle aussi ces zones en difficulté et avec l’augmentation de 5,5 M d’unités dans le parc des logements, près de 700 000 habitations se sont vidées en contre-effet. Les logements neufs, construits aux dernières normes, ont été rapidement occupés, ce qui a contribué à une augmentation de la vacance dans le parc ancien. Finalement en 2017, ce sont 3 millions de logements inoccupés qui ont été comptés en France, ce qui représente près de 8,4 % du parc des logements.

Bon à savoir
Contrairement à des idées reçues, il est rare qu’un logement soit délibérément laissé inoccupé par son propriétaire. Un logement peut être inoccupé après le départ d’un locataire, parce qu’il est en vente ou en travaux ou parce qu’après un achat, le nouveau propriétaire n’en a pas encore pris possession.

Des taux de vacance très différents d’un territoire à l’autre
L’évolution du taux de vacance cache des disparités entre les différents territoires français. Les zones urbaines très peuplées ont un taux inférieur à la moyenne nationale puisqu’ils s’établissent à 6,8 % en moyenne, en 2014, dans les aires urbaines de plus de 500 000 habitants, à l’exception des agglomérations d’Avignon et de Saint-Étienne dont les taux de vacance se situent respectivement à 9,4 % et à 9,5 %. À l’opposé, la vacance est faible dans les agglomérations de Nantes (5,4 %), Bordeaux (5,6 %), Rennes (6,3 %) et Paris (6,4 %). Mais il n’en est pas de même pour les agglomérations de moins de 200 000 habitants où les taux sont deux fois plus élevés que la moyenne nationale. Dans les 269 aires urbaines de moins de 100 000 habitants, les taux de vacance ont explosé pour atteindre en moyenne 8,5 %. Ils dépassent même 15 % dans 5 de ces aires et 10 % dans 115 d’entre elles. En clair, moins la zone est urbanisée, plus le taux de vacance est important.

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