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Macron pressé par la Cour des comptes de rénover les résidences d’État

Un satisfecit mais il y a encore du travail. Dans son rapport annuel, la Cour des comptes note des progrès dans les dépenses de la présidence, même si certains postes, notamment la sécurité, ont augmenté. Surtout, les Sages de la rue Cambon rappellent à l’Élysée l’urgence de «mener à bien les travaux de la conservation du patrimoine immobilier, au risque que celui-ci continue de se dégrader et que les coûts de sa restauration soient augmentés». Le patrimoine immobilier de la Présidence serait estimé à 746,5 millions d’euros, selon la Cour des comptes.

Décidés lors du précédent quinquennat et budgétés dans le projet de loi de finances 2018, les travaux de l’Élysée ont finalement été reportés, à la demande du président Macron. Il était notamment question de refaire, dès cette année, l’électricité, la plomberie ou encore la sécurité incendie. Montant total? 100 millions d’euros, sur sept ans (soit plus de 14 millions d’euros par an), selon la Cour des comptes. La présidence de l’Élysée aurait jugé cette évaluation «obsolète, compte tenu des derniers arbitrages réalisés», rapportent les Sages de la rue Cambon qui ajoute qu’«une réévaluation complète» sera faite. Contactée par Le Figaro, la présidence de l’Élysée n’a fait aucun commentaire.

Selon la Cour des comptes, l’Élysée n’est pas la seule résidence du président qui nécessite des travaux importants «dans les prochains exercices». Ce serait également le cas de la Lanterne, cet ancien pavillon de chasse adjacent au parc du château de Versailles, mais également du fort de Brégançon (Var) où le président de la République, qui a prévu d’y faire construire une piscine hors-sol, doit se rendre début août pour une quinzaine de jours.

Quant à la Lanterne, si Emmanuel Macron n’a finalement pas prévu de rénover son terrain de tennis, la résidence d’État yvelinoise a connu quelques désagréments récemment dont Le Figaro Immobilier s’était fait l’écho. Ce n’est a priori pas le cas du Fort de Brégançon mais plusieurs pièces de l’édifice construit au XVIIe siècle avaient vraiment besoin d’être rénovées. Des travaux à hauteur de 70.000 euros ont d’ores et déjà été réalisés. Ainsi, 50.000 euros ont été nécessaires «pour remettre la cuisine en état de recevoir des hôtes internationaux», auxquels s’ajoutent 10.000 euros de peinture et 10.000 euros de modernisation des réseaux électriques.

«Des logements très dégradés» au Palais de l’Alma
Mais ce ne serait pas tout. «Les vitres claquent quand le mistral souffle, ici pas de double vitrage», explique Guillaume Daret, journaliste à France 2 qui a pu visiter le fort. Il cite le gardien des lieux dans son ouvrage «Le Fort de Brégançon» (Éditions de l’Observatoire). «Question économie, on n’est pas vraiment au top, cela ne plairait pas à Nicolat Hulot». Au total, la gestion du Fort de Brégançon, désormais assurée par l’Élysée, coûterait 150.000 euros par an. La Cour des comptes l’a estimé à 700.000 euros et affirme que la Présidence s’est fixée comme objectif un coût de 400.000 euros par an (hors salaire du régisseur).

Enfin, autre résidence présidentielle concernée par des travaux, le Palais de l’Alma. Un joli clin d’œil à l’actualité puisque c’est dans ce palais national de la République française, situé Quai Branly dans le VIIe à Paris, qu’Alexandre Benalla, le «M.Sécurité» d’Emmanuel Macron, dispose d’un logement de fonction. «Les travaux lourds de rénovation de logements au Palais de l’Alma, dont certains sont très dégradés selon la Présidence, se poursuivent», note la Cour. Selon les Sages, deux autres opérations sont prévues: le déménagement des «services de soutien» (ressources humaines, finances…) de l’Élysée au Palais de l’Alma et la création d’un restaurant administratif pour un coût évalué à cinq millions d’euros. Le début des travaux est prévu pour janvier 2019 et la fin, en 2020.

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La Ennis House, une des plus belles maisons au monde, est à vendre

Tout juste restaurée, la célèbre maison Ennis House signée par l’architecte Frank Lloyd Wright est en vente. Inscrite au National Register of Historic Places Américain depuis 1971, cette incroyable maison de plus de 3000 mètres carrés aux allures de temple maya a été construite en 1924 dans le quartier de Los Feliz à Los Angeles pour Charles et Mabel Ennis, les propriétaires d’un magasin de vêtements pour homme connus pour leur goût de la fête. Vendue en 1936 par Mabel Ennis, la maison a été abandonnée pendant plusieurs années avant d’être rachetée 119 000$ en 1968 puis léguée à la Ennis House Foundation (une fondation créée pour veiller à l’entretien du lieu) en 1980. Après une campagne de restauration lancée en 2005 (notamment après les dommages causés par un tremblement de terre en 1994), la fondation a fini par décider que seule la vente de la propriété pourrait permettre de restaurer son ancienne grandeur. Achetée en 2011 par le milliardaire Ron Burkle qui aurait dépensé 17 millions en travaux, elle est aujourd’hui remise en vente par les cabinets Coldwell Banker et Hilton & Hyland pour la modique somme de 23 millions de dollars. Aperçue plus de 80 fois au cinéma, à la télévision ou dans des clips au fil des décennies – notamment dans Blade Runner, Twin Peaks ou Buffy contre les Vampires – la maison n’a rien perdu de son allure futuriste avec ses 27 000 blocs de bétons marqués de motifs en relief et reste comme le souhaitait Wright, un monument d’architecture à visiter presque 100 ans après sa construction.

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Pourquoi ces villas de luxe font scandale à Chypre

Mammifères les plus menacés de Méditerranée, des phoques moines ont trouvé refuge dans des grottes marines à Chypre. L’ennui? Deux projets immobiliers à proximité de l’habitat des mammifères, classé zone Natura 2000 par l’Union européenne (UE), scandalisent l’opinion. «C’est une monstruosité», lance Mandie Davies, une Britannique habitant Pegeia, dans l’ouest de l’île, en montrant six villas de luxe construites au-dessus des grottes taillées dans la roche blanche. Une des villas est à environ 25 mètres du rivage, regrette le maire de Pegeia, Marinos Lambrou, déplorant, comme la Chambre des ingénieurs Etek, le feu vert du ministère de l’Environnement.

La Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée et ses protocoles, établis sous l’égide de l’ONU et ratifiés par l’UE, recommandent de ne pas construire dans une bande de 100 mètres au moins à partir du rivage. La loi chypriote prévoit une zone de protection de 91 mètres. Le ministère de l’Environnement affirme que cette distance ne s’applique pas dans ce cas et affirme avoir respecté toutes les règles. Scientifiques et écologistes contestent.

Une source proche du dossier indique que le ministère s’était basé, pour approuver le projet, sur de vieilles cartes ne prenant pas en compte l’érosion et donnant l’impression que les villas sont plus éloignées du rivage qu’elles ne le sont vraiment. Pour Linda Leblanc, conseillère municipale à Pegeia, ces villas construites par le promoteur Leptos sont «le symbole de l’échec du gouvernement à faire appliquer les lois de protection de l’environnement et des espèces protégées».

Elle et un groupe d’habitants regrettent qu’un décret signé par un ex-ministre à peine deux semaines avant l’élection présidentielle en 2008 ait rendu la zone constructible. Ils luttent contre le projet d’un autre promoteur, Korantina Homes, toujours le long de la zone protégée Natura 2000, qui prévoit un hôtel et 44 villas de luxe. «Le promoteur a déjà détruit une partie de la côte au bulldozer pour faire une plage illégale», accuse Linda Leblanc. «L’hôtel sera à 350 mètres du rivage et notre projet, qui est à deux kilomètres des grottes, ne créera pas de problème pour les phoques», a répondu Korantina Homes.

L’UE, qui évalue une plainte sur les projets près de ces grottes prisées des phoques, a récemment mis en demeure Chypre face à «son incapacité à assurer une protection adéquate des habitats et espèces indigènes», critiquant plusieurs fois l’île pour des études d’impact environnementales défaillantes près de zones sensibles.

Leptos rappelle, quant à lui, avoir tous les permis nécessaires pour les six villas au-dessus des grottes. Sur son site, le promoteur se vante de faciliter l’obtention de passeports européens à des clients investissant plus de deux millions d’euros. Prisé des Russes et Chinois, ce programme a été mis en place par Chypre pour attirer des investissements après la crise économique de 2013. Même s’il défend le système «investissement contre passeport», Chris Hadjikyriakou, manager d’une agence immobilière à Pegeia (ouest de Chypre), estime que certaines zones doivent rester à la nature. «Si on continue, le tourisme même sera mis en danger par ce genre de désastre écologique uniquement motivé par la cupidité».

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Fort de Brégançon : la piscine des Macron pourra être construite

Son évocation avait fait polémique, mais la piscine du fort de Brégançon (Var), voulue par Emmanuel et Brigitte Macron, sera bel et bien construite. Le président de la République a obtenu l’autorisation des Architectes des bâtiments de France (ABF), a confirmé son entourage au Figaro. Le site étant classé monument historique, la construction de cette piscine nécessitait en effet l’accord de l’ABF.

Le chef de l’État a privilégié une piscine hors-sol car «il était impossible de creuser dans le terrain», son coût est plus «raisonnable» et ce bassin, qui sera démontable, peut être construit en seulement quelques jours. Emmanuel Macron souhaitait que la construction de la piscine soit finalisée dès cet été. Le président de la République a, en effet, prévu d’arriver au fort de Brégançon «après le dernier conseil des ministres qui a lieu le (vendredi) 3 août, pour une quinzaine de jours», précise l’Élysée.

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Le coliving, véritable innovation ou plan marketing ?

Le «coliving» s’installe en Ile-de-France. Le promoteur HPC va ouvrir à la rentrée une résidence d’un millier de logements à Massy-Palaiseau, en banlieue parisienne, avec un espace de plus de 3.000 mètres carrés. De multiples services sont prévus pour les habitants: salles de sport, espaces de restauration, salle de musique, écran de cinéma…Plus de la moitié des logements se résume à un studio de 18 mètres carrés pour quelque 700 euros de loyer, même si le projet, qui coûte plusieurs dizaines de millions d’euros, va du dortoir aux appartements de plusieurs pièces.

Résultat du «croisement entre le coût du logement et la solitude dans les grandes villes» selon les termes de M. Charret, le «coliving» est de plus en plus présent dans la communication des promoteurs français. Certains, comme Kaufman & Broad, le citent parmi les «nouveaux produits» à s’approprier et, comme Bouygues, diffusent des offres centrées sur cette nouvelle spécialité. Le concept s’inspire du «coworking», avec l’espoir de répliquer le succès de ces bureaux partagés et modulables qui ont vu leurs espaces presque doubler depuis deux ans en France. «La tendance du coliving, c’est de réduire les espaces privés – dans le modèle anglo-saxon, on descend jusqu’à 12, 13 mètres carrés – et redonner le reste à des espaces partagés», explique Jacques-Edouard Charret, à la tête d’un projet chez le promoteur HPC.

Comme son modèle, le «coliving» prend exemple sur des initiatives apparues aux États-Unis. L’acteur le plus emblématique du coworking, Wework, n’a d’ailleurs pas manqué d’explorer ce nouveau terrain via des lieux baptisés «Welive», à et New York. En France, les réalisations concrètes sont «embryonnaires», relativise Maxime Lanquetuit, directeur de l’innovation du promoteur Altarea Cogedim. «On en parle beaucoup, on commence à voir des acteurs aujourd’hui, mais on ne parle que de quelques cas», explique-t-il. «En Europe, il y a 130 espaces de coliving, dont seulement une trentaine en France.»

Les espaces de coliving en France
Parmi les projets déjà sortis de terre, la Babel Community du promoteur Axis a été pionnière en 2017 à Marseille. Autre concept innovant hybride: le Ludylab, premier living lab rural de France qui propose un mélange entre apprentissage des nouvelles technologies, avec réalité virtuelle ou drones d’intérieur, et rencontre entre les entrepreneurs de demain grâce à un espace de coworking et surtout de coliving en devenir.

Cet espace de 4500 mètres carrés situé en Vendée a été inauguré en mars dernier par la famille Mousset: représentée par Jean-Michel, Pascale et Claire ainsi que François Routhiau entrepreneur dans l’âme. À l’époque, Jean-Michel Mousset ne cachait d’ailleurs pas sa volonté de développer fortement l’espace de coliving, outil indispensable et complémentaire d’un espace de coworking qui accueille déjà de nombreux entrepreneurs ou divers séminaires d’entreprise. Il nous livrait alors sa vision des choses «Un espace de coliving doit être un lieu de détente essentiel pour les personnes qui viennent dans notre espace de coworking, généralement de loin car nous sommes dans une zone rurale. Cela leur évite de faire des déplacements inutiles.».

Marketing ou innovation?
Parmi les autres acteurs, Icade promet notamment une résidence à Toulouse d’ici à 2021 et Vinci assure déjà faire du «coliving» avec des résidences étudiantes à Nice ou Bordeaux. Dans certains cas, il est bien difficile de faire la différence entre des résidences classiques et une tendance innovante. Les acteurs s’accordent à tracer une ligne de démarcation: la taille. «Quand vous entendez les gens parler de coliving en France, c’est du reconditionnement de petits espaces», tacle M. Charret. «Tout le modèle est basé sur la taille. S’il n’y avait pas cette masse de résidents, on ne pourrait pas offrir ce niveau de services intégrés dans le loyer.»

Une fois prise en compte cette considération, le «coliving» revient-il à une résidence services à grande échelle? Certains observateurs peinent à y voir une rupture. «On est en train de réinventer quelque chose qui a déjà existé: c’est plus ou moins les phalanstères», estime l’historien de l’architecture Alexis Markovics. Ces lieux de vie ont dépassé au XIXe siècle le stade d’utopie pour connaître quelques rares réalisations concrètes, comme le familistère de Guise dans l’Aisne.

M. Markovics en dresse une description qui rappelle les actuels espaces de «coliving». «La taille des logements était réduite avec un privilège accordé à l’espace partagé: la grande cour vitrée avec ses coursives, c’est le lieu de rencontre et de sociabilité» explique-t-il. En fin de compte, les acteurs du secteur et les observateurs s’accordent sur un point: les manières d’habiter changent, les couples, notamment, se séparent de plus en plus facilement, le désir de cohabitation s’accentue et le «coliving» apparaît comme une réponse parmi d’autres. «C’est un concept banal», conclut de son côté la sociologue de l’habitat Monique Eleb. «C’est une invention de marketing, une sorte de mode, de manière de rafraîchir un phénomène existant, qui est la multiplication des cohabitations aujourd’hui.»

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En Occitanie, une maison où a vécu André Breton bientôt rénovée

Saint-Cirq Lapopie. Ce nom ne vous dit sans doute rien. L’émission «Village préféré des Français», présentée par Stéphane Bern vous est certainement plus familière. Sachez que Saint-Cirq Lapopie, petit village occitan où vivent 214 habitants très exactement, a été le premier à être désigné «village préféré des Français». C’était en juin 2012.

En juillet et en août, les bureaux d’accueil des offices du tourisme de Saint Cirq ont vu affluer plus de 40.000 visiteurs contre un peu plus de 26.000 un an plus tôt à la même époque, soit une hausse de 57%. Le site Internet de l’office du tourisme a enregistré 4000 visites après que le village a obtenu la distinction et 6000, le lendemain. D’ordinaire, ils sont environ 300 à surfer sur le site chaque jour. «Depuis six ans, la fréquentation touristique a grimpé de 30%», se réjouit Gérard Miquel, le maire de Saint-Cirq Lapopie.

À la suite de l’émission télévisée de Stéphane Bern, la région s’est engagée à améliorer l’accueil des visiteurs du village. Il a ainsi été décidé de construire deux nouveaux parkings (soit un total de plus de 200 places), de mettre en place des navettes en minibus ou encore de renforcer le personnel saisonnier. «Trois-quarts des touristes qui viennent visiter notre village est étrangère, souligne le maire. Ce sont des Anglais, des Espagnols, des Américains, des Japonais, des Sud-Coréens ou encore des Australiens».

Maison acquise 550.000 euros
Mais cette configuration peut également avoir ses limites. «Parmi ces touristes, certains reviennent pour acheter une maison. Ils font grimper les prix. Mais ils ne l’occupent que deux fois par an. Je suis triste de voir des maisons typiques, restées dans leur jus, avec les volets fermés», déplore Gérard Miquel qui précise qu’une telle habitation de 120 à 150 m² vaut autour de 400.000 euros, soit quand même près de 3000 euros par m².

L’une d’entre elles a une histoire particulière: elle a appartenu au poète et écrivain André Breton (voir notre diaporama en illustration principale). Le théoricien du surréalisme l’a acquise en 1951 et s’en servait comme d’une résidence d’été. Sur le point d’être rachetée par un galeriste new-yorkais, cet édifice datant du XIIe et XIIIe siècles est finalement devenu la propriété de la mairie. Mise en vente pour 770.000 euros, la maison a été acquise 550.000 euros, soit la quasi-totalité du budget de fonctionnement du village (630.000 euros).

L’acquisition a été financée à 80% par l’État, la région, le département et à 20% par des mécènes. «La maison appartenait à des Parisiens qui ne l’occupaient qu’un mois par an. Nous allons la convertir, avec l’aide de la Fondation du patrimoine, en un espace dédié au surréalisme. Les travaux vont débuter à l’automne et dureront un an», explique Gérard Miquel. Une plaque «Maison des illustres», signalant les lieux dont la vocation est de conserver ou transmettre la mémoire de femmes ou d’hommes qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France, a été apposée fin juin. Une manière de redonner un nouveau souffle à Saint-Cirq.

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Des «gratte-ciels horizontaux» pour faire face à la surpopulation en Chine ?

Un passage haut placé. En Chine, à Chongqing, une passerelle devrait bientôt voir le jour à plus de 280 mètres de hauteur. Une construction étonnante, qui reliera quatre tours de la mégalopole du sud-ouest de l’Empire du milieu. À l’intérieur de la passerelle, une boîte de nuit, des restaurants, une piscine et un poste d’observation devraient cohabiter sur 300 mètres de longueur. L’ouvrage raflera logiquement la palme du plus haut passage aérien jamais construit, une fois les travaux terminés vers mi-2019.

Plus de 6000 ouvriers sont à pied-d’œuvre pour finir à temps le projet. Celui-ci accompagne l’édification de huit tours, dont deux culminent à 350 mètres au-dessus du sol. Résidences, hôtels, bureaux et divertissements verront le jour dans ces gratte-ciels. Un parc public est même prévu: «Le futur centre névralgique de la ville» annonce déjà Moshe Safdie, l’architecte responsable de l’ensemble immobilier. Dans une interview accordée au journal The Guardian, il explique: «Avec des villes denses comme Chongqing, il n’y a pas de places pour des grands parcs au sol. Nous devons donc les surélever.»

Méconnue sous nos latitudes, la ville chinoise n’en est pas moins peuplée. Et elle fait même partie des métropoles qui comptent le plus d’habitants au niveau mondial: 34 millions en 2016, sur l’ensemble de son périmètre administratif. C’est presque autant que l’aire urbaine de Tokyo (37 millions d’habitants) et bien plus que toutes les capitales européennes. La cité industrielle est devenue une mégalopole gigantesque sous l’impulsion de l’État chinois. Dans les années 90, Chongqing était déclassée par rapport au reste du pays, et a bénéficié d’aides généreuses du gouvernement. En 2016, la ville a enregistré – selon les données officielles – un taux de croissance à deux chiffres pour la quinzième année consécutive. Son PIB a augmenté de 10,7% (contre 6,7 % pour la moyenne nationale, le taux le plus faible en vingt-six ans).

D’après Moshe Safdie, son «gratte-ciel horizontal» pourrait être une piste pour régler le problème de surpopulation de Chongqing. Il estime que créer une «ville dans la ville», suspendue aux gratte-ciels, aiderait à désengorger les rues de la mégalopole. Une idée loin d’être vérifiable aujourd’hui, tant les grandes tours sont encore réservées à une élite fortunée. «Une nécessité économique» répond l’architecte qui espère voir fleurir les constructions comme la sienne. Pour le moment, seul l’agglomération de Minneapolis, aux États-Unis, a véritablement intégré ce système de passerelles urbaines. Les habitants sont libres de passer d’un immeuble à l’autre, et même d’effectuer de véritables trajets. Il faut dire que le réseau de la ville américaine s’étend sur plus de 18 kilomètres, mais – à l’inverse de Chongqing – culmine rarement au-dessus de deux étages.

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Didier Deschamps, Xavier Niel, Luc Besson… découvrez les villas des stars du business et des people

Et 1, et 2 et 3 millions ! C’est en euros, la coquette somme estimée de la maison que Didier Deschamps possède au Cap d’Ail, près de Monaco. Notre sélectionneur tricolore peut s’y reposer près de la piscine ou tout simplement admirer la Méditerranée depuis sa terrasse. Comme lui, de nombreuses stars et patrons sont propriétaires de splendides villas souvent agrémentées d’immenses jardins, de piscine… et dont les prix peuvent atteindre des montants colossaux. Dans la catégorie très haut de gamme, on peut citer le palais futuriste de Pierre Cardin près de Monaco. Cette immense bâtisse compte pas moins de 29 pièces dont 15 chambres, un parc de 7.000 mètres carrés et un amphithéâtre en plein air pouvant accueillir 500 personnes ! Un peu trop grand peut-être pour le couturier qui souhaite s’en séparer. Mise à prix : 350 millions d’euros… une somme bien trop élevée pour les spécialistes qui l’estiment "seulement" à 100 millions.

Il n’y a pas que le Sud de la France qui a les faveurs de nos stars. La Normandie, la Bretagne et le Sud-Ouest attirent également les grosses fortunes qui y trouvent le calme et la discrétion. Sur l’île de Ré, Xavier Niel est l’heureux propriétaire d’un vaste domaine estimé à 10 millions d’euros. Dès qu’un terrain est à vendre à proximité, le fondateur de Free fait tout pour s’en emparer afin d’agrandir son pré carré sur l’île. Quant à Michel Sardou, il s’échappe de la frénésie parisienne en se réfugiant dans un splendide manoir, caché dans un parc de 2 hectares, près de Deauville. Mas provençal de Didier Deschamps, demeure tropézienne de Bernard Arnault… découvrez ci-dessus les photos aériennes de neuf villas de stars.

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Immobilier : emprunter sans CDI, c’est possible, voici comment convaincre votre banquier

Alors que les taux des crédits immobiliers flirtent avec des planchers historiques – 1,46% en moyenne selon le dernier observatoire du Crédit logement -, beaucoup d’entre vous songent sans doute à emprunter pour acheter. Evidemment, il vous faudra montrer patte blanche : les banques sélectionnent encore majoritairement des clients en CDI. Mais rassurez-vous, il est possible de passer entre les gouttes que vous soyez en CDD, en intérim ou auto-entrepreneur…

Première condition à remplir pour gagner la confiance de votre banquier : afficher des revenus réguliers. Un job dans un secteur porteur (santé, aéronautique…) garantie d’employabilité future, sera un argument supplémentaire. Au-delà, un solide apport et une propension à bien gérer son son épargne finiront d’appuyer votre dossier.

Pour vous convaincre qu’il est possible d’emprunter même sans CDI, nous avons demandé à deux courtiers en prêt immobilier – Meilleurtaux et Empruntis -, de nous présenter des crédits récemment décrochés par des acheteurs en situation a priori “précaire”. Pour chaque profil, nous avons mis en avant les arguments qui ont permis à nos acheteurs de séduire les banques.

Crédits gérés par Empruntis
Intérimaire, 46 ans, charpentier métallurgiste dans le secteur naval

Revenu moyen : 2.900 euros net par mois

Sans apport

A obtenu un prêt de 114.000 euros à 1,38% sur 20 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : pérennité et la stabilité des revenus depuis 1995, taux d’endettement faible (autour de 25%).

Aide soignante, 24 ans, en CDD dans le secteur hospitalier

Revenu moyen : 1.600 euros net par mois

Sans apport

A obtenu un prêt de 119.000 euros à 1,57% sur 25 ans.

Argument qui a permis de faire passer le dossier : travaille dans un secteur d’activité avec de forts besoins de recrutement, bonne gestion bancaire, mensualités de remboursement du crédit inférieures à un loyer.

Intérimaire conditionneur, 26 ans

Revenu moyen : 1.800 euros net par mois

Apport : 9.000 euros

A obtenu un prêt de 135.000 euros à 2,1% sur 25 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : bonne tenue de compte et aucun crédit en cours, pas d’augmentation de mensualités par rapport à son loyer actuel, intérimaire depuis 6 ans.

Intérimaire, 27 ans, régulateur ressource et trafic dans les aéroports depuis 2017

Revenu : 1.600 euros net par mois

Apport : 25.000 euros + frais de notaires

A obtenu un prêt de 125.000 euros à 1,85% sur 25 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : apport conséquent, parcours professionnel varié le client ayant travaillé dans différents domaines d’activité auparavant.

Autoentrepreneur, 34 ans, ajusteur monteur

Revenu : 2.100 euros net par mois

Apport : 70.000 euros + frais de notaires

A obtenu un prêt de 100.000 euros à 1,65% sur 25 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : 10 ans d’activité, forte épargne, mensualités à venir plus faibles que le loyer actuel.

Crédits gérés par Meilleurtaux :
Ouvrier, en CDD à l’usine, depuis septembre 2017 jusqu’à septembre 2018.

Revenu : 1.148 euros net par mois

Sans apport

A obtenu un prêt de 74.000 euros à 1,5% sur 20 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : bonne gestion bancaire, propriétaire d’un autre bien qu’il compte revendre 55.000 euros.

Couple d’acheteurs : monsieur, intérimaire projecteur chez Adecco depuis 2015 ; madame, CDD dans la fonction publique

Revenus : monsieur, 1.392 euros net par mois ; madame,1.588 euros net par mois

Sans apport

Ont obtenu un prêt de 165.000 euros à 1,65% sur 20 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : régularité de l’activité, forte attractivité du métier de projecteur très recherché, secteur d’activité sécurisant pour madame.

Commerçant sur les marchés, 32 ans

Revenu : 2.166 euros net par mois

Apport : équivalent aux frais de notaires

A obtenu un prêt de 135.000 euros à 1,77% sur 20 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : 3 ans d’activité régulière.

Intérimaire, 23 ans, menuisier

Revenu : 1.390 euros net par mois, passé à 1.700 euros depuis janvier

Apport : 17.000 euros

A obtenu un prêt de 110.000 euros à 1,95% sur 20 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : métier de menuisier très recherché, dans la même entreprise depuis 2014.

Intermittent du spectacle

Revenu : 2.800 euros net par mois

Apport : 90.000 euros

A obtenu un prêt de 225.000 euros à 1,66% sur 25 ans

Argument qui a permis de faire passer le dossier : revenus réguliers depuis 3 ans, niveau de revenu confortable.

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2018 est quasiment l’été des records sur les taux immobiliers , Actualité/Actu Immobilier

Records ou pas records ? Une chose est sûre, on en est très proche avec même des taux d’emprunt immobiliers historiquement bas sur les durées longues.

Le courtier CAFPI note que les meilleurs profils d’emprunteurs peuvent obtenir occasionnellement des records, les banques se faisant toujours autant de concurrence pour attirer à elles cette population. Ainsi en juin, Cafpi a financé quelques dossiers à un taux inférieur à 1% sur 15 ans. Parmi les meilleurs taux négociés tout récemment, Cafpi est parvenu à descendre jusqu’à 0,75% sur 10 ans, 0,95% sur 15 ans, 1,25% sur 20 ans et 1,30% sur 25 ans. Avec de tels taux, les emprunteurs peuvent espérer emprunter près de 210 000 € pour une mensualité de 1 000 € sur 20 ans.

Des durées longues très intéressantes
Au sujet des durées longues, le 25 ans est bien mis en avant par les banques car elles s’efforcent d’accompagner les primo-accédants pour qu’ils continuent à pouvoir acheter, notamment dans les villes qui connaissent des hausses de prix. Le courtier Meilleurtaux observe que même sur 25 ans, les jeunes ont accès à des prêts sans apport à 110%. « Nous avons par exemple financé en province un jeune couple avec des revenus de 3 800 euros à un taux de seulement 1,35% sur 25 ans, sans apport », souligne Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com

Pas de menaces
D’après Maël Bernier, il n’y a pas de menaces réelles sur les taux (le rendement des OAT 10 ans est même redescendu à moins de 0,7%) et elle s’attend à une stabilité dans les prochains mois, voire encore quelques baisses cet été. Comme chaque année pendant les congés d’août, certaines banques pourraient rehausser passagèrement leurs barèmes mais cela ne signifiera pas qu’une hausse est enclenchée. Meilleurtaux pense que les taux resteront inférieurs à 2% jusqu’à la fin de l’année, même sur le 25 ans.

Pas d’inquiétudes à court terme
Chez le courtier Empruntis, la directrice des études et de la communication, Cécile Roquelaure, n’a pas d’inquiétude non plus sur les taux pour les prochains mois. « Les banques sont toujours conquérantes, et même si certaines d’entre elles peuvent ralentir à la rentrée ou être plus sélectives en matière de profils, le nombre d’acteurs devrait permettre de maintenir les taux à un niveau équivalent, sauf modifications du contexte macro-économique », précise-t-elle. Empruntis rappelle aussi que malgré une activité plus dynamique depuis le mois d’avril, les banques, qui poursuivent des objectifs élevés, accusent encore un retard très significatif dans leur production de crédits.

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