Pas de commentaire

Pourquoi la guerre est déclarée entre Toulouse Métropole et le Département de Haute-Garonne – actu.fr

La Haute-Garonne en mission sauvetage. Jeudi 20 septembre 2018, à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, Georges Méric, le président PS du Conseil départemental de Haute-Garonne, a vertement critiqué le gouvernement Macron sur la future réforme territoriale, qui laisserait la possibilité aux collectivités de fusionner la Métropole et le Département dans les plus grosses agglomérations. La Métropole verrait son périmètre et ses compétences considérablement élargis, tandis que le Conseil départemental se cantonnerait aux zones rurales et périurbaines.

Georges Méric revendique le soutien des maires.
Un modèle qui existe déjà à Lyon (Rhône) depuis 2015. « Nous pensons que le modèle lyonnais ne peut s’appliquer sans distinction des territoires. Le département de la Haute-Garonne, pour sa part, présente un fort déséquilibre entre une métropole très dynamique et des zones périphériques pour certaines isolées. L’application du modèle lyonnais au territoire haut-garonnais ne ferait qu’accroître ces disparités », indique Georges Méric, précisant que « 85 à 90% des maires sont contre ce modèle ».

Le sujet n’est pas nouveau. C’est même une promesse de campagne du candidat Macron, qui écrivait dans son programme, en mars 2017, sa volonté de « réduire le millefeuille administratif » en supprimant « au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles ».

Dans le programme d’Emmanuel Macron
Alors en campagne pour les législatives, la députée Monique Iborra, ex-PS qui a rejoint La République en Marche (LREM), avait clairement posé le débat à Actu Toulouse : 

Lyon est un bon exemple de fusion qui a bien fonctionné. Il faut plus de décentralisation et plus de souplesse. La question se posera à Toulouse.

On y est. Pourtant, depuis trois ans, Toulouse Métropole et Département la jouent constructif dans un esprit très macroniste. En décembre 2015, Jean-Luc Moudenc (LR) et Georges Méric avaient signé un premier accord de coopération, incluant des transferts de compétence. Pour « doper l’efficience » en la matière, dixit Georges Méric, un nouveau partenariat a été signé en juin 2018.

« Jean-Luc Moudenc veut être Jupiter sur son territoire »
Mais une sortie de Jean-Luc Moudenc, déclarant qu’il était favorable à ce fameux « modèle lyonnais », a mis le feu aux poudres. Et Georges Méric n’est pas le seul socialiste à soupçonner un déchirement de ces contrats. Le premier secrétaire fédéral du PS de Haute-Garonne et rapporteur du budget au Département, Sébastien Vincini, va même plus loin :

Jean-Luc Moudenc propose de nous vider les caisses. Il veut tout confisquer, car il ne nous supporte pas. M. Moudenc veut être Jupiter sur son territoire, mais il est hors de question que nous perdions notre autonomie financière. Nous ne nous laisserons pas faire.

Un combat pas nouveau en Haute-Garonne
Ce n’est pas la première fois que l’avenir des départements est débattu.. et que la Haute-Garonne se rebelle. En 2008, déjà, la réforme territoriale voulue par Nicolas Sarkozy devait signer la fin des Conseils généraux (le nom de l’époque). Le président de l’époque, Pierre Izard (PS), avait farouchement combattu la mesure au prix d’une campagne de communication et identitaire restée dans les mémoires. François Hollande, à son tour, avait été à deux doigts de rayer les départements de la carte durant son quinquennat.

Les chefs de l’État passent, la Haute-Garonne reste à la pointe du combat… et le Département reste fidèle au poste. Jusqu’à quand ?

Municipales 2020 : Georges Méric soutient Claude Raynal
En marge de sa « sortie » contre la réforme territoriale, le président du Département de Haute-Garonne a parlé municipales à Toulouse. Si l’échéance est encore un peu lointaine, et située après les Européennes de 2019, Georges Méric a déjà fait son choix de candidat. « Pour moi, Claude Raynal a toutes les qualités de rassembleur de la gauche et a la connaissance des dossiers. Il a une vision innovante de l’avenir ».
Le sénateur PS de Haute-Garonne et ancien maire de Tournefeuille (Haute-Garonne) a officialisé, le 14 septembre 2018, sa candidature à la mairie de Toulouse.

Sourced through Scoop.it from: actu.fr

Pas de commentaire

Prix des loyers : où sont-ils les moins chers, à Toulouse et dans l’agglomération ?

Les prix des loyers et leur évolution, dans la Ville rose. C’est l’un des principaux centres de préoccupation des habitants de Toulouse et son agglomération, en particulier des jeunes…

Depuis cinq ans, l’Observatoire local des loyers de l’agglomération toulousaine permet de mieux connaître le marché locatif, d’en informer les acteurs et, plus globalement, le grand public. C’est ainsi que les niveaux des loyers en 2017 sur l’agglomération toulousaine, mais aussi les perspectives de l’Observatoire, ont été présentés mi-septembre 2018 par la sous-préfète Sabine Oppiliart et l’adjoint au maire de Toulouse en charge du logement, Franck Biasotto.

Une stabilité des loyers en 2017 dans l’agglo
Parmi les principaux enseignements de l’enquête : le loyer de marché médian (logements loués dans l’année) s’élève en 2017 à 11,0 €/m², à Toulouse, quasiment comparable à celui de l’année précédente (10,9 €/m²). Il est plus élevé dans la ville de Toulouse (11,6 €/m²) qu’en périphérie (10,0 €/m²). En revanche, la superficie moyenne des logements loués en périphérie toulousaine étant supérieure à celle des logements loués à Toulouse, le niveau de loyer médian s’élève à 525 € à Toulouse contre 580 € en périphérie.

L’observatoire des loyers dans lagglomération de Toulouse (©DR)
Et le prix moyen au m2 par zone, ça donne quoi ?

Lobservatoire des loyers dans lagglomération de Toulouse (©DR)
Marché tendu dans le centre de Toulouse
En 2017, toujours selon l’observatoire, on a observé « une légère tension du marché sur les zones centrales de Toulouse, tandis que les loyers restent stables sur les secteurs les plus éloignés ».

Plus précisément, l’offre locative limitée sur les grands logements (appartements et maisons), notamment en centre-ville de Toulouse et en première couronne, entraîne une légère hausse des loyers à la relocation sur ces produits.

LIRE AUSSI : Immobilier : appartement ou maison ? Voici les tendances du marché pour la rentrée, à Toulouse

Moins cher à Borderouge, Montaudran, Tibaous…
Sans surprise, le niveau de loyer « est fortement lié à la localisation des logements, reflétant l’attrait de la demande pour un secteur géographique déterminé », témoigne l’observatoire. 

À Toulouse, les loyers médians au m² sont moins élevés dans les zones les plus éloignées du centre-ville, principalement dans les nouveaux quartiers en zone 3 (Borderouge, Montaudran, Tibaous…) ou les quartiers de la zone 4 (Mirail, Reynerie, Bellefontaine, Empalot, Izards…).

L’hypercentre, fief des étudiants, est le plus cher
L’hypercentre (zone 1) est quant à lui le secteur le plus cher, « recherché notamment par les étudiants, qui occupent un quart du parc locatif privé non meublé, et les jeunes actifs », souligne l’observatoire. Ces loyers élevés sont en partie liés à un fort attrait et à une offre de transport, commerces et services de proximité importante, ainsi qu’à une plus forte représentativité de petits logements.

Enfin, dans les communes en périphérie toulousaine, les niveaux de loyer au m² sont globalement moins élevés qu’au sein de la ville-centre (hors zone 4 dont les loyers au m² sont équivalents à ceux la zone 6).

Voici les loyers médians (hors charges), commune par commune, dans l’agglo de Toulouse :

Un loyer médian de 10,4 €/m2 hors charge en 2017, sur l’agglomération toulousaine 
Voici les loyers médians (hors charges) dans les différentes zones de la commune de Toulouse :

Un loyer médian de 10,4 €/m2 hors charge en 2017, sur l’agglomération toulousaine
Un loyer abordable comparé aux autres métropoles
Comparativement aux agglomérations de taille équivalente, Toulouse présente un niveau de loyers relativement abordable, comparable à celui des agglomérations de Nantes, Grenoble, Rennes ou Strasbourg. Le loyer est plus élevé dans les agglomérations proches du littoral méditerranéen (Nice, Marseille, Montpellier …).

LIRE AUSSI : Immobilier : pourquoi Toulouse reste l’une des grandes villes les moins chères de France

Voici le prix moyen du loyer dans les différentes métropoles de France :

Le loyer de marché médian est modéré à Toulouse, comparativement aux autres grandes métropoles, notamment Bordeaux.
Quel loyer en fonction du logement choisi ?
À savoir qu’à la relocation, le loyer médian des appartements d’une seule pièce (studios et T1) s’élève à 405 € hors charges. Il varie de 389 à 427 € dans les secteurs les plus chers (centre-ville et communes de première couronne).

Les T2 et T3 constituent la majorité des locations réalisées dans l’agglomération de Toulouse. La moitié des appartements de deux pièces se loue moins de 500 €/mois hors charges, la moitié des appartements de trois pièces se louent moins de 624 €/mois hors charges. Là aussi, le centre-ville reste le secteur le plus cher, les loyers décroissent avec l’éloignement.

Le loyer médian des appartements de 4 pièces ou plus s’élève à 780 €/mois hors charges. Sans surprise, les loyers les plus élevés se trouvent en centre-ville, avec des biens recherchés à la fois par les familles et les étudiants (colocation), ainsi qu’en proche périphérie.

Et pour la location d’une maison ?
Enfin, l’offre locative de maisons reste très limitée dans l’agglomération de Toulouse. De ce fait, le loyer médian d’une maison d’au moins quatre pièces est de 900 € mensuels hors charges. « L’offre est très hétérogène », soulève l’observatoire : « La localisation influe fortement, la surface de la maison et celle du terrain ou son époque de construction également ». C’est un parc plutôt situé dans les communes en périphérie de Toulouse et, plus rarement, dans les quartiers toulousains.

Ces résultats, détaillés zone par zone et produit par produit, ainsi que la publication 2017, sont disponibles sur les sites www.observatoires-des-loyers.org et www.aua-toulouse.org.

L’Observatoire des loyers, c’est quoi ?
L’Observatoire local des loyers de l’agglomération toulousaine fait partie du réseau national des observatoires locaux des loyers qui regroupe une trentaine de sites. Tous partagent une méthodologie commune, qui permet la comparaison des niveaux de loyers entre agglomérations et la diffusion de données ouvertes et fiables. L’Observatoire toulousain repose sur un partenariat réunissant l’État, les collectivités territoriales, et les professionnels de l’immobilier et de la gestion.
À noter « qu’afin de mieux représenter les loyers », une enquête en ligne est ouverte aux locataires ainsi qu’aux propriétaires bailleurs. Pour y participer, c’est sur le site www.aua-toulouse.org !

Sourced through Scoop.it from: actu.fr

Pas de commentaire

Prélèvement à la source : ce qui va changer pour l’immobilier | Impôts

Déductibilité des travaux, imposition des revenus fonciers… de nombreuses interrogations sont suscités par le prélèvement à la source, qui sera mis en place en début d’année 2019. Quel sera son impact sur le secteur de l’immobilier ?

Investisseurs immobiliers : comment déclarer les loyers encaissés ?
Le prélèvement à la source a fait naître de nombreuses interrogations chez les investisseurs immobiliers, dans la mesure où les revenus fonciers entrent dans son champ d’application. Ainsi, à partir du 1er janvier 2019, il n’y aura plus de décalage d’un an entre la perception des loyers et leur imposition : un acompte sera prélevé par l’administration fiscale directement sur le compte bancaire du contribuable (qui pourra également opter pour un prélèvement trimestriel). Le taux de prélèvement appliqué sera calculé à partir des éléments d’imposition dont l’administration fiscale dispose pour chaque foyer. Notons que l’année 2018 sera une année blanche : les revenus fonciers dits « courants » (impôt sur le revenu et prélèvements sociaux) ne seront pas imposés, pour éviter une double charge fiscale en 2019. En revanche, certains revenus perçus en 2018, considérés comme exceptionnels (indemnités de pas de porte, loyers dont l’échéance correspond à une autre année, etc.), resteront taxés, mais au taux moyen d’imposition et non au taux marginal.

Bon à savoir
En 2019, deux montants seront indiqués sur la fiche de paie des contribuables : le net à payer après impôt, et le « net à payer avant impôt sur le revenu ».

Déductibilité des travaux : faut-il attendre 2019 pour se lancer ?
Alors que l’année 2018 sera blanche, l’exécutif a fixé des règles « anti-optimisation » pour éviter que les contribuables reportent leurs dépenses (charges courantes et travaux) en 2019. L’objectif étant de ne pas pénaliser les professionnels du bâtiment. Ainsi, les charges courantes (intérêts d’emprunt immobilier, frais de gestion, etc.) ne sont déductibles qu’au titre de leur année d’exigibilité, quelle que soit la date de leur paiement. De leur côté, les travaux réalisés et payés en 2019 seront pris en compte, mais le montant déductible sera calculé en retenant la moyenne des travaux réalisés en 2018 et 2019. Faire des travaux en 2019, n’aura donc qu’un effet fiscal limité, voire nul, puisqu’ils ne seront pris en compte qu’à hauteur de la moitié de leur montant (sauf travaux d’urgence ou décidés par le syndic de copropriété). En 2019, les travaux réalisés et payés durant l’année seront déductibles uniquement à hauteur de 50 %, tout comme ceux réalisés en 2018. En revanche, les travaux réalisés en 2020 ne sont pas impactés par cette mesure « anti-optimisation » .

Prélèvement à la source : quel impact pour les futurs acheteurs ?
Aujourd’hui, pour évaluer la capacité d’emprunt du futur emprunteur, les banques prennent en compte les revenus nets perçus par le ménage et font un rapport entre la future charge de remboursement mensuelle et ses revenus : ce taux d’endettement ne doit pas dépasser 33 %. Les impôts sur le revenu ne sont pris en compte que dans le calcul du « reste à vivre », somme qui reste à l’emprunteur une fois déduites de ses revenus nets toutes les charges (autres prêts en cours, impôt, etc.). Cependant, en 2019 avec le prélèvement à la source, les impôts seront directement déduits du salaire. On ne sait pas encore si le calcul du taux d’endettement sera fait sur le salaire net avant ou après impôt. Si les banques calculent le taux d’endettement maximum en prenant en compte le salaire après impôts, la capacité d’emprunt des ménages sera sensiblement réduite, entrainant une perte de pouvoir d’achat immobilier, qui pourrait avoir un impact négatif sur l’accès à la propriété des ménages.

Chiffres clés
En France, pour pouvoir emprunter, le taux d’endettement d’un ménage ne doit pas dépasser 33 %.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Crowdfunding immobilier : 62 millions d’euros collectés au 1er semestre 2018 | Actualités

Le marché du crowdfunding immobilier se porte à merveille au 1er semestre 2018, avec 126 projets financés et 62 millions d’euros collectés. Les projets résidentiels concentrent 57 % des collectes.

Crowdfunding immobilier : un 1er semestre 2018 record
Après une année 2017 record, avec plus de 100 millions d’euros collectés et 29 millions d’euros remboursés, le crowdfunding immobilier a toujours le vent en poupe en 2018. Avec un rendement annuel moyen de 9,7 % (+ 0,2 point par rapport au 1er semestre 2017), le crowdfunding immobilier reste un placement attractif. Ainsi, le 1er semestre 2018 bat tous les records, avec plus de 62 millions d’euros collectés (+ 72 % sur un an) d’après le baromètre de la plate-forme Fundimmo, réalisé auprès de 23 plates-formes de financement participatif, en collaboration avec Hellocrowdfunding. Côté remboursement, un montant plus de deux fois supérieur à celui de l’année précédente est enregistré, avec 19 millions d’euros remboursés. Le nombre de projets a lui aussi fortement progressé avec 49 projets remboursés au 1er semestre 2018, contre 31 sur la même période, un an plus tôt.

Chiffres clés
Au 1er semestre 2018, 126 projets ont été financés par le crowdfunding, contre 85 au 1er semestre 2017.

L’Île-de-France reste la région la plus dynamique pour le crowdfunding.

On ne note aucun changement dans le top 4 des régions les plus actives par rapport au 1er semestre 2017. L’Île-de-France reste en tête des régions les plus dynamiques, devant l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie. « Malgré la perspective des élections municipales de 2020, de nature à freiner les permis de construire, on enregistre une croissance positive des demandes de financement partout sur le territoire. », conclut Stéphane Bombon, Président de la plate-forme de crowdfunding. Du côté des retards de remboursement, on constate qu’ils sont plus fréquents avec un taux moyen de 11,3 % depuis 2012. Toutefois, à y regarder de plus près, on observe une concentration du nombre des retards sur une poignée seulement d’acteurs. En effet, parmi les 23 plates-formes, 18 n’enregistrent aucun retard, 2 ont un retard compris entre 0 % et 25 % et 3 autres ont un retard supérieur à 25 %.

Près de 6 projets financés sur 10 sont résidentiels. © Fundimmo
Financement participatif : des projets de plus en plus diversifiés
On constate également une diversification dans la typologie des projets. Ainsi, parmi les 126 projets financés par le crowdfunding au 1er semestre 2018, on note 57 % de projets résidentiels, 14 % de marchands de biens, 10 % de projets d’aménagement, 8 % de commerces, 5 % de projets hôteliers et 5 % d’autres typologies. « Sur les 23 plates-formes de crowdfunding proposant des projets immobiliers, on observe une diversification des projets plus importante. Par exemple, la finalité altruiste séduit les investisseurs qui souhaitent engager leurs ressources pour un retour sur investissement tout en conciliant l’aspect humain. C’est le cas du financement de la construction des logements sociaux. Au-delà de dimension sociale, cette catégorie de projet comporte l’avantage d’avoir un risque limité », note Jérémie Benmoussa, Directeur Général de la plate-forme de financement participatif.

Ces chiffres témoignent également de l’augmentation des montants collectés : 499 786 € par projet en moyenne contre 423 529 € au 1er semestre 2017 (…) S’en suit une augmentation logique de la durée moyenne de placement, passant de 16,9 mois en moyenne au 1er semestre 2017 à 19 mois ».

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Grand Paris : la plus grande ferme aquaponique de France ouvre à Aubervilliers | Actualités

La plus grande ferme aquaponique de France a ouvert ses portes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, tout près de Paris. Cette ferme écologique et autonome s’étend sur une surface de 1 000 m².

Une ferme écologique s’étendant sur 1 000 m² à Aubervilliers
Le promoteur immobilier Icade et Sous les Fraises, société spécialisée dans la production écologique, ont ouvert une ferme aquaponique et pédagogique de près de 1 000 m². Cette dernière est installée sur le parc des Portes de Paris, situé entre Aubervilliers et Saint Denis. L’aquaponie est une technique de culture novatrice qui combine l’élevage des poissons et la culture de plantes, grâce à des solutions nutritives renouvelées, sans apport additionnel en terre. Ainsi, l’eau et le cycle nutritif des plantes fonctionnent en circuit fermé. Les matières organiques produites par les poissons apportent les nutriments nécessaires à la croissance des plantes. Ensuite, ces dernières absorbent les nutriments présents dans l’eau et rejettent l’eau purifiée permettant aux poissons d’évoluer et de se développer. La totalité de la ferme fonctionne donc en circuit fermé et de manière autonome.

Bon à savoir
A terme, cette ferme aquaponique, qui est la plus grande de France, accueillera 5 000 poissons (truites et perches) et plus de 8 000 plantes, fleurs comestibles et aromates.

Favoriser les circuits courts et la biodiversité dans le Grand Paris
Ce projet, destiné à favoriser la biodiversité en ville, participe, également, au développement d’un circuit court d’alimentation locale. En effet, les résidents permanents et collaborateurs des bureaux voisins pourront venir cueillir des produits frais, 100 % traçables, et choisir leur poisson à cuisiner sur place. La société sous les Fraises, qui a conçu et installé cette ferme, en assure l’exploitation par l’intermédiaire de son équipe FARMHOUSE. Elle animera toute l’année l’espace avec des banquets fermiers, un bar à tisane ou encore un bar à jus, et avec des activités comme des cours de jardinage, des ateliers culinaires ou des récoltes participatives, le tout en cohérence avec la saison et en fonction de la production. Cette ferme aquaponique a aussi pour vocation de s’inscrire dans le quotidien des salariés travaillant dans le parc, en accueillant des « afterworks » ainsi que des ateliers de « team building » (renforcement d’équipe) et de jardinage tout au long de la semaine. Enfin, le week-end, la ferme se transforme en guinguette musicale.

Végétaliser la ville s’impose de plus en plus comme une nécessité pour la gestion de nos ressources, la lutte contre la pollution et le bien-être. Avec ce projet, nous proposons des produits sains, accessibles à tous et amenons la nature dans le quotidien des citadins même durant leur journée de travail ».

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Rentrée 2018 : Top 5 des villes où il faut investir dans un bien immobilier ! | Actualités

Qualité de vie, proximité avec Paris (via la mise en service de la ligne à grande vitesse), prix immobiliers abordables, forte demande locative, rentabilité attractive, dynamisme du marché immobilier… Certaines villes ne manquent pas d’attrait aux yeux des investisseurs. Zoom sur cinq villes où ça vaut le coup d’investir !

1. Mérignac : 3 184 €/m² (+ 16,6 % sur 12 mois)
Boosté par la forte hausse des prix bordelais (+ 13,6 % en un an), le marché immobilier mérignacais est en pleine ébullition. Devenir propriétaire d’un bien à Mérignac coûte désormais 16,6 % plus cher que l’année dernière, à la même période. Mais sa proximité avec Bordeaux n’explique pas, à elle seule, la fièvre qui semble gagner les prix immobiliers à Mérignac. Son cadre de vie, ses prix immobiliers abordables (pour l’instant, à tout le moins…) mais aussi son dynamisme tant économique que démographique font de la deuxième plus grande ville de Gironde une cible de choix pour tous les investisseurs éclairés.

La proximité avec Bordeaux fait exploser les prix immobiliers à Mérignac. 
2. Angers : 2 324 €/m² (+ 12 % sur 1 an)
Au vu des chiffres qu’a enregistrés le baromètre LPI-SeLoger, il semblerait que les investisseurs immobiliers soient en manque de cette douceur angevine tant vantée par du Bellay, et qu’ils cherchent à combler cette carence au plus vite. Jugez plutôt : en l’espace de douze – petits – mois, celle que l’on surnomme parfois la « Ville Verte » – en référence à ses nombreux parcs – a vu les prix de son immobilier augmenter de 12 %. Si la préfecture du Maine-et-Loire ne profite que modestement du gain de temps procuré par la mise en service de la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Bordeaux, elle peut toutefois compter sur des prix immobiliers raisonnables et une forte demande locative.

Angers présente une forte demande locative. 

Prix immobilier en France
En France, un logement ancien coûte environ 3 619 €/m².
3. Cannes : 5 083 €/m² (+ 11,5 % sur 1 an )
Si la cité des Festivals reste convoitée par les investisseurs étrangers, de plus en plus d’acheteurs hexagonaux sont séduits par les perspectives financières qu’offre un investissement locatif à Cannes, et cela qu’ils aient l’intention d’opter pour une location classique ou saisonnière. Ce ne sont pas les données compilées par le baromètre LPI-SeLoger qui leur donneront tort : sur les douze derniers mois, le prix de l’immobilier ancien à Cannes gagne 11,5 %. Pour autant, sachez que le coût – très élevé – de l’immobilier dans certains secteurs de la ville (hyper-centre, Croisette, quartier de la Californie) pourra parfois rogner la rentabilité locative de votre investissement…

Investir à Cannes, c’est la garantie d’une bonne rentabilité locative. 

4. Poitiers : 1 959 €/m²  (+ 10,1 % sur 12 mois)
S’il est une ville sur laquelle il peut se révéler intéressant de miser, en cette rentrée 2018, c’est bien Poitiers. Et pour cause, si l’ancienne capitale de Poitou-Charentes affiche des prix immobiliers raisonnables (moins de 2 000 € du m²), ceux-ci connaissent actuellement une hausse annuelle sans précédent : plus de 10 % ! Parmi les acquéreurs d’un logement à Poitiers, on compte d’ailleurs de plus en plus de personnes qui jouent la carte du télé-travail, et ne se déplacent – en train – à Paris que quelques jours par semaine. Quant aux – nombreux – investisseurs attirés par la belle rentabilité locative que permet le chef-lieu du département de la Vienne, ils concentrent leurs recherches sur les quartiers proches de l’université, du centre-ville et de la gare.

Vous souhaitez investir dans une ville à 1H25 en TGV de Paris ? Poitiers est fait pour vous. 
Marge de négociation pour un bien immobilier en 2018
4 % en moyenne du prix affiché d’un logement
4,8 % pour une maison
3,3 % pour un appartement
5. Orléans : 2 298 €/m² (+ 9 % sur 12 mois)
Immobilièrement parlant, la rentrée dans la Cité Johannique est à placer sous le signe de la hausse ! Sur l’année, les prix des logements orléanais augmentent de 9 % et peu importe que le projet d’une LGV reliant Paris à Lyon (via Orléans !) ait été ajourné. La flambée des prix de l’immobilier orléanais est bel et bien là ! Quant à la rentabilité locative, elle est également au rendez-vous. Ajoutez à cela une localisation avantageuse (Paris est à un peu plus d’une heure de train) et vous comprendrez aisément pourquoi c’est le moment d’investir dans la pierre locative orléanaise.

Orléans une ville qui vaut le détour. ©StockphotoVidéo
5 villes de province à surveiller de près pour acheter un bien immobilier !
VILLE HAUSSE ANNUELLE PRIX AU M²
Rennes + 8,9 % 3 115 €
Limoges + 7,8 % 1 584 €
La Rochelle + 5,7 % 3 560 €
Reims + 5 % 2 581 €
Rouen + 4,8 % 2 414 €

La rédaction vous conseille : 
Spécial rentrée : pas d’excès de vitesse à prévoir pour le prix de l’immobilier !
Immobilier : Quelle superficie pouvez-vous acheter pour 264 000 € ?
Michel Mouillart : « Le recul des transactions immobilières, au 1er semestre 2018, n’a rien d’alarmant ni de surprenant »

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Logement étudiant : les loyers vont du simple au double selon les villes | Actualités

En cette période de rentrée universitaire, une étude s’est intéressée au loyer moyen d’un étudiant au sein de 8 villes françaises. Sans surprise, c’est à Paris que les loyers sont les plus élevés et c’est à Caen qu’ils sont les plus attractifs.

Logement étudiant : 812 € mensuels pour un appartement de 26 m² à Paris.
Le logement pèse lourd sur le budget d’un étudiant, particulièrement à Paris, Lyon ou Bordeaux. Ainsi, à Paris, ville étudiante la plus chère de France, un étudiant doit, en moyenne, débourser 812 € par mois pour se loger dans un appartement de 26 m² constate le réseau immobilier Guy Hoquet. A contrario, Caen est la ville la moins chère, avec un loyer moyen de 370  € mensuels. « Avec un loyer parisien qui a connu une augmentation de 5 % en un an, la capitale est ainsi la ville la plus chère de France pour les étudiants » note Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau. « Concrètement, un étudiant parisien devra débourser 314 € de plus qu’un étudiant montpelliérain ou 442 € de plus qu’un étudiant caennais. »  Si les loyers parisiens sont nettement plus importants que ceux des autres villes de France, les surfaces sont également très différentes : à Paris, la surface moyenne constatée est de 26 m² alors qu’à Reims elle est de 32 m² et atteint les 37 m² à Brest.

Caen : ville étudiante la moins chère 
Caen est la ville étudiante la moins chère, avec un loyer moyen de 370 €.

Location : un marché étudiant plus cher que le marché locatif classique

Si les prix des logements étudiants sont très élevés à Paris, en se penchant sur le prix au m² (31 € en moyenne), nous constatons qu’il ne diffère que de peu de celui pratiqué sur le marché de la location classique (29 €). Mais ce n’est pas le cas partout. En effet, les écarts de coût au m² entre des biens loués par cette jeune population et ceux du marché locatif en général vont parfois jusqu’à 8 € de différence. Ainsi, à Lyon, 2e ville étudiante la plus chère avec un loyer moyen de 551 € pour 25 m², ils déboursent 22 € par m² contre 14 € pour les autres locataires. C’est le plus grand écart constaté en France. De son côté, Bordeaux arrive seconde avec 6 € supplémentaires (18 € contre 12 €). Le podium est complété par Montpellier qui voit ses logements étudiants proposés à 15 € en moyenne le m², contre 11 € sur le marché locatif. Des écarts de prix qui plombent encore davantage le marché du logement étudiant, déjà impacté par une hausse globale.

Paris, Lyon et Bordeaux sont les villes étudiantes les plus chères de France.

Près de 6 logements étudiants sur 10 sont mal isolés
Les étudiants ont également de fortes chances de payer davantage pour leur consommation d’énergie. En effet, selon une précédente étude, plus la superficie d’un logement baisse, plus la facture énergétique augmente, passant parfois du simple au double (environ 20,80 € par m² pour un bien de moins de 20 m² contre 10,79 € pour un logement de plus de 100 m²). « N’oublions pas que les logements les plus énergivores sont largement représentés sur le marché locatif, puisque nous atteignons les 57 % de biens dotés d’un mauvais DPE » déplore Fabrice Abraham. Dans ce contexte, il est compliqué de quitter le nid familial. « Si j’ai un conseil à donner aux étudiants à la recherche d’un logement, c’est de ne pas hésiter à recourir à la caution VISALE (…) Le bail mobilité, entrant en vigueur début 2019, devrait également permettre de faire bouger un peu les lignes à la rentrée prochaine » conclut-il.

Entre 2017 et 2018, nous enregistrons une hausse des loyers de l’ordre de 16 % environ à Toulouse, 15 % à Lyon ou 14 % à Bordeaux. Heureusement, certaines villes (…) sont engagées dans une dynamique de baisse, comme Caen ou Reims, dont les loyers ont baissé respectivement de 7% et 5% ».

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Immobilier : Acheter est plus rentable que de louer un logement 3 ans ! | Actualités

En France, acheter sa résidence principale devient plus rentable que la louer en seulement 2 ans et 8 mois. Cependant, de grandes disparités sont constatées : il faut 11 ans et 6 mois pour rentabiliser son achat à Paris, contre moins d’un an à Perpignan.

Achat immobilier : une rentabilité de plus en plus rapide dans 9 villes sur 10
Une étude du courtier Meilleurtaux.com a analysé et décrypté l’opportunité d’acheter ou louer dans les 36 plus grandes villes de France, afin d’aider les Français à faire le choix entre la location et l’achat de leur résidence principale. Se basant sur une surface de 70 m², cette étude a pris en compte le prix moyen au m² constaté par le baromètre LPI-SeLoger, les taux de crédit, la taxe foncière (chiffres du Forum pour la gestion des villes), ainsi que le montant des loyers constaté par l’Observatoire Clameur. Cette enquête a également tenu compte du rendement de l’argent placé qui aurait été consacré à l’apport personnel en cas d’achat. Premier constat : les taux exceptionnellement bas permettent, malgré une fiscalité locale en hausse et des prix globalement en progression, de réduire ou maintenir la durée de rétention nécessaire d’un bien dans 33 villes sur 36. Seules les villes où les prix ont fortement augmenté (Montreuil, Lyon, Bordeaux et Paris) voient la durée de détention nécessaire croître par rapport à 2017.

L’achat est rentabilisé en moyenne au bout de 2,8 ans pour un 70 m² et 3,1 ans pour un 30 m².  © Meilleurtaux.com
Acquisition : les villes les plus et les moins rentables
En 2018, Brest est la ville où l’achat a le plus gagné en rentabilité par rapport à la location. Dans la métropole bretonne, l’achat immobilier est rentabilisé en 2 ans et demi de moins qu’en 2017. Ensuite, on trouve Clermont-Ferrand et Rennes, qui gagnent 2 ans, tandis que Villeurbanne, Toulouse et Toulon gagnent 1 an et demi. A contrario, Montreuil, Lyon, Bordeaux et Paris subissent de plein fouet la hausse des prix de l’immobilier. Ainsi, à Montreuil, les acheteurs doivent rester dans leur bien 5 ans et demi de plus qu’en 2017 pour le rentabiliser. A Lyon et Bordeaux, c’est 1 an et demi de plus qu’en 2017, tandis qu’à Paris, c’est 2 ans et demi de plus. Dans l’ensemble, on peut constater que ce sont les très grandes villes qui sont à la peine. Ainsi, en seulement deux ans, les acheteurs parisiens voient la durée nécessaire de rétention de leur résidence principale à l’achat passer de 6 ans et demi à 11 ans et demi. Bordeaux passe de 5 ans en 2016 à 11 ans en 2018 et Lyon de 5 à 9 ans.

Résidence principale : les 5 villes où l’achat est le plus rapidement rentabilisé.

VILLES NOMBRE D’ANNÉES NÉCESSAIRES
Mulhouse 0,8
Perpignan 0,8
Le Havre 1
Brest 1
Limoges 1,4
En 2018, le contexte est plutôt favorable à l’achat immobilier
Globalement, l’année 2018 est une année favorable à l’achat immobilier car celui-ci reste très rapidement plus rentable que la location, notamment grâce à des taux de crédit toujours très bas. « A l’exception de quelques villes comme Paris ou Bordeaux, qui enregistrent une hausse continue de leurs prix et dans le cas de Bordeaux une taxe foncière qui plus est élevée, il est clair qu’aujourd’hui mieux vaut, dans la très grande majorité des villes de France, acheter sa résidence principale plutôt que d’engloutir ses revenus dans un loyer ! » affirme Maël Bernier, directrice de la communication du courtier en crédit. Cependant, si les taux de crédit immobilier très bas (1,45 % sur 20 ans) ont permis d’absorber voir de gommer totalement dans la majorité des grandes villes la hausse des prix de vente, ce n’est pas le cas dans celles qui cumulent hausse des prix et taxe foncière élevée.

Pour un bien de 70 m², au bout de 2 années et 8 mois de détention d’une résidence principale, l’achat se révèle plus intéressant que la location (…) Et si nous enlevons les 3 grandes agglomérations que sont Lyon, Bordeaux et Paris, la durée de détention moyenne nécessaire tombe à 2 ans et 1 mois ».
Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Photo immobilière : la start-up 360vues présente 2 innovations au RENT 2018

Le bracketing (prise de XX photos de la même scène) ne peut pas être réalisé sans trépied, sauf si l’on arrive à implémenter des algorithmes de réalignement très pointus. Lors de la prise de vue à main levée, les photos sont désalignées dans les 3 axes, X, Y, et Z, les photos brackétées sont donc très différentes. C’est à ce moment là que les algorithmes de 360vues entrent en scène et proposent des solutions de réalignement. La photo est réussie dans plus de 95 % des cas à main levée. 360vues conseille toutefois de mettre un trépied pour l’obtention d’une photo parfaite.

La « lentille computationnelle »
C’est un procédé d’intelligence artificielle pilotant un effet grand- angle pour le Smartphone, sans aucun matériel. Les lentilles physiques abiment les photos, avec notamment, l’apparition d’un effet arrondi sur les cotés. Pour supprimer ce problème, 360vues a choisi de réaliser un grand angle à partir de la  prise de vue de 3 photos décalées de X degrés d’angle. L’agent immobilier est ainsi invité à décaler son Smartphone selon les indications que le logiciel lui propose. Une fois ces 3 photos réalisées nous les assemblons avec des algorithmes puissants de correspondance de points remarquables, pour restituer une photo grand-angle sans déformation.

Mais aussi d’autres innovations…
L’adaptation à l’environnement et les algorithmes pilotés seront aussi à découvrir, en effet avant la capture, une lecture de la scène (points lumineux, points sombres, contrastes..) est réalisé. Le bracketing est alors adapté en temps réel. Plus besoin de programmer des shootings dédiés a l’intérieur ou l’extérieur !

Pour essayer, rendez-vous au au RENT les mercredi 3 et jeudi 4 octobre sur le stand E42.

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com

Pas de commentaire

Mieux vaut ne pas conserver une ruine pour éviter une facture salée

Le propriétaire d’un bâtiment en ruines aurait dû payer près de 43.000 euros de frais de démolition à la mairie de Marmande (Lot-et-Garonne). Il y a finalement échappé car l’arrêté de péril et l’autorisation de démolition avaient mal été rédigés.

Conserver un bâtiment en ruines sans apporter les soins nécessaires à sa conservation revient à prendre un risque financier qui peut dépasser sa valeur, selon une décision de la Cour de cassation rendue le 5 juillet dernier. La démolition, en cas de danger, peut non seulement réduire à néant la valeur que représentait ce bien, mais le propriétaire peut aussi être tenu de rembourser à l’autorité les frais de cette destruction.

L’aventure est arrivée à un propriétaire, débouté alors qu’il protestait contre la démolition de son immeuble par la commune de Marmande (47) qui le jugeait dangereux. L’histoire a démarré en 1999 lorsqu’un incendie a endommagé un bâtiment qui lui appartenait. Trois ans plus tard, le maire de la ville a pris un arrêté de péril imminent enjoignant au propriétaire de procéder à des travaux de sécurisation. Ce qui pouvait amener l’édile à faire démolir l’immeuble aux frais du propriétaire.

Bien qu’ayant perçu une indemnité d’assurance de 300.000 euros, ce particulier n’a pas restauré le bâtiment pour éviter les risques d’effondrement du bâtiment. «Le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est arrivée par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction», rappelle l’article 1244 du Code civil. Dès lors, la Cour de cassation a conclu que les dégradations et démolitions ainsi que les préjudices financier et moral invoqués par le propriétaire n’étaient dus «qu’à sa propre inertie et au manque de soins élémentaires apportés à sa propriété».

L’arrêté pris par la mairie était illégal
Mais pour que la commune exige le remboursement des travaux, encore faut-il que l’arrêté de péril et l’autorisation de démolition soient irréprochables, a ajouté la Cour. Or, la juridiction a estimé que ces documents étaient contestables au motif que la mairie n’a pas respecté la procédure légale. Conformément à l’avis des architectes des bâtiments de France, la Cour de cassation estime que l’immeuble n’aurait pas dû être détruit mais que les façades classées sur rue auraient dû être conservées.

Le juge administratif a donc annulé la décision de la cour d’appel qui avait condamné, le 12 septembre 2012, le propriétaire à verser 42.757 euros à la ville de Marmande au titre du coût des travaux de démolition. Conséquence: la commune ne peut plus réclamer le remboursement de l’opération. Elle «n’agit pour le compte et aux frais du propriétaire que lorsqu’elle fait régulièrement usage des pouvoirs d’exécution d’office qui lui sont reconnus», a rappelé la Cour de cassation.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr