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Insolite : une maison complètement folle pour Mayweather !

Il s’agit d’une grande bâtisse de style portugais, avec un large patio, une fontaine et des escaliers qui desservent des dizaines de pièces. « Voici ma nouvelle maison, je suis vraiment béni », s’amuse Floyd Mayweather, qui s’est offert un tour du propriétaire et l’a publié sur les réseaux sociaux.

 

La vidéo a rapidement été vue par plus de 2 millions d’internautes à travers le monde.Il s’agit d’une grande bâtisse de style portugais, avec un large patio, une fontaine et des escaliers qui desservent des dizaines de pièces. « Voici ma nouvelle maison, je suis vraiment béni », s’amuse Floyd Mayweather, qui s’est offert un tour du propriétaire et l’a publié sur les réseaux sociaux. La vidéo a rapidement été vue par plus de 2 millions d’internautes à travers le monde.

 

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Comment prolonger l’intérieur de sa maison vers l’extérieur

Estudio V2 Arquitectos a conçu une maison familiale moderne dans le quartier de City Bell, en Argentine, entouré d’une forêt.
Les planches du coffrage, utilisées pour l’exécution des murs en béton, ont été noircies et réutilisées sur la façade.

Une grande porte en bois située à côté du bardage en bois noirci accueille les visiteurs.
Une fois à l’intérieur, l’étage principal de la maison est dédié aux espaces sociaux. À un bout de la pièce se trouve la cuisine, qui comprend un grand îlot blanc et des meubles blancs minimalistes. De simples suspensions en bois pendent au-dessus de l’îlot. La table à manger est placée entre la cuisine et le salon.

Le salon a de grandes baies de verre coulissantes qui peuvent être ouvertes pour créer un environnement intérieur / extérieur. À l’avant de la maison, des plantes assurent l’intimité, et à l’arrière de la maison, le plafond intérieur en béton et le mur en bois s’allongent pour fournir de l’ombre et une protection au salon extérieur et à la salle à manger en plein air.

À l’étage, le béton brut contraste avec les murs et les armoires d’un blanc éclatant qui bordent le couloir, tandis que le sol en bois ajoute de la chaleur et une touche naturelle.

Dans la salle de bains, la palette de couleurs est similaire à celle du couloir, avec des carreaux gris. Des éclairages ont également été installés à la jonction des murs et du sol, créant ainsi un élément lumineux unique qui attire l’attention.

Sourced through Scoop.it from: www.amenagementdesign.com

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Le top 5 des hébergements insolites à découvrir près de chez vous – Le Parisien

Une cabane dans les arbres, une abbaye, une péniche ou un voilier. Voici notre top 5 des lieux insolites où dormir pendant les vacances en Ile-de-France.
Et si on pimentait le petit dernier du trio infernal « métro-boulot-dodo » ? Anniversaire, enterrement de vie de garçon et jeune fille, ou simple plaisir de jouer le touriste dans sa propre région : il y a plein de bonnes raisons de quitter son lit, le temps d’un week-end, pour tester un hébergement insolite à quelques kilomètres de chez soi. Ça tombe bien, l’Ile-de-France en regorge.

Bulle transparente ou cabane perchée dans les bois, péniche ou voilier sur la rivière, chambre de moine à l’abbaye, mais aussi yourte, tipi, roulotte, bref, vous avez l’embarras du choix pour profiter du riche patrimoine francilien à l’heure où les promeneurs rentrent chez eux. Et avoir le privilège de se retrouver en tête-à-tête avec la nature, bercé par le clapotis de l’eau ou le chant des oiseaux. Si, si, vous êtes bien en Ile-de-France.

1. Dans sa bulle à Noisy-sur-Ecole (Seine-et-Marne)

Elle balance dès qu’on se retourne dans le lit, mais on s’y sent protégé. Perchée à vingt mètres du sol, l’une des bulles transparentes du Rocher de Fontainebleau nous immerge au beau milieu de la canopée. Ceux qui n’ont pas l’âme aventurière – on y accède avec un baudrier et une lampe frontale – peuvent dormir dans une bulle plus basse. Pourquoi les avoir surélevées ? Pour être raccord avec la forêt, réputée pour ses sites d’escalade, explique Stéphane, le gérant de cette maison d’hôtes atypique.

Le soir, les invités se retrouvent autour de bons petits plats faits maison, préparés avec des produits du coin. À côté, les douches communes. Ce n’est pas le grand luxe, mais l’accueil est généreux.

Là-haut, notre nid abrite des toilettes sèches, une petite table avec deux chaises et une bulle, le tout sans eau ni électricité. On s’endort en observant le ciel, on se réveille avec le chant des oiseaux et le soleil qui chauffe sur la joue. Pour jouer Tarzan jusqu’au bout, vous pouvez hisser le petit-déjeuner (excellent) livré au pied de l’arbre. On le déguste au soleil, seul au monde, noyé dans un océan de feuillages. Et ça, c’est le vrai luxe.

Les bulles du Rocher de Fontainebleau, de 90 à 120 euros la nuit, petit-déjeuner à 15 euros. Pass activités à 40 euros la journée, 50 euros les deux jours (VTT, accrobranche, escalade, piscine…). Dîner à 30 euros par personne, alcool compris. 11bis chemin des Prés à Noisy-sur-École. www.maisondurocher.com.

2. Une cabane dans les arbres à Orly-sur-Morin (Seine-et-Marne)

Si les trolls existent, leur habitation pourrait ressembler aux trois petites maisons dans les arbres d’Orly-sur-Morin. Mais des trolls chics, avec un sacré sens esthétique, car ces Cabanes du Moulin sont coquettes à souhait. Très bien décorées, tout en bois clair, aux formes biscornues, perchées entre six et douze mètres du sol au milieu d’un bois, elles offrent une immersion totale dans la végétation.

Coupés du monde (les téléphones ne passent pas), on prend plaisir à squatter la terrasse, avec pour seule vue des arbres centenaires, sans aucun vis-à-vis. On respire à pleins poumons la chlorophylle.

Ceux qui se lasseront de guetter les écureuils ou de faire un blind test avec les chants d’oiseaux, pourront faire griller des saucisses autour d’un feu de camp, et alterner entre ping-pong, pétanque ou jeux de société. Le plus : un jacuzzi sur la terrasse, couvert dans 2 des 3 logements. Une parenthèse enchantée, bucolique. Inoubliable. D’où le prix, pas donné. N’oubliez pas de prévoir vos repas. Ils ne sont pas fournis sur place.

Les cabanes du Moulin, de 220 à 290 euros la nuit en semaine, de 310 à 470 euros le week-end. Route d’Orly à Orly-sur-Morin. lescabanesdumoulin.fr.

3. Comme un moine à Royaumont (Val-d’Oise)

La fenêtre donne sur le magnifique cloître de l’abbaye cistercienne. Et, dans l’ancienne cellule de moine, équipée simplement mais confortablement, le sommeil vient facilement, dans la nuit silencieuse. Selon l’orientation de la chambre, on est bercé par le clapotis de la fontaine du cloître. Ou par le silence apaisant des magnifiques jardins endormis.

Ceux qui préfèrent la modernité peuvent opter pour l’une des chambres nouvellement construites et inaugurées l’an dernier. Leur décor est on ne peut plus zen. Les plus veinards dormiront dans la chambre du bon roi Saint-Louis, fondateur des lieux. « Depuis le XIIe siècle, l’hospitalité a toujours été une vocation ici, rappelle Francis Maréchal », le directeur général de la Fondation Royaumont.

Ne vous attendez donc pas à disposer d’une télé, d’un spa ou d’une salle de musculation. Une nuit à Royaumont est à elle seule une expérience spirituelle et inspirante qui vaut d’être vécue au moins une fois. Le week-end, le site sert des repas de roi.

Abbaye de Royaumont, 289 euros pour deux avec apéritif, dîner, petit-déjeuner et accès aux activités du week-end. Au hameau de Bailon, à Asnières-sur-Oise. Réservations au 01 30 35 59 00 ou sur www.royaumont.com.

4. Sur une péniche à Auvers-sur-Oise (Val-d’Oise)

À travers le hublot, on voit le ciel, les arbres et les flots de la rivière Oise. Et, dans la chambre-cabine, on se sent aussi enthousiaste qu’un enfant. Nous voilà partis pour une nuit d’un voyage… immobile, dans le village où Vincent Van Gogh vécut ses 90 derniers jours. Le peintre y réalisa autant de témoignages et de chef-d’œuvre.

Ouverte en 2014 par Christine Gélain, la péniche-hôtel Daphné a des airs de pension de famille. Comme sa sœur siamoise parisienne, baptisée du même prénom qui sert de salle de séminaire flottante, c’est un authentique bateau de type Freyssinet, de 38,50 m sur 5 m, construit en 1930 à Sneek, aux Pays-Bas. Chacune des six chambres aux couleurs apaisantes et cosy est meublée de bois blond et possède une petite mais confortable salle de douche.

Côté ambiance, la tranquillité, les chants d’oiseaux et de canards sont de mise. On peut aussi se relaxer sur un transat sur le toit. L’embarcation dispose d’une petite cuisine commune pour faire sa popote à sa guise. Et la chaleureuse patronne sert elle-même le petit-déjeuner, à base de produits locaux. Si vous le lui demandez, elle peut même organiser des croisières pour dix personnes.

Bateau Daphné, 151 euros la chambre. Petit-déjeuner inclus. Croisière : 600 euros. Sur la berge de l’Oise, à hauteur du 50, rue Marcel-Martin, à Auvers-sur-Oise. Réservations sur www.bateaudaphne.com.

5. Dans un voilier à Tancrou (Seine-et-Marne)

Sur le voilier posé en bord de Marne, à Tancrou, on écoute le chant des mésanges sous quelques flocons de pollen, en regardant le soleil se coucher. Seul le bruit des avions de Roissy, au loin, perturbe l’immersion dans la nature.

On ne vient pas à l’Espace nature au Creux du chêne pour le confort, mais pour mouiller ses pieds dans la rosée matinale, être réveillé par les écureuils qui grattent sur le ponton du voilier. Un vieux barbecue est prêt à accueillir des grillades et le voilier. Pour la toilette, les sanitaires sont communs à la dizaine d’hébergements insolites (cabanes, tentes, tipi, roulotte) de cet ancien camping municipal d’un hectare. Dans le voilier, le dos se courbe pour aller se coucher à la proue. Au-dessus du lit, on pousse la planche pour lire à la lumière naturelle. Le bateau au doux nom « Rêves de folie », date de 1958, son confort aussi.

Le petit réfrigérateur et les deux plaques électriques apportent la seule touche de « modernité ». La voile a disparu au profit d’une bâche pour le protéger de la pluie. On peut dîner au pied du voilier, sur une table bistrot, ou sur le ponton du voilier, le nez au-dessus de la rivière. Au réveil, en poussant les battants en bois, quel plaisir de revoir l’eau. Il manque juste le pain frais du petit-déjeuner et du vrai lait pour la poudre chocolat. Le panier du petit-déjeuner, avec ses (bonnes) petites viennoiseries sous vide, ne cale pas les gourmands.

Espace nature au Creux du chêne, 70 euros la nuit pour 2 avec petit-déjeuner, 15 euros par personne supplémentaire. Supplément de 10 euros pour couette et oreillers. Chemin de Jaignes, à Tancrou. www.camping-insolite-chiendetraineau-77.com/.

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Dômes Charlevoix, concept d’hébergement éco-luxueux par Bourgeois / Lechasseur architectes

Dômes Charlevoix est un nouveau concept d’hébergement éco-luxueux pour les quatre saisons situé à Petite-Rivière-Saint-François, près du Massif de Charlevoix, à proximité de la ville de Québec. On doit ce projet à l’agence Bourgeois / Lechasseur architectes
Les trois dômes, qui constituent la première phase de ce projet touristique, se déposent délicatement dans le paysage. Ils s’implantent en fonction de la topographie du site à flanc de montagne.

On y accède par un sentier à travers les arbres depuis un stationnement commun à l’entrée. Une terrasse de bois reçoit le dôme et loge un spa en surplomb dans la nature. La partie fenestrée au sud offre une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent et maximise les gains solaires.

Le plancher de béton radiant ajoute une touche de confort et permet de conserver une température plus uniforme à l’intérieur des habitations. La toile grise et le foyer de bois créent une ambiance chaleureuse et feutrée. Un volume de services noir minimaliste se positionne au centre : les faces s’ouvrent pour loger une cuisine, le lit principal et une salle de bain avec douche à l’italienne. Un escalier de bateau mène à une couchette secondaire au-dessus de ce volume.

Une véritable invitation à vivre le luxe à la montagne, en harmonie avec la nature et ses éléments. Ça donne envie d’y passer quelques nuits !

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Le logement d’aujourd’hui et de demain selon les Français | Au coeur de l’Immo

Immonot a 50 ans, et envisage déjà les 50 années à venir. Pour cette occasion, ils ont interrogés les Français pour savoir à quoi ressemble leur logement et à quoi rêvent-ils pour l’habitat de demain. Quels sont les critères qu’ils privilégieront ? Plutôt du neuf ou de l’existant, connecté ou durable ? Voici les enseignements de l’enquête menée par Immonot.com.

Le logement d’aujourd’hui et de demain selon les Français, source : Immonot

Le logement aujourd’hui, source de bien-être et de sécurité
Les logements étaient-ils mieux il y a 50 ans ? L’enquête révèle que 70.7% des interrogés sont satisfaits de leur logement. Celui-ci est un cocon, source de bien-être (64,5%) et de sécurité (26,8%). Les vieilles pierres font l’unanimité, ils sont 64% à être attirés par les logements existants alors que 36% préfèrent le neuf. Aussi, si les logements neufs semblent moins bien vieillir (77,9%), ils sont mieux agencés (53,7%), et plus confortables (44,7%). Fortement attachés à leur bien, ils sont 54% à ne pas envisager de changer de résidence dans les 5 prochaines années.

Et demain ? : lun logement économe en énergie
76,1% des personnes interrogées pensent que le logement s’améliorera dans les 50 prochaines années. Alors que les préoccupations pourraient concerner l’habitat connecté, ils plébiscitent avant tout des critères énergétiques pour l’avenir. Econome en énergie, écologique et modulable sont les 3 critères retenus pour le logement du futur. Plébiscité par les répondants à plus de 87%, les logements de demain doivent être écologiques en utilisant des matériaux non polluants et durables. Les économies d’énergies sont très importantes, puisque 51% des personnes interrogées souhaiteraient que les logements soient alimentés par des panneaux solaires. Quant à l’agencement, le logement devrait pouvoir s’adapter aux cycles de la vie et devenir un espace modulable.

Mon logement, mon chez moi
Les sondés sont bien chez eux et ne veulent pas partager leur espace de vie. Ils sont 82,8% à ne pas vouloir partager leur logement ou alors si celui-ci devait l’être que cela soit avec leurs enfants (41,4%) ou leurs petits-enfants (31 %). La famille avant tout. Aussi partager son espace de vie avec une personne âgée ou bien même avec des amis célibataires n’est pas envisagé ou bien peu (28,7% et 25,4% respectivement).

En conclusion, les Français sont heureux dans leur logement. Les améliorations à apporter reflètent les préoccupations énergétiques. Le logement doit se transformer pour devenir durable.

Sourced through Scoop.it from: www.aucoeurdelimmo.com

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Les prix immobiliers de Bordeaux et Rennes dopés par l’«effet TGV»

Ce dimanche, deux nouvelles lignes de TGV sont mises en service. Bordeaux ne sera ainsi plus qu’à 2h05 de Paris (contre 3h14 actuellement) et Rennes à 1h26 (contre 2h01). Un gain loin d’être négligeable pour les voyageurs mais également pour les propriétaires ou les investisseurs immobiliers. Car, généralement, qui dit construction d’une ligne TGV, dit hausse des prix de la pierre. D’ailleurs, les deux premières villes où il faut investir cette année, selon le classement Explorimmo/Explorimmoneuf, sont… Rennes et Bordeaux. Ajoutons à cela que deux des trois (anciennes) régions où les prix immobiliers ont le plus augmenté, en 2016, ne sont autres que la Bretagne et l’Aquitaine, selon Century 21.

• À Rennes

Une hausse de 24.000 euros en deux ans, c’est l’évolution du prix médian des maisons anciennes à Rennes, entre 2014 et 2016, soit une progression de 8%, selon les chiffres publiés par les notaires sur leur site immobilier.notaires.fr. Côté appartements, la progression est plus modérée (+1,3%), mais la tendance est clairement à une remontée des prix. Première ville de la région Bretagne, elle bénéficie d’un accès rapide à la mer (30 minutes) et de la proximité avec la capitale grâce à la nouvelle ligne à grande vitesse. L’«effet LGV» semble ainsi déjà rentré dans les têtes, et pourrait ainsi attirer des acheteurs venant de la région parisienne.

Enfin, une deuxième ligne de métro sera mise en service en 2020, dont le tracé de 14 kilomètres s’étend du nord-ouest jusqu’au sud-ouest de la ville, en passant par le centre-ville et EuroRennes, le futur quartier d’affaires de la ville. Enfin, autre chantier très avancé: la Courrouze, nouvel écoquartier de 115 hectares situé au sud-ouest de l’agglomération rennaise, qui abritera d’ici trois ans 5000 logement, 10.000 habitants et 3000 salariés.

• À Bordeaux

Plus de 6%! C’est la hausse enregistrée par les prix immobiliers à Bordeaux en 2016, sur un an, selon les notaires. Le prix au m², pour les appartements anciens, est ainsi passé de 3059 à 3250 euros, en moyenne. Quant au prix de vente médian des maisons anciennes, il est passé de 330.000 euros en 2015 à 349.500 euros l’année dernière (+5,9%).

«À Bordeaux comme en Gironde, tous les clignotants sont au vert pour l’immobilier, explique Me Nicolas Peyré, notaire girondin. L’arrivée de la ligne grande vitesse va encore renforcer l’attractivité touristique de Bordeaux, auprès de certains Parisiens et des étrangers. Aujourd’hui, les prix immobiliers de l’hyper-centre avoisinent ceux d’un arrondissement parisien atteignant des montants de 5 à 6000 euros du m²».

Preuve que la ville que l’on a l’habitude de surnommer la «belle endormie», s’est bien réveillée. «Depuis 10 ans, la ville s’est modernisée. Bordeaux Centre a rattrapé son retard sur les autres villes de province. Le marché est tellement haussier que je conseille souvent à mes clients de vendre leurs biens attrayants aux enchères sur Internet», ajoute-t-il.

• Quid de l’impact des précédentes lignes?

Appartements comme maisons, les prix dans l’ancien se sont envolés à Marseille, après la mise en service de la ligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001. Un an avant, ils avaient déjà grimpé de 13% pour les appartements anciens. Rebelote entre 2001 et 2007: + 131%! Avant de se stabiliser entre 2007 et 2011 et de rechuter ces cinq dernières années (-11,3%, à 2245 euros le m²).

Même scénario pour les maisons anciennes: +123% entre 2000 et 2008. Aujourd’hui, elles valent, en moyenne, 294.900 euros.

Autre exemple: la LGV de Strasbourg. La ligne a été construite en deux phases. Le premier tronçon (300 kilomètres) est en service depuis juin 2007 et le deuxième (106 kilomètres) l’est totalement depuis décembre 2016. Ce dernier vous permet de relier Paris à Strasbourg en 1h46 (contre 2h17 jusque-là). Dès 2002, année du lancement des travaux, les prix des appartements anciens ont sensiblement grimpé pour atteindre en 2007, 2281 euros (+80% en cinq ans), avant de se stabiliser puis de remonter quelque peu (2452 euros par m² aujourd’hui).

Idem pour les maisons: +51,3% entre 2002 et 2007 pour atteindre 280.000 euros, un prix quasiment indentique à celui d’aujourd’hui.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Maison bioclimatique : Une construction en harmonie avec son environnement | Actualités

Une maison bioclimatique utilise au maximum les ressources naturelles de son environnement. Pour la concevoir, on se protège du vent, on utilise le soleil et on conçoit l’agencement des pièces en fonction de l’orientation.

L’orientation : l’une des grandes exigences de la maison bioclimatique
Si la maison bioclimatique comporte une exigence majeure, c’est bien l’orientation et l’agencement des pièces. En effet, ce paramètre à lui seul vous permet de réaliser des économies d’énergie, car la maison bioclimatique utilise au maximum les ressources naturelles comme le soleil pour diminuer voire supprimer la consommation d’énergie.

Les pièces à vivre collectives, comme le salon, la salle à manger et la cuisine, au sud pour qu’elles reçoivent un maximum d’ensoleillement.
Les pièces comme les WC, la salle de bains et la buanderie seront placées au nord.
Les chambres à l’est ou à l’ouest de la maison.
Il peut être intéressant de prévoir une véranda côté sud de la maison, avec une circulation de l’air qui va réchauffer la maison en hiver et pour ne pas avoir trop chaud, vous pouvez prévoir des auvents qui vont atténuer le soleil lorsqu’il est haut.

Conseil de pros
Vous pouvez planter des arbres à feuilles caduques et végétaliser les façades sud, est et ouest, car cela va limiter le réchauffement de la maison.

L’isolation d’une maison bioclimatique
L’isolation d’une maison bioclimatique doit être réalisée dans les règles de l’art. Pour commencer, l’isolation doit être faite avec de la terre, de la brique ou du bois et on la fera idéalement par l’extérieur, car cela évite les ponts thermiques. De plus, il faudra prévoir au minimum des vitrages doubles, en sachant que l’idéal reste l’installation de vitrages triples. Cette isolation se montrera alors plus efficace que celle des murs ! Pour la toiture, le meilleur isolant et le plus écologique sera l’ouate de cellulose.

Bon à savoir
Généralement, les maisons bioclimatiques peuvent se passer de chauffage. Mais si vous souhaitez installer un système de chauffage, optez pour un poêle à bois ou une cheminée à insert.

La ventilation est indispensable dans une maison bioclimatique
La ventilation d’une maison bioclimatique a deux rôles à tenir :

Renforcer le bien-être des occupants.
Favoriser les économies d’énergie.
Si vous installez un système de puits canadien, l’air neuf aspiré par une cheminée située à plusieurs mètres de la maison va circuler sous la terre et rejoindre une VMC double flux. Cela permet d’avoir de l’air frais tout l’été sans la moindre climatisation. Pendant l’hiver, le puits canadien va apporter de l’air tiède qui va passer par la véranda située côté sud, ce qui va réchauffer naturellement la maison.

L’eau des maisons bioclimatiques est chauffée grâce aux capteurs solaires
Dans une maison bioclimatique, on installe systématiquement des capteurs solaires. Cela va vous permettre, d’une part de chauffer l’eau de votre maison et d’autre part de brancher vos appareils électroménagers tels que le lave-linge et le lave-vaisselle directement sur l’eau chaude. Cela vous permettra de réaliser d’importantes économies d’énergie. Il est intéressant d’installer un récupérateur d’eau de pluie équipé d’un double circuit d’eau : l’un des circuits alimentera les WC et l’autre les robinets.

Bon à savoir
Concevoir une maison bioclimatique nécessite d’être accompagné dans son projet par un architecte expérimenté qui a déjà conçu ce type de maison.

Sourced through Scoop.it from: edito.construire.seloger.com

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Des maisons en kit construites en trois jours à Hérinnes (Pecq)

Le Do-IT-Yourself s’applique dorénavant aux maisons. De l’ossature aux installations d’intérieur, une famille l’a testé et adopté!

Construire sa maison (presque) de A à Z, un rêve pour certains, une réalité pour la famille Cossement.

En 2015, la famille rachète un terrain sur lequel elle souhaite construire six maisons: « un investissement pour nos vieux jours», raconte Vincent Cossement, producteur de chicons et de fraises à Saint-Léger. Trois ans plus tard, trois d’entre elles sont terminées et les dernières en passe de l’être. Elles ont toutes été construites des mains de la famille Cossement.

«Je me promenais au salon Batirama. A l’entrée, il y avait des Japonais avec des gants blancs qui montaient un ensemble. Après le tour du salon, je suis revenu et la maison était construite», explique le chiconnier. L’idée est semée! Ses maisons, c’est seul qu’il les construira.

Une maison IKEA

L’architecte, Luc Clinquart, s’est donc attelé à imaginer six habitations de 96 m2 au sol et enfin de prévoir le kit de montage avec la société Wood Inc. Le tout arrive en une fois

Maisons construites en KIT à Hérinnes par la famille Coussement grâce à Brainbox et Wood Inc.
ÉdA
avec un livret d’explication et le bois annoté de numéro. C’est parti!
« Une fois la chape de béton coulée, on démarre du sud-ouest. Les X indiquent le côté droit, les Y le côté gauche. En trois jours à trois personnes, toute l’ossature d’une maison était faite. C’est presque plus facile que le montage d’un meuble IKEA», rigole le père de famille.

Les pièces s’emboîtent facilement et le tout est solide puisqu’inspiré des contrées japonaises où les séismes sont fréquents.

L’auto-construction comme fierté

Mis à part la brique de façade, tout est «fait maison»: du plancher au plafond, du garage au grenier. Sanitaires, chauffage, électricité et ventilation compris grâce, cette fois, à Brainbox (voir ici-bas). De plus, les six maisons ont été conçues pour n’utiliser que très peu d’énergie, notamment grâce au double flux, au triple vitrage et également au matériel utilisé. La construction en bois permet en effet de diminuer les déperditions thermiques.

Un peu d’écologie, un gain d’argent, la qualité conservée et une belle dose de fierté plus tard, le système Do-It-Yourself (en français, faites-le, vous-même) a définitivement conquis la famille.

«Faire construire les maisons par quelqu’un d’autre, ça coûtait trop cher pour nous, remarque l’agriculteur, bricoleur à ses heures perdues lorsque la saison des chicons est passée. En plus, j’aime toucher à tout. Dans l’agriculture, je suis rapidement sur les nerfs. Ici, c’est flexible, sans trop de stress. On ne peut pas se tromper. Et si c’est le cas, on démonte et on recommence. En tout cas, ça génère beaucoup de fierté. Je n’aurai pas envie de les vendre. Nous avons mis trop d’énergie dedans!»

Zéro clou, zéro vis

Dans l’une des dernières maisons à finir, on aperçoit encore l’ossature bois construite avec

Une fois emboîté en fonction des numéros indiqués, le système ne bouge plus.
ÉdA
Wood Inc. Le concept importé du Japon a été repris par la société belge basée à Retie, en province d’Anvers. Un simple maillet en bois et un marteau métallique pour se faciliter la tâche, douze connecteurs formés avec de l’acier carbone, c’est suffisant pour la firme de dire que «tout est possible. Lorsqu’on s’aperçoit que le budget est trop élevé avec d’autres matériaux, soit on épargne sur les installations sanitaires par exemple, soit on cherche des alternatives. De base, on estime à 200€ le mètre carré habitable», précise Éric Van De Heyning, directeur général qui était présent dans le cadre de la journée des chantiers ouverts ce samedi 29 septembre.
La finition de la couverture est au choix du client. Vincent Cossement a choisi de recouvrir l’ossature avec des panneaux d’OSB. Certains laissent les poutres apparentes pour un look plus champêtre. Il s’agit de la même technique utilisée pour la résidence services Marcel Marlier à Froyennes.

Do-it-yourself jusqu’au bout

Pour une maison en ossature bois avec une installation électrique classique, on estime le temps de travail à 2 jours pour un duo de bricoleurs.
ÉdA
Une maison, c’est carré. Du moins, le plus fréquemment. Par contre, une installation électrique, cela semble beaucoup plus confus à assembler. Et pourtant, Brainbox transpose un exercice réservé à l’industriel au monde du domestique et des bricoleurs du dimanche. «Tout ce qu’on demande, c’est d’être bricoleur: savoir faire des saignées et s’y connaître un minimum en boîtier électrique, indique Philippe Fondu, fils du créateur de Brainbox dont le brevet a été déposé déjà en 1979. Les coffrets sont livrés câblés. Il suffit donc de tirer les câbles vers les prises et l’éclairage.»
Le do-it-yourself version brainbox s’étend également aux sanitaires. «Le premier WC que nous avons installé, disons que nous n’étions justement pas très bien installés!», rigole Vincent Cossement. Une chance qu’un conseiller «futébricoleur», tel que Brainbox l’indique, suit le projet de l’étude à la mise en conformité.

«En plus de gagner de l’argent et du temps, le fait de poser ses installations soi-même permet au propriétaire d’être autonome. Il a d’abord une vue 2D sur le plan, ensuite une vue 3D, et puis, il vit et utilise le bâtiment ce qui lui permet d’ajuster ses installations si nécessaire», remarque Philippe Fondu.

Sourced through Scoop.it from: www.lavenir.net

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Créer une pièce en plus dans votre maison ! | Actualités

Vous souhaitez bénéficier davantage d’espace chez vous ? L’extension de votre maison peut être une bonne solution, à condition que votre terrain soit suffisamment grand.

Agrandir votre maison au sol et par les côtés
Si vous manquez de place et que vous souhaitez agrandir votre maison, l’une des solutions peut être d’opter pour une extension, que l’on appellera extension par les côtés. En effet, contrairement à une surélévation par exemple, qui consiste à ajouter ou relever un étage de la maison, l’extension par les côtés consiste à ajouter de la surface au sol, directement au rez-de-chaussée. Il s’agit d’une solution discrète, puisqu’il est possible d’opter pour les mêmes matériaux que l’habitation principale et donc de ne pas distinguer la partie principale de l’extension une fois que celle-ci est réalisée. Mais l’extension peut également consister à ajouter un module en bois de taille standard qui sera accolé à l’habitation.

Bon à savoir
L’avantage d’une extension de maison, c’est que vous pouvez envisager l’aménagement de toutes les pièces que vous souhaitez : des chambres, une salle de bains, des WC, une cuisine, l’agrandissement du salon, etc.

Une solution réservée aux propriétaires de grand terrain
Si l’extension est l’une des solutions qui peut s’imposer en premier lieu lorsque l’on souhaite agrandir sa maison, il n’en reste pas moins que cette option n’est pas à la portée de toutes les habitations. Pour commencer, il faut impérativement disposer d’un espace de terrain disponible suffisant afin de pouvoir accueillir l’extension. Si votre terrain est suffisamment grand, essayez quand-même de vous projeter au maximum, car la taille de votre jardin sera réduite. De plus, il s’agit de penser à l’aménagement de votre extension ainsi qu’à l’accès. En effet, il ne serait pas judicieux d’ajouter un module auquel on accède uniquement par l’extérieur. Vous devez penser avec un professionnel à la façon de passer directement de l’habitation principale à l’extension sans passer par l’extérieur.

Bon à savoir
Si la surface totale de votre maison après l’extension est supérieure à 150 m², vous devez faire appel à un architecte.

Quelles démarches et quel prix pour créer une pièce en plus ?
Le prix d’une extension de maison va dépendre des matériaux, de la surface et du type de pièces que vous souhaitez aménager (pièces d’eau ou non par exemple). Comptez ainsi entre 400 et 1 300 €/m² pour un module en bois standardisé, et entre 500 et 2 000 €/m² pour une extension maçonnée. Pensez aussi aux démarches à effectuer auprès de la mairie. Vos travaux seront soumis à un permis de construire dans les cas suivants :

Si l’extension fait plus de 20 m².
Si l’extension étend la surface au sol totale de la maison à plus de 170 m².
Bon à savoir
Si la surface de l’extension est inférieure à 20 m², vous devrez alors déposer une déclaration de travaux auprès de la mairie.

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Immobilier : une assurance obligatoire contre les loyers impayés ?

Alors que la trêve hivernale vient de débuter, Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du Management des Services Immobiliers, plaide pour une meilleure sécurisation des rapports entre locataires et bailleurs.
On nʼy réfléchit même plus. Cʼest devenu un rite, annoncé par tous les médias comme le serait un rite, ou lʼarrivée dʼune saison. Chaque année, quand est censé arriver le froid, le 1er novembre, commence la trêve hivernale des expulsions locatives. Au cours de cette période, qui sʼachevait à lʼorigine à la fin du mois de février et que la loi ALUR à lʼinitiative de Cécile Duflot a prolongée de quinze jours, les locataires qui ont fait lʼobjet dʼune décision judiciaire dʼexpulsion de leur logement ne peuvent être effectivement mis dehors.

Cʼest une mesure singulière, quand on sʼy attarde : la collectivité estime quʼils sont coupables mais que lʼhumanité dicte de surseoir à lʼexécution du jugement dans une période où le froid pourrait porter préjudice à leur intégrité physique sʼils venaient à dormir dans la rue. Tout se passe comme si lʼon mesurait lʼinhumanité de la situation, tout en revendiquant que ces personnes soient condamnées et sanctionnées.

Une sorte de débat racinien ou cornélien. Pourtant, le droit au logement est désormais assimilé à un droit constitutionnel. Le législateur lʼa même rendu opposable, cʼest-à-dire que toute personne qui viendrait à en être privé sans solution de relogement peut obliger lʼÉtat, par voie judiciaire sʼil le faut, à la reloger. En pratique, être éligible au DALO (droit au logement opposable) constitue une étape administrative importante, mais rarement suivie dʼeffet. Le Président Macron avait promis que sous son quinquennat aucun sans abri ne le resterait. On est loin du compte. Selon les sources, les personnes sans abri seraient entre 140.000 et 240.000. Au demeurant, il faut distinguer ceux qui nʼont pas de domicile fixe, logés par intermittence en foyer dʼhébergement ou ailleurs, de ceux qui sont durablement dans la rue.

Quant aux ménages qui sont expulsables, ceux pour qui la trêve hivernale intervient une fois par an, comment les qualifier ? Mettons de côté la fraction de mauvaise foi, ces locataires dont la situation réelle nʼest pas si dégradée et qui priorisent dʼautres dépenses par rapport à lʼacquittement du loyer. Il reste lʼécrasante majorité de ceux qui doivent faire face à des ruptures de la vie, séparation du couple, perte dʼemploi, passage forcé à temps partiel… Ces personnes ne relèvent apparemment pas de lʼurgence. Elles relèvent déjà de la solidarité. Faut-il attendre des pouvoirs publics les solutions ? Pour partie sans doute. Il faut évidemment maintenir un niveau de production HLM soutenu, et remettre en question le droit au maintien dans les lieux : des contrats de bail avec une clause de retour à meilleure fortune pour ces ménages qui rencontrent des difficultés passagères, permettront au parc social de jouer son rôle, consistant à loger ceux qui ne peuvent trouver de solution dans le privé le temps quʼils parviennent à surmonter leurs difficultés. Il faut bien sûr que ceux qui basculent et relèvent dʼun traitement social le reçoivent.

À cet égard, lʼannonce faite par Julien Denormandie, nouveau ministre de la ville et du Logement, que 14.000 places supplémentaires dʼhébergement seraient ouvertes, venant compléter un parc de 150.000 déjà disponible. On sait aussi que la solidarité familiale ou amicale fait son office : près de 700.000 personnes en bénéficieraient aujourdʼhui. Quʼen est-il du parc locatif privé ? Que peut-il pour les personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer ? Dʼabord, au cours de la trêve hivernale, il faut être clair : les propriétaires privés se substituent malgré eux à la collectivité et maintiennent dans leur logement des occupants sans titre. Beaucoup dʼentre-eux voudraient faire mieux, sans conteste. Il est trop rare que les locataires en difficulté sʼouvrent de leurs problèmes à leur bailleur ou au professionnel gestionnaire. Lorsquʼils le font, des facilités sont souvent consenties, des plans dʼapurement si des impayés ont déjà été enregistrés. Et puis il y a la question de la sécurisation des relations locatives, très en retard. La caution apportée par une personne physique a-t-elle encore du sens ? La future loi ELAN, en supprimant cette longue mention manuscrite obligatoire pour toute personne se portant caution et la remplaçant par une option dans le bail numérique, semble lui donner une seconde jeunesse. Pourtant, elle est dʼun total archaïsme, à lʼheure où les familles sont éclatées, à lʼheure où les parents sont souvent moins solvables que leurs enfants, à lʼheure où une caution peut elle-même être fragilisée par des ruptures. La garantie Visale, produit public, est limitée aux locataires de moins de 30 ans ou aux plus âgés en emploi précaire. Il est illusoire dʼattendre dʼune solution publique quʼelle sʼélargisse, sauf à coûter cher à lʼÉtat ou à lʼopérateur de service, Action Logement en lʼoccurrence.

La solution pourrait venir de lʼoffre assurantielle privée. Pourquoi, à ce jour, moins dʼune location sur cinq est-elle couverte par une assurance privée contre les impayés souscrite par le propriétaire ? Ce produit existe depuis…1980. Le moins que lʼon puisse dire est que sa pénétration nʼaura pas été rapide. Trop chère ? Oui, elle pourrait être vendue à meilleur compte si sa diffusion était plus large, parvenant ainsi mécaniquement à un rapport entre les primes encaissées et les sinistres plus favorables. Cʼest surtout que les professionnels de lʼadministration de biens sont encore trop frileux et peinent à évoquer avec leurs clients propriétaires le risque dʼimpayé, alors même quʼils ne sont plus en mesure de la maîtriser comme par le passé. Les principaux faiseurs ont en outre ajusté leurs réponses assurantielles aux évolutions de la société : ils savent accepter des dossiers de locataires qui ne soient pas titulaires du sacro-saint contrat de travail à durée indéterminée. Ils savent même assouplir les critères de solvabilité calculée en multiplicande des revenus par rapport au loyer. Les Galian, Bessé Immobilier, Odéalim et autre Arilim ont encore un énorme travail de conviction à accomplir auprès des administrateurs de biens et des organisations de propriétaires.

La réflexion doit être menée sur la pertinence de rendre obligatoire par la loi lʼassurance contre les impayés. Elle détendrait les relations locatives. Il nʼest pas question de considérer quʼelle inclinerait les bailleurs ou les gestionnaires à relâcher leur légitime vigilance dans le choix du locataire. Simplement, en agissant comme une assurance perte dʼexploitation, elle sauvegarderait les intérêts économiques du propriétaire de façon systématique, mais aussi en le mettant en situation dʼengager dès la survenue de lʼimpayé une discussion évitant au locataire de sʼengoncer dans la dette : les assureurs eux-mêmes préfèrent récupérer leur dû sans coup férir et y encouragent les bailleurs et leurs mandataires. Notre pays ne peut plus durablement sʼaccommoder de situations intenables quʼon adoucit par une trêve. Il y a quelque chose dʼindécent à le faire. Toutes les voies doivent être imaginées pour que les expulsions, dont le nombre croît chaque année, relèvent de lʼexception et non dʼune logique dʼautant mieux admise quʼon en suspend les effets artificiellement quelques mois chaque année.

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