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Loi de finances : ce qui change pour votre patrimoine en 2019

Le marathon du vote de la loi de finances s’est déroulé à la fin de l’année. Certaines dispositions sont applicables depuis le début de la nouvelle année. Revue des principales mesures en lien avec la gestion de vos finances personnelles.

Moins sous les feux des projecteurs que la loi de finances pour 2018 qui avait introduit de nombreux changements fiscaux (suppression de l’ISF et création de l’IFI, consécration de la flat tax), la loi de finances pour 2019 apporte toutefois des nouveautés qui auront une incidence sur le plan patrimonial.

 Un PEA assoupli
Le Plan d’épargne en actions (PEA) bénéficie d’un assouplissement de sa fiscalité. En effet, les sorties anticipées avant 5 ans sont soumises depuis le 1er janvier à la flat tax et non plus aux taux forfaitaires comme c’était le cas auparavant. La loi Pacte devrait également contribuer à le rendre plus attractif. Elle permettra aux détenteurs d’un PEA de réaliser des retraits partiels après 5 ans sans engendrer la clôture du plan. A noter que la loi Pacte entend également redonner du lustre aux contrats euro-croissance.

Une exonération de forfait social
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 a instauré une exonération du forfait social pour les dispositifs tels que l’intéressement, la participation ou l’abondement, dans les entreprises de moins de 50 salariés. Ce dispositif qui vise à inciter les TPE et PME à mettre en place des solutions d’épargne salariale a finalement réussi à être voté à la fin de l’année 2018 pour une application au 1er janvier de cette année.

Abus de droit et remise en cause du démembrement de propriété
C’est la décision du Conseil constitutionnel du 28 décembre 2018, entérinant les dispositions de l’article 48 du projet de loi de Finances (devenu l’article 109 dans la loi promulguée), qui a mis en effervescence le monde du notariat, des avocats fiscalistes et autres gestionnaires de patrimoine. Schématiquement cet article introduit un assouplissement de la notion d’abus de droit. Il permettrait à l’administration fiscale de remettre en cause des montages mis en place « principalement » et non plus « exclusivement » pour alléger l’impôt. Ce qui englobe les opérations de démembrement de propriété immobilière. Des pratiques devenues courantes notamment lorsque des parents décident de transmettre la nue-propriété d’un bien immobilier tout en conservant l’usufruit. La mesure ne devrait pas entrer en vigueur avant 2020, mais des précisions de l’administration fiscale seront attendues sur ce point.

Taxe spéciale sur les conventions d’assurance pour la garantie décès des contrats d’assurance emprunteur
Jusqu’à présent, les contrats d’assurance intégrant une garantie décès, que l’on retrouve notamment en matière d’assurance emprunteur, étaient exonérés du paiement de la Taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA). Ce n’est plus le cas pour les contrats souscrits à partir du 1er janvier qui se verront appliquer cette taxe de 9 %. La mesure devrait entrainer un surcoût de 3 euros par mois pour l’assuré. Le produit résultant de cette imposition sera affecté au budget de l’Action Logement.

Prorogation du « Censi-Bouvard »
Le dispositif de défiscalisation en résidences services « Censi-Bouvard » devait prendre fin en 2018. Il a finalement été décidé de le proroger de trois années supplémentaires jusqu’au 31 décembre 2021.

Une variante du Pinel avec le Denormandie
La loi de finances pour 2019 a étendu l’investissement locatif en « Pinel » aux logements anciens dégradés. Baptisé «Denormandie» ancien, il vise à encourager les investissements locatifs dans des logements à rénover dans les villes faisant l’objet d’une convention d’opération de revitalisation du territoire. Pour bénéficier du dispositif (réduction d’impôt qui peut aller jusqu’à 21% du coût total de l’opération), le logement doit avoir fait l’objet de travaux d’amélioration représentant au moins 25% du total de l’opération. Le montant de l’opération est plafonné à 300.000 euros.

Du nouveau pour les non-résidents qui ont souscrit du Pinel
La mesure avait été annoncée lors de la présentation du projet de loi de finances. Elle est désormais applicable depuis le 1er janvier de cette année : les contribuables qui ont réalisé un investissement Pinel alors qu’ils étaient fiscalement domiciliés en France, pourront conserver le bénéfice de l’avantage fiscal pour les années restant à courir alors qu’ils ne vivent plus en France. Les associés de sociétés civiles peuvent également bénéficier de cette nouvelle modalité.

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Vidéo – Impôts : ce montage fiscal très classique désormais dans le viseur du fisc… – 11/01/2019 18:10:37 – Boursorama

La loi de finances 2019 élargit la notion d’abus de droit fiscal. Résultat : les contribuables qui utilisent le démembrement de propriété pour préparer leurs successions pourraient se retrouver dans le viseur de l’administration fiscale. Les explications de Maitre Jérôme Barré, avocat associé au cabinet Franklin. Ecorama du 11 janvier 2019, présenté par David Jacquot sur boursorama.com

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À Marseille, un projet à 100 millions d’euros pour réhabiliter un hangar XXL

À Marseille, un hangar portuaire XXL a trouvé son locataire et sa nouvelle vie. Hôtel de luxe, halte pour yachts, réalité virtuelle et activités aquatiques: le Port de la ville a dévoilé vendredi un projet à 100 millions d’euros, confié à Vinci et à la Caisse des Dépôts, pour réhabiliter l’un de ses bâtiments emblématiques, le J1. Baptisé «La Passerelle», ce complexe de loisirs et de bureaux de 25.000 m² devrait être livré en 2023, a annoncé le président du conseil de surveillance du grand port maritime de Marseille (GPMM), Jean-Marc Forneri.

L’établissement public doit encore négocier les conditions financières dans lesquelles il mettra à disposition pour une période de 70 ans le J1, immense hangar des années 1930 qui a perdu sa vocation industrielle et est aujourd’hui quasiment fantôme. Le cabinet d’architecture retenu, Reichen & Robert, a déjà travaillé sur d’importants projets de transformation d’anciens sites industriels, comme les Grands Moulins de Pantin ou la Grande Halle de la Villette à Paris.

«La Passerelle», dont les promoteurs assurent qu’elle sera ouverte «à tous les Marseillais», prévoit notamment d’accueillir des bureaux, un espace pour des «spectacles numériques» et des compétitions de jeux vidéo, un hôtel Mariott ou encore des restaurants et un espace sportif et de remise en forme, avec bassin extérieur. L’accès piéton sera libre le long du bâtiment, avec notamment une coursive allant jusqu’à la mer.

Ces travaux doivent marquer une nouvelle étape dans la transformation du littoral maritime de Marseille, après l’ouverture du musée des civilisations et de la Méditerranée, le Mucem, en 2013, et l’un des plus vastes projets de rénovation urbaine d’Europe, Euroméditerranée. De nombreuses propositions avaient été avancées ces dernières années pour le J1, allant de l’aquarium au casino, dont Marseille est dépourvue.

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Immobilier de luxe : 5 tendances pour 2019

Dans le luxe comme pour le reste du marché, 2018 a été une belle année immobilière. Pour l’année qui s’ouvre, voici les villes et secteurs qui montent et les nouvelles façons de procéder des acheteurs et vendeurs de ce milieu feutré.
Tous les professionnels de l’immobilier sont d’accord: 2018 a été une très belle année après un millésime 2017 exceptionnel et sur le créneau du luxe, elle a été meilleure encore. Volumes de vente en forte hausse, prix moyens qui grimpent… «l’immobilier de luxe français a joué pleinement son rôle de valeur refuge», selon Laurent Demeure, président de Coldwell Banker France et Monaco lors de la présentation du bilan annuel de son enseigne. Pas d’optimisme béat pour autant car le réseau note désormais un recul sensible du budget moyen envisagé par ses clients, passant de 1,55 à 1,33 million d’euros. Un recul de 15% que Laurent Demeure interprète possiblement comme la fin de l’anticipation de la hausse des prix par les acheteurs.

L’année qui s’ouvre est marquée par de nombreuses incertitudes, notamment sur le type de Brexit vers lequel on se dirige mais aussi sur de possibles évolutions de la fiscalité immobilière en lien avec l’ouverture du Grand débat national. Au milieu de ses doutes, l’enseigne a cependant fait quelques paris sur les grandes tendances 2019.

1) Et si le cœur du luxe parisien basculait rive droite?

Indétrônable rive gauche? Pas si sûr. Si le 6e arrondissement de la capitale reste fermement le plus cher de la capitale (à 13.010 €/m² selon les chiffres des notaires), le 7e est déjà sorti du trio de tête , devancé par les 4e et 1er arrondissements (12.340 €/m² contre 12.750 €/m² et 12660 €/m²). Un «cœur historique» de Paris qui deviendrait l’un des quartiers les plus attractifs de la capitale, selon Laurent Demeure rappelant que les prix du 1er ont bondi de 25% en 5 ans et que c’est dans ce secteur que l’animation locale et la santé des commerces est la plus forte. «Plus Paris devient une mégalopole mondiale et plus, paradoxalement, on y recherche une vie de village», souligne-t-il. Et ce village serait mieux incarné par la rive droite. Pari à suivre.

2) Les non-résidents sont de retour

Le mouvement amorcé en 2018 devrait se poursuivre. Il concerne principalement des Français qui ne veulent pas avoir leur résidence principale dans l’Hexagone pour des raisons fiscales (l’IFI toucherait alors leurs autres propriétés à l’étranger) mais s’intéressent à la pierre française. Ils sont principalement installés aux États-Unis, en Belgique, Luxembourg ou Suisse et avaient quitté le pays après l’élection de François Hollande. Leur budget? De 2 à 4 millions d’euros pour un pied-à-terre voire 5 à 30 millions pour un investissement.

Du côté des étrangers, les Américains s’intéressent à nouveau à Paris alors que Londres baisse et que les perspectives de New York sont mauvaises. La clientèle du Moyen-Orient, qui était très présente à Londres, se penche, elle aussi, sur Paris. Des étrangers qui ne seraient, pour l’instant, pas vraiment échaudés par le phénomène des «gilets jaunes».

3) Un impact limité du Brexit

À en croire Laurent Demeure, le Brexit ne serait finalement qu’à l’origine d’un flux d’arrivants «constant et modéré». Tout en reconnaissant qu’il n’y a pas eu d’arrivées massives d’équipes dirigeantes en provenance de Londres, l’enseigne table sur des arrivées plus importantes cette année. Surtout dans la mesure où l’on risque de se diriger vers un Brexit dur mais, à l’inverse, le climat social français inquiète les banques anglo-saxonnes. La clientèle issue du Brexit s’intéresserait pour l’instant surtout à des appartements familiaux situés sur la rive gauche ou dans le nord du 16e arrondissement pour des budgets compris entre 1,8 et 4 millions d’euros.

4) New York à la peine, Londres à l’arrêt, interrogations sur Genève

Avec la livraison progressive des appartements du nouveau quartier Hudson Yards, plus de 20.000 nouveaux appartements neufs se retrouveront sur le marché new-yorkais cette année. Au rythme actuel des ventes, il faudrait plus de 6 ans rien que pour écouler ce nouvel arrivage. Coldwell Banker rappelle qu’il fallait déjà 447 jours en moyenne pour vendre un bien à plus de 4 millions de dollars dans la «Grosse Pomme» en 2018.

De son côté, la capitale britannique est à l’arrêt. Entre incertitudes sur le Brexit et hausse de la fiscalité, les transactions devraient tomber à un point bas. Dans ces circonstances, l’enseigne mise sur un outsider étonnant: Genève. La cité suisse pourrait en effet apparaître comme une alternative post-Brexit à Paris si la Confédération helvétique signe un accord, actuellement sur la table, avec l’Union européenne. Parmi les nouveaux atouts de Genève: une future liaison ferroviaire avec la frontière et des projet de transformation de la plus importante zone industrielle de la ville en quartier mixte.

5) Des acheteurs qui veulent en savoir plus

Si les achats de luxe à plusieurs millions d’euros peuvent toujours répondre à un irrépressible coup de cœur, les acheteurs ont globalement une approche de plus en plus professionnelle de leur acquisition. «Ces acheteurs veulent un historique transparent du bien, ils épluchent les procès-verbaux d’assemblée générale et réclament de connaître le prix auquel le vendeur avait acheté le logement, explique Laurent Demeure. En face, bon nombre de vendeurs français ont encore l’habitude de ne communiquer que le minimum d’informations.»

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Crédit immobilier : les durées d’emprunt se sont allongées de 6 mois en 2018 | Actualités

Crédit immobilier : les durées d’emprunt se sont allongées de 6 mois en 2018

Bonne nouvelle pour les acheteurs immobiliers : les durées d’emprunt se sont allongées de 6 mois en 2018. De plus, les montants empruntés ont augmenté de 2 % dans l’ensemble du territoire et même de 4 % en Île-de-France.

En France, les ménages empruntent sur 20 ans en moyenne
D’après le baromètre annuel de In&Fi Crédits, réseau de courtiers en crédit, les durées d’emprunt ont en moyenne augmenté de 6 mois en 2018, pour s’établir à 230 mois sur l’ensemble de l’hexagone et de 7 mois en Île-de-France (241 mois). En ce qui concerne les taux, ils ont baissé de 0,20 % en moyenne sur l’année. Cette baisse des taux et l’allongement de la durée d’emprunt ont permis de relativiser la hausse des prix constatée, sauf dans les grandes agglomérations. De son côté, le profil des emprunteurs est resté stable en 2018 : il s’agit majoritairement de couples de moins de 40 ans qui achètent leur résidence principale pour la 1ère ou la 2e fois. En outre, le revenu des emprunteurs s’élève en moyenne à 47 000 €, mais atteint 62 000 € en Île-de-France. Notons qu’en raison de la hausse des prix de l’immobilier dans les grandes agglomérations, le montant moyen des emprunts est en hausse de 2 % sur l’ensemble du territoire (153 606 €) et de 4 % en Île-de-France (232 380 €).

Les ménages français empruntent 153 000 € en moyenne. © In&Fi Crédits
Chiffre clé
Les investissements locatifs ne représentent que 11 % des dossiers d’emprunt.

La capacité d’emprunt des ménages varie selon le dynamisme du marché
La capacité d’emprunt des ménages varie sensiblement selon les villes. Ainsi, dans les régions où la demande est très forte, les montants d’emprunt sont plus élevés en raison de la forte concurrence entre les banques. Les montants possibles des emprunts, pour un revenu de 1 500 € sont ainsi les plus élevés en Île-de-France (113 000 €), à Bordeaux (109 000 €) et Toulouse (111 000 €). Malgré les hausses des prix à Lyon et Rennes, les critères d’octroi d’emprunt des banques limitent davantage la capacité d’emprunt (respectivement 102 000 € et 103 000 €). Le secteur de Reims, en pleine redynamisation, profite aussi des assouplissements bancaires (110 000 €), tandis que les banques du Mans (98 000 €) restent prudentes, malgré une forte croissance immobilière ces dernières années. Précisons que dans les grandes agglomérations, la recherche d’un bien est plus complexe, dans la mesure où la capacité d’emprunt pour un revenu de 1 500 € est souvent insuffisante pour trouver un bien correspondant aux attentes des emprunteurs.

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Le top 10 des villes de France qui ont vu leur prix immobilier exploser en 2018 | Actualités

Qu’ont en commun Pessac, Montreuil et Limoges ? En 2018, toutes ces villes ont connu une très, très forte hausse du prix de leur immobilier. Tour d’horizon de ces villes où les prix des logements font « boum » !

Le prix immobilier en hausse de 20 % à Pessac !
L’heure des bonnes résolutions est aussi celle du bilan… En termes de prix immobiliers, force est de constater que l’année qui vient de s’achever a été placée sous le signe de la hausse ! Et ce ne sont pas les habitants de Pessac, de Montreuil, de Limoges ou encore de Poitiers qui diront le contraire ! En effet, dans toutes ces villes, les prix des logements finissent l’année 2018 sur les chapeaux de roues et accusent une hausse qui oscille entre 11,7 % et 20 %. Et à l’image d’un ado qui, en pleine poussée de croissance, aurait pris plus de 10 centimètres en l’espace d’un an, des villes comme Cherbourg-en-Cotentin (+ 11,4 %), Rennes (+ 11,1 %), Avignon (+ 10,7 %), La Rochelle (+ 10,4 %) ou encore Bordeaux (+ 10,2 %) enregistrent plus de 10 % de hausse annuelle. Enfin, il est à noter que la dixième place de notre classement des villes où les prix immobiliers ont le plus progressé au cours de l’année passée est occupée par Asnières-sur-Seine. En douze mois, les prix des logements asnièrois ont tout de même augmenté de 9,2 %… Excusez du peu !

Les prix immobiliers montreuillois boostés par l’effet « Grand Paris »
Les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger sont formelles : si la vitesse à laquelle les prix des logements augmentent faisait l’objet d’une limitation, nul doute que Pessac, Montreuil ou encore Limoges se seraient fait flasher ! La forte augmentation des prix pessacais trouve son origine dans celle des prix bordelais. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, à Bordeaux, « les ménages aux revenus moyens ont progressivement laissé la place, soit à des ménages aux revenus élevés, soit à des ménages aux revenus très modestes ». Parce qu’ils se trouvent dans l’impossibilité d’acheter à Bordeaux, beaucoup d’acheteurs se rabattent sur les communes avoisinantes, faisant ainsi grimper le prix de l’immobilier. Concernant Montreuil qui détient la médaille d’argent de notre palmarès, la forte poussée de ses prix immobiliers résulte de la conjonction de deux éléments : la mise en place du Grand Paris, d’une part et l’arrivée massive d’ex-Parisiens, d’autre part. En effet, dans l’immobilier comme ailleurs, une demande en hausse fait fatalement grimper les prix… Rien d’étonnant, donc, à ce que, bien que la ville de Montreuil soit désormais le « Brooklyn parisien »…

À Limoges, le marché immobilier se rééquilibre
Enfin, le cas de Limoges qui totalise 12,8 % de hausse est intéressant à plus d’un titre. Car comme l’indique Michel Mouillart, « les prix limougeauds partaient de tellement loin qu’ils ne pouvaient que remonter. De plus, ils baissaient depuis des années et le marché était en état de dépression avancée. À Limoges, le marché immobilier sort donc progressivement de la période de récession dans laquelle il a longtemps été plongé ». En clair, la hausse des prix que l’on constate dans la préfecture de la Haute-Vienne participe d’une sorte de rééquilibrage du marché immobilier limougeaud.

Le top 10 des villes où les prix des logements ont le plus augmenté en 2018
VILLE HAUSSE DES PRIX PRIX/M²
Pessac (33) + 20 % 3 073 €
Montreuil (93) + 13,1 % 5 684 €
Limoges (87) + 12,8 % 1 645 €
Poitiers (86) + 11,7 % 2 039 €
Cherbourg-En-Cotentin (50) + 11,4 % 1 862 €
Rennes (35) + 11, 1 % 3 152 €
Avignon (84) + 10,7 % 2 620 €
La Rochelle (17) + 10,4 % 3 763 €
Bordeaux (33) + 10,2 % 4 736 €
Asnières-sur-Seine (92) + 9,2 % 5 959 €

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Îlink, un programme neuf nantais co-conçu par ses propres habitants | Actualités

Îlink, un programme neuf nantais co-conçu par ses propres habitants

Sur l’île de Nantes, îLink a intégré les futurs habitants dans la réflexion de maîtrise d’usage du programme dès sa conception. Un concept inédit et atypique qui pourrait se dupliquer dans d’autres villes.

Îlink, un programme neuf qui intègre ses futurs usagers dans la réflexion
Qui peut mieux envisager le cadre de vie d’un futur habitant que ce futur habitant ? Inspirée des pratiques de l’urbanisme participatif, la maîtrise d’usage place le futur usager au cœur du processus de création. Elle se déroule autour de trois axes :

Influer sur le programme immobilier pour mieux l’adapter aux besoins des usagers et faciliter la vie du quartier.
Organiser le dialogue entre toutes les parties prenantes (aménageurs, promoteurs, urbanistes, bureaux d’étude, architectes, paysagistes, associations…) pour imaginer les surfaces et les meilleures conditions de vie.
Faire vivre le quartier avant qu’il ne sorte de terre.
C’est un projet singulier, porté par une volonté politique forte mais aussi un projet qui s’appuie sur des habitants-citoyens invités à prendre leur avenir en main avec cette belle idée de la maîtrise d’usage »
Johanna Rolland, maire de Nantes, présidente de Nantes Métropole.

Une démarche de concertation qui a fait évoluer le projet
Si en 2018, travailler en mode projet, de façon participative, semble presque naturel, en 2013-2014, cette démarche faisait figure d’exception, mais elle aboutit à des transformations majeures du projet. Ainsi, la deuxième tour envisagée est remplacée par un jardin partagé, une terrasse est créée au dernier étage de la tour de bureaux. La mutualisation des usages est à l’ordre du jour : par exemple, une salle de réunion occupée la semaine par les entreprises devient une salle de réception le week-end pour les habitants. Même scénario pour le parking où le matin les voitures des salariés remplaceront celles des habitants faisant usage de leur véhicule. S’y ajoute un espace de coworking, un atelier partagé, une chambre d’hôte …et La conciergerie de quartier, avec un relais Poste, un dépôt de pressing.

La conciergerie est un lieu d’échanges, de partages et de rencontres des habitants. © DR
Un programme immobilier à forte mixité sociale et d’usages
Dans ce secteur de l’Île de Nantes surnommé La Prairie-au-Duc, ancien site industriel de l’histoire nantaise autour de la construction navale, l’aménageur de l’île, la SAMOA, a encouragé le développement d’un quartier pilote avec habitat participatif, logements évolutifs, croisements intergénérationnels, mixité sociale… L’opération ÎLink, sur 22 000 m², menée par Adim Ouest, Quartus, Vinci Immobilier pour les promoteurs et Harmonie Habitat pour bailleur social, en est une des démonstrations emblématiques :

187 logements alliant accession libre, à prix abordable et maîtrisé et habitat social pour seniors et accueillant plus de 500 habitants.
6 000 m² de bureaux avec espaces mutualisés comme le jardin partagé, l’espace de coworking, les ateliers multi-usages abritant plus de 500 actifs.
2 000 m² d’activités (crèche, théâtre jeune public), commerces en rez-de-chaussée (épicerie, restaurant, yoga…).
Une conciergerie de quartier avec dépôt de paniers de produits locaux, de pressing, de retouches…

Quelques 45 m² peuvent évoluer vers 80 m², les 35 m² pouvant s’aménager au fur et à mesure des besoins de l’accédant. © DR 
Tout au long du processus les usagers ont été consultés. Les grands appartements sont partis en premier alors que la plupart du temps, ce sont les investisseurs qui se positionnent sur les petites surfaces dès le lancement de la commercialisation. Preuve que l’offre correspond bien à la demande. Cette méthode de travail n’est certainement pas duplicable dans son ensemble pour toutes les opérations, mais il est évident que nous ne travaillerons plus comme avant ».

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Immobilier de luxe : il n’y a jamais eu autant de vente, en France, depuis 2011 ! | Actualités

Immobilier de luxe : il n’y a jamais eu autant de vente, en France, depuis 2011 !

Après une année exceptionnelle en 2017, l’immobilier de luxe en France connait une nouvelle année record en 2018 : + 34 % de ventes, soit les meilleurs résultats depuis 2011.

L’immobilier de luxe en France ne connaît pas la crise
En 2017, déjà, l’immobilier de luxe battait des records avec des ventes en hausse de près de 17 %, mais surprise, en 2018 la hausse continue ! Cette dernière s’établit à + 34 % ! Un record depuis 2011 d’après l’analyse de Coldwell Banker. Même si le stock des acheteurs baisse très légèrement avec 11 160 acquéreurs en recherche active (- 6 %), l’immobilier de luxe s’impose comme une vraie valeur refuge face à l’immobilier traditionnel qui enregistre sur la même année des résultats moins impressionnants. Côté budget, les acheteurs revoient leurs dépenses à la baisse. Alors qu’ils étaient prêts à dépenser plus de 1 555 000 € un an plus tôt, ils ne souhaitent pas, désormais, dépenser plus de 1 300 000 € en moyenne.

Bon à savoir
L’essentielle de la demande dans l’immobilier de luxe se concentre sur Paris, et dans le sud-ouest de la France.

Français ou étrangers… qui sont réellement les acheteurs ?
L’année 2018 aura aussi marqué le retour des non-résidents sur le marché de l’immobilier de luxe, principalement des Français partis aux USA, en Belgique, au Luxembourg ou en Suisse après l’élection de François Hollande. On note également une part importante d’acquéreurs provenant du Middle East et qui espèrent diversifier leurs risques par rapport à Londres à la suite du Brexit. Les Américains, eux aussi, portent un regard sur l’Hexagone et constatent les potentialités du marché parisien face à Londres ou même Manhattan. Mais qu’ils soient Français non-résidents ou étrangers, tous portent un intérêt sur du résidentiel entre 2 M et 4 M€ ou sur de l’investissement à entre 5M€ et 30 M€. Connaisseurs du marché, ils sont en phase avec la réalité des prix des biens immobiliers et imposent souvent leurs conditions : « Aujourd’hui, les clients acheteurs ont une approche très professionnelle de leurs projets d’acquisition. Ils posent des questions pertinentes, parfois techniques et exigent souvent un historique complet de la vie du bien qu’ils souhaitent acquérir, et même de son potentiel de rentabilité. Les acheteurs sont dans une dynamique business même pour l’achat de leur résidence principale », Laurent Demeure, président et CEO Coldwell Banker® France et Monaco.

Bon à savoir
Il faut compter en moyenne 9 mois pour vendre un bien entre 1,5 M€ et 4M€.
Au-delà de 10 M€, les délais de vente sont au minimum de 2 ans.
La ville de prédilection en France ? c’est bel et bien Paris !
S’il y a bien une ville qui continue de susciter l’intérêt des acheteurs, c’est Paris ! La capitale a su profiter des taux bas et de la suppression de l’ISF pour attirer les acquéreurs du monde entier, malgré une montée de prix de l’immobilier qui se poursuit (+ 6 %). La part des acheteurs internationaux a en effet augmenté de 22 % en 2018 avec notamment une partie des Européens venus de Londres. Il semblerait que le Paris historique prenne le dessus sur la Rive gauche. En effet, même si le 6e arrondissement reste l’arrondissement le plus cher de la ville avec près de 13 010 €/m², le 1er arrondissement est devenu l’un des quartiers les plus attractifs. Le prix de l’immobilier a connu en 5 ans une hausse de 25 %. Il faut compter 12 660 €/m² pour acheter un bien, soit plus que dans le 7e arrondissement (12 340 €/m²). Le 4e arrondissement suscite aussi un certain intérêt des acheteurs qui souhaitent s’implanter au cœur de l’hypercentre. Pour acquérir un logement, il faut débourser en moyenne 12 750 €/m².

Le marché immobilier de prestige parisien
Budget moyen mise en vente Coldwell Banker à Paris : 2 378 000€
12 % des ventes dépassent désormais 1 M€
50 ventes par mois au-dessus de 15 000€/m²
10 ventes par mois au dessus de 20 000€/m²

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Retraités : ce nouveau chèque qui va vous aider à adapter votre logement

Le ministre du Logement Julien Denormandie a annoncé ce jeudi matin la mobilisation de 9 milliards d’euros pour le logement et la mobilité des salariés. Les retraités et les personnes dépendantes vont notamment bénéficier d’une mesure d’aide exceptionnelle pour adapter leur logement.
C’est un plan d’investissement “ambitieux” que Julien Denormandie venait présenter ce jeudi matin dans les locaux d’Action Logement. Après plusieurs semaines de concertations, les partenaires sociaux ont approuvé à l’unanimité un plan de 9 milliards d’euros à destination du logement et de la mobilité des salariés. Parmi les axes de réflexion : la nécessité de réaménager les logements, notamment pour les personnes âgées en situation de dépendance. “Il faut construire plus, certes. Mais il faut aussi adapter les logements existants et participer massivement à la rénovation de ceux-ci”, explique à Capital le ministre du Logement. L’objectif étant de permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps chez elles et d’éviter d’avoir à se tourner vers des structures collectives.

Concrètement, les propriétaires âgés et les bailleurs logeant des retraités modestes bénéficieront bientôt d’une aide à l’adaptation de leur habitat, centrée sur les salles d’eau. Nombre de personnes âgées à mobilité réduite décèdent effectivement des suites d’une chute dans leur salle de bain. Selon l’entourage de Julien Denormandie, il y aurait même chaque année davantage de décès dans les salles d’eau que sur les routes. La subvention servirait ainsi par exemple à remplacer une baignoire par une douche, plus accessible, ou à permettre la surélévation des toilettes. En attendant plus de détails sur ses contours, on sait déjà que l’aide pourra atteindre 5.000 euros par foyer et doit couvrir 100% des dépenses de travaux engagées. Les bénéficiaires de la mesure ne devraient donc avoir aucun reste à charge.

Reste encore à fixer les conditions précises d’accès à ce nouveau chèque. D’après nos informations, seuls des critères de ressources devraient être définis, afin de viser ces retraités modestes (propriétaires occupants et bailleurs logeant des retraités). Elles se rapprocheront a priori des barèmes de revenus en vigueur pour bénéficier des aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Par ailleurs, le gouvernement voudrait rendre cette aide cumulable aux dispositifs déjà en place, notamment le crédit d’impôt en faveur des dépenses d’équipement pour personnes âgées ou handicapées.

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr

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Immobilier : deux nouveaux coups de pouce pour financer vos travaux d’économies d’énergie

Le ministre du Logement Julien Denormandie vient d’annoncer la création de deux nouveaux dispositifs d’aide à la réalisation de travaux d’amélioration de la performance énergétique.
Neuf milliards d’euros. C’est le montant total de l’enveloppe annoncée ce jeudi matin par Action Logement et le gouvernement pour faciliter l’accès au logement des salariés et favoriser leur mobilité. Parmi les mesures phares annoncée : une nouvelle aide vise notamment à aider les particuliers à financer les travaux d’amélioration de la performance énergétique de leurs logements…

Ce coup de pouce va se présenter sous deux formes. Tout d’abord, les propriétaires occupants aux revenus modestes vont pouvoir bénéficier d’une subvention. D’un montant maximal de 20.000 euros par foyer, ce chèque permettra de couvrir le reste à charge pour les propriétaires engageant des travaux de réhabilitation thermique (isolation, système de chauffage, etc.). Cette aide pourra donc venir les financer seule, ou en complément d’autres coups de pouce existants (Crédit d’impôt pour la transition énergétique, aides de l’Agence nationale de l’habitat, aides locales, etc.).

Seule condition : ces travaux devront être réalisés par un professionnel agréé Reconnu garant de l’environnement (RGE). Concernant les critères d’éligibilité, les contours sont encore flous. Le gouvernement doit encore préciser les conditions de ressources, qui seront fixées avant la fin janvier avec Action Logement. Mais on sait déjà qu’elles devraient être similaires aux barèmes des aides de l’Anah.

Un prêt bonifié pour les propriétaires bailleurs

Deuxième volet : les propriétaires bailleurs louant des logements anciens à des salariés modestes bénéficieront eux de prêts à taux bonifiés pour engager le même type de travaux. D’un montant maximal de 20.000 euros, ces offres de financement seront accordées sous condition de ressources des locataires et sous plafond de loyers. Ces critères doivent, là encore, être affinés avant la fin janvier.

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