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Partir en vacances dans une location insolite, ça vous tente ? | Tourisme

Cette année pour vos vacances, vous n’avez pas envie de faire comme tout le monde. Occuper un appartement ou une maison classique, ce n’est pas pour vous, alors tournez-vous vers un hébergement plus atypique pour des vacances inoubliables.

Louez un bateau pour des vacances sur l’eau
Parmi tous les hébergements insolites, un seul vous permet de dormir sur l’eau : il s’agit du bateau. Alors si vous avez l’âme d’un marin, n’hésitez pas à louer un yacht, une péniche ou encore un voilier. L’avantage, c’est que vous avez la possibilité de naviguer pour vous déplacer par étape dans votre embarcation ou alors de rester amarré dans un port pour profiter simplement du cadre et de ce logement flottant. A l’intérieur, vous retrouverez tout le confort nécessaire, même pour des vacances en famille : cabines avec couchages, coin cuisine, salles d’eau, WC et salle à manger. Sans oublier le pont qui fait office de terrasse et vous permet de prendre vos repas ou vous reposer en admirant les alentours. Pour louer un bateau, vous devrez prévoir entre 50 et 300 € la nuit selon la taille du bateau et les équipements.

Des vacances raffinées et historiques dans un château
Si vous êtes à la fois à la recherche d’un logement insolite et de prestige, le château est le logement idéal de vacances. Ces locations fascinent car elles permettent de se glisser un tant soit peu dans la peau des seigneurs d’autrefois, et de s’imprégner de cette atmosphère si particulière.

Le château offre l’avantage du confort : vous occuperez des chambres luxueuses, particulièrement bien meublées, avec une décoration authentique et absolument unique. Pour passer des vacances dans ce cadre raffiné et historique, comptez en moyenne entre 150 et 800 € la nuit selon le type de location (une chambre ou l’intégralité du château), et les services proposés comme l’accès à une piscine privée, un spa, etc.

BON À SAVOIR
N’attendez plus pour réserver votre hébergement de vacances insolite, vous en trouverez aux quatre coins de la France et le choix ne manque pas.

Singulière et confortable : la roulotte
Amateurs de bohème, la roulotte est faite pour vous ! Ce type de location insolite se démocratise de plus en plus, tant la demande grandit. Il faut dire que la roulotte a plus d’un atout. Il s’agit d’une ambiance unique, un charme singulier pour y passer ses nuits, sans oublier le cadre souvent bucolique. Les roulottes sont, en effet, massivement présentes dans des endroits de campagne qui raviront les amoureux de la nature. On trouve des roulottes de toutes les tailles et de tous les styles aux quatre coins de la France. Vous pouvez, par exemple, louer une roulotte aménagée uniquement en chambre, auquel cas vous prendrez vos repas en compagnie des hôtes qui louent généralement des chambres dans une maison également. Mais il est également possible de trouver des roulottes qui vous laissent davantage d’autonomie, avec un coin cuisine qui vous permet de préparer vous-même vos repas et de profiter de plus d’intimité. Prévoyez entre 40 et 150 € la nuit selon la taille et le standing de la roulotte.

Le mobile-home pour le confort
Le mobile-home fait partie des locations de vacances insolites les plus plébiscitées et pour cause ! Pour commencer, il s’agit d’un logement de plus en plus confortable et équipé, qui permet de trouver facilement ses repères. Vous disposez généralement d’un espace cuisine, de plusieurs couchages, et les mobiles-homes sont implantés sur de petits terrains permettant de profiter d’un espace extérieur appréciable pendant l’été. Ces locations sont également répandues, en particulier en bord de mer, mais pas uniquement ! Cela vous permet de l’envisager quelle que soit votre destination. Les mobiles-homes sont également des logements bien agencés et pratiques qui sont particulièrement appréciés des familles. Enfin, le prix est généralement l’un des plus intéressant des logements insolites. Comptez entre 350 et 650 € la semaine selon l’emplacement et la surface du mobil-home.

Le chalet pour les amoureux de la nature
Pour les plus désireux de profiter de la nature et de la tranquillité, le chalet en montagne reste certainement une valeur sûre. L’avantage, c’est que vous profitez à peu près des mêmes équipements que si vous étiez chez vous : des chambres, une cuisine équipée, un salon, une salle d’eau, etc. Mais en revanche, l’architecture de ce logement et son environnement montagneux en font un logement insolite et plein de charme. Le bois naturel a l’avantage de vous dépayser même à l’intérieur des murs, et la vue sur la montagne suffira à vous ressourcer. Comptez entre 250 et 700 € la semaine en moyenne selon l’emplacement et la taille du chalet.

BON À SAVOIR
Les plus intrépides trouveront également des cabanes à louer… dans les arbres ! Une aventure à vivre au moins une fois dans sa vie.

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Votre locataire est asthmatique, peut il prétendre à un préavis réduit ? | Location

Un préavis réduit est possible en raison de problèmes de santé
Par principe, le délai de préavis applicable au congé du locataire est de trois mois. Mais dans certains cas légalement énumérés, le préavis peut être réduit à un mois, à savoir :

Dans les zones géographiques appelées « zones tendues » et « zones très tendues ».
En cas d’obtention d’un premier emploi, de mutation, de perte d’emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d’emploi.
Pour les bénéficiaires du RSA ou l’AAH.
Pour les locataires qui se sont vus attribués un logement social.
Pour les locataires, dont l’état de santé, constaté par un certificat médical, justifie un changement de domicile.

BON À SAVOIR
Le congé doit être délivré par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, acte d’huissier ou remise en main propre contre récépissé. Le motif invoqué permettant de bénéficier du préavis réduit doit être justifié lors de l’envoi du congé.

Le locataire doit justifier davantage son changement de domicile
Le dernier de préavis réduit ci-dessus évoqué suscite de nombreuses interprétations par les juges. Les juges ont rappelé qu’un certificat médical faisant état de problèmes de santé sans indiquer en quoi le changement de domicile était nécessaire, ne permet pas au locataire de bénéficier d’un changement de domicile. Ainsi, le locataire qui se contenterait de fournir un certificat médical indiquant qu’il est asthmatique mais sans indiquer en quoi le changement de domicile est indispensable, ne serait pas suffisant, sous réserve de l’interprétation des juges. La nécessité de changer de domicile doit être liée à l’état de santé du locataire.

RÉFÉRENCES JURIDIQUES
Article 15 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989
CA Nancy, 2e ch., 10 janv. 2019, n°17/02251
Cass. 3e civ., 29 janv. 2002, n°00-18.664

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Copropriété, taxe d’habitation, location… les travaux d’Hercule du gouvernement et du parlement

Entre les arbitrages fiscaux à opérer pour compenser la fin de la taxe d’habitation et la mise en oeuvre de la loi ELAN, l’exécutif et les députés auront une rentrée chargée. Notre chroniqueur Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du Management des Services immobiliers, espère que l’effort en faveur du logement ne faiblira pas.
Alors que va s’ouvrir le G7 à Biarritz, on peut se demander si les autres grandes puissances du monde sont aussi avancées que nous en matière de politique du logement. Au passage on notera que nous sommes bien démunis quant à la connaissance des politiques publiques des pays développés comme le nôtre, ce qui est regrettable. Il serait salutaire que les cellules de droit comparé de l’Assemblée Nationale et du Sénat trouvent les moyens d’études thématiques de nature à éclairer la réflexion. Et il est probable que nous n’aurons pas à rougir de ce qui est fait chez nous depuis des décennies, avec un bon équilibre entre les réponses logement, du locatif social à l’accession libre en passant par l’accession sociale et le locatif privé. Pas à rougir non plus de la qualité de notre patrimoine, régénéré par l’apport de constructions neuves à des standards élevés. Pas à rougir non plus du niveau des services et de la sécurité apportés par le corps professionnel. Enfin, nous menons des combats engagés pour loger les sans abris et les plus démunis: l’âme de l’Abbé Pierre est à l’œuvre, même si le mal n’est toujours pas résorbé.

Pourtant, il reste beaucoup à faire. D’abord parce que le satisfecit qui précède vaut globalement, mais que dans le détail bien des problèmes anciens ne sont pas résolus et que des problèmes nouveaux sont apparus. Ensuite parce que des solutions qu’on croyait de bonne foi définitive sont venues déséquilibrer l’édifice: c’est ainsi que la baisse vertigineuse des taux d’intérêt, couplée à l’élan de métropolisation, a fait exploser le prix du foncier en zone tendue et celui des logements existants et neufs. C’est ainsi que les normes, gages d’exigence, ont alimenté l’inflation des coûts de production. C’est ainsi que la dégradation des relations entre l’État et les collectivités locales ou encore la pression de l’opinion, paradoxale, ralentissent la délivrance des permis de construire et la nécessaire densification. La liste des dysfonctionnements, qui pouvaient être naguère des fonctionnements vertueux, n’est pas exhaustive. Dans le champs de la lutte contre le mal logement, des pathologies nouvelles se sont également fait jour: les marchands de sommeil prospèrent au gré de la paupérisation des individus par rapport aux augmentations dans les grandes villes, comme se développent l’insalubrité et l’indécence.

Le moins que l’on doive accorder à ce gouvernement est de ne pas laisser le chantier du logement en jachère. Il faut ajouter que les sujets identifiés sont les bons. La question de savoir si les voies empruntées sont bien choisies est différente et on reconnaîtra que seuls ce qui ne font rien ne courent pas le risque de se tromper. Et encore: ils ont tort de ne rien faire quand les difficultés s’amoncellent pour les ménages et qu’il est urgent d’agir. La rentrée, que les cabinets et les parlementaires les plus offensifs sur le logement préparent dès ce mois d’août, va être d’une exceptionnelle densité. Revue.

La loi ELAN du 23 novembre 2018 engendre deux sortes de commandes, que l’exécutif doit honorer dans un délai décent. Ce sont d’abord les ordonnances pour lesquelles le parlement a habilité le gouvernement. Pour la seule réforme de la copropriété, deux textes sont attendus, le premier pour novembre prochain, qui modernisera la gouvernance des immeubles collectifs, le second, prévu pour novembre 2020 au plus tard, codifiera le droit de la copropriété. C’est aussi par ordonnance, c’est-à-dire sans repasser devant la représentation nationale, que les normes de construction seront simplifiées et allégées. L’exécutif s’est également engagé à actualiser la liste des charges récupérables. Un rapport a été commandé à un inspecteur général de l’administration du logement. La partie n’est pas gagnée: la loi impose que toute modification du décret sur les charges imputables au locataire fasse l’objet d’un avis de la commission nationale de concertation, qui est paritaire: trois collèges y cohabitent, celui des locataires, celui des bailleurs et celui des gestionnaires mandataires. Quand bien même la concertation échouerait-elle, ce qui fut le cas trois fois au cours des vingt dernières années, le ministre pourrait passer en force.

A ces dossiers, il faut ajouter les suites des rapports parlementaires rendus par Mickaël Nogal, tendant à améliorer le marché de la location résidentielle et la gestion des biens locatifs des propriétaires privés. On sait qu’une proposition de loi sera déposée à l’Assemblée Nationale à la rentrée, pour être sans doute votée au premier semestre 2020. Quant aux conséquences du rapport confié à Jean-Luc Lagleize, également député de Haute-Garonne, sur la cherté du foncier, il ne restera pas non plus lettre morte eu égard aux enjeux dont il est porteur. On en attend beaucoup, avec des propositions de réforme audacieuses, qui pourraient bien s’attaquer à des tabous du droit administratif ou du droit fiscal…

Et puis bien sûr, on entre en période budgétaire et le moins qu’on puisse dire est que le défi pour l’exécutif est de taille: fiscalité verte, aides à la personne, prêt à taux zéro et dispositif Pinel, l’équilibre de l’immobilier tient pour partie à l’accompagnement public des ménages. Quand à la fiscalité locale, avec en ligne de mire les conséquences explosives de la révision programmée des bases cadastrales et le financement de la suppression de la taxe d’habitation, une bagatelle de 24 milliards d’euros, elle nous réserve quelques savoureux débats et peut-être de lourdes déconvenues. On voit déjà venir la hausse de la taxe foncière et des droits de mutation à titre onéreux.

On peut parler de travaux d’Hercule. Le Président Macron n’est pas homme à ouvrir les dossiers en vain. L’élan réformiste est là. Il faut juste espérer que des épisodes de heurt avec la rue sortira une méthode respectueuse des parties prenantes du logement. La brutalité est dangereuse. Pour l’instant masquée par un marché actif grâce aux taux bas et à une ambiance économique générale, la méthode des deux premières années de gouvernement a conduit à une baisse générale de 10% des constructions, supérieure encore pour les HLM et les maisons individuelles. On pourrait aussi déplorer l’augmentation du taux d’effort des ménages modestes et leur quasi disparition de la primo accession en zone urbaine.

Bref, une année de politique passionnante va commencer. Souhaitons qu’elle fasse de la France un pays du G7 exemplaire pour la modernité de son action publique en faveur du logement.

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr

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Quels sont les travaux et réparations à la charge du locataire ? | Location

Dans le cadre d’une location, les travaux devant être réalisés dans le logement sont répartis entre le locataire et le propriétaire. Coup de peinture, remplacement d’interrupteurs… quels sont les travaux à la charge du locataire du logement ?

Les 10 travaux les plus courants pour le locataire
Si les travaux les plus coûteux et ceux de remise aux normes sont à la charge du propriétaire du logement, le locataire est lui responsable des réparations locatives. Les réparations et les entretiens les plus courants que le locataire doit prendre en charge sont :

Remplacement des ampoules.
Raccords de peinture.
Remplacement d’un pommeau de douche.
Entretien et remplacement des prises.
Changement de papier peint à son initiative.
Remplacement des joints des robinets.
Entretien de l’installation électrique.
Entretien du système de chauffage.
Débouchage des canalisations.
Entretien de la plomberie.

Location : les petites réparations sont à la charge du locataire
Lors de son arrivée dans les lieux, le locataire doit trouver un logement en bon état et aux normes. Cependant, en cours de bail de location, le propriétaire n’est pas responsable des travaux devant être réalisés en cas de mauvais entretien ou dégradation causé par le locataire : c’est le locataire qui doit assumer les réparations locatives, c’est-à-dire l’entretien courant du logement. Les travaux et réparations à la charge du locataire ont pour point commun d’être simples, peu onéreux (on parle de menues réparations) et indispensables pour éviter la dégradation prématurée du logement. Il peut par exemple s’agir du remplacement des joints des robinets, des ampoules, des fusibles, des interrupteurs et du pommeau de douche, des réparations mineures d’appareils électroménagers ou de la chasse d’eau, de l’entretien de l’installation électrique, du chauffage et de la plomberie, ou encore des raccords de peinture. Ces réparations locatives à la charge du locataire sont listées et détaillées de façon exhaustive dans un décret publié le 26 août 1987.

Les charges récupérables, késako ?
Le locataire doit rembourser au propriétaire certaines charges que ce dernier a engagé pour la maintenance et les réparations des parties communes.

Quid des travaux réalisés à l’initiative du locataire ?
Le locataire peut aménager le logement qu’il loue comme il le souhaite pour son agrément personnel ou son confort, à condition que cela ne constitue pas une transformation du bien immobilier. Dans le cas contraire, il devra obligatoirement demander l’autorisation à son propriétaire. Si le changement de papier peint ou de la peinture des murs ne sont pas considérés comme des travaux de transformation, cela peut, par exemple, être le cas du remplacement de la moquette par du parquet flottant, ou de l’amélioration du vitrage. C’est également le cas de l’abattage d’une cloison ou de l’élargissement d’une porte. Précisons que les travaux réalisés dans le logement à l’initiative du locataire seront à ses frais. Si le locataire réalise des travaux de transformation sans obtenir l’accord du propriétaire, celui-ci pourra exiger qu’il remette les lieux en état lors de son départ (cela est également le cas pour les petits travaux sans transformation), le poursuivre en justice, ou encore choisir de conserver à son bénéfice les transformations réalisées. Dans ce dernier cas, le locataire ne pourra pas réclamer une indemnisation pour les frais qu’il a engagés.

Bon à savoir
Si le propriétaire conteste le remplacement de la moquette par du parquet, c’est au locataire de démontrer qu’il avait préalablement donné son autorisation.

Qui prend en charge les réparations en fin de bail de location?
A la fin du bail de location, le locataire et le propriétaire rédigent un état des lieux de sortie qui est comparé avec celui réalisé lors de l’entrée du locataire dans les lieux. Les frais de remise en état sont à la charge du locataire lorsqu’il s’agit d’un manque d’entretien ou des dégradations particulières. C’est souvent le cas lorsque la location est de courte durée et que le logement n’est pas rendu en bon état (moquette tachée, carrelage fissuré suite à un choc, papier peint arraché, etc.). Le propriétaire retient généralement le montant correspondant aux réparations sur le dépôt de garantie versé par le locataire. En revanche, le locataire n’a pas à répondre des dégradations dues à la vétusté et à l’usure normale des équipements et revêtements intérieurs (moquette ancienne usée, papier qui se décolle…), la malfaçon, les vices de construction, ou un cas de force majeure (une catastrophe naturelle par exemple). Précisons que si les éléments sont à la fois vétustes et dégradés par le locataire, les frais peuvent être partagés entre le locataire et le propriétaire.

Quels sont les travaux à la charge du propriétaire ?
Le propriétaire doit délivrer un logement décent à son locataire. Si le bien loué n’est pas en bon état au moment de l’entrée dans les lieux du locataire, il doit financer les travaux nécessaires pour que le logement soit considéré comme décent. Le propriétaire et le locataire peuvent aussi se mettre d’accord pour que les travaux soient pris en charge par le locataire, en contrepartie d’une exonération de loyer temporaire. Au cours du bail, le propriétaire est en charge des travaux à effectuer pour que le bien immobilier respecte les critères de confort et de sécurité spécifiés par la loi. Il doit s’occuper des travaux visant à réparer des dégâts occasionnés par la vétusté naturelle du bien ainsi que les travaux de mise aux normes. Il a notamment à sa charge les remplacements des volets vétustes, la remise aux normes et la réparation des réseaux d’électricité et de gaz, le remplacement des revêtements des murs et des sols usés par le temps ou encore les gros travaux de plomberie. Le propriétaire doit également financer le remplacement des équipements coûteux comme une chaudière ou un radiateur.

Les gros travaux sont à la charge du propriétaire
Le propriétaire du bien doit prendre en charge les travaux qui ne relèvent pas de l’entretien courant.

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Location : quelles sont les charges comprises dans un loyer ? | Louer un logement

Location : quelles sont les charges comprises dans un loyer ?
Par Vincent Cuzon le 16 Juin 2019

Sur une annonce de location, le montant du loyer est souvent indiqué « charges comprises ». Mais quelles sont les charges locatives réellement payées en même temps que le loyer ? Ce qu’il faut savoir pour éviter les déconvenues.

Location : quelles sont les charges du locataire ?
Les charges locatives ou provisions sur charges sont les charges que le locataire paye en même temps que son loyer. Elles servent en réalité à couvrir les charges de copropriété préalablement payées par le propriétaire du logement. C’est pour cette raison qu’elles sont également appelées « charges récupérables ». Ces charges locatives comprennent l’entretien des parties communes ou « prestations collectives » (consommation d’eau et d’énergie, entretien et réparation des ascenseurs, chauffage collectif, frais de gardiennage, etc.), les taxes locatives (enlèvement d’ordures hors encombrants, balayage, redevance d’assainissement), l’entretien des parties individuelles ou « fournitures individuelles » (chauffage, production d’eau chaude, conditionnement d’air, entretien des cheminées…). Précisons que la liste des charges récupérables sur le locataire est fixée de manière limitative par le décret du 26 août 1987. Cette liste s’applique aux locations vides des secteurs privé et social et aux locations meublées signées depuis le 27 mars 2014.

Location d’une maison : quelles charges ?
Pour la location d’une maison individuelle, les charges locatives se limitent généralement à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Comment est calculé le montant des charges locatives ?
Le montant des charges locatives (ou provisions sur charges) doit apparaître clairement sur l’appel de loyer et sur la quittance que le propriétaire remet chaque mois à son locataire. Les charges locatives sont généralement déterminées par les dépenses effectuées par le propriétaire l’année précédente ainsi que par le budget prévisionnel de la copropriété. Leur montant peut donc varier d’une année à l’autre. De plus, le montant des charges locatives versées par le locataire sur l’ensemble de l’année peut faire l’objet d’une régularisation s’il ne correspond finalement pas aux dépenses réellement effectuées par le propriétaire. Précisons que si le paiement par provision est majoritairement utilisé, il est possible d’opter pour le paiement au forfait dans le cadre d’une location meublée. Avec un paiement au forfait, le locataire verse chaque mois un montant défini dans le contrat de bail de location : le propriétaire ne peut pas effectuer de régularisation, même si le montant forfaitaire annuel est finalement inférieur ou supérieur au montant des charges réelles.

Régularisation des charges : comment ça marche ?
Le propriétaire doit procéder à une régularisation des provisions sur charges, au moins une fois par an, mais pas obligatoirement à la date anniversaire du bail de location. Il s’agit d’un ajustement entre le montant de la provision et les sommes réellement dépensées par le propriétaire. Si le locataire a payé plus que les charges réelles, le propriétaire devra lui reverser le trop-perçu. Dans le cas contraire, il devra réclamer un complément au locataire. Quand le propriétaire procède à la régularisation, il doit adresser à son locataire un décompte individuel détaillant chaque type de charges. Durant le mois qui suit l’envoi de ce décompte, le propriétaire doit tenir à la disposition du locataire toutes les pièces justificatives des charges récupérables (l’état des dépenses de la copropriété, l’état de répartition des charges, la taxe foncière…). Selon le montant de la régularisation, les provisions sur charges peuvent ensuite être réajustées à la hausse ou à la baisse pour l’année suivante.

Bon à savoir
Si le propriétaire oublie de régulariser les charges pendant l’année, il peut encore le faire dans les 3 années qui suivent.

Exemple de charges comprises dans un loyer
Si le locataire a payé 600 € de charges annuelles via la provision de 50 € mensuelle, alors que les charges réelles étaient de 700 € annuelles, le propriétaire peut lui demander de verser un complément de 100 €. Il pourra ensuite décider d’augmenter les provisions sur charges pour l’année à venir.

Que se passe-t-il en cas de départ du locataire ?
Si le locataire quitte le logement à la fin du bail, le propriétaire peut faire une retenue sur les charges locatives de 20 % du montant du dépôt de garantie afin d’effectuer la dernière régularisation.

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L’encadrement des loyers a-t-il eu un effet en France ? | Actualités Location

L’encadrement des loyers a-t-il eu un effet en France ?
Par Xavier Beaunieux le 5 Avril 2019

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Au cours des dernières années, le prix de l’immobilier dans les grandes villes a beaucoup augmenté. Mais qu’en est-il des loyers ? Les locataires des métropoles sont-ils tous logés à la même enseigne ? L’encadrement à Lille et à Paris a-t-il contenu les loyers ? LIEPP/Sciences Po et SeLoger se sont penchés sur le sujet.

A Lyon et à Bordeaux : + de 8 % de hausse sur les loyers en 4 ans
Il résulte de l’analyse à laquelle se sont livrés LIEPP/Sciences Po et SeLoger qu’entre janvier 2015 et novembre dernier, c’est à Lyon et à Bordeaux que les prix des loyers ont progressé le plus fortement. Sur les deux villes, la hausse se chiffre, en effet, à plus de 8 %. C’est donc peu dire que les loyers y ont littéralement bondi ! Pour information, rappelons qu’en ce qui concerne le montant des loyers de marché (issus d’une nouvelle location ou d’une relocation) qui y sont pratiqués, pour l’année 2018, l’Observatoire Clameur – dont SeLoger est partenaire – nous apprend qu’il est de 11,2 €/m² à Lyon et de 13,4 €/m² à Bordeaux.

Entre janvier 2015 et novembre dernier, c’est à Lyon et à Bordeaux que les prix des loyers ont le plus augmenté. ©SeLoger
+ 2,5 % sur les loyers des logements à Lille et à Marseille
S’il est un point sur lequel les deux extrêmes (géographiquement s’entend) que sont les villes de Lille et de Marseille se rejoignent, c’est bien sur l’évolution qu’ont connue leurs loyers au cours des trois dernières années. Jugez plutôt, sur la période de référence, l’augmentation des loyers lillois (13,7 €/m² en 2018) et phocéens (12,4 €/m²) n’a pas dépassé 2,5 %. En comparaison de l’évolution affichée par les loyers lyonnais et bordelais, la dynamique des loyers à Lille et à Marseille paraît ainsi bien modeste.

À Paris, l’encadrement des loyers semble avoir contenu la hausse
Contre toute attente, les loyers dans la capitale n’ont que peu progressé jusqu’au second semestre 2017, mais à partir de ce moment, ils connaissent une augmentation brutale, allant jusqu’à rattraper les loyers de Marseille et de Lille. Si les chercheurs du LIEPP se montrent circonspects sur ce point, il serait tentant d’attribuer ce brusque sursaut de l’évolution des loyers parisiens à l’annulation de l’encadrement des loyers par la justice administrative. En effet, du mois d’août 2015 jusqu’au 28 novembre 2017, date de son annulation, l’encadrement des loyers pourrait avoir rempli son rôle en contenant la hausse de la rémunération des propriétaires.

La hausse limitée des loyers parisiens jusqu’à leur rebond en 2018 serait-elle liée à la mise en place – puis à l’annulation – de l’encadrement des loyers ?  ©SeLoger
Bon à savoir
Entre 2015 et 2017, les loyers parisiens ont peu évolué.

Le prix de l’immobilier progresse plus vite que celui des loyers: + 20 % vs + 5 %
Si les loyers et les prix des logement relevés dans les grandes villes françaises s’étaient livrés à une course dont la ligne de départ se situerait en 2016, c’est le prix de l’immobilier qui, trois ans plus tard, aurait franchi la ligne d’arrivée en premier. En clair, à la question de savoir qui, des loyers ou du prix des logements, a connu l’évolution la plus rapide durant ces dernières années, la réponse est : le prix des logements. Et pour cause, à fin 2018, acheter à Lyon ou encore à Paris coûte 20 % plus cher qu’en 2016, alors que dans le même temps, dans le cas d’une location, le surcoût se limite à 5 %…

Les points clés à retenir
À Lyon et à Bordeaux, l’évolution des loyers a été rapide: +8 %.
À Marseille et à Lille, la progression des loyers a été plus modeste: + 2,5 %.
L’encadrement des loyers semble avoir stabilisé les loyers à Paris entre 2015 et 2017.

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Loyers encadrés : 28 % des propriétaires revendraient leurs logements mis en location ! | Actualités

Près de 60 % des propriétaires-bailleurs craignent le retour de l’encadrement des loyers dans les grandes villes : 20 % pourraient même renoncer à leurs investissements locatifs prévus en 2019.

Encadrement des loyers : 60 % des propriétaires craignent son retour
L’encadrement des loyers, qui a été suspendu à Paris et Lille fin 2017, pourrait bien faire son grand retour (au moins dans la capitale), au cours du premier semestre 2019, suite à la loi Elan. Or, si les projets ne manquent pas chez les investisseurs particuliers, ces derniers pourraient être nombreux à se détourner de la location en cas de retour de l’encadrement des loyers. Selon la plate-forme LocService.fr, 60 % des bailleurs réagiraient négativement à un retour de cette mesure, craignant notamment de voir leur placement devenir non rentable en cas de baisse contrainte de leurs loyers : 10 % pourraient basculer vers la location touristique par souci de rentabilité, au détriment de la location classique, 20 % annuleraient tout simplement les investissements qu’ils avaient prévus et 28 % revendraient leurs biens mis en location, risquant ainsi de réduire le parc locatif. « L’attractivité de l’investissement locatif est déjà fortement entamée avec une fiscalité toujours plus contraignante. Il ne faudrait pas que l’encadrement des loyers devienne la goutte d’eau de trop pour de nombreux propriétaires-bailleurs » selon Richard Horbette, fondateur de la plate-forme.

Vers une diminution du parc locatif ?
28 % des propriétaires-bailleurs sont prêts à revendre tous leurs biens locatifs en cas de retour de l’encadrement des loyers.

Investissement : l’immobilier locatif est toujours attractif
Malgré l’incertitude fiscale dans laquelle se trouve les propriétaires, 1 sur 4 est ouvert à l’idée d’investir dans l’immobilier locatif cette année et 16 % sont même particulièrement décidés à le faire (contre seulement 10 % en 2015). Ces chiffres montrent donc que l’investissement immobilier suscite toujours un véritable intérêt chez les particuliers. « Ce résultat est encourageant. Notre pays a besoin d’augmenter son offre locative pour permettre une baisse des loyers durable et saine », selon cette étude. Pour cela, le nouveau dispositif Denormandie, permettant de défiscaliser en échange d’un engagement à rénover puis à louer des logements anciens, va dans le bon sens. Un geste écologique avec l’amélioration de la performance énergétique, et un geste pour le pouvoir d’achat avec l’obligation d’appliquer des loyers plafonnés. « Il est important de maintenir les investisseurs privés dans l’immobilier locatif traditionnel, au risque d’assister à de nouvelles pénuries de biens comme ce que l’on constate à Bordeaux depuis environ deux ans, ce qui, au final, pénalise les locataires », d’après Richard Horbette.

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Loyers encadrés : 28 % des propriétaires revendraient leurs logements mis en location ! | Actualités

Près de 60 % des propriétaires-bailleurs craignent le retour de l’encadrement des loyers dans les grandes villes : 20 % pourraient même renoncer à leurs investissements locatifs prévus en 2019.

Encadrement des loyers : 60 % des propriétaires craignent son retour
L’encadrement des loyers, qui a été suspendu à Paris et Lille fin 2017, pourrait bien faire son grand retour (au moins dans la capitale), au cours du premier semestre 2019, suite à la loi Elan. Or, si les projets ne manquent pas chez les investisseurs particuliers, ces derniers pourraient être nombreux à se détourner de la location en cas de retour de l’encadrement des loyers. Selon la plate-forme LocService.fr, 60 % des bailleurs réagiraient négativement à un retour de cette mesure, craignant notamment de voir leur placement devenir non rentable en cas de baisse contrainte de leurs loyers : 10 % pourraient basculer vers la location touristique par souci de rentabilité, au détriment de la location classique, 20 % annuleraient tout simplement les investissements qu’ils avaient prévus et 28 % revendraient leurs biens mis en location, risquant ainsi de réduire le parc locatif. « L’attractivité de l’investissement locatif est déjà fortement entamée avec une fiscalité toujours plus contraignante. Il ne faudrait pas que l’encadrement des loyers devienne la goutte d’eau de trop pour de nombreux propriétaires-bailleurs » selon Richard Horbette, fondateur de la plate-forme.

Vers une diminution du parc locatif ?
28 % des propriétaires-bailleurs sont prêts à revendre tous leurs biens locatifs en cas de retour de l’encadrement des loyers.

Investissement : l’immobilier locatif est toujours attractif
Malgré l’incertitude fiscale dans laquelle se trouve les propriétaires, 1 sur 4 est ouvert à l’idée d’investir dans l’immobilier locatif cette année et 16 % sont même particulièrement décidés à le faire (contre seulement 10 % en 2015). Ces chiffres montrent donc que l’investissement immobilier suscite toujours un véritable intérêt chez les particuliers. « Ce résultat est encourageant. Notre pays a besoin d’augmenter son offre locative pour permettre une baisse des loyers durable et saine », selon cette étude. Pour cela, le nouveau dispositif Denormandie, permettant de défiscaliser en échange d’un engagement à rénover puis à louer des logements anciens, va dans le bon sens. Un geste écologique avec l’amélioration de la performance énergétique, et un geste pour le pouvoir d’achat avec l’obligation d’appliquer des loyers plafonnés. « Il est important de maintenir les investisseurs privés dans l’immobilier locatif traditionnel, au risque d’assister à de nouvelles pénuries de biens comme ce que l’on constate à Bordeaux depuis environ deux ans, ce qui, au final, pénalise les locataires », d’après Richard Horbette.

Le logement représente le plus gros poste des dépenses des ménages, de 30 à 40 % en moyenne. Augmenter le parc de logements, seule manière efficace de faire baisser les loyers, est donc un enjeu de taille ».
Le mot de Richard Horbette, fondateur de LocService.fr.

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Quasiaqui veut imposer la location avec option d’achat dans l’immobilier, Le Lab/Idées

La plate-forme met en relation des « quasi-acheteurs » avec des propriétaires ou des professionnels de l’immobilier. Quasiaqui défriche le marché de la LOA dans l’immobilier.
Pour acheter une voiture neuve, les Français utilisent de plus en plus la location avec option d’achat (LOA). Ce mode de financement, Quasiaqui ambitionne depuis deux ans de l’adapter au marché de l’immobilier, soutenu dès sa création par l’accélérateur-investisseur privé NFactory. La start-up de Rouen a développé une plate-forme pour mettre en relation des propriétaires ou des professionnels de l’immobilier avec des particuliers prêts à sauter le pas de la LOA.

Le principe de la LOA est quasi identique dans l’immobilier et l’automobile : le vendeur reste propriétaire du bien qu’il met en location avec une option d’achat. A la fin de la période de location, l’occupant peut décider de lever l’option, c’est-à-dire d’acheter l’appartement ou la maison qu’il occupe. Si tel est le cas, une partie des loyers versés vient en déduction du prix de vente fixé au début du contrat. Au locataire qui décide de ne pas acheter, ces mêmes sommes sont restituées, déduction faite de 2 % de pénalités plus des frais liés à d’éventuelles dégradations du bien ou non-paiement des charges.

Loi sur la location-accession
Depuis deux ans, les efforts de Quasiaqui ont surtout consisté à « évangéliser » le marché, notamment les agents immobiliers et les potentiels « quasi-vendeurs » dont la plupart n’ont jamais entendu parler de cette formule prévue pourtant par la  loi du 12 juillet 1984 sur la location-accession à la propriété immobilière. « Les bailleurs sociaux le font depuis les années 1980, explique Jean-Baptiste Massif, président fondateur de Quasiaqui. Dans le secteur privé, on estime entre 300 et 400 transactions de ce type par an mais elles se concluent sous les radars. »

LAB IDEES :
Syment, Liberkeys, Owwi… 3 start-up tricolores de l’immobilier
Un créneau à prendre pour Quasiaqui qui parie sur une vraie demande pour la LOA dans l’immobilier. Côté acheteurs, selon la start-up, travailleurs indépendants, free-lances ou salariés en CDD, des personnes solvables mais peinant à se financer auprès des banques pour accéder à la propriété, seraient très réceptifs. Côté vendeurs, il existe des millions de logements qui ne trouvent pas preneur, en dehors des dix plus grandes agglomérations. La plate-forme a donc l’ambition de connecter ces deux mondes.

Première transaction en LOA
Quasiaqui revendique 10.000 visiteurs mensuels sur son site Internet, 3.000 personnes inscrites et une centaine d’agents immobiliers référencés. Le service est entièrement gratuit pour le vendeur particulier qui dépose une annonce. Ce sont les professionnels qui paient : 299 euros HT au départ pour accéder au service plus une commission de 12 % sur les honoraires facturés en cas de transaction réussie.

CONSEIL D’ENTREPRENEUR :
Johan Ricaut : « Pour lever des fonds, il faut prouver le potentiel du produit. »
Une première opération de LOA vient d’être signée par l’intermédiaire de la plate-forme qui en espère 10.000 d’ici à trois ans. En 2021, elle vise 1 million d’euros de chiffre d’affaires. En attendant, l’objectif est de continuer à référencer un maximum d’agences immobilières. Un partenariat vient d’être conclu avec CIMM, un réseau de 200 agents et mandataires. Pour poursuivre ses efforts commerciaux auprès des professionnels, la start-up cherche des investisseurs et espère boucler rapidement  une première levée de fonds d’environ 300.000 euros.

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Propriétaire : comment être sûr que votre locataire va payer son loyer ? | Location

L’une des hantises des propriétaires, c’est bien entendu que le locataire cesse de payer ses loyers. Pourtant, des solutions existent pour couvrir le risque d’impayés, voire pour obtenir la garantie d’un loyer versé chaque mois à date fixe.

Comment choisir un locataire fiable ?
Pour vous prémunir des risques de loyers impayés, il est impératif de choisir dès le départ un locataire fiable et solvable. Pensez donc à demander un maximum de pièces justificatives des revenus et de la gestion des candidats à la location, comme leur fiche de paie, leur avis d’imposition, etc. Certains organismes comme Youse proposent d’ailleurs de sélectionner pour vous les meilleurs candidats à la location en étudiant de près leur dossier et leur profil. Le locataire doit par ailleurs présenter de solides garanties, telles qu’un garant, qui peut être une personne physique ou une personne morale, et il doit idéalement disposer d’un dépôt de garantie, etc.

Bon à savoir
N’hésitez pas à solliciter les services de Youse, pour avoir l’assurance d’un garant fiable pour votre locataire.

Nouveau : un garant institutionnel qui reverse les loyers
Peu connue et pourtant sécurisante, l’option de la demande de garant en ligne promet de faire des adeptes. Pour ce faire, vous n’avez qu’à demander à un candidat à la location de se rendre sur un site de caution en ligne tel que Youse. Il devra alors renseigner des informations et faire une demande de garant en ligne, et il obtiendra une réponse dans les heures suivantes. Si son dossier est recevable, votre locataire obtient donc un garant fiable, et de votre côté, vous bénéficier d’une sécurité supplémentaire. Plus qu’un garant, Youse, propose de prélever chaque mois le loyer directement sur le compte du locataire, et il vous le verse lui-même. Vous avez donc la garantie de voir le loyer versé sur votre compte chaque mois à une date précise, et le locataire n’a qu’à ajouter une cotisation correspondant à un pourcentage du loyer pour ce service. En clair, pour le propriétaire, c’est totalement gratuit.

Bon à savoir
En cas d’impayés, c’est le garant en ligne (par exemple, Youse) qui assure le versement des loyers sans aucune carence. 

Demandez une caution simple, la caution solidaire ou la caution bancaire
La solution la plus commune consiste à demander aux candidats à la location d’apporter un garant, qui peut être un membre de la famille, un ami ou une banque. Le garant s’engage alors à verser les loyers si le locataire a cessé de les payer. On relève alors trois types de cautions :

La caution simple implique qu’en cas d’impayés, vous commencez par poursuivre le locataire, avant de vous retourner contre son garant.
La caution solidaire signifie que vous pouvez réclamer les loyers impayés directement au garant du locataire.
La caution bancaire signifie que le garant du locataire est une banque, mais cette solution est encore rare et nécessite de remplir plusieurs conditions.
Notez qu’il est important de présenter un acte de cautionnement contenant toutes les clauses nécessaires, et vous devez également vérifier la solvabilité du garant, autant que celle du locataire.

Bon à savoir
Les revenus du garant représentent une information importante, mais pensez à savoir s’il est déjà garant d’autres locataires. Cela pourrait réduire vos chances d’être indemnisé(e) en cas d’impayés de votre locataire.

La Garantie Visale proposée par Action Logement
Vous pouvez souscrire une garantie auprès d’Action Logement : la garantie Visale. Celle-ci couvre les loyers impayés, à condition que le logement constitue la résidence principale du locataire. Cette garantie court durant 3 ans, dans la limite de 36 mensualités. De plus, pour pouvoir être souscrite, le loyer de votre locataire ne doit pas excéder 1 500 € si le logement se situe à Paris, et 1 300 € s’il se situe partout ailleurs en France. Ainsi, en cas d’impayés, Action Logement vous rembourse le montant que vous doit le locataire, et l’organisme se retourne ensuite vers le locataire. Cette garantie s’adresse aux locataires présentant certaines caractéristiques, par exemple :

Un locataire salarié ou non, qui occupe un logement du parc privé, et dont le bail est souscrit par une association qui se porte garant.
Un salarié de plus de 30 ans du secteur privé, à partir du moment où l’entrée dans le logement a lieu dans les 6 mois suivant sa prise de fonction.
Une personne de 30 ans ou moins, salarié, étudiant, chômeur, fonctionnaire, etc.
Notez que dorénavant, la garantie Visale couvre également les dégradations faites dans le logement.

Bon à savoir
Le loyer ne doit pas excéder 50 % des revenus du locataire.

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