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Un gratte-ciel chinois vendu aux enchères sur internet pour une somme faramineuse

Mardi, un complexe immobilier de Pékin, comprenant une tour de 192 mètres de haut, a été vendu pour 660 millions d’euros aux enchères.
La fin d’une rocambolesque affaire politico-financière. Mardi 20 août, un gratte-ciel pékinois de 192 mètres de haut, en forme de dragon, a été vendu aux enchères sur internet pour 5,18 milliards de yuans, soit 660 millions d’euros, rapporte BFMTV. Cette tour de 40 étages, qui surplombe le stade olympique des Jeux de 2008, fait partie d’un immense complexe immobilier, baptisé Pangu Plaza et ayant appartenu à Guo Wengui, milliardaire dissident, en exil. Cette vente, qui n’a duré que 24 heures, s’est déroulée sur le site d’enchères du géant chinois Alibaba, sous les yeux de 145.000 internautes. La mise a été remportée par une filiale d’un grand groupe immobilier.

À l’origine de cette vente aux enchères : la justice chinoise. Cette dernière avait saisi, il y a cinq ans, le complexe immobilier à son propriétaire, parti s’exiler aux États-Unis, à la suite de poursuites judiciaires dans le cadre de scandales de corruption, rappelle BFMTV. Depuis installé à New York, Guo Wengui multiplie les attaques à l’encontre du régime et du président Xi Jinping.

Un feuilleton judiciaire étonnant
La vente de Pangu Plaza pour 660 millions d’euros, soit juste un peu plus que le prix de réserve, ne devrait pas ravir son ancien propriétaire, qui dénonçait déjà mi-juillet, dans une vidéo postée sur Twitter, la mise à prix, selon lui, sous-évaluée, de son complexe immobilier. Le milliardaire avait acquis ce terrain en 2002, avant de se le faire saisir par la mairie de Pékin. Pour le récupérer et construire sa tour en forme de tête de dragon, Guo Wengui avait déployé les grands moyens. Comme le rappelle BFMTV, l’homme d’affaires avait remis aux autorités une "sextape" impliquant le maire adjoint, en charge des chantiers en vue des Jeux olympiques 2008. Ce dernier avait alors été condamné à mort pour corruption, mais avec sursis. Guo Wengui avait, lui, pu récupérer son terrain.

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Acheter un bien immobilier aux enchères : mode d’emploi

Tout comme il est possible d’acquérir une œuvre d’art par le biais d’une vente aux enchères, il est possible d’acheter un logement. Mais dans cet univers parfois méconnu, il faut distinguer plusieurs types de ventes :

Les ventes judiciaires : Il s’agit des ventes qui ont lieu au tribunal de grande instance. 90 % d’entre elles font suite à des saisies administratives, judiciaires ou des divorces. Elles ont impérativement lieu en présence d’un avocat.
Les ventes notariales : Ce sont les ventes aux enchères classiques. Les biens en vente sont généralement annoncés à l’avance ce qui permet aux futurs acheteurs de venir visiter le logement et d’amorcer une procédure pour réunir les fonds nécessaires. Car attention, pas de condition suspensive dans ce genre de cas. L’acheteur doit être certain d’obtenir un prêt ou de disposer de la somme nécessaire. Ces ventes sont ouvertes à tous à condition de déposer un chèque de consignation de 10 à 20 % de la mise à prix du bien.
Les ventes notariales interactives : Plus récentes, ces ventes sont idéales pour les acquéreurs qui souhaitent acheter à distance, les expatriés ou toutes personnes ne voulant pas se déplacer. Tout se fait en ligne et les futurs acheteurs peuvent faire une offre en amont, assortie d’une condition suspensive. Après inscription, les futurs enchérisseurs reçoivent un agrément électronique. Tout est sécurisé et le cahier des charges disponible en ligne permet d’effectuer l’achat en toute transparence.
Les ventes domaniales : Ces ventes ouvertes à tous ont lieu dans les hôtels des impôts ou en préfecture. Il s’agit de la mise en vente par l’Etat de bâtiments tels casernes, gares ou terrains. Ces ventes ne sont pas soumises aux frais de notaire.
Acheter un logement aux enchères : avantages et inconvénients
Si vous souhaitez faire l’acquisition d’un logement par l’intermédiaire d’une vente aux enchères, cela peut occasionner des frais supplémentaires liés à l’organisation de la vente lorsque celle-ci est jugée particulière (vente interactive par exemple). Ces frais sont de l’ordre de 20 000 € pour un bien à 200 000 €.

Qui plus est, il est important de savoir que le vendeur reste propriétaire du bien tant que celui-ci n’a pas été vendu, petite précision qui a son importance, notamment dans le cas où la vente viendrait à être annulée.

30 %, c’est en moyenne, la décote des biens vendus dans le cadre de ventes aux enchères. De quoi réaliser de bonnes affaires !

Cela étant, les économies réalisées lors de ce type de ventes sont souvent plus avantageuses que les frais annexes. Qui plus est, cela permet à l’acheteur d’éviter de nombreuses visites, des échanges avec les agences immobilières, le recours à un courtier ou une négociation tendue pour tenter de faire baisser le prix.

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Les ventes aux enchères, ça marche ?

En mars, Propriétés Privées faisait suite à Foncia et Century 21 et lançait, avec un partenaire, son site d’enchères en ligne. Quoiqu’en pleine progression dans l’immobilier, ce mécanisme de vente ne fait pas encore l’unanimité du côté des professionnels. Les enchères permettent-elles vraiment de vendre un bien ? Sont-elles uniquement efficaces pour « déstocker » des produits peu attractifs ? Retours d’expériences.

Pour Michel Le Bras, président de Propriétés Privées, les enchères en ligne ont un avantage indéniable : ʺcelui d’accélérer la confrontation entre l’offre et la demandeʺ, explique-t-il. A l’heure de l’immédiateté, où les acquéreurs comme les propriétaires cherchent des réponses instantanées à leurs questions, ce seul atout mérite qu’on s’attarde au mécanisme de ventes aux enchères. Après six mois de tests avec Imoxo et Oxioneo, le réseau de mandataires n’a tiré que des bénéfices de cette méthode. ʺLes enchères présentent plusieurs avantages : celui de vendre, de relancer un produit, de confronter un bien à son marché et de tester la réaction commerciale de nos clientsʺ, énumère Michel Le Bras. Benjamin Mondou, directeur de six agences Century 21 sur la Côte d’Azur, ne partage pas cet avis. ʺNous avons essayé le principe mais nous n’avons jamais vendu de biens. Nous avons constaté beaucoup d’engouement : les acquéreurs s’emballaient pendant les enchères puis finissaient par renoncer. C’était comme un jeu pour euxʺ, explique-t-il. Pour éviter cette dérive, Immonot, qui a lancé un service d’enchères immobilières en ligne il y a six ans, a trouvé une parade : ʺnous vérifions, en amont de chaque vente interactive, que le plan de financement des acquéreurs potentiels est viable et qu’ils ont visité le bien sur lequel il s’apprête à se positionnerʺ, précise Cyrille Cabaret, directeur de 36h Immo chez Immonot. Les simples curieux sont, de facto, exclus du dispositif.

Un dispositif pour faire baisser les prix ?

Les enchères servent-elles davantage les intérêts des professionnels de l’immobilier et des vendeurs que des acquéreurs ? La réponse ne peut pas être tranchée. Dans les grandes métropoles, où le marché est en tension, les enchères montent vite. Résultat : ʺil est possible de vendre plus cherʺ, concède Michel Le Bras. ʺA Paris et à Bordeaux, il arrive de dépasser les valeurs de présentation. La pression du marché fait grimper les prixʺ, ajoute Cyrille Cabaret. C’est d’ailleurs ce que Benjamin Mondou reproche à ce dispositif. ʺSi les acquéreurs ne vont pas au bout des enchères, c’est qu’ils s’aperçoivent qu’ils sur-payent un bien par rapport au prix du marchéʺ, confirme-t-il. Le système est ʺà contre-courant du cœur de métier de l’agent immobilier, qui est basé sur le conseil et la confianceʺ, estime-t-il. A l’inverse, les enchères peuvent également être un élément déclencheur permettant aux propriétaires (notamment les plus pressés) de « tester » l’intérêt de leurs biens auprès d’une cible d’acquéreurs. ʺSi la vente ne se concrétise pas pendant l’enchère, elle se réalise souvent après. Les vendeurs faisant souvent évoluer le prix de leurs biens sur la base d’éléments tangiblesʺ, constate Michel Le Bras. Une baisse de prix peut donc plus facilement être consentie à l’issue de cette période de test, y compris par les propriétaires les plus inflexibles. Foncia s’appuie d’ailleurs sur cette stratégie pour liquider ses mandats exclusifs qui ne sont pas rentrés au bon prix. 

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Immobilier : les bons plans des ventes aux enchères

Transaction à la bougie des notaires, cession au chronomètre dans les tribunaux de grande instance ou via des sites Internet dédiés : en matière d’enchères immobilières, les filières de vente ne manquent pas. Mode d’emploi pour l’emporter, sans pour autant se ruiner.

L’économie possible

D’au moins 5%, et parfois jusqu’à 50% : voilà le rabais qu’il est possible d’obtenir, sur la valeur de marché du logement, en plaçant intelligemment son enchère. Et ce, en tenant compte des frais inhérents à ce type de vente, qu’il s’agisse des commissions d’avocat – qui vous représentera obligatoirement dans le cas d’une adjudication judiciaire (comptez de 3.000 à 5.000 euros, en plus des frais de publicité et de contrôle technique du bien) –, ou des honoraires prélevés par les notaires lors de leurs ventes à la bougie ou au chronomètre (comptez de 2 à 4% du prix final). Même si, à en croire notre tableau ci-dessous, les meilleures affaires sont à chercher du côté des grandes surfaces, moins prisées que les petites, et des emplacements un peu excentrés. C’est ainsi que cet acheteur a emporté sa maison de 100 mètres carrés au Pradet (Var) à 75% du prix de marché, quand cet autre, qui visait un petit studio parisien, l’a probablement surpayé de 27% !

Privilégiez aussi les ventes judiciaires : comme elles ne concernent que des logements saisis, les mises à prix, le plus souvent égales à la dette à rembourser, s’y font parfois de 50 à 70% au-dessous de la valeur de marché. Inutile de se priver, car l’avocat missionné (liste disponible sur Licitor.com ou Encheres-publiques.com) ne se paie qu’en cas de succès. Autre atout : avec ces ventes, inutile de passer devant notaire, et donc de payer ses émoluments (les droits de mutation, eux, restent dus à l’Etat). Enfin, qu’il s’agisse d’adjudication judiciaire ou notariale, ne vous réjouissez pas trop vite de l’avoir emporté. Une surenchère reste en effet possible, dans les dix jours suivant la vente, à condition qu’elle dépasse d’au moins 10% la vôtre.

Avec les enchères immobilières, de 5 à 50% d’économie sur le prix du marché

Le piège à éviter

Gare aux trop belles affaires ! Ainsi, les logements vendus au tribunal de grande instance sont parfois occupés par leur propriétaire mauvais payeur. Il vous reviendra alors d’assumer les démarches d’expulsion, qui prennent souvent plus d’un an. « Certains biens peuvent aussi être très dégradés », avertit Alain-Léopold Stibbe, avocat spécialisé à Paris. Comme les visites n’ont lieu que durant une seule et même journée, chiffrer le coût réel de leur rénovation n’aura rien d’évident.

C’est d’autant plus dommageable que dans le cadre d’une vente aux enchères, l’acheteur ne bénéficie d’aucune des garanties en général associées à une transaction immobilière. Vous ne disposerez donc pas d’un délai de rétractation (contre dix jours dans le cas d’une vente traditionnelle), ni de la garantie des vices cachés, pas plus que de la clause suspensive en cas de non-obtention du prêt. Si votre banquier ne vous suit pas dans les soixante jours après la vente, vous perdrez les 10% de dépôt, versés sous forme de chèque de banque ou de caution bancaire. Et le bien pourra être remis en vente. A vous de compenser le manque à gagner, caution déduite.

Sur le Web

Si la plupart des ventes sont annoncées sur Internet, pas d’autre choix, le jour J, que d’enchérir sur place. Sauf à recourir à des sites tels qu’Agorastore.fr et Immonot.com qui, à l’inverse, proposent des affaires exclusivement en ligne, pour des ventes sur une durée d’un à plusieurs jours. Idéal pour dénicher des logements originaux, comme une école ou une perception, cédées par des collectivités. Avantage de ces sites : à l’issue de l’enchère, vous signerez un compromis de vente traditionnel, et bénéficierez donc des dix jours de réflexion. Inconvénient : le propriétaire a lui la possibilité de choisir son acheteur, même moins offrant, comme de… ne pas vendre ! Un conseil, imitez les plus avertis, en attendant le dernier moment pour vous dévoiler face aux concurrents (on compte environ cinq enchérisseurs par vente chez Immonot).

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Ce majestueux château toulousain cherche preneur aux enchères

Dans les années 1540, le château de Saint-Elix-le-Château (Haute-Garonne) avait été bâti à la demande de Pierre Potier de la Terrasse, notaire de François Ier. Près de cinq siècles plus tard, c’est au tour d’un prestataire de services pour les notaires beaucoup plus contemporains, la société Immonot, de se charger de sa vente. Cette bâtisse d’époque Renaissance, classée monument historique, est la propriété de l’homme d’affaires Claude Cambou depuis les années 1980. À l’époque, il avait racheté les lieux à l’état de ruines avant de le rénover intégralement.

Une première tentative de vente avait été effectuée, sans succès, en 2014 pour la coquette somme de 15 millions d’euros. Pas facile de trouver le bon candidat à l’achat d’un aussi vaste château qui peu vite se révéler un gouffre financier. Cette somptueuse demeure déploie pas moins de 1350 m² habitables avec ses 25 pièces dont 14 chambres réparties sur trois niveaux. Et pour ceux qui se sentiraient à l’étroit entre les très belles caves voûtées et les vastes combles où l’on peut observer la magnifique charpente, le potentiel global est de 2000 m². Le tout agrémenté de près de 30.000 m² de terrain. Cerise sur le gâteau, le château n’est situé qu’à quelques kilomètres au sud de Toulouse et est directement accessible par l’autoroute A64.

Journées portes ouvertes les 10 et 11 mars
Fixée au vendredi 20 avril, la transaction se fera sous la forme d’une mise aux enchères notariale interactive, accessible sur un site internet d’Immonot dénommé «36h Immo» (durée de la mise aux enchères). Ce type de mise en vente se développe, notamment pour des biens atypiques, dont il est difficile de déterminer le juste prix, susceptible d’attirer les acheteurs et de satisfaire les vendeurs. Pour attirer le chaland, la mise à prix démarre cette fois-ci à 1,7 million d’euros et des journées portes ouvertes sont organisées les 10 et 11 mars par un office notarial de Cahors qui s’occupe de la vente. Ensuite, des visites guidées sur rendez-vous seront toujours possibles pour les acheteurs préférant garder l’anonymat. Dans ce type de vente, seuls les acquéreurs dûment identifiés et enregistrés peuvent participer aux enchères et le vendeur est toujours libre de refuser la vente, si le prix obtenu lui semble trop faible. Fin du suspens: le 21 avril (au plus tôt).

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La vente aux enchères inversées fait ses débuts sur le marché immobilier

Connaissez-vous le concept de la vente au cadran? Lors d’une telle vente, un prix de départ élevé est fixé. Ce prix va, au fur et à mesure de l’enchère, diminuer rapidement et sur une courte durée. Le premier enchérisseur à placer une offre remporte l’enchère. Cette solution permet un meilleur contrôle des prix et évite la sur-spéculation sur un bien, un produit ou une denrée.
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Une start-up nantaise, baptisée Kadran.immo, a décidé d’adapter la vente au cadran, traditionnellement utilisée dans les marchés aux bestiaux et la criée aux poissons, au marché de l’immobilier. L’entreprise a ainsi lancé en juin 2017 sa plateforme numérique d’enchères dégressives. Le concept est simple: le vendeur détermine un prix de départ, ainsi qu’un prix de réserve en dessous duquel il ne veut pas vendre son bien. Une fois la vente démarrée, le prix baisse toutes les trente secondes. Le premier acquéreur potentiel à considérer que la maison est à son prix clique sur le cadran et remporte la vente. Le vendeur est ensuite libre de choisir l’offre qui lui convient le mieux (en fonction du plan de financement de l’acquéreur), voire de ne pas vendre du tout.
Lire aussi – L’immobilier se convertit au Web 3.0
Un concept qui a tout de suite séduit Maître Vincent Chauveau, notaire à Nantes. Il a donc choisi d’utiliser les services de la start-up pour mettre en vente des biens depuis longtemps proposés à la vente. Le 20 juillet dernier, un corps de ferme de 240 m² a ainsi été mis aux enchères sur cette plateforme. Le prix, fixé au départ à 510.000 €, devait baisser de 2 250 € toutes les trente secondes, et ce pendant vingt minutes. Il n’a cependant pas eu le temps de descendre car un acquéreur a transmis en moins de trente secondes une offre au prix initial.
Depuis cette vente, décrite comme «une première dans l’immobilier ancien» par Vincent Chauveau, une autre transaction de ce type a eu lieu, et deux autres sont prévues dans les prochaines semaines. Une chambre de bonne entièrement rénovée a ainsi été vendue dans le 5e arrondissement de Paris. «On a commencé sur un prix annoncé de 180.000 euros. Le prix a chuté pendant plusieurs minutes, et nous avons finalement trouvé un candidat à 145.000 euros, alors que le prix du marché pour ce type de bien est de l’ordre de 100.000 euros», raconte le notaire.
Quels avantages pour le vendeur et l’acheteur?

Selon Me Chauveau, l’intérêt majeur pour le vendeur est de voir partir son bien en quelques minutes au juste prix. L’opération revient en effet à mettre en vente à un prix souvent plus élevé que le prix du marché, et à voir sa valeur s’ajuster en quelques minutes contre plusieurs mois pour une vente classique. «Avec ce système, le vendeur voit où les acheteurs sont prêts à se positionner. Un bien qui reste longtemps sur le marché finit toujours par se vendre à un prix inférieur à sa valeur estimée au départ: il vaut mieux laisser le prix se réguler plus vite», explique Me Chauveau. La vente au cadran serait ainsi un véritable «produit anticrise lorsqu’il faut liquider du stock».
Le système présente également de nombreux atouts pour les acheteurs, qui fixent eux-mêmes le prix auquel ils sont prêts à acheter, et profitent d’un temps de réflexion jusqu’au jour de l’enchère. Ils disposent en effet de plusieurs semaines pour visiter la propriété. Avant d’avoir accès à un code leur permettant de se connecter et de cliquer sur le cadran, ils doivent s’enregistrer auprès du notaire, qui s’assure de la viabilité de leur plan de financement, et signer un document mentionnant les conditions générales de vente. Autre avantage de taille: lors de la vente ils peuvent voir en direct les autres acheteurs potentiels se positionner, ce qui leur permet de ne pas surenchérir à l’aveugle. Une aubaine quand on sait que dans beaucoup de marchés tendus les acheteurs renoncent souvent à négocier par peur de voir le bien leur passer sous le nez.
Ces avantages expliquent le succès de ces ventes. Deux nouvelles sont ainsi prévues en septembre et début octobre. Le 18 septembre c’est un T2 de 34 mètres carrés dans le 14ème arrondissement de Paris qui sera proposé aux potentiels acquéreurs, tandis qu’une très belle villa de 200 mètres carrés avec vue panoramique sur la mer sera quant à elle mise aux enchères début octobre. Son prix initial sera de 1.8 millions d’euros.

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Vendre aux enchères un bien immobilier

Les raisons de recourir aux enchères afin de vendre un bien immobilier sont nombreuses. Tout d’abord, par la publicité qui en est faite, les enchères attirent des particuliers et des professionnels, ce qui multiplie vos chances de trouver un acquéreur, surtout si votre bien est rare ou atypique. Ensuite, les enchères étant publiques, le prix de vente, qui est, en général, celui du marché, n’est quasiment jamais remis en cause par le fisc. De plus, l’acquéreur ne bénéficie ni de la faculté de rétractation en cas de refus de crédit, ni du délai de réflexion de 7 jours.
Les acheteurs potentiels disposant d’environ 3 semaines avant la vente pour consulter le cahier des charges à l’étude du notaire, on estime, en effet, qu’ils ont eu assez de temps pour réfléchir à leur engagement. Enfin, cette vente présente l’avantage d’être rapide puisqu’elle peut avoir lieu seulement 2 ou 3 mois après l’expertise du bien par le notaire.
Contactez le notaire de votre choix

Vendre volontairement aux enchères un bien immobilier nécessite, comme pour une vente classique, le recours à un notaire. Celui-ci vous assistera et vous conseillera avant, pendant et après la vente. Vous pouvez vous adresser à n’importe quel notaire, celui de votre famille ou un notaire établi dans la région où est situé l’immeuble, par exemple.
Tous les types de biens sont concernés

N’importe quel type de bien immobilier peut être vendu aux enchères, quelle que soit sa localisation, sa nature ou son affectation: chambre, garage, commerce, lot de copropriété, maison individuelle, local vide ou loué, parts de SCI, etc. Dans tous les cas, le notaire vérifie que le vendeur est entièrement libre de disposer du bien. Par exemple, vendre aux enchères peut être une solution si vous êtes en indivision, et que vous souhaitez en sortir, mais que vous n’êtes pas d’accord entre coindivisaires sur la valeur à attribuer à votre bien. Le notaire devra, avant tout, s’assurer que les indivisaires sont unanimement d’accord sur le principe même des enchères. Dans le cas contraire, votre seule possibilité sera de passer par la voie judiciaire pour provoquer un partage ou une vente forcée de ce bien.

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