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Prix immobilier : les villes côtières qui gagnent et celles qui perdent | Actualités

Les villes où les prix immobiliers ont le plus augmenté
Biarritz sur la côte basque  : + 9 %
Située au cœur du Pays Basque, Biarritz, qui est considérée comme la « capitale du surf », a vu ses prix de l’immobilier exploser au cours des 12 derniers mois (+ 9 % entre mai 2017 et mai 2018). « Les acheteurs sont au rendez-vous. Le marché de la résidence secondaire est stable voire légèrement en hausse. Il en résulte une pénurie de biens dans l’hyper-centre de Biarritz et, par conséquent, une augmentation des prix », affirme Jérôme Bernex, agent immobilier de Biarritz. « En revanche, il y a des quartiers qui évoluent comme Lahouze et La Rochefoucauld, qui sont à 10, 20 minutes à pied et où les prix sont encore très intéressants, avec des biens disponibles », nuance-t-il.

A Biarritz, les prix explosent en raison d’un déséquilibre offre-demande. © Boris Stroujko
Arcachon, en Gironde : + 7 %
Portée par l’arrivée d’une ligne de train à grande vitesse, Arcachon, dans le département de la Gironde, est la deuxième ville du littoral français où les prix ont le plus augmenté de mai 2017 à mai 2018 : une hausse de 7 % y a été constatée par le réseau Orpi. « Avec l’arrivée du TGV, nous avons connu une hausse des prix conséquente en 1 an. Les offres se sont réduites et nous avons eu des acheteurs avisés, qui ont réduit les délais de vente. Nous avons une clientèle plutôt issue de la région parisienne qui achète une résidence secondaire pour y passer la retraite d’ici une dizaine ou une quinzaine d’années et des investisseurs locatifs, qui, le plus souvent, vivent déjà dans la région », selon Pascal Aubin, professionnel de l’immobilier, sur le secteur d’Arcachon.

A Arcachon, le marché est « boosté » par la clientèle francilienne. © yvon52
Le Touquet dans le Pas-de-Calais : + 5 %
Située dans le Pas-de-Calais, Le Touquet (surnommée « l’Arcachon du Nord ») attire de nombreux ménages désirant s’offrir une résidence secondaire sur la Côte d’Opale. Résultat : les prix ont augmenté de 5 % au cours des 12 derniers mois, ce qui en fait la 3e ville du littoral où les prix augmentent le plus. « Le Touquet est une ville attractive : les magasins, les commerces sont ouverts les week-ends et jours fériés », déclare Marie-Françoise Wilmot, agent immobilier sur le secteur du Touquet. « On remarque depuis septembre 2016 une recrudescence des investisseurs entre 30 et 40 ans. Ils profitent des taux bas pour réaliser un de leurs rêves : faire perdurer leur souvenir d’enfance en ayant à leur tour une résidence secondaire au Touquet », ajoute-t-elle.

La ville attire les jeunes investisseurs de 30 à 40 ans. © PackShot
Les villes côtières où les prix des logements ont le plus baissé
Carnac dans le Morbihan en Bretagne : – 7,5 %
Malgré l’attractivité de la ville bretonne, qui attire de nombreux Franciliens en quête d’une maison secondaire, les prix de l’immobilier ont sensiblement reculé à Carnac, au cours des derniers mois. Ceux-ci ont même baissé de 7,5 % de mai 2017 à mai 2018, soit la plus forte baisse sur le littoral. D’après Franck Miguel, agent immobilier sur le secteur de Carnac, « les négociations, un peu plus fortes en 2017, ont tiré les prix vers le bas. Cependant, nous connaissons depuis le début de l’année une légère remontée des prix. Nous sommes optimistes pour 2018, les acquéreurs sont présents. Carnac est une station très familiale. Notre clientèle est composée à 50 % de Parisiens qui souhaitent avoir une maison secondaire au bord de mer ».

Carnac : des négociations plus fortes, qui ont fait chuter les prix. © AnneSophie
Bandol dans le Var en PACA : – 6 %
Située dans le département du Var, la commune de Bandol voit ses prix de l’immobilier chuter (- 6 %) depuis quelques mois, principalement en raison d’une météo défavorable. « Le marché immobilier à Bandol est très caractéristique des stations balnéaires, avec plus de 55% de résidences secondaires. Nos acquéreurs fonctionnant surtout au coup de coeur, les conditions climatiques peu favorables en ce début d’année ont influé négativement sur leur comportement d’achat. Cette baisse de la demande a mécaniquement fait baisser les prix », selon Yannick Heintz, professionnel de l’immobilier sur le secteur. Cependant, ce dernier est optimiste pour les prochains mois. « Avec le retour des beaux jours, le marché repart déjà à la hausse », affirme-t-il.

A Bandol, la baisse de la demande a fait chuter les prix des logements. © herreneck
Antibes sur la Côte d’Azur : – 1,5 %
Si la ville d’Antibes (Alpes-Maritimes), n’a pas connu de chute vertigineuse de ses prix de l’immobilier, ceux-ci ont tout de même légèrement reculé de mai 2017 à mai 2018 (-1,5 %). « L’année passée a connu des négociations plus importantes que les précédentes années, ce qui explique une très légère baisse des prix au mètre carré. En 2018, les volumes de vente sont semblables à ceux de l’an passé », analyse Yannick Cicile, professionnel de l’immobilier sur le secteur d’Antibes. « Antibes attire toujours tous les profils d’acheteurs. La clientèle étrangère a évolué, nous avons de moins en moins d’Italiens et d’Anglais et de plus en plus de Suédois, de Finlandais, de Norvégiens. Quant aux investisseurs, ils sont en quête de location saisonnière ou de courte durée », ajoute le professionnel.

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