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Immobilier. L’immobilier aussi a ses start-up

Les technologies numériques redessinent ou réinventent l’ensemble des métiers de l’immobilier. Petite immersion dans ce nouveau monde de la start-up immobilière, communément désigné sous le terme de proptech.

« Entre les données techniques, les données de consommation, les statistiques publiques et les mesures traduisant les usages des occupants, l’habitat est un vivier incroyable. Nous militons pour rendre toutes ces informations numériques intelligibles, avec, entre autres objectifs, d’améliorer l’organisation, de simplifier et de réduire les coûts de travaux, par exemple », indique Pierre Leroy, cofondateur de EP avec Yann Person. Ils se définissent comme « des passionnés de la data et de l’habitat, désireux de libérer, analyser et redistribuer les données pour révolutionner le marché de l’habitat et le rendre compréhensible par tous ses acteurs. » Les deux entrepreneurs, 42 ans pour le premier, 37 pour le second, sont passés par le conseil en amélioration énergétique de l’habitat. Ils ont notamment créé Izigloo, une plateforme  permettant de « mieux connaître son logement et ses performances énergétiques, améliorer son habitat, réaliser des travaux, un déménagement ou encore réduire sa facture énergétique ».

La start-up EP, créée en 2007, rassemble aujourd’hui une cinquantaine de personnes et l’immeuble qu’elle occupe, Unik, construit à son initiative dans le Quartier de la création sur l’île de Nantes, est le « lieu totem de l’écosystème de la proptech nantaise » indique Pierre Leroy. Quelque 280 startuppers et startuppeuses travaillent là.

Bienvenue dans le BIM

Nombre de ces jeunes pousses vivaces collectent et exploitent les données numériques -les fameuses datas- pour offrir des solutions digitales aux entreprises de l’immobilier et du bâtiment. Bloc in Bloc a ainsi développé une application permettant de superposer, via une tablette et/ou des lunettes de réalité augmentée, la maquette numérique d’un bâtiment et l’ouvrage physique en lui-même. Bienvenue dans le Building information modeling (BIM), le processus utilisant la 3D pour permettre aux architectes, ingénieurs et autres professionnels de la construction de planifier, concevoir, construire et gérer plus efficacement bâtiments et infrastructures. « Les professionnels misent sur le BIM pour réduire les malfaçons de construction qui coûtent quinze milliards d’euros par an en France », précise Laurent Bartholomeus, dirigeant et co-fondateur de Bloc in Bloc.

Installés dans un autre coin de l’open space Unik, Théo Olivier, juriste de formation de 31 ans, et Louise Vialard, architecte de 29 ans, ont créé en mars 2017 Take a desk. Ils gèrent, depuis leurs ordinateurs, des espaces vacants d’entreprises. « Nous sommes, en quelque sorte, le Blablacar des bureaux. Des entreprises nous confient leurs espaces inutilisés et nous leur proposons de matcher avec des travailleurs affinitaires (start-up, associations, indépendants…) qui vont enrichir et développer leur écosystème business », explique Théo. Ils sont sept aujourd’hui à faire tourner la start-up, lauréate du Réseau Entreprendre, qui a eu à répondre à « 700 demandes en un an » et vaut désormais « un million d’euros ».

Désirs digitaux

Une récente enquête indiquait que 90 % des professionnels de l’immobilier aspiraient à travailler avec ces start-up du digital. Mais que seuls 24 % d’entre eux s’étaient pour l’instant lancés dans cette aventure numérique.

En 2017, le groupe Duval, un des importants acteurs de la promotion immobilière en France, publiait son livre blanc des 40 start-up de l’immobilier à suivre. « La France compte d’incroyables start-up qui ont la capacité de bouleverser l’immobilier de demain », écrivait en introduction Pauline Duval, la directrice générale du groupe.

« Notre métier est de construire des logements puis de les vendre. Ces start-up du numérique peuvent accompagner un promoteur dans les zones où il n’est pas forcément présent », commente Cédric Murat, directeur commercial national « logement » du groupe Duval. Certaines vont, par exemple, permettre à un acheteur potentiel de conforter son choix en proposant des visites virtuelles d’un appartement qui n’existe alors que sur le papier.

La start-up Habx.fr donne la possibilité à un futur acheteur de configurer son appartement neuf en fonction du nombre de pièces souhaitées, de la surface désirée, de ses envies d’espaces partagés…

Une plateforme comme MyNotary.fr va accompagner un acheteur dans toute la phase notariale de son projet d’acquisition.

Gestion de copropriétés, colocation, mise en relation de professionnels avec des particuliers, parkings partagés, recherche de capitaux… : en 2017, en France, quelque 400 start-up avaient d’ores et déjà investi le secteur de l’immobilier.

Sourced through Scoop.it from: www.presseocean.fr

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Visite guidée de l’appartement écolo de demain

À quoi ressemblerait l’appartement de la transition ? Douze acteurs de l’économie sociale et solidaire ont meublé un trois-pièces parisien pour en faire une vitrine de la maison de demain. Rien d’inaccessible au final, plutôt des idées simples à appliquer au quotidien.

Douze acteurs de l’ESS ont aménagé un appartement parisien le temps d’une semaine, dans le cadre de la Fête des Possibles. (Crédit : DR)
Au programme ce matin, visite d’appartement. Du monde se presse, habituel à Paris, surtout pour un trois-pièces au bord du Canal Saint-Martin. Cet appartement pourtant n’est pas à louer. Sa seule raison d’être : "inspirer". Nous sommes aux Canaux, "maison des Economies innovantes et solidaires", qui vient d’aménager un "Appartement de la transition ", une vitrine de ce que pourrait être une vie intérieure "plus douce, plus solidaire, plus écolo". Et inauguré à l’occasion de La Fête des Possibles du 15 au 30 septembre.

"Nous voulions montrer que la transition peut se faire dans tous les aspects de la vie, en changeant de petites choses de son quotidien", explique Antoine Laurent-Atthalin, responsable communication d’Artisans du monde, qui a coordonné l’aménagement de l’appartement, avec douze autres entreprises sociales et solidaires.

DES MEUBLES VINTAGE DE CHEZ EMMAÜS
Première pièce : la cuisine. Ici bien sûr, on déguste des aliments issus d’Amap et du commerce équitable : bières, café, petits gâteaux. A côté de la poubelle siège un lombricomposteur très simple d’utilisation (le même modèle que We Demain teste dans ses bureaux).

Comme le salon, la pièce est équipée d’un mobilier tendance et vintage. Commode en formica, table bistrot en marbre et fer forgé, chaise à bascule en rotin, petit pouffe rétro en velours rose… Des meubles de seconde main tous issus de Label Emmaüs, la boutique en ligne de l’association qui s’ouvre désormais à des articles d’autres entreprises, soit plus de 320 000 références en ligne. En chinant bien, de belles affaires peuvent être dénichées.

ZÉRO DÉCHET

Emmaüs propose aujourd’hui en ligne de beaux meubles d’occasion (Crédit : DR)
Ecolo, ce foyer moderne n’en est pas moins connecté. Sur le bureau, on retrouve le Fairphone, un smartphone éthique et modulaire. Mais aussi un ordinateur de la société Commown, qui lutte contre l’obsolescence programmée et la pollution électronique en louant du matériel informatique de qualité facilement réparable. De l’électronique alimentée en électricité via Enercoop, fournisseur coopératif et 100 % renouvelable.

Dans le couloir, la mobilité douce est à l’honneur avec un vélo prêté par Solicycle, atelier de vente et de réparation de vélos solidaires. 

Enfin, direction la chambre : coté dressing, on découvre presque "évidemment" une paire de baskets Veja, la marque française engagée qui cartonne et des cosmétiques zéro déchet de la marque Lamazuna : oriculi pour remplacer les coton-tiges, brosse à dent à tête remplaçable, et lingettes démaquillantes "lavables 300 fois".

Pas de plastiques dans la salle de bain zéro déchet ! (Crédit : DR)
Ecolos, responsables ou du moins durables, tous ces aménagements doivent êtres financés. La tirelire de ce foyer fictif s’appelle la Nef, une coopérative qui finance des projets d’utilité sociale, écologique et culturelle. Les particuliers peuvent tous y ouvrir un livret.

Leur portefeuille est aussi doté de Pêche, la monnaie citoyenne locale d’Ile-de-France, arrivée en Paris en mai dernier, qui permet de faire des achats chez des commerçants engagés.

"Bobo" cet appartement ? Peut-être, mais au final accessible à tous. "Le but est de montrer des solutions faciles à appliquer. Autrefois, les altermondialistes disaient ‘Un autre monde est possible’. Pour nous, l’idée est d’être artisan de ce monde", poursuit Antoine Laurent-Atthalin.

Pour les curieux, l’appartement sera ouvert jusqu’à dimanche puis pourrait se répliquer, s’agrandir et voyager dans toute la France. 

Sourced through Scoop.it from: www.wedemain.fr

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Immobilier : les villes où il faut acheter et celles où il faut louer

Les prix de la pierre ont grimpé mais les taux sont très intéressants. Faut-il souscrire un crédit ou payer un loyer ? La réponse en chiffres. 
Faut-il acheter ou louer sa résidence principale ? le courtier en crédit Meilleurtaux.com a étudié la question pour aider les particuliers à prendre la meilleure décision. Et la donne a changé ! Dans certaines villes, les prix ont fortement augmenté, dans d’autres, ils sont plutôt à la baisse.

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Quant aux taux d’intérêt, ils démentent les prévisions pessimistes. Les banques accordent à nouveau des crédits à des conditions extrêmement favorables . « Si le record de 2016 n’a pas été tout à fait atteint, nous en sommes vraiment proches », déclare Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com.

Peut-être la dernière ligne droite pour se décider avant une éventuelle remontée des taux toujours redoutée… 

Le nombre d’années de détention
L’étude permet de savoir au bout de combien d’années de détention il est plus avantageux d’acheter ou de louer. En 2018, l’acquisition est rentabilisée en moyenne au bout de : 2 ans et 8 mois pour un 70 m² (soit 6 mois de moins qu’en 2017 en moyenne) et 3 ans et 1 mois pour un 30 m².

«  Autrement dit, si une personne reste locataire plus de 2 années et 8 mois de ce type de bien, la location lui fait clairement perdre de l’argent », explique Maël Bernier.

Mais bien sûr, les résultats varient en fonction de la localisation (voir tableau).

Hypothèses
Taux d’intérêt : 1,45 %
Taux d’assurance emprunteur : 0,25 %
Durée d’emprunt : 20 ans
Taux d’apport : 10 %
Taux de rendement de l’épargne : 1 %
Evolution des prix de l’immobilier : + 3 % années 1 et 2 ; + 2 % ensuite.
Evolution des loyers : + 1, 8 % année 1 ; + 1,2 % année 2, + 0,5 % à partir de l’année 3.
Evolution des charges de copropriété : + 1,5 % par an.

L’achat généralement plus rentable 
Selon l’étude de Meilleurtaux, à l’exception de quelques villes comme Paris ou Bordeaux, « il est clair qu’aujourd’hui mieux vaut dans la très grande majorité des villes de France acheter sa résidence principale plutôt que d’engloutir ses revenus dans un loyer ! ».

Malgré une fiscalité locale en hausse et des prix globalement en progression, les conditions de taux exceptionnels permettent de réduire ou de maintenir la durée de rétention nécessaire d’un bien dans 33 villes sur 36. 

Seules les villes dont les prix se sont fortement renchéris voient la durée de détention nécessaire d’une résidence principale augmenter par rapport à 2017. C’est le cas de Montreuil, Lyon, Bordeaux et Paris. Elle subissent de plein fouet la hausse des prix de l’immobilier. Les acheteurs doivent rester dans leur bien 5 ans et demi de plus qu’en 2017 à Montreuil, 1 an et demi pour Lyon et Bordeaux et 2 ans et demi de plus pour Paris pour rentabiliser leur investissement.

A l’exception de ces 4 métropoles, la durée de détention nécessaire reste stable pour les 5 villes et se réduit pour 28 autres. A Brest, il faut 2 ans et demi de moins qu’en 2017. Clermont-Ferrand et Rennes gagnent 2 ans et Villeurbanne, Toulouse et Toulon gagnent 1 an et demi.

Sourced through Scoop.it from: patrimoine.lesechos.fr

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Brexit : la Banque d’Angleterre envisage un krach immobilier – Boursorama

Les prix de l’immobilier pourraient chuter de 25 à 35% en trois ans dans le scénario le plus pessimiste envisagé en cas de Brexit sans accord.
Le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney a prévenu le gouvernement britannique que les prix de l’immobilier pourraient chuter de 25 à 35% en trois ans, dans le scénario le plus pessimiste envisagé en cas de Brexit sans accord. Il y a un an, quasiment jour pour jour, les prix baissaient à Londres pour la première fois depuis 2009. Six mois, dans certains quartiers de la capitale britannique, la chute des prix aurait atteint les 15%, selon The Guardian . Le taux de chômage passerait de 4% aujourd’hui à plus de 10% et le transport aérien et ferroviaire entre le Royaume-Uni et l’UE serait bloqué.

La presse britannique rapporte ces données avec effroi vendredi matin, mais un ministre présent à la réunion a déclaré au quotidien The Guardian qu’il ne s’agissait toutefois que d’une hypothèse de travail pour Mark Carney. «Il n’a pas dit que tout cela allait se produire, mais tout le monde est d’accord sur le fait qu’il faut tenir compte du scénario du pire», a déclaré au journal britannique ce ministre non identifié.

Ce scénario noir tel que présenté dans la presse ressemble à celui échafaudé par la Banque d’Angleterre l’an passé pour réaliser ses «tests de résistance», un exercice théorique visant à déterminer si les grandes banques du pays seraient capables de résister à un retournement cataclysmique de la conjoncture.

Face à des négociations avec Bruxelles qui patinent sur les conditions du Brexit, le gouvernement conservateur de Theresa May a accéléré ces dernières semaines les préparatifs d’une éventuelle sortie sans accord avec l’UE à la fin mars 2019. Il a publié jeudi une deuxième série de notes techniques analysant les risques associés.

Réagissant à la publication de ces notes, la patronne des patrons britanniques, Carolyn Fairbairn, a prévenu vendredi qu’un Brexit sans accord constituerait un «coup de massue». «De nombreuses petites entreprises ne peuvent pas s’y préparer ce qui doublerait l’impact potentiel si nous devions chuter de cette falaise», s’est inquiétée sur la BBC Mme Fairbairn, directrice générale de l’organisation patronale CBI.

D’après elle, le gouvernement «doit concentrer toute son énergie à conclure un accord de sortie, obtenir une période de transition» entre le Brexit formel prévu dans six mois et le moment où le Royaume-Uni obéira aux nouvelles règles issues du départ, à la fin 2020.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

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Et si la confiance entre locataire et propriétaire remplaçait la caution ? – Boursorama

Le réseau de petites annonces Gens de confiances, accessible uniquement sur parrainage, lance un service de location de logement sans dépôt de garantie. Mais les locataires devront payer un surcoût de 6%, notamment pour alimenter une cagnotte en cas de problème.
La confiance, ça n’a pas de prix… Alors forcément, lorsque l’on a créé une société baptisée «Gens de confiance», on espère tirer le meilleur parti de cette confiance. Poussant cette logique jusqu’au bout, ce réseau de petites annonces en ligne vient de lancer un service permettant d’abolir le dépôt de garantie pour décrocher une location immobilière. Concrètement, les propriétaires qui versaient jusqu’à présent 300 euros de frais pour trouver leur locataire sur la plateforme, pourront le faire gratuitement pour peu qu’ils acceptent de renoncer à percevoir une caution. De son côté, le locataire devra verser son loyer alourdi de 6% TTC de frais de services, directement sur le site qui rétrocédera le loyer au propriétaire le 10 du mois.

Le site, qui revendique 25.000 locations conclues à travers la France depuis sa création souligne ne jamais avoir connu d’incident. Un historique et un lien qu’il estime assez fort pour «fluidifier les rapports entre locataires et propriétaires, faciliter l’accession au logement pour les locataires et rassurer les propriétaires». Globalement, pour accéder au site, trois parrainages sont nécessaires mais il en faudra 10 pour se voir proposer des offres de logement sans caution. «La formule est très bien accueillie, nous n’avons aucun retour négatif pour l’instant, souligne Nicolas Davoust, co-créateur de Gens de Confiance. Les frais de service participeront à un pot commun au service de la communauté, si jamais il devait malgré tout y avoir des dégradations à financer dans un logement.»

Succès pour les petits loyers
Pas d’assurance en bonne et due forme donc, ni de garantie des loyers impayés. Un service que les propriétaires ne réclameraient pas, selon Gens de confiance. «Le service en est à ses débuts et semble intéresser, surtout les locations avec les loyers les plus faibles», précise Nicolas Davoust. Il est sûr que pour les locations les plus coûteuses, l’absence de caution reste angoissante pour le propriétaire. Du côté du locataire, le surcoût est plus indolore pour les petits loyers et remplit pleinement son rôle de facilitateur de location. Il n’empêche: au bout de 17 mois, la formule devient mécaniquement plus coûteuse pour le locataire qu’une caution classique même si elle évite d’avoir à débourser deux mois de loyers au moment d’entrer dans le logement. «Nous réfléchissons effectivement à faire évoluer la formule sur le long terme pour éviter ce souci», admet Nicolas Davoust.

Proposer des locations sans caution: c’est aussi l’idée que propose, depuis cet été, la start-up Bonapart. Le modèle est le suivant: le locataire verse à la société entre dix (pour un loyer mensuel de moins de 600 euros) et trente euros par mois (pour un loyer mensuel supérieur de 1500 euros), en plus de son loyer. En contrepartie, il est dispensé de verser le dépôt de garantie. En cas de dégâts matériels locatifs, le bailleur bénéficie d’une couverture pendant toute la durée du bail à hauteur de 10.000 euros et d’une protection juridique de 20.000 euros. L’assurance est proposée par MMA. «Nous agissons comme un médiateur et validons la capacité de paiement des locataires», expliquent Fabrice Le Parc et Jaafar Elalamy, fondateurs de Bonapart. La start-up affirme que l’argument «sans caution» multiplie par trois la visibilité du logement et permet de signer un bail deux fois plus vite (qu’avec un dépôt de caution) en réduisant la vacance locative.

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Immobilier : Cinq villes où réaliser un investissement locatif en cette rentrée – Boursorama

Prix immobiliers abordables, forte demande locative, rentabilité attractive, dynamisme du marché immobilier : cinq villes de province offrent des perspectives de rendement important, selon seloger.com. A Mérignac, Angers, Cannes, Poitiers et Orléans, c’est le bon moment pour réaliser un investissement locatif.

Cinq villes se détachent pour réaliser un investissement locatif rentable, selon un classement du site seloger.com. Mérignac, Angers, Cannes, Poitiers et Orléans offrent des prix immobiliers abordables, une forte demande locative et un marché immobilier dynamique. Les opportunités sont donc nombreuses.

Mérignac et son cadre agréable
Le premier choix se porte sur Mérignac. Sa proximité avec Bordeaux, qui a vécu la fièvre immobilière en 2017 avec l’arrivée de la ligne à grande vitesse (LGV), n’est pas le seul paramètre pour expliquer la hausse de 16,6 % des prix de l’immobilier depuis un an (3 184 ?/m²). La deuxième ville de Gironde préserve encore un cadre de vie agréable, des prix immobiliers abordables malgré cette tendance à la hausse et jouit d’un dynamisme économique et démographique.

Angers profite pour sa part de prix immobiliers raisonnables et d’une forte demande locative. De quoi garantir aux investisseurs un bon rendement. Proche de la capitale et disposant de nombreux parcs, la préfecture du Maine-et-Loire a vu le prix de l’immobilier augmenter de 12 % avec des biens se négociant en moyenne à 2 324 ?/m².

Cannes a longtemps attiré les investisseurs étrangers mais séduit également les Français qu’il s’agisse d’une location classique ou saisonnière, indique Se Loger. Les prix des biens ont augmenté de 11,5 % sur un an (5 083 ?/m²). Mais dans certains quartiers bien connus de la cité des festivals (hyper-centre, Croisette, quartier de la Californie), ils sont si élevés que la rentabilité locative peut être affectée.

La proximité de Paris, un gage de rentabilité
Située à seulement 1h25 en TGV de Paris, Poitiers attire les investisseurs avec des biens qui se négocient à moins de 2000 euros/m². Si la hausse de 10,1 % sur 12 mois reste mesurée, elle est sans précédent dans cette ville où de nombreux étudiants vivent comme certains salariés qui travaillent à Paris.

Dernière ville sur laquelle miser pour un bon investissement : Orléans. L’ajournement du projet LGV Paris/Lyon via la Cité Johannique n’a pas eu de répercussion sur le marché immobilier qui se porte bien : +9 % sur 12 mois (2 298 ?/m² ). Proche de Paris, la rentabilité locative y est excellente.

Cinq autres villes de province sont à surveiller en cette rentrée selon Se Loger : Rennes (Ille-et-Vilaine), Limoges (Haute-Vienne), La Rochelle (Charente-Maritime), Reims (Marne) et Rouen (Seine-Maritime).

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

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Travaux d’isolation : la prime énergie ne verra pas le jour en 2019

C’était l’une des mesures-phares du plan climat annoncée par Nicolas Hulot il y a un an. Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) versé aux propriétaires réalisant des travaux d’isolation, devait se transformer en prime d’énergie en 2019. L’objectif était de rendre les travaux d’économies accessibles aux plus modestes et limiter l’avance sur trésorerie de la part des ménages.

La conversion du CITE en prime ne verra finalement pas le jour l’an prochain, a annoncé le ministère de la Transition écologique et solidaire qui ne peut «ni confirmer, ni infirmer» le report de cette mesure pour 2020, évoqué par Les Échos . L’entourage du nouveau ministre François de Rugy évoque des raisons techniques et budgétaires. «Cette mesure est apparue coûteuse et complexe dans son déploiement, explique le ministère au Figaro. Elle nécessiterait de créer une nouvelle structure à part entière et de recruter des centaines de personnes dédiées». Plus les travaux d’isolation permettent de réaliser des économies d’énergie, plus la prime est élevée. Par ailleurs, le calcul de la prime devait tenir compte des revenus des ménages éligibles, afin d’offrir un bonus aux foyers en situation de précarité énergétique.

Plus de 900 millions d’euros d’aides en 2019
Autre argument: si elle avait été mise en place en 2019, cette conversion serait intervenue au même moment où le fisc doit verser une avance de 60% sur les crédits d’impôts calculée sur l’année 2018. Ce qui aurait impliqué une année «double» pour les finances de l’État qui aurait coûté encore plus cher que prévu. «L’investissement financier aurait représenté autant d’argent en moins pour le crédit en lui-même et donc pour les ménages qui souhaitent engager des travaux de rénovation énergétique», explique le ministère au Figaro. C’est pourquoi le gouvernement avait envisagé, dans un premier temps, d’exclure des travaux concernés (dont voici la liste) par cette prime d’énergie les portes et les fenêtres. Mais face à la fronde des artisans, qui ont réussi à obtenir un report de la suppression du crédit d’impôt pour ces «ouvrants», l’exécutif a fait machine arrière.

La conversion du crédit d’impôt en prime étant abandonnée pour 2019, le CITE sera prolongé «dans les mêmes proportions» de douze mois dans le projet de loi de finances, présenté le 24 septembre en Conseil des ministres. «En 2019, le CITE restera aussi intéressant que cette année: avec un taux de 30% pour les opérations éligibles, ce qui devait représenter entre 900 millions et un milliard d’euros d’aides octroyées», précise le ministère de la Transition écologique et solidaire. Pour les ménages les plus modestes, le gouvernement réfléchit à une autre solution qui «sans être une prime, conduirait à leur octroyer une avance de CITE».

Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), «reconduire le CITE en l’état revient à entériner l’exclusion sans débats des fenêtres et chaudière à fioul». «Cette solution est inacceptable, réagit Jacques Chanut, son président. Sur un sujet aussi lourd, les seules préoccupations budgétaires l’emportent, sans débats. Nous ne pouvons laisser installer l’idée que le changement des fenêtres, tout particulièrement à simple vitrage, correspond à une coquetterie sans impact énergétique».

La FFB réclame «le retour au CITE tel qu’il existait fin 2017», autrement dit, avec la réintégration des fenêtres et des chaudières à fioul. Une demande que formule également la CAPEB qui représente les petits artisans du bâtiment. «Le report de la transformation du CITE en prime n’est pas un bon signal envoyé aux particuliers et risque d’être dommageable à l’activité du secteur du bâtiment», estime pour sa part Patrick Liébus, président de la CAPEB.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Comment mettre en place la copropriété dans un immeuble neuf ? | Actualités

Comment mettre en place la copropriété dans un immeuble neuf ?
Par Blandine Horner le 13 Septembre 2018

Les immeubles neufs sont soumis au régime de la copropriété, au même titre que les immeubles anciens. Mais comment se déroule la création de la copropriété ? Comment le syndic est-il nommé ? Comment est établi le règlement de copropriété ?

Dans l’immobilier neuf, la copropriété naît lorsque l’immeuble est achevé
Lorsqu’on est en présence d’un immeuble divisé en plusieurs lots, appartenant chacun à différents propriétaires, cet immeuble est alors automatiquement soumis au statut et au régime de la copropriété. Certaines copropriétés sont anciennes, lorsque l’immeuble a été construit il y a plusieurs années, mais les immeubles neufs sont également soumis à ce régime. Lorsque vous achetez un logement sur plan et que vous signez le contrat de réservation, il n’existe pas encore de copropriété dans l’immeuble neuf. La copropriété naît de l’achèvement de l’immeuble, c’est à partir de ce moment que le constructeur désigne un syndic de copropriété. Notez que l’immeuble est considéré comme achevé, à partir du moment où les ouvrages sont exécutés et que les éléments et équipements indispensables à son utilisation sont installés. Il devient donc achevé lorsqu’il est habitable, même si les finitions ne sont pas terminées.

Et pour un programme neuf livré par tranches ?
Il peut arriver que plusieurs immeubles naissent successivement dans le temps, ce qui signifie que lorsque le premier immeuble est achevé, les suivants ne sont pas encore en chantier. Dans ce cas, il est impossible de repousser l’application du régime de copropriété et la nomination du syndic jusqu’à ce que tous les immeubles soient achevés, car cela rendrait les propriétaires du premier immeuble en carence de syndic, ce qui serait très insécurisant. On ajoute alors la notion de lots transitoires, ce qui signifie que les propriétaires des lots qui ne sont pas encore achevés deviennent quand-même membre du syndicat des copropriétaires, ils doivent payer leurs charges et participer aux assemblées générales, au même titre que ceux dont l’immeuble est achevé.

Le syndic de copropriété est désigné par le constructeur
C’est donc le constructeur qui désigne le syndic de copropriété qui prend ses fonctions lorsque l’immeuble est achevé. Il met même en place les documents de la copropriété avant la vente du premier lot, en créant :

Le règlement de copropriété qui organise et encadre le fonctionnement de l’immeuble.
Un état descriptif de division afin de décrire la répartition des lots.
Notez que le règlement de copropriété détermine également la quote-part de partie commune qui revient à chaque lot, ainsi que la répartition des charges entre les différents copropriétaires.

Et le constructeur peut être nommé syndic provisoire
Dans un premier temps, le constructeur est considéré comme propriétaire de plusieurs lots. À ce titre, il peut être nommé syndic provisoire par le règlement de copropriété, notamment tant qu’aucune assemblée générale n’a encore été réunie. Si le constructeur a été nommé syndic provisoire, une assemblée générale doit intervenir dans l’année qui suit la création de la copropriété, afin de confirmer la nomination du syndic provisoire, ou nommer un nouveau syndic.

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Stéphane Bern à la rescousse des architectes des bâtiments de France – Divers

La loi Elan prévoit de limiter dans deux cas précis le rôle des architectes des bâtiments de France. Une disposition qui ne passe pas auprès de l’animateur de télévision.

(LaVieImmo.com) – les élus "veulent la peau des architectes des bâtiments de France" avec la future loi Elan sur le logement, a accusé lundi sur RTL Stéphane Bern, chargé d’une mission sur la sauvegarde du patrimoine, à l’occasion du lancement du Loto du patrimoine.

Aujourd’hui, les architectes des bâtiments de France, dont la fonction existe depuis 1946, donnent leur avis dans le cadre de permis de construire, d’aménagement ou de destruction des espaces protégés, avis qui peut s’imposer aux maires. La loi Elan prévoit de limiter leur rôle dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité ou pour implanter de nouvelles antennes relais.

"Je ne peux pas laisser faire ça", s’est emporté Stéphane Bern, qui avait été nommé par le chef de l’Etat Emmanuel Macron. "Au Parlement, les élus ont eu gain de cause contre les architectes des bâtiments de France et ils ont voté d’une seule voix pour la loi Elan", a-t-il dit. "ça fait 120 ans qu’ils veulent la peau des architectes des bâtiments de France, donc ils vont l’avoir", a encore regretté l’animateur.

Un avis qui deviendrait consultatif
"Il ne s’agit pas de supprimer l’avis des architectes des bâtiments de France, il s’agit dans deux cas, antennes de téléphonie mobile et puis habitat indigne, de venir à un avis simple" et donc non contraignant, avait toutefois détaillé samedi le ministre de la Cohésion des Territoires Jacques Mézard.

Le Loto du patrimoine, porté par l’animateur télé, démarrait ce lundi avec la vente de grilles à 3 euros, pour la grande loterie du 14 septembre, et à 15 euros, pour le jeu à gratter. L’objectif est de susciter une grande mobilisation populaire autour d’une loterie et d’un jeu de grattage et de collecter plusieurs millions d’euros – la Française des jeux escompte 15 à 20 millions d’euros – pour financer la rénovation de monuments.

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Airbnb, bail mobilité, littoral… Les principaux points de la loi Elan sur le logement
Avant l’arrivée des tickets chez les buralistes, Stéphane Bern a réitéré vendredi ses menaces de quitter à la fin de l’année sa mission s’il estimait n’être qu’un "cache-misère" ou un "pantin". Il a indiqué lundi avoir parlé à Emmanuel Macron. "On s’est parlé ce week-end, il m’a donné tout son soutien, il m’a dit qu’il mettrait tout en oeuvre pour que je réussisse et que la mission patrimoine soit un succès", a assuré l’animateur télé.

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