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Immobilier : un rapport commandé pour sécuriser les relations entre propriétaires et locataires

Henry Buzy-Cazaux, président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers, revient sur la mission confiée par le gouvernement à un député de la majorité pour réfléchir à améliorer les rapports entre propriétaires et locataires.
Le Premier ministre signait le 10 décembre dernier, en pleine crise des gilets jaunes, un décret confiant au député En marche de la Haute-Garonne Mickaël Nogal, vice-président du groupe d’études sur le logement à l’Assemblée Nationale, la mission de rendre avant le printemps un rapport visant à "faire évoluer le modèle des agences immobilières pour faciliter la mise en location de logements et simplifier les relations entre propriétaires et locataires". On peut d’abord s’étonner que le chef du gouvernement, largement à la manœuvre au cours de la séquence agitée des dernières semaines, ait pensé à la question de l’investissement locatif. Allez, on y verra un hommage à l’immobilier, bien utile après le discours le plus récent du Président de la République, dans lequel Emmanuel Macron s’est cru obligé pour confirmer la suppression de l’ISF de distinguer entre l’épargne utile et l’immobilier stérile. 

On peut même trouver singulier qu’après plus d’une année de travail législatif pour parvenir à la loi ELAN, monument de 220 articles, le gouvernement veuille rouvrir le dossier immobilier. Les agents immobiliers et les administrateurs de biens sont tentés d’y voir une attention suspecte à leurs activités : ils ont sans doute une pente à la paranoïa qu’ils devraient corriger…

Bref, à la guerre comme à la guerre, il faut désormais que le travail du parlementaire en mission suit utile. Il faut surtout qu’il reste dans son champ naturel, celui du droit. En effet, on comprendrait mal qu’un député se substitue à la profession pour faire évoluer ses pratiques : c’est la mission des organisations professionnelles, des grandes enseignes aussi, et même des associations de consommateurs ou de propriétaires. Il appartient d’ailleurs à ces acteurs de profiter de cette nouvelle occasion législative inattendue et d’identifier les évolutions juridiques souhaitables.

À cet égard, la lettre du mission d’Édouard Philippe au député Nogal est intéressante. Elle annonce d’ores et déjà le besoin de réviser "(les) modalités de l’intermédiation d’un bien immobilier où la location et les responsabilités liées pourraient être assumées par l’agence." D’évidence, le rédacteur confond la transaction et la gestion : si quelqu’un peut intervenir dans la sécurisation des revenus locatifs, c’est celui qui gère et en aucun cas celui qui trouve le locataire et se retire ensuite. Approximation fâcheuse dans un décret. Un peu plus bas, on lit aussi que les deux tiers des locations se feraient sans intermédiaire, ce qui est faux : cette proportion concerne gestion locative, les deux tiers des bien loués sont autogérés. En revanche, il est vrai qu’une location sur deux, à savoir le rapprochement entre un propriétaire et un locataire en vue de la conclusion d’un bail, est réalisée sans intermédiation. Seconde confusion, regrettable. 

Mettons de côté ces flottements pour nous intéresser à l’essentiel : oui, garantir à l’investisseur ses revenus locatifs est désormais crucial, dans l’intérêt de ceux qui ont déjà franchi le pas de placer leur capacité d’épargne sur ce support, pour donner envie aux autres et mobiliser le parc vacant, et enfin pour que les critères de choix des locataires se détendent. Accessoirement, c’est un enjeu de compétitivité : la plupart des autres types d’investissement placés dans les autres classes d’actif, garantissent un rendement. On a tourné autour avec la garantie universelle des loyers (GUL), que la loi ALUR avait institué sans pouvoir en assurer le financement et que la loi ELAN vient d’abroger sans tambour ni trompette. Ce n’était pas la solution, mais le problème était bien posé.

Pourquoi ne pas supprimer le mécanisme archaïque et inégalitaire qu’est la caution par une personne physique en rendant obligatoire la souscription d’une assurance contre les impayés de loyer ? Dans le même temps, il faudrait que l’État réunisse les quelques assureurs et courtiers spécialisés dans la couverture de ce risque (moins d’une dizaine) pour faire évoluer les conditions qui pèsent la sélection d’un locataire lorsqu’on veut que le bailleur soit éligible à l’assurance en cas de défaut de paiement du loyer. L’idée que l’administrateur de biens, qui est souvent aussi celui qui a procédé à la recherche du locataire, soit garant, c’est-à-dire ducroire au sens juridique, du bon versement du loyer est recevable. 

Mickaël Nogal peut être à l’origine d’un véritable progrès historique de l’investissement immobilier, et pour tout dire du passage de l’ancien régime à la modernité. Très jeune, réformateur, déjà bon connaisseur des problématiques du logement, Monsieur Nogal va peut-être faire aboutir à cet égard près de quarante ans de réflexions infructueuses pour donner à l’investissement un attrait majoré, et ce sans que l’État dépense un euro. 

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Immobilier : un acheteur est-il tenu de vérifier l’état du toit ?

Le cas : Peu après l’achat, monsieur et madame C. découvrent que le toit de leur maison, pourtant récemment nettoyé par l’ancien propriétaire, ne comporte quasiment que des tuiles poreuses. Que peuvent-ils faire ?

La réponse de l’avocat : Se retourner contre ce vendeur au titre de la garantie des vices cachés, qui s’applique lorsque le logement se révèle impropre à sa destination. Cette protection, visant à préserver les non-professionnels de défauts impossibles à détecter avant l’acquisition, entre en effet en jeu même si le problème finalement décelé concerne une toiture, partie de bâtiment pourtant apparente. Du moins à en croire une décision de la Cour de cassation, prise dans un cas où les acquéreurs d’une maison avaient subi, six mois après l’achat, des infiltrations d’eau venues du toit (3e chambre civile, arrêt n° 16- 23.953 du 15 mars 2018).

Au vendeur, qui estimait que rien ne s’était opposé à l’inspection par ces acheteurs de la toiture, de faible hauteur et de faible pente, les juges ont rétorqué "qu’il ne pouvait leur être reproché de ne pas être montés sur le toit". L’auraient-ils fait, d’ailleurs, que cela "ne leur aurait pas permis, en tant que profanes, d’analyser l’ampleur des désordres". Le vice caché était d’autant plus certain que l’acheteur, qui avait procédé à quelques travaux de réfection du toit un an avant la mise en vente, "avait nécessairement connaissance de la nécessité de réfection totale".

Le couple C. pourra donc, de son côté, également arguer de la difficulté de grimper sur le toit, comme de la mauvaise foi de leur vendeur.

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Réforme du calcul des APL : « Une mesure de justice », selon le député François Jolivet

Pour ce deuxième numéro du Grand rendez-vous de l’immobilier, Capital et Radio Immo recevaient le député François Jolivet, membre de la commission des Finances. Aides à l’accession, réforme des APL… l’occasion de faire le point sur les grandes réformes attendues l’an prochain dans le secteur du logement
Le député François Jolivet, membre de la Commission des finances, était l’invité du Grand rendez-vous de l’immobilier." Interrogé sur la refonte du mode de calcul des APL, qui dès 2019 permettra d’attribuer les aides en prenant en compte les revenus de l’année en cours et non plus en fonction de ceux d’il y a deux ans, le député défend "une mesure de justice" qui s’adaptera au mieux la situation réelle des gens.

Le député LREM de l’Indre revient aussi en détail sur le nouveau dispositif locatif Denormandie qui à compter du 1er janvier offrira une réduction d’impôts aux propriétaires s’engageant à réhabiliter et à louer des logements anciens au coeur des centre-villes. Sur la suppression programmée de la taxe d’habitation, il assure par ailleurs que cette réforme coûteuse pour l’Etat – qui s’est engagé à compenser le manque à gagner pour les communes -, ne devra pas être financée par la création d’un nouvel impôt.

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Tout savoir sur les franchises d’assurance habitation

Définition de la franchise
La franchise est la somme retranchée du montant de l’indemnisation versée par l’assureur. Elle reste à la charge de l’assuré en cas de dédommagement faisant suite à un sinistre. Cette franchise s’applique généralement lorsque l’assuré est responsable d’un sinistre, ou si l’auteur de ce dernier n’est pas identifié.

Fonctionnement de la franchise
Modalités d’application
Les assureurs sont libres de fixer le montant des franchises d’assurance habitation. En fonction de la nature des sinistres, certains professionnels de l’assurance peuvent ne pas appliquer de franchise. Dans ce cas, le coût de la cotisation est généralement plus élevé. Le montant de cette franchise est déterminé pour chaque garantie souscrite, à savoir :

Chaque contrat doit préciser le mode de calcul de l’indemnisation qui varie en fonction de la catégorie de la franchise appliquée.
Les différentes franchises
Les franchises d’assurance habitation définies au contrat sont les suivantes :

la franchise fixe ou franchise absolue : c’est la plus couramment appliquée dans les contrats multirisques habitation. Quelle que soit la nature du sinistre, la somme mentionnée au contrat est déduite du montant de l’indemnisation ;
la franchise proportionnelle : l’assureur fixe un pourcentage par rapport au montant total du dédommagement. Le contrat peut prévoir un montant minimum et maximum restant à la charge de l’assuré ;
la franchise relative : si le montant de l’indemnisation est inférieur à la franchise fixée, il n’y aura aucune prise en charge par l’assureur. En revanche, si le montant du préjudice est supérieur à la franchise, l’assureur rembourse la totalité de l’indemnisation, sans déduction de franchise ;
la franchise légale : elle s’applique en fonction de la nature du sinistre. Son montant est déterminé par les pouvoirs publics. Cette franchise s’applique dans le cas de catastrophes naturelles. Elle est fixée à 380 euros pour les locaux à usage d’habitation, et à 1 520 euros pour les dégâts occasionnés par un mouvement de terrain consécutif à la sécheresse (montants relevés en janvier 2014).

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Pas d’ascenseur obligatoire pour les immeubles de moins de 12 logements ?

Un projet de décret envisage de fixer à 12 logements le seuil en-dessous duquel l’installation d’ascenseur est facultative même pour les immeubles de trois étages. Les associations de handicapés dénoncent un «nouveau recul» dans l’accessibilité.
Les immeubles neufs de moins de 12 appartements ne devront plus nécessairement à l’avenir être équipés d’un ascenseur, selon un projet de décret révélé mercredi par des associations de personnes handicapées, vent debout contre un «nouveau recul» dans l’accessibilité des logements. Ce seuil de 12 logements (par cage d’escalier) figure dans un projet de décret du ministère du Logement récemment présenté devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), ont expliqué dans un communiqué l’association APF France Handicap et le groupement pour l’insertion des personnes handicapées physiques (GIHP).

Ce projet de décret reprend par ailleurs une promesse formulée en septembre aux associations par le Premier ministre Edouard Philippe: il rend obligatoire – au-delà du seuil de 12 logements – les ascenseurs dans les constructions neuves d’au moins trois étages (en plus du rez-de-chaussée), au lieu de quatre actuellement. «Seulement, avec ce seuil de 12 logements, cette nouvelle règle des trois étages n’est quasiment plus une avancée», a expliqué à l’AFP Stéphane Lenoir, du GIHP. Dans l’ensemble, la nouvelle réglementation peut même se traduire par un «recul», a-t-il ajouté, citant en exemple le cas théorique d’un immeuble de 11 logements répartis sur 5 étages: jusqu’à présent, un tel immeuble devait obligatoirement être doté d’un ascenseur, mais ce ne sera plus le cas à l’avenir.

Impact sur les logements sociaux
Pour M. Lenoir, c’est surtout dans le secteur du logement social, où les bailleurs ont tendance à compresser au maximum les coûts de construction, que cette nouvelle réglementation risque d’avoir les conséquences les plus notables. «Tout ça nous met en colère, d’autant que la loi Elan avait déjà réduit le nombre de nouveaux logements accessibles et que, pour nous, les règles sur les ascenseurs devaient être en quelque sorte une compensation», a-t-il ajouté.

La loi «Elan» (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique), adoptée définitivement le 16 octobre, a abaissé de 100% à 20% la part de logements neufs devant être accessibles aux personnes handicapées, tous les autres devant être «évolutifs» – c’est-à-dire qu’ils doivent pouvoir être rendus accessibles à l’issue de travaux simples. Cette loi a suscité un tollé parmi les associations de personnes handicapées.

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Les victimes de violences conjugales n’ont plus à payer leur part du loyer

Une disposition de la loi Elan dispense les victimes de violences conjugales de participer au paiement de leur loyer. Mais il faut que les deux membres du couple figurent sur le bail et que les violences aient été constatées par la justice.
C’est une injustice réparée par la loi Elan. Jusqu’à présent, même en cas de violences conjugales avérées, la victime même si elle quittait son foyer devenu dangereux, était tenue de payer le loyer solidairement avec son agresseur. Une règle qui valait aussi bien pour des conjoints mariés que pacsés. Dans son article 136, la loi Elan permet désormais, dans des conditions bien précises, de faire tomber cette obligation. Celui qui reste dans le logement devra donc désormais assumer seul la charge du bail.

Cette évolution législative s’applique également aux couples vivant en concubinage. Encore faut-il que, dans tous les cas de figure, le bail ait été signé aux deux noms. Dans le cas contraire, rien ne change, seul le signataire du bail est redevable du paiement du loyer. Précision utile: cette possibilité de se dégager de ses obligations n’est en rien automatique. La victime doit en effet informer son bailleur de ses intentions par lettre recommandée avec accusé de réception.

Lettre recommandée
Attention, cette possibilité d’échapper à la solidarité en matière de paiement du loyer n’est toutefois pas automatique. La victime doit au préalable en informer le bailleur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Un courrier qui doit être accompagné des documents attestant des violences subies. Il peut s’agir d’une ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales et préalablement notifiée à l’autre membre du couple ou encore de la copie d’une condamnation pénale des violences à l’encontre du conjoint ou d’un enfant. Si ces règles sont respectées, «la solidarité du locataire victime des violences et celle de la personne qui s’est portée caution pour lui prennent fin le lendemain du jour de la première présentation du courrier (…) pour les dettes nées à compter de cette date», précise l’article 136.

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Logement « décent »: le Conseil d’État rejette un recours contre un décret de 2017

Le Conseil d’État a rejeté un recours déposé par plusieurs associations, qui jugeaient trop imprécis un décret datant de début 2017 et définissant ce qu’est un logement "décent", selon une décision transmise jeudi à l’AFP.

"Les requérantes ne sont pas fondées à demander l’annulation du décret qu’elles attaquent", estime le Conseil d’État dans cette décision, prise début décembre.

Le recours avait été déposé fin 2017 par quatre organismes : les associations écologistes France Nature Environnement et Cler, l’UFC-Que Choisir (défense des consommateurs) et la fondation Abbé Pierre, engagée sur les questions de logement.

Elles demandaient à annuler un décret pris début 2017, dans les derniers mois du quinquennat de François Hollande, et faisant suite à la loi de transition énergétique de 2015 : ce texte définissait la notion de logement "décent".

Le recours reprochait au décret de ne pas avoir fixé d’objectif suffisamment précis en matière de performance énergétique, mettant ainsi les propriétaires dans le flou sans donner de garantie aux locataires. Selon les quatre organismes, le texte vidait de sa substance une partie de la loi de 2015.

"Contrairement à ce que soutiennent les requérantes", les dispositions de cette loi "n’imposaient pas au pouvoir réglementaire de définir le critère de performance énergétique permettant de qualifier un logement donné à bail de décent par référence à un indicateur unique et chiffré au quantifiable", répond le Conseil d’État dans sa décision transmise jeudi.

L’institution estime que le décret prévoit des critères suffisants en matière d’isolation, quand bien même il ne donne pas d’objectif chiffré.

Il impose par exemple que le logement soit "protégé contre les infiltrations d’air parasites" et que ses murs extérieurs "présentent une étanchéité à l’air suffisante".

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Travaux de rénovation énergétique : démêlez le vrai du faux

Changer ses fenêtres est souvent le premier réflexe qu’ont les Français lorsqu’ils souhaitent améliorer l’efficacité énergétique de leur logement. Et pourtant, ces travaux seraient loin d’être efficaces, si l’on en croit une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). À peine 16% des remplacements de fenêtres sont jugés efficaces. Surtout, ces ouvrants ne représentent que 10% à 15% des déperditions de chaleur (contre 25% à 30% pour les toits par exemple), selon l’agence.

• Faire un«bouquet de travaux» améliore la performance énergétique: VRAI
Pour améliorer la performance énergétique de son logement, l’Ademe recommande d’entreprendre des travaux sur plusieurs postes. Les «bouquets de travaux» les plus réalisés sont «fenêtres + chauffage» et «toiture/combles + fenêtres». Selon l’Ademe, 68% des ménages dont les travaux de rénovation permettent un saut d’au moins deux classes énergétiques ont réalisé des bouquets de travaux qui concernent au moins trois postes.

• Sans changer d’étiquette énergétique, la performance énergétique ne s’améliore pas: FAUX
Les classes énergétiques traduisent des fourchettes de consommations énergétiques (exprimées en kWh/m²/an). Elles sont classées de A à G (A étant la meilleure et G la plus mauvaise). La classe D, par exemple, rassemble les logements dont les consommations sont comprises entre 151 et 230 kWh/m²/an. Ainsi, même si les travaux du logement ne permettent pas de changement de classe, ils peuvent contribuer à améliorer la performance énergétique du logement.

• Le changement de fenêtres ne donne pas droit à une réduction d’impôt: VRAI
Matignon a tranché: le changement de fenêtres ne sera plus éligible au crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Le gouvernement estime que le ratio coût/efficacité de ces travaux n’est pas assez élevé. Par ailleurs, il considère que le CITE n’est pas un dispositif efficace et le remplacera en 2020 par une prime forfaitaire. Reste à savoir si elle inclura le remplacement de fenêtres.

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Quelle surface peut-on acheter avec un Smic dans les grandes villes ? | Actualités

Les revenus des personnes au Smic vont augmenter de 100 € en 2019. Quel sera l’impact d’une telle hausse sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages concernés ?

Smic : la capacité d’emprunt en hausse de 10 000 € en 2019 ?
Suite à l’annonce d’Emmanuel Macron d’augmenter le Smic de 100 € au 1er janvier, le courtier Vousfinancer a souhaité calculer le pouvoir d’achat immobilier dont bénéficieront les Français au Smic en 2019. Ainsi, avec cette hausse, combinée à la légère baisse des taux (- 0,10 % sur 1 an), la capacité d’emprunt des ménages percevant le smic augmenterait en moyenne de 10 000 € (par rapport à 2018) pour un prêt sur 25 ans en 2019. En y regardant de plus près, on peut constater que la capacité d’emprunt avec le salaire minimum a progressé de 56 % depuis 2010, passant de 66 300 € à 103 500 € : un gain principalement dû à des taux qui ont été divisés par plus de deux (de 3,95 % à 1,70 % en moyenne sur 25 ans). « Pour ceux qui ont un projet immobilier, la hausse du Smic va permettre d’acheter une plus grande surface (…) à condition de s’adresser à une banque qui prendra en compte la prime d’activité (la majeure partie de l’augmentation du Smic) comme un revenu… Ce qui est le cas dans uniquement 50 % des banques », affirme Sandrine Allonier, porte-parole du courtier.

Une capacité d’emprunt en hausse de 56 % sur 8 ans
  2018 2019 2010 EVOLUTION 2019/2010
Smic 1 184,93 € 1 285 € 1 055 € + 22 %
Taux moyen sur 25 ans 1,8 % 1,7 % 3,95 %  
Capacité d’emprunt sur 25 ans 94 409 € 103 578 € 66 304 € + 56 %
Bon à savoir
La hausse de 100 € des revenus de certains ménages percevant le smic sera davantage due à un allègement de charges et à une hausse de la prime d’activité qu’à une revalorisation du salaire minimum.

Immobilier : que pourra-t-on acheter avec un Smic en 2019 ?
Dans un contexte de taux bas, le courtier a cherché à savoir quel gain de surface les ménages percevant le smic pourront obtenir en 2019 dans 12 métropoles de France. L’étude a pris en compte une mensualité égale à 33 % du Smic (soit 424 €), permettant le remboursement d’un crédit sur 25 ans à 1,70 % avec 10 % d’apport pour financer les divers frais. Ainsi, par rapport à 2018, il sera possible d’acheter 2 m² de plus à Strasbourg, 2,5 m²  à Clermont-Ferrand, 3 m² à Montpellier, Rennes et Nantes, 4 m² à Toulouse et Lille, 5 m² à Marseille, 5,5 m² à Rouen et même 7 m² supplémentaires à Grenoble. « L’augmentation annoncée du Smic a un impact non négligeable sur la surface potentielle qu’il est possible d’acheter (…) notamment dans les villes où les prix ont baissé en 2018 », affirme Jérôme Robin, directeur général du courtier. En revanche, dans les villes les plus chères, comme Paris (+ 0,5 m²), Bordeaux (+ 0 m²) ou Lyon (+ 1 m²), le pouvoir d’achat évoluera peu et les personnes au Smic seront souvent contraintes de s’éloigner des centres-villes

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Achat dans l’immobilier neuf : quand peut-on bénéficier des avantages fiscaux ? | Actualités

Un achat dans l’immobilier neuf permet de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux : exonération de la taxe foncière, frais de notaire réduits, réduction d’impôt Pinel… Mais à partir de quand peut-on réellement en profiter ?

Immobilier neuf : bénéficiez des avantages fiscaux dès la 1ère année
Dans le cadre d’un achat dans l’immobilier neuf, l’acheteur bénéficie de plusieurs avantages fiscaux. L’achat d’un logement neuf permet notamment de bénéficier d’une exonération de la taxe foncière pendant 2 ans. Pour en profiter, il faut effectuer une déclaration dans les 90 jours qui suivent l’achèvement du logement. Par ailleurs, l’acheteur doit contacter les services des impôts de la commune concernée via un formulaire dédié. Il pourra commencer à bénéficier de l’exonération de la taxe foncière à partir du 1er janvier de l’année qui suit l’achèvement de son logement. En outre, un achat dans le neuf offre certains avantages fiscaux immédiats. Ainsi, l’acheteur peut profiter de frais de notaire réduits : ils représentent 2 à 3 % du prix du logement neuf, contre 7 % environ dans le cadre de l’achat d’un logement ancien. En effet, un achat dans le neuf ne requiert pas le paiement des droits d’enregistrement, contrairement à un achat dans l’ancien.

Bon à savoir
L’exonération de la taxe foncière doit être approuvée par le maire de la commune concernée, qui peut prendre la décision de l’annuler.

Pour la réduction d’impôt grâce au Pinel, cela dépend du mode d’acquisition
Si vous réalisez un investissement locatif dans le neuf avec Pinel, vous bénéficiez aussi d’une réduction d’impôt, qui augmente selon la durée de mise en location du bien (6, 9 ou 12 ans). Pour un engagement de 6 ans, l’avantage fiscal est de 12 %, avec une réduction d’impôt de 36 000 € au maximum. Sur 9 ans, l’avantage est de 18 %, avec une réduction d’impôt limitée à 54 000 €. Enfin, sur 12 ans, l’avantage atteint 21 %, avec une réduction d’impôt de 63 000 € maximum. Si vous avez réalisé un investissement Pinel, vous vous demandez certainement à quel moment va débuter votre diminution d’impôt. Sachez que la date de prise en compte de la réduction d’impôt dépend du mode d’acquisition du logement. S’il l’achat est réalisé dans le cadre d’une vente en état futur d’achèvement (VEFA), c’est-à-dire sur plan, la réduction d’impôt débutera à l’achèvement des travaux. En revanche, si le logement est déjà achevé au moment de l’achat, c’est l’année d’acquisition du logement qui est prise en compte pour le début de la déduction fiscale.

Pinel : jusqu’à quand peut-on en bénéficier ?
Le dispositif Pinel a été prolongé jusqu’en 2021 dans les zones A, A bis et B1, c’est-à-dire les zones les plus tendues du territoire.

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