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Copropriété : cette facture très salée imposée par les syndics aux vendeurs

L’état daté, ce document facturé par le syndic aux copropriétaires lors de la mise en vente de leurs logements, atteint des montants exorbitants, selon 60 millions de consommateurs. Il ne prendrait pourtant que très peu de temps à être rédigé.
Tout particulier qui souhaite vendre un appartement ou un parking doit y passer. L’état daté, le document transmis par le syndic au notaire lors de la vente d’un logement, sert à faire un point sur la situation du vendeur envers sa copropriété. On y recense des informations comme les sommes restant dues au syndicat ou encore la dette du syndicat vis-à-vis des fournisseurs. Rien de bien sorcier a priori. Pourtant, ce document peut coûter bien cher au regard du peu de travail qu’il nécessite.

C’est tout du moins la conclusion de 60 millions de consommateurs. Le magazine a épluché une vingtaine de contrats de syndic de copropriété en 2018, et a calculé qu’un état daté s’élevait en moyenne à 500 euros. Ce montant a été rapporté au temps passé à la confection du document, donnée indiquée par les syndics eux-mêmes. Ces derniers consacreraient environ 5 heures à la rédaction. Soit donc 100 euros l’heure ! Ainsi, Immo de France facturerait 516 euros pour 5 heures officiellement déclarées, Nexity 466 euros pour 4,7 heures et Citya 468 euros pour 5,4 heures…

Des tarifs exorbitants qui seraient en plus trompeurs, selon une gestionnaire interrogé par le mensuel : “Les cabinets ont un logiciel qui remplit automatiquement tous les champs. Cela prend entre vingt à trente minutes. D’autres ne renseignent que la partie comptable, la partie administrative restant à faire : l’opération peut alors prendre jusqu’à 45 minutes.” De quoi obtenir une facture encore plus salée donc, à environ 1.000 euros de l’heure.

Et la douloureuse s’est alourdie de 20% en 2018. Car pour la même prestation en 2017, les syndics facturaient en moyenne 415 euros. A noter que le Parlement a voulu mettre fin à ces excès en 2014 lors du vote de la loi Alur sur le logement via un plafonnement du coût de l’état daté. Mais le décret d’application de la mesure n’est toujours pas paru.

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Wattamate : l’appli parfaite pour la colocation

Cette jeune société, fondée par Morgan Melchilsen et Alexandre Tsigris, veut rendre la colocation beaucoup plus simple.
Le marché de la colocation est en plein boom (+ 20 à + 30% par an) chez les étudiants, les jeunes actifs et même les seniors. L’appli Wattamate, fondée en 2015 à Grenoble, veut le rendre plus simple. D’abord en aidant les futurs «colocs» à trouver les bons partenaires : budget, goûts, centres d’intérêt… Ce «matching» est gratuit. Ensuite en gérant la paperasserie (dématérialisée) du propriétaire. «Dès la demande de visite, le bailleur a tous les éléments», explique Alexandre (à droite ci-desous), un ex de HP. Enfin, le service est vendu par abonnement aux agences (Fnaim, Unis). Objectif : 50 000 utilisateurs et 700 agences d’ici la fin de l’année.

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Assurance dommages-ouvrage

L’assurance dommages-ouvrage permet de préfinancer la réparation des dommages relevant de la garantie décennale des constructeurs, sans attendre qu’intervienne une décision de justice. Toute personne qui fait réaliser des travaux de construction doit souscrire une assurance construction dommages-ouvrage auprès de la compagnie d’assurance de son choix, et avant le démarrage de l’ouvrage.
Qu’est-ce que la garantie dommages-ouvrage ?
L’assurance construction a été instituée en janvier 1978 par la loi “Spinetta”. Elle permet d’obtenir une réparation rapide des travaux couverts par la garantie décennale. Et cela avant toute décision de justice portant sur la responsabilité de l’entreprise ayant réalisé les travaux (ou la construction du bien).

Rappel : une présomption de responsabilité pèse sur le constructeur d’un ouvrage pendant les dix ans suivant la réception des travaux (article 1792-4 du Code civil).

Cela signifie que l’assureur auprès de qui la garantie dommages-ouvrage a été souscrite couvrira le montant des travaux de réparations résultant d’un dommage, avant de se retourner contre l’entreprise impliquée.

Cette souscription est obligatoire dès lors que des travaux touchant la construction d’une maison ou des travaux de gros œuvre, susceptibles d’affecter la solidité du bien (plancher, murs porteurs, charpente, plafonds, etc.), sont entrepris.

Cette assurance doit être souscrite par celui pour le compte de qui l’ouvrage est construit : maître d’ouvrage propriétaire, vendeur, mandataire du propriétaire, promoteur, constructeur de maisons individuelles, etc. Elle suit automatiquement la construction si le bien est cédé avant la fin de la garantie décennale. Concrètement, elle protège donc l’assuré, mais aussi le tiers, acquéreur de l’ouvrage.

Attention : en cas de non-souscription de l’assurance dommages-ouvrage, l’indemnisation d’éventuelles malfaçons sera plus longue à obtenir. En cas de revente de la maison dans le délai de 10 suivant l’achèvement de sa construction, le maître d’ouvrage sera tenu pour responsable de toutes les conséquences résultant du défaut d’assurance vis-à-vis du nouvel acquéreur.

Garanties apportées par l’assurance dommages-ouvrage
L’assurance garantit obligatoirement le financement de la réparation des dommages de nature à compromettre la solidité de l’immeuble ou à le rendre inhabitable.

Sont aussi couverts les dommages aux éléments d’équipement solidaires de la construction et que l’on ne peut dissocier, démonter ou remplacer sans la détériorer.

Cette garantie prend effet après l’année de parfait achèvement, à concurrence d’un délai de 9 ans, à compter de la réception des travaux. Les éléments d’équipement dissociables sont aussi couverts durant 2 ans, ainsi que les dommages immatériels résultant des désordres garantis.

A noter : le contrat d’assurance dommages-ouvrage peut couvrir en option les dommages immatériels (impossibilité d’occuper le bâtiment durant les travaux, etc.). Toujours en option, les dégâts causés aux “existants”, c’est-à-dire aux parties anciennes de la construction non concernées par des travaux de rénovation, peuvent aussi être couverts.

Démarches pour souscrire une assurance dommages-ouvrage
Pour s’assurer, le maître d’ouvrage doit faire une déclaration décrivant le risque, à un assureur, via un questionnaire. Les renseignements demandés concernent le futur assuré, l’opération de construction, son coût, les dates prévues pour le début et la fin des travaux, le contrôleur technique, l’étendue des garanties demandées, les différents intervenants dans l’opération de construction et certaines caractéristiques de la construction.

L’assuré est obligé de fournir à l’assureur, la preuve de l’existence des contrats d’assurance de responsabilité professionnelle souscrits tant par lui-même que par les réalisateurs et le contrôleur technique.

Tarif de l’assurance dommages-ouvrage
La tarification de l’assurance dommages-ouvrage est libre, chaque assureur peut fixer le montant de la cotisation en fonction des éléments qui lui ont été fournis. Il est préférable de s’adresser à plusieurs compagnies et de sélectionner celle fournissant la meilleure garantie.

L’assurance dommages-ouvrage fait l’objet d’une cotisation unique devant être réglée à l’assureur en une fois. Son montant peut se voir ajusté ultérieurement en fonction du coût définitif de la construction.

Démarches pour faire jouer l’assurance dommages-ouvrage
Durant l’année suivant la réception des travaux, le constructeur est tenu d’une obligation de parfait achèvement. Il est contraint à réparer tous les désordres mentionnés par l’intermédiaire de réserves lors de la réception ou par voie de notification écrite (pour les dommages intervenus dans l’année suivant la réception).

Toutefois, si après une mise en demeure restée infructueuse l’entrepreneur n’a pas exécuté ses obligations, l’assurance dommages-ouvrage peut jouer dès la 1ère année.

A noter : il est important de signaler par écrit d’éventuelles défectuosités ou non-conformités visibles avant réception des travaux et d’adresser une copie de ce document à l’assureur pour information.

En cas de dommages ou de malfaçon intervenant après réception, l’assuré doit envoyer une déclaration de sinistre (avec accusé de réception) à l’assureur. La date d’apparition des dommages, ainsi que leur description et leur localisation, sont notamment à indiquer.

L’assureur dispose d’un délai maximal de 60 jours à compter de la réception de cette déclaration du sinistre (article L.242-1 du Code des assurances), pour notifier à l’assuré sa décision quant au principe de la mise en jeu des garanties prévues au contrat.

Dans l’hypothèse où cette mise en jeu est acceptée par l’assureur, celui-ci doit présenter une offre d’indemnité, dans un délai maximal de 86 jours à compter de la réception de la déclaration du sinistre.

Si l’assuré accepte cette offre d’indemnisation, elle doit être versée dans un délai de 15 jours.

Si les délais mentionnés ci-dessus ne sont pas respectés ou si l’assuré estime que l’offre d’indemnité est manifestement insuffisante, il peut engager les dépenses nécessaires à la réparation des dommages, après en avoir informé l’assureur. Dans ce cas, l’indemnité versée par ce dernier est majorée de plein droit d’un intérêt égal au double du taux de l’intérêt légal.

En cas de désaccord sur les réparations ou le montant de l’indemnité proposés par l’assureur, le maître d’ouvrage peut demander à l’assureur une avance égale aux ¾ de l’indemnité proposée en attendant que le litige soit tranché.

Si un expert est mandaté, celui-ci rédigera alors un rapport préliminaire dans lequel sont indiquées les mesures conservatoires à prendre pour éviter l’aggravation des dommages et une estimation du coût des travaux. Puis, il rendra un rapport final dans lequel les mesures définitives à prendre, pour obtenir la réparation intégrale des désordres et leur estimation, sont fixées.

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Retraités : ce nouveau chèque qui va vous aider à adapter votre logement

Le ministre du Logement Julien Denormandie a annoncé ce jeudi matin la mobilisation de 9 milliards d’euros pour le logement et la mobilité des salariés. Les retraités et les personnes dépendantes vont notamment bénéficier d’une mesure d’aide exceptionnelle pour adapter leur logement.
C’est un plan d’investissement “ambitieux” que Julien Denormandie venait présenter ce jeudi matin dans les locaux d’Action Logement. Après plusieurs semaines de concertations, les partenaires sociaux ont approuvé à l’unanimité un plan de 9 milliards d’euros à destination du logement et de la mobilité des salariés. Parmi les axes de réflexion : la nécessité de réaménager les logements, notamment pour les personnes âgées en situation de dépendance. “Il faut construire plus, certes. Mais il faut aussi adapter les logements existants et participer massivement à la rénovation de ceux-ci”, explique à Capital le ministre du Logement. L’objectif étant de permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps chez elles et d’éviter d’avoir à se tourner vers des structures collectives.

Concrètement, les propriétaires âgés et les bailleurs logeant des retraités modestes bénéficieront bientôt d’une aide à l’adaptation de leur habitat, centrée sur les salles d’eau. Nombre de personnes âgées à mobilité réduite décèdent effectivement des suites d’une chute dans leur salle de bain. Selon l’entourage de Julien Denormandie, il y aurait même chaque année davantage de décès dans les salles d’eau que sur les routes. La subvention servirait ainsi par exemple à remplacer une baignoire par une douche, plus accessible, ou à permettre la surélévation des toilettes. En attendant plus de détails sur ses contours, on sait déjà que l’aide pourra atteindre 5.000 euros par foyer et doit couvrir 100% des dépenses de travaux engagées. Les bénéficiaires de la mesure ne devraient donc avoir aucun reste à charge.

Reste encore à fixer les conditions précises d’accès à ce nouveau chèque. D’après nos informations, seuls des critères de ressources devraient être définis, afin de viser ces retraités modestes (propriétaires occupants et bailleurs logeant des retraités). Elles se rapprocheront a priori des barèmes de revenus en vigueur pour bénéficier des aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Par ailleurs, le gouvernement voudrait rendre cette aide cumulable aux dispositifs déjà en place, notamment le crédit d’impôt en faveur des dépenses d’équipement pour personnes âgées ou handicapées.

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Le Denormandie ancien, nouveau dispositif fiscal pour les investisseurs

Les professionnels de l’immobilier sont ravis. Comme le rappelait en décembre 2018, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) Jean Marc Torrollion « c’est si rare d’avoir un dispositif d’aide à l’investissement dans l’ancien qu’on ne peut qu’en saluer l’arrivée ». Le Denormandie ancien propose un nouveau régime fiscal, qui permet aux particuliers d’investir dans l’ancien à condition de se limiter aux 222 villes du plan Action cœur de ville ou faisant l’objet d’une convention ORT (opération de revitalisation du territoire). Une fois le bien acheté, le propriétaire y réalise des travaux d’amélioration à hauteur de 25 % du coût total de l’opération, facture d’une entreprise à l’appui. Le logement est ensuite mis en location durant une période de 6, 9 ou12 ans. En échange, le propriétaire profite d’une réduction d’impôt de 12, 18 ou 30 % du montant de l’investissement.

5 500 euros maximum le mètre carré
La réduction fiscale accordée entre dans le plafonnement des niches fiscales de 10 000 euros par an. Seuls deux biens maximum peuvent être acquis par an, dans la limite de 5 500 €/m² de surface habitable. Un décret, qui paraîtra dans les prochains jours, précisera les plafonds de loyer que les propriétaires pourront appliquer dans les logements qu’ils loueront, tout comme les travaux qui seront éligibles au dispositif. L’aide fiscale sera disponible jusqu’au 31 décembre 2021.

Seuls les propriétaires qui acquièrent un logement à partir du 1er janvier 2019 pourront profiter du dispositif. L’avantage pour ces investisseurs sera de se positionner sur des marchés immobiliers où les prix sont très faibles, sous la barre des 2 000 €/m² voire des 1 500 €/m². Une aubaine, si l’on sait se positionner pour obtenir des rendements bruts supérieurs à 7 % par endroit. Mais gare aux territoires délaissés par la population.

Mettez en avant votre expertise
Pour s’assurer un investissement rentable, les acquéreurs ont intérêt à s’entourer d’un professionnel de l’immobilier. Mettez votre expertise en avant pour conseiller les investisseurs sur le bon produit correspondant à leur projet patrimonial, et donnez leur toutes les clés pour se prémunir d’une acquisition qui ne trouvera pas preneur à la location.

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Prix immobilier : combien de m² pouvez-vous acheter pour 244 000 € ? | Actualités

« Tout est relatif » comme le disait Einstein. Immobilièrement parlant, force est de constater que la théorie du célèbre savant se vérifie. Car la superficie dont vous pouvez devenir propriétaire, pour 244 000 €, varie (parfois du simple au septuple !) selon l’endroit où vous achetez…

Vous avez le choix entre 24 m² à Paris ou 184 m² à Saint-Étienne !
Savez-vous à quoi correspond la somme de 244 000 € ? Tout simplement au prix moyen d’un logement dans l’ancien. Sauf que pour 244 000 €, le nombre de m² que vous pourrez vous offrir fait le grand écart ! Jugez plutôt, entre Paris et Saint-Étienne, la superficie à laquelle vos 244 000 € vous donneront droit variera du simple au… septuple ! En effet, alors que vous devrez vous contenter de 24 m², si c’est dans la capitale que vous achetez, c’est d’une surface de pas moins de 184 m² dont vous pourrez profiter si vous mettez le cap sur la préfecture du département de la Loire ! D’après les chiffres relevés par l’Observatoire LPI et le baromètre LPI-SeLoger, la surface, que vous pourrez acquérir, avoisinera les 50 m² à Bordeaux (51 m²), à Lyon (53 m²) ou encore à Nice (58 m²). Le nombre de m² dans lequel vous évoluerez se situera aux alentours de 70 m² à Strasbourg (72 m²), à Lille (75 m²) ou encore à Rennes (77 m²). Et c’est d’une vingtaine de m² supplémentaires dont vous pourrez bénéficier en achetant à Grenoble (94 m²) ou à Reims (97 m²).

Bon à savoir
En France, le prix moyen d’un logement ancien se monte à 244 000 €.

Avec 244 000 €, vous aurez plus de 100 m² au Havre et à Toulon
Les données recueillies par l’Observatoire LPI et le baromètre LPI-SeLoger permettent également de constater qu’en contrepartie d’une mise de départ de 244 000 €, les amateurs de grands espaces (plus de 100 m²) trouveront leur bonheur à Saint-Étienne, au Havre ou encore à Toulon, trois villes où les prix de l’immobilier comptent parmi les plus abordables de l’hexagone. Comme nous l’indiquions plus haut, en l’achetant dans la capitale du ruban, votre appartement affichera une superficie de 184 m² pour un prix d’achat de 244 000 €. S’il se trouve dans celle que l’on surnomme le port du Levant, votre logement totalisera, en moyenne, 125 m². Enfin, s’il est situé à Toulon, la superficie du bien atteindra 106 m².

244 000 € : Top 5 des villes où vous aurez plus grand (pour le même prix !)

VILLE SUPERFICIE
Saint-Étienne 184 m²
Le Havre 125 m²
Toulon 106 m²
Reims 97 m²
Grenoble 94 m²

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CITE : comment bénéficier du crédit d’impôt avec le prélèvement à la source en 2019 ? | Renovation

CITE : comment bénéficier du crédit d’impôt avec le prélèvement à la source en 2019 ?

Le CITE permet de financer une partie de vos travaux de rénovation énergétique grâce à une réduction de votre impôt sur le revenu. A quels changements s’attendre avec le prélèvement à la source ?

Comment bénéficier du CITE avec le prélèvement à la source ?
L’article 57 du projet de loi de Finances pour 2019 (PLF 2019) a reconduit le CITE d’un an, en conservant les mêmes conditions d’éligibilité que précédemment. Dans le cadre de l’entrée en vigueur du prélèvement à la source au 1er janvier 2019, les particuliers doivent simplement indiquer dans leur déclaration de revenus 2018 (mai-juin 2019) le montant du crédit d’impôt dont ils peuvent bénéficier, qui sera pris en compte lors du solde de l’impôt versé en août 2019. De manière à éviter cette complexité à l’avenir, le gouvernement envisage de transformer le CITE en une prime travaux à partir du 1er janvier 2020, mesure initialement envisagée pour le 1er janvier 2019 puis reportée. Cette prime devrait être fixe en fonction des travaux réalisés. Cette prime tiendra compte des conditions de revenus des ménages, de manière à favoriser les ménages les plus modestes..

Le crédit d’impôt transition énergétique : 15 à 30 % du coût des travaux
Le Crédit d’impôt transition énergétique (CITE) a pour but d’aider les particuliers à financer leurs travaux de rénovation énergétique. Cette aide permet aux ménages de récupérer sous forme de crédit d’impôt sur le revenu un montant correspondant à 15 % ou 30 % du coût des travaux, en fonction du type d’intervention effectuée. Le taux de 15 % s’applique à l’acquisition d’une chaudière à haute performance et au remplacement d’un simple vitrage par un double-vitrage. Le taux de 30 % s’applique, quant à lui, aux travaux d’isolation (murs, toit, fenêtres) et de rénovation du chauffage (installation d’une chaudière à haute performance énergétique ou d’une pompe à chaleur). Cette aide est limitée à un montant de 8 000 € par an pour une personne célibataire et 16 000 € pour un couple soumis à une imposition commune, auxquels s’ajoutent 400 € par personne à charge.

Bon à savoir
Dans un immeuble, vous pouvez bénéficier du CITE pour des travaux effectués sur des équipements communs. Le montant du CITE dont vous pouvez bénéficier est alors calculé sur la quote-part du financement que vous avez apporté.

Quelles sont les conditions pour bénéficier du CITE ?
Le CITE est accessible à tous les particuliers, sans condition de ressources. Sont concernés les propriétaires, les locataires et les occupants à titre gratuit, fiscalement domiciliés en France, qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique au sein de leur résidence principale. Le logement en question doit par ailleurs avoir été construit depuis plus de deux ans. Si le montant du crédit d’impôt dépasse celui des impôts que vous devez payer ou si vous ne payez pas d’impôts, l’excédent vous est restitué par l’administration fiscale. Le CITE est par ailleurs cumulable pour les mêmes travaux avec plusieurs aides complémentaires, notamment l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) pour les travaux lourds de rénovation énergétique et les aides du programme « Habiter Mieux », délivrées sous conditions de ressources.

Bon à savoir
Pour être éligibles au CITE, les travaux doivent avoir été effectués par une entreprise bénéficiant du label RGE (Reconnu garant de l’environnement) et avoir donné lieu à l’établissement d’une ou plusieurs factures.

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Région par région… combien d’années de revenus pour acheter votre logement ?  | Prix immobilier

Région par région… combien d’années de revenus pour acheter votre logement ? 

Le nombre d’années de revenus qu’il vous faudra consacrer à l’acquisition de votre résidence principale varie considérablement selon la région où vous achetez. Découvrez le temps qu’il vous faudra pour devenir propriétaire de votre logement.

Île-de-France : 6 ans de revenus pour acheter un logement ancien
Le nombre d’années de revenus pour devenir propriétaire de sa résidence principale présente de fortes disparités en fonction des régions. Ce sont ainsi six années de revenus que vous devrez consacrer au financement de l’achat de votre logement ancien si celui-ci est situé en Île-de-France. Pour devenir propriétaire en région PACA, ce sont cinq années de vos revenus qui seront nécessaires. Mais il existe des régions où, les prix immobiliers étant plus abordables qu’en région parisienne ou que dans le Sud-Est de la France, acheter votre habitation prendra moins de temps. C’est notamment le cas en Bourgogne (3,4 années de revenus seulement) ou encore en Haute-Normandie (3,6 années de revenus).

Bon à savoir
Un logement ancien coûte, en moyenne, 244 000 €.
En Alsace, devenir propriétaire d’un logement neuf prend 5,2 années
Dans le neuf comme dans l’ancien, on constate que tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne et que selon la région où vous habitez, il faudra vous armer de plus ou moins de patience avant que le total de vos revenus ne couvre le prix d’achat de votre résidence principale. C’est en Alsace que les ménages mettent le plus de temps pour acheter leur résidence principale. De Strasbourg à Mulhouse, en passant par Colmar, vous devrez travailler pendant 5,2 années pour devenir propriétaire de votre logement neuf. En revanche, seulement 3,5 années de revenus devront être mobilisées pour acheter un bien neuf en Champagne-Ardenne, en région Centre ou encore en Auvergne.

Les régions où acquérir un logement ancien prend le moins de temps
RÉGION NOMBRE D’ANNÉES DE REVENUS
Champagne-Ardenne 3,1
Bourgogne 3,4
Limousin 3,5
Haute-Normandie 3,6
Picardie 3,7

Les points clés à retenir
Dans l’ancien, 4,7 années de revenus doivent être consacrées à l’acquisition de sa résidence principale.
Dans le neuf, ce sont 4,2 années de revenus que les Français sont obligés de mobiliser pour acheter leur logement.

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Logement : un plan à 9 milliards pour aider les salariés modestes

L’organisme Action Logement (ex-1% Logement) annonce ce jeudi un vaste plan d’investissement pour faciliter la mobilité des salariés les plus modestes dans leur vie professionnelle.

C’est un plan inédit et d’une grande ampleur: un plan logement à neuf milliards d’euros pour venir en aide aux salariés les plus modestes. La somme sera mobilisée dès le mois prochain via l’organisme Action Logement (ex-1% Logement) avec l’accord du Medef et du ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie. «C’est une réponse concrète aux questions de pouvoir d’achat pour les salariés les plus modestes», affirme le président d’Action Logement Bruno Arcadipane. «C’est un plan très important proposé par les partenaires sociaux et Action Logement», a pour sa part réagi le ministre.

Action Logement propose que 4 milliards soient consacrés au financement de prêts bonifiés, que 3 milliards soient réalisés sous forme d’engagement en fonds propres et 2 milliards en subventions. «Ces mesures s’ajoutent aux 15 milliards que nous avons engagés dans le cadre de la Convention quinquennale signée avec l’État en 2018», précise le président d’Action Logement.

Les investissements doivent notamment concerner la rénovation énergétique de logements, la mobilité des salariés et la recherche de bâtiments et bureaux vides pour les transformer en logements. Parmi les mesures-phares, une «prime déménagement» de 1000 euros va ainsi être versée à ceux qui habitent à plus de 30 kilomètres de leur lieu de travail et qui souhaitent s’en rapprocher. Aucun justificatif de dépense ne sera demandé. Un changement d’adresse suffira.

Une aide sera également mise en place pour les travaux d’adaptation des logements au vieillissement et au handicap. Jusqu’à 5000 euros par foyer seront remboursés, pour financer une douche ou des sanitaires qui n’étaient pas accessibles, une porte trop étroite ou une marche trop élevée. Deux milliards d’euros sont prévus pour ces travaux. Enfin, ce plan comprend également des transformations de bureaux en logements facilitées par la loi logement. Il favorise ainsi la création d’espaces de coworking dans les zones rurales.

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A Dublin, les loyers flambent et dépassent désormais ceux de Paris – International

Trouver un logement dans la capitale irlandaise devient un casse-tête pour ses habitants, qui dénoncent notamment le rôle joué par Airbnb.

(LaVieImmo.com) – La capitale irlandaise est en pleine fièvre immobilière. Les prix y atteignent des sommets et provoquent la colère de la population. Au 3e trimestre dans la commune de Dublin, qui compte plus de 550.000 habitants, le prix moyen des loyers oscillait entre 1800 et 2000 euros en fonction des quartiers selon une étude de la plateforme d’annonces immobilières Daft.ie. Pour un logement avec une chambre, il faut ainsi compter de 1300 à 1800 euros par mois.

A titre de comparaison, à Paris, le loyer moyen charges comprises en dehors du parc HLM est de 1065 euros, selon une étude de la plateforme LocService.fr diffusée en octobre dernier et réalisée à partir de 13.000 annonces de location déposées de janvier à août. Et pour un appartement T1, le loyer moyen atteint 983 euros.

A Dublin, Aris partage ainsi avec deux autres personnes un appartement de 30m2 pour un loyer de 850 euros. Et son cas n’est pas rare dans la plus grande ville d’Irlande. "C’est très difficile", confie Aris, un agent de sécurité grec de 42 ans arrivé en Irlande il y a trois ans. Dans son petit logement, les locataires manquent de rangements, leurs affaires sont posées par terre, une plaque de cuisson voisine avec un des trois lits, les deux autres sont collés l’un à l’autre. "Ce ne sont pas des conditions de vie humaine."

Vers un tour de vis contre les locations Airbnb en Irlande
Les causes de cette hausse des prix des logements, qui dure depuis la crise immobilière de 2008, sont multiples. L’arrêt des constructions à l’époque y est pour beaucoup, avec en corollaire un nombre insuffisant de logements sociaux et un manque de grandes surfaces disponibles. Mais d’autres facteurs s’ajoutent, comme une démographie galopante en raison d’un taux de natalité élevé et d’une immigration en hausse, ou encore la cupidité de nombre de propriétaires, encouragée par le fait que Dublin, pôle technologique, attire de nombreux cadres supérieurs, ce qui tire les loyers vers le haut.

Sans oublier l’effet Airbnb: la plateforme favorise les locations de courte durée pour laquelle elle fait l’intermédiaire entre particuliers, en misant sur l’attrait de Dublin comme destination pour un week-end, au détriment des locations sur le long terme. Daft.ie a révélé cette année qu’il n’y avait à Dublin que 1258 propriétés disponibles à la location de longue durée contre 1419 locations à court terme sur Airbnb.

Manifestations quasi quotidiennes
Résultat: depuis plusieurs mois, des manifestations quasi quotidiennes ont lieu pour protester contre cette situation et réclamer des logements à prix abordable, alors que des locataires sont appauvris par la hausse des loyers et que des familles se retrouvent à la rue. De grandes marches sont organisées par le groupe militant "Take Back the City" (Reprenons la ville). Elles réunissent des milliers de participants, qui chantent des slogans comme "Le logement est un droit humain" ou "des maisons par nécessité, pas par cupidité !".

"La demande de logements est tellement forte que les gens sont désespérés", souligne John-Mark McCafferty, responsable de l’organisme caritatif "Threshold" pour le logement. Des gens se retrouvent ainsi "au bord de la pauvreté", "d’autres vivent dans des conditions de surpeuplement, et cela affecte leur qualité de vie", ajoute-t-il.

Hébergements d’urgence
Des petites annonces proposent des chambres minuscules pour 1000 euros avec des rangées de lits superposés dans une pièce conçue pour une personne. Et tout en bas de l’échelle, il y a les moins fortunés, incapables de suivre la hausse des loyers, de 10% en moyenne l’année dernière. Le ministère du logement a recensé sur une seule semaine d’octobre 1.295 familles nécessitant un hébergement d’urgence financé par l’État. En août, les images d’une jeune mère qui passait la nuit avec six de ses enfants dans un commissariat de police, couchés sur des chaises métalliques de salle d’attente avaient choqué le pays.

Un mois plus tard, des policiers en cagoules et des vigiles ont expulsé des manifestants d’une immense maison inhabitée du centre de Dublin, avec un usage de la force dénoncé par beaucoup comme excessif.

Sanctions renforcées
En parallèle des grandes marches, des militants pour le droit à un logement abordable ont également occupé des locaux d’Airbnb, dont le QG européen est à Dublin. "Airbnb semble avoir rapidement colonisé une grande partie de notre ville, privant de logements de nombreuses personnes", affirme le groupe Take Back the City dans un communiqué. En novembre, des militants ont aussi envahi les bureaux de l’organisme public chargé de régler les conflits dans la location.

Le gouvernement du Premier Ministre Leo Varadkar prévoit de fixer des limites de location à Airbnb, ainsi que de lourdes pénalités de 30.000 euros pour les propriétaires qui enfreindraient les plafonds fixés pour les augmentations de loyer. Et il essaie de pallier le manque en construisant des habitations. Inaugurant un nouveau lotissement à Dublin en novembre, Leo Varadkar a été pris à partie par une résidente qui se plaignait des retards de construction. "Il a fallu dix ans pour construire ces deux-là!", a lancé Catherine Cooke, 58 ans. "Combien de temps faudra-t-il pour en construire là-bas?", a-t-elle ajouté, désignant le terrain voisin. Alors que Leo Varadkar quittait rapidement les lieux dans son cortège officiel, Catherine Cooke murmurait: "Ils n’en font pas assez".

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