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On pourra bientôt vivre en forêt en plein centre-ville

Pensés pour lutter contre le réchauffement climatique et favoriser la biodiversité, les projets de forêts verticales sont peut-être la solution qui grandit, qui grandit…

Un succès à l’échelle mondiale. Lorsque l’architecte Stefano Boeri dévoile son projet en 2014, deux tours installées à Milan agrémentées de 20 000 arbres, il fait vite des émules. Paris, Utrecht (Pays-Bas), Nanjing (Chine) ou encore Lausanne (Suisse) emboîtent le pas et projettent de construire des sylves similaires. Même Toulouse en parle… Esthétiquement, elles apportent une diversité et un éclat assez spectaculaire.

Sur le plan écologique, ces plantations offrent plusieurs avantages : « Les trois quarts des émissions de CO2 sont produites en ville, or le CO2 est un fertilisant pour les arbres, les forêts absorbent 40% des émissions des combustibles fossiles. Il faut combattre l’ennemi sur son terrain », estime l’architecte italien dans un article du Monde. Les plantes atténuent aussi la canicule en été.

Plantage assuré ? Sur le papier, ces forêts n’ont que du positif. Mais bon nombre de ces projets sont encore en phase préparatoire. En cause : de nombreux problèmes techniques comme le poids de la terre pour faire pousser les arbres, le choix des plantes (car absence en altitude de certains insectes pollinisateurs) ainsi que le prix élevé de ces infrastructures (550 millions de coût estimé pour un bâtiment à Paris) font que ces forêts verticales risquent de mettre du temps à voir le jour.

Autant d’obstacles qui n’empêchent pas les promoteurs de se lancer dans des plantations plus folles les unes que les autres. Un exemple ? La ville de Liuzhou en Chine devrait accueillir 30 000 habitants, 40 000 arbres et plus d’un million de végétaux variés. Des chiffres qui donnent, eux aussi, le vertige.

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