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Location : vos travaux seront déductibles jusqu’en 2019 – LesFurets.com

Bonne nouvelle pour les propriétaires de biens en location. Le crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR) permet de déduire en 2018 la totalité des travaux réalisés la même année… Puis une nouvelle fois à hauteur de 50 % en 2019 !

C’est l’occasion pour les propriétaires de réaliser des travaux dans leurs biens mis en location. Un dispositif particulier de déduction fiscale en 2018 et 2019 leur permettra de déduire plus qu’ils n’ont dépensé. Le montant des travaux sera totalement déductible en 2018, puis à hauteur de 50% en 2019.

2018 sera une « année blanche »
En temps normal, les travaux de rénovation constituent une charge déductible des revenus fonciers. La différence entre la totalité des loyers perçus et le montant des travaux est déductible à hauteur de 10 700 euros par an. Le surplus peut être reporté sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Les contribuables réalisent ainsi des économies d’impôt sur le revenu. En 2019, le prélèvement de l’impôt à la source risque de perturber le système.

Les contribuables n’auront pas d’impôt à payer sur leurs revenus courants de 2018, qui sera une « année blanche » en termes de fiscalité. Dans ces circonstances, ils n’ont pas intérêt à engager des charges déductibles dont ils ne pourront tirer aucun avantage fiscal. Le risque que les contribuables ne reportent leurs travaux « non urgents » à l’année 2019 n’est pas négligeable. Pour préserver l’intérêt des locataires, le législateur a prévu une disposition spéciale.

Une incitation à faire des travaux
Pour le calcul de leurs revenus fonciers de 2018, les propriétaires pourront toujours déduire l’intégralité des travaux réalisés en 2018. En 2019, le montant des travaux déductibles sera égal à la moyenne des dépenses payées en 2018 et 2019. C’est-à-dire 50% de déduction en plus. Un propriétaire qui effectue 40 000 euros de travaux en 2018 pourra à nouveau déduire 20 000 euros en 2019. Soit 60 000 euros déduits pour 40 000 euros dépensés, calcule Le Monde.

Pour bénéficier au maximum du dispositif,  le coût total des travaux doit rester « supérieur ou égal à deux fois le montant des revenus fonciers, majoré de 21 400 euros ». Cette somme représente deux fois le montant du déficit annuel imputable. Les propriétaires doivent se frotter les mains. C’est l’occasion idéale de réaliser d’importants travaux, ou d’investir dans l’immobilier locatif ancien avec de gros travaux de rénovation.

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