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Le marché immobilier vraiment dopé par la chute des taux d’intérêt ?

Pour Henry Buzy-Cazaux président de l’Institut du Management des Services Immobiliers (IMSI) la corrélation entre le dynamisme du marché et le niveau des taux d’intérêt n’est pas établie.

Le 13 décembre 2016, à l’occasion de la 5e convention de l’Association professionnelle des intermédiaires en crédit (Apic), Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du Management des Services Immobiliers (IMSI), est venu présenter une théorie plutôt iconoclaste de l’évolution du marché de l’immobilier.  

Pour cet expert, ancien délégué général de la FNAIM, le dynamisme de l’activité ne dépendrait pas tant du niveau des taux d’intérêt que des prix : « J’observe que le marché de l’immobilier a redémarré quelque temps après que les taux ont commencé à atteindre des niveaux historiquement bas : la corrélation entre le redémarrage de l’activité il y a dix-huit mois et les taux n’est donc clairement pas établie ». Henry Buzy-Cazaux assure que la plus forte variable d’ajustement du marché reste la baisse des prix : amorcée en 2012, « elle coïncide avec l’augmentation des volumes d’achats ». 

Hausse limitée des prix en 2017 ?
Il regrette que ce facteur ne soit pas plus mis en avant par les décideurs du secteur qui préfèrent largement communiquer sur des tendances haussières, face à une demande qui semble plus sensible « au son du canon qu’à celui du violon ». Et si le mètre carré s’est à nouveau vendu plus cher en 2016, le président de l’IMSI anticipe une hausse limitée des prix en 2017, estimant qu’une augmentation trop importante des prix ferait fuir les potentiels acheteurs. Laquelle serait par ailleurs freinée par des droits de mutations trop élevés (entre 8 et 8,5 % du prix d’achat d’un bien). Pour dynamiser l’accès à la propriété, il préconise de les abaisser de un à deux points.

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