Pas de commentaire

Face aux mesures anti-Airbnb, la location meublée séduit à nouveau

Le téléphone a fréquemment sonné ces dernières semaines chez Lodgis, spécialiste de la location meublée traditionnelle. Au bout du fil, des particuliers qui, jusque-là, louaient leur logement sur Airbnb et songent à revenir vers de la location meublée traditionnelle. La société reçoit entre 230 et 250 nouvelles demandes par mois venant de propriétaires qui louaient jusqu’à présent en meublé touristique. En général, elles débouchent sur 60 à 70 nouveaux mandats par mois. «Cinq mandats ont été signés avec des propriétaires clairement identifiés comme anciennement Airbnb, explique Maud Velter, directrice associée de Lodgis. Ce chiffre peut sembler non significatif mais tous les propriétaires ne nous informent pas qu’ils pratiquaient antérieurement la location touristique.»

Cette tendance pourrait être le résultat des mesures prises par la mairie de Paris pour dissuader les propriétaires de continuer à passer par les plateformes de type Airbnb pour louer leur logement. Parmi elles, l’obligation depuis le 1er décembre dernier de s’enregistrer auprès de la mairie ou encore le risque de devoir payer une amende de 50.000 euros en cas de location illégale «qui fait peur à certains propriétaires», affirme Maud Velter. Parallèlement, deux annonces devraient sans doute encourager ces particuliers à revenir à de la location plus classique: l’annulation de l’encadrement des loyers à Paris d’une part et la création d’un bail mobilité, qui sera soumis au vote des parlementaires à l’automne, d’autre part.

Rentabilité deux fois plus élevée en meublé
Ce nouveau contrat de location permettra aux propriétaires de proposer des baux d’une durée allant d’un à dix mois, contre trois ans pour le logement nu et un an pour la location de meublés. A contrario, la durée des locations de meublés touristiques est plafonnée à quatre mois (ou 120 jours). En principe, ce bail couvrira toutes les situations où les locataires ont besoin d’un logement temporaire et non d’une résidence principale. Cependant, il existera toujours des contrats de quelques mois soumis uniquement aux dispositions du Code civil (bail de droit commun), par exemple en cas de location à une société pour y loger un collaborateur.

Serait-ce les premiers signaux d’un essoufflement de la location de meublés touristique? Peut-être, mais ce phénomène demande confirmation. Les prochaines semaines confirmeront (ou pas) cette tendance qui ne manquera, sans doute pas, de provoquer chez Anne Hidalgo un léger sourire.

À Paris, les loyers de la location meublée ont légèrement augmenté l’année dernière (+0,6%) alors que ceux de la location vide ont reculé de 0,6%, selon l’observatoire Clameur. «La rentabilité de la location meublée est deux fois supérieure à celle de la location vide (4% contre 2%), même si les loyers sont plus élevés mais l’écart avec la location vide se réduit. De 20% il y a dix ans, il est de 10% à 15% aujourd’hui en fonction du niveau d’équipement et de confort», explique la directrice associée de Lodgis. Sans surprise, ce sont encore et toujours les petites surfaces qui restent les biens les plus prisés. Les studios et les T1 (une chambre) représentent plus de 87% des biens loués, selon Lodgis. Les plus grandes surfaces (2 chambres et plus) sont, quant à elles, recherchées par les familles expatriées et les colocations étudiantes.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Airbnb propose une carte bancaire pour cacher ses revenus au fisc

Selon France Info, la plateforme de location propose aux hébergeurs de les payer via une carte bancaire émise à Gibraltar, favorisant l’évasion fiscale. Airbnb confirme mais affirme que «de nombreuses entreprises dans le monde» font de même.

Les propriétaires se passent le bon plan depuis trois ans maintenant: d’après des informations de la cellule investigation de France Info, Airbnb aiderait les personnes qui proposent leur logement à la location à faire de l’évasion fiscale. La plateforme mettrait à leur disposition une carte bancaire permettant de cacher les revenus locatifs à l’administration française. Depuis 2014, le site a passé un accord avec une société américaine, Payoneer. Elle envoie à l’hébergeur une carte de crédit rechargeable, qui reçoit les paiements des locations. Une solution totalement opaque et invisible pour le fisc, et bien pratique pour s’éviter de lourdes contributions au fisc.

Contacté par Le Figaro Immobilier, Airbnb confirme proposer ce système à ses clients mais affirme que «de nombreuses entreprises dans le monde» font de même. La plateforme rappelle aussi à ses hôtes «qu’ils doivent respecter leurs obligations fiscales lors de leur inscription. Airbnb envoie un rappel fiscal aux hôtes chaque année pour qu’ils sachent exactement combien de revenus ils doivent déclarer à l’administration fiscale».

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Airbnb : vers une hausse de la taxe de séjour ?

(LaVieImmo.com) – Les particuliers louant leur logement sur Airbnb ou Abritel devront probablement bientôt exiger une taxe de séjour plus élevée à leurs hôtes. Le rapporteur général au budget Joël Giraud (LREM) va en effet proposer que les communes puissent appliquer à ces plateformes une taxe de séjour pouvant aller jusqu’à 5% du prix de la location, a appris mercredi l’AFP de source parlementaire.

Cette taxe, qui sera proposée par amendement dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, pourra être décidée dans la limite du tarif le plus élevé pratiqué par la collectivité. L’idée a été retenue à l’issue d’une échange de vues des commissaires aux Finances sur la question mercredi.

Les communes pourront aussi appliquer aux campings-car un tarif compris entre 0,20 et 0,50 par véhicule. Ces deux points seraient applicables vers mai après délibérations des collectivités en mars. Les communes pourraient aussi transformer la possibilité de collecte de la taxe par les plateformes de location en une obligation.

Sourced through Scoop.it from: www.lavieimmo.com

Pas de commentaire

Airbnb : avis aux propriétaires, on manque de logements en Occitanie…

Depuis le 1er mai, un décret autorise les villes de plus de 200.000 habitants à mettre en place un numéro d’enregistrement dans le but de mieux contrôler l’activité des loueurs saisonniers. Emmanuel Marill, patron d’Airbnb France revient sur cette nouvelle réglementation et plus généralement sur le développement de son activité dans l’Hexagone.

Capital : Hormis Paris, quelles autres agglomérations pourraient être amenées à imposer un numéro d’enregistrement aux loueurs ?

Emmanuel Marill : Rappelons d’abord que ce numéro d’enregistrement vise à mieux contrôler l’activité des personnes qui louent leur résidences principales plus de 120 jours par an. En effet, la loi impose à ces “gros loueurs”, souvent des professionnels, d’obtenir une autorisation de changement d’usage auprès des communes ce qui peut entraîner, dans certains cas, des contreparties comme la contribution au financement d’une surface de logement équivalente à celle qui est louée en saisonnier… Outre la mairie de Paris, des villes comme Lyon, Strasbourg, Nice, Marseille ou même Bordeaux pourraient être tentées de mettre en place cet enregistrement. Toutefois, nous leur proposons un outil bien plus simple, sans aucun coût pour ces collectivités, et surtout plus efficace, qui consiste tout bonnement à bloquer les comptes des loueurs dès lors que le seuil de 120 jours est atteint. A l’étranger, Londres et Amsterdam ont déjà adopté un tel système. Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs villes françaises pour le mettre en place. Soulignons tout de même qu’une infime minorité de personnes louent plus de 120 jours par an : en France, la moyenne de location est de seulement 26 nuitées par hébergement et par an, à Paris de 33.

Capital : Alors que la réglementation se durcit pour les loueurs saisonniers, certains pourraient être tentés de stopper toute activité…

Emmanuel Marill : Nous mettons tout en place pour les épauler et leur simplifier la vie. Tout d’abord, nous avons commencé à collecter pour eux la taxe de séjour dans près de 50 agglomérations (Bordeaux, Toulouse, Nice…). Cette collecte doit être étendue d’ici la fin de l’année aux 14.000 communes soumises à cet impôt. Afin que chacun soit en règle avec la législation, nous adressons systématiquement des rappels législatifs dès lors qu’ils sont en passe d’approcher les fameux 120 jours de location. Et chacun reçoit tous les ans un rappel fiscal afin d’éviter toute erreur ou oubli dans les déclarations d’impôts.

>> Notre service : Faites des économies en testant notre comparateur d’assurances habitation

Capital : Quels sont les principaux spots d’activité Airbnb en dehors de Paris ?

Emmanuel Marill : On recense actuellement 65.000 hébergements Airbnb à Paris, mais 80% de l’offre de logements est répartie dans 19.000 villes et villages en dehors de la capitale. On comptabilise ainsi 10.000 annonces à Lyon, 9.000 à Nice ou encore 6.000 à Bordeaux… Plus généralement, près de la moitié de l’offre se concentre dans les zones traditionnelles de vacances : rien qu’en montagne, nous comptons ainsi près de 25.000 offres de logements. Malgré ce déploiement, beaucoup de zones péri-urbaines et rurales restent encore faiblement couvertes par rapport à la demande des voyageurs. Nous manquons, par exemple, de logements en Occitanie entre Toulouse et Narbonne, en Nouvelle Aquitaine et notamment au Pays-basque, ou encore à la campagne près de Paris…

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr

Pas de commentaire

Airbnb : les professionnels du tourisme appellent à une grande bataille judiciaire

Empêcher les locations via des plateformes de type Airbnb, et cela, dans des immeubles entiers, voilà l’idée des professionnels du tourisme en s’appuyant sur l’argument des nuisances aux autres habitants. Il s’agit d’un vrai problème, mais derrière, c’est bien la concurrence de ces plateformes que le secteur touristique veut affaiblir.

Sourced through Scoop.it from: www.latribune.fr