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Des Malouins partent en guerre contre Airbnb et Abritel

Les habitants de Saint-Malo sont vent debout contre les locations de courte durée qui se sont multipliées ces dernières années.
À Saint-Malo, la colère gronde contre les plateformes de logement telles que Airbnb et Abritel. En cause : les dérives du système et les nuisances que provoquent les locations de courte durée. Dimanche 18 août, des habitants mécontents ont lancé un appel pour la création d’un collectif national, rapporte Ouest-France. "L’objectif est de mutualiser nos expériences et nos savoirs, de ne pas rester isolés", confie Franck Rolland, à l’initiative de l’événement auquel s’est joint Franck Briand, du collectif d’Ile-de-France ParisVSBnb.

Ces collectifs reprochent à ces plateformes de location de courte durée de dérégler le marché immobilier de Saint-Malo. "Le succès exponentiel de ces sites entraîne une hausse des loyers. Les familles ne peuvent plus s’installer en centre-ville", regrette Franck Rolland qui pointe ces "investisseurs multipropriétaires qui font de la spéculation".

Les loueurs vont devoir s’enregistrer
Véronique Deschamps, qui habite dans un immeuble où un appartement est proposé à la location sur neuf plateformes, assure que sa tranquillité en a pris un coup. "Le monde entier rentre dans mon espace de vie. Depuis trois ans, j’ai l’impression de vivre dans un hôtel, avec en permanence des baluchons de draps sur le palier", peste-t-elle dans les colonnes de Ouest-France.

Face à la colère de ses habitants, la commune a décidé de durcir sa législation en matière de location de courte durée. Dès le 1er janvier 2020, les loueurs devront s’enregistrer. Ils obtiendront alors un numéro Insee à inscrire sur chacune de leurs annonces. Selon Thomas Aguilera, chercheur à Sciences Po Rennes, le nombre de logements saisonniers à Saint-Malo serait passé de 1.000 à 3.000 en trois ans.

Pour Franck Briand, du collectif d’Ile-de-France ParisVSBnb, il faut absolument réguler ce système. "Comment les étudiants vont-ils faire pour se loger dans les grandes villes ?", s’inquiète-t-il. Un rassemblement national est prévu le 6 octobre prochain à Paris.

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Avengers : vous pouvez désormais louer le chalet de Tony Stark sur Airbnb

Pas de doute, l’annonce postée sur Airbnb correspond bien à l’habitation des Stark dans le dernier Avengers.
Toujours pas remis d’Avengers : Endgame ? Cet hôte pourrait bien avoir la solution pour réconforter quelques fans. En effet, celui-ci propose une cabane au bord de l’eau à la location. Jusque-là, rien d’incroyable, si ce n’est qu’en y regardant de plus près, celle-ci ressemble à s’y méprendre à la maison de Tony Stark dans le célèbre film.

Alors retiré du monde des super-héros pour prendre soin de sa femme et de sa fille, le personnage s’était offert une modeste bâtisse, qu’on voit à de nombreuses reprises au cours du long-métrage. C’est notamment dans ce lieu que les Avengers s’étaient réunis pour faire leurs adieux à Tony Stark, après qu’il a sauvé l’humanité (encore une fois).

Située en Géorgie aux États-Unis, la vétuste habitation est donc bien à louer, pour la modique somme de 335 $ (environ 296 euros) par nuit, le prix à payer pour fouler le sol où nos héros favoris ont séjourné lors du tournage. Pour l’heure, l’hôte n’a pas confirmé dans son annonce qu’il s’agissait du chalet utilisé pour le film.

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Airbnb se lance dans la construction de maisons « à partager » – Boursorama

La plateforme de location Airbnb a présenté fin novembre un nouveau projet qui marque un tournant dans sa stratégie. Avec le projet Backyard, la société américaine veut construire des maisons innovantes, en donnant notamment une large place à la domotique. 

Airbnb se diversifie. La plateforme a récemment dévoilé son nouveau projet baptisé Backyard. Joe Gebbia, co-fondateur de l’entreprise américaine, a expliqué qu’il voulait se lancer dans la construction de maisons, rapporte L’Usine Digitale. Un projet mené par la division Samara, chargée de penser le futur de l’entreprise.

Des extensions préfabriquées
Cette nouvelle orientation est « guidée par une ambition de réaliser des constructions plus humanistes, orientées vers le futur et conscientes des déchets », d’après un communiqué de Joe Gebbia. Il s’agit pour Airbnb de concevoir des maisons qui puissent être partagées sur le long terme. Airbnb pense être bien placé pour concevoir pareils logements, compte tenu de son cœur de métier : la mise en relation de propriétaires et de locataires avec des exigences. 

Backyard pourrait d’abord proposer des petites extensions préfabriquées que les propriétaires pourraient installer dans leur jardin et, s’ils le souhaitent, louer sur la plateforme de location. Mais la société américaine ne s’arrête pas là. Elle pourrait aussi proposer des matériaux de construction écologiques, des maisons entières ou des complexes composés de plusieurs unités en préfabriqué, souligne L’Usine Digitale.

Une large place à la domotique
« Backyard n’est pas une maison, c’est une initiative pour repenser la maison. Les maisons sont complexes et on prend une approche large, pas seulement créer une chose, mais un système qui peut faire plusieurs choses », explique le responsable américain. Ces maisons devraient ainsi intégrer des techniques de fabrication sophistiquées et laisser une large place à la domotique et aux objets connectés.

Le quotidien Les Echos estime que la société tente également d’anticiper et de contourner les législations toujours plus dures à son encontre. Airbnb insiste d’ailleurs beaucoup sur le fait que ces maisons, modulables selon les besoins, seront faites pour être partagées.

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Airbnb : les amendes pleuvent au profit de la ville de Paris

Les condamnations de propriétaires indélicats se multiplient dans la capitale. Et les amendes sont salées.
Les petits malins qui se jouent des règles de location via Airbnb n’ont qu’à bien se tenir. D’après les chiffres que nous nous sommes procurés auprès de la ville de Paris, un peu plus 1,48 million d’euros d’amendes ont été infligés entre le 1er janvier et le 5 novembre 2018, aux particuliers portés en justice par la mairie. Le montant de ces condamnations dépassent déjà celui de 2017 (1,3 million d’euros).

Individuellement, la facture est aussi salée. Depuis le début de l’année, 127 condamnations ont été prononcées, ce qui se traduit par une amende moyenne de 11.655 euros par logement. Preuve de la récurrence de ces condamnations : le 25 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a condamné, coup sur coup, trois propriétaires indélicats à payer des amendes de 12.000, 8.000 et 2.000 euros à la ville de Paris !

Les litiges sont divers. A l’image des dernières condamnations d’octobre, la plupart portent sur une absence de demande de changement d’usage des biens mis en location. De fait, tout propriétaire parisien souhaitant mettre en location saisonnière un logement – autre que sa résidence principale – doit obtenir une autorisation de changement d’usage auprès de la mairie. La même règle prévaut d’ailleurs dans toutes les agglomérations de plus de 200.000 habitants. A Paris, la règlementation est même encore plus stricte puisque le bailleur doit, pour être autorisé à louer, aussi transformer en logement résidentiel une surface de bureaux équivalente à celle du logement qu’il veut louer. Voire même le double de superficie dans les arrondissements les plus touristiques… De leur côté, les propriétaires souhaitant louer leur résidence principale à titre saisonnier, ne sont autorisés à le faire que dans la limite de 120 nuitées par an.

L’explosion des condamnations enregistrées cette année résulte, aussi et surtout, d’une intensification des contrôles opérés par la ville de Paris. “Aujourd’hui une trentaine d’agents sont mobilisés à ce titre toute l’année pour des contrôles inopinés”, explique-t-on auprès du cabinet de Ian Brossat, adjoint au Logement. La chasse aux bailleurs peu scrupuleux est donc encore loin d’être terminée.

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Airbnb assigné en justice par les hôteliers pour «concurrence déloyale»

Après la mairie de Paris, c’est au tour des hôteliers d’assigner Airbnb en justice. Le motif? Le principal syndicat professionnel du secteur accuse la plateforme de location de «concurrence déloyale». L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) estime que «le non-respect de la réglementation par Airbnb a pour effet une appropriation illicite de clientèle» au détriment des hôteliers, selon l’assignation que Le Figaro s’est procurée. «Airbnb traîne des pieds et saisit toutes opportunités pour interpréter à sa façon la loi, déplore Laurent Duc, président d’Umih Hôtellerie française. La plateforme se contente de retirer les offres au delà des 120 jours autorisés dans seulement quatre arrondissements de Paris. C’est scandaleux. Ils font ce qu’ils veulent des textes. Même la mairie de Paris vient de les attaquer».

«Nous n’avons pas encore reçu les détails de cette assignation mais nous ne sommes pas surpris de cette nouvelle tentative des lobbies hôteliers français, qui suit une longue série d’actions en justice, toutes infructueuses, répond Airbnb, contacté par Le Figaro. Les lobbies hôteliers continuent à protéger leurs intérêts et à tenter de restreindre les droits des Français de bénéficier également du tourisme».

Pour motiver son action, le syndicat pointe du doigt les annonces pour lesquelles les hôtes n’ont pas demandé à la mairie un numéro d’enregistrement, ont dépassé le seuil maximal des 120 jours par an ou ont vu leur logement sous-loué illégalement et qu‘Airbnb n’a pas retirées de son site. «Ce non-respect de la réglementation est parfaitement assumé par Airbnb car sur son propre site Internet, elle reconnaît expressément ne procéder à la désactivation des annonces que pour les quatre premiers arrondissements de Paris», peut-on lire dans l’assignation. Dans le cadre d’une convention signée l’été dernier avec le gouvernement, Airbnb et d’autres plateformes de location touristiques se sont engagées à appliquer ce système de blocage à tous les arrondissements dès janvier prochain. Surtout, la loi logement prévoit de sanctionner, outre les propriétaires, les plateformes qui ne supprimeraient pas les annonces illégales. Elles risquent une amende comprise entre 10.000 et 50.000 euros.

Une indemnité symbolique de 143 euros
Les hôteliers s’appuient également sur une décision de justice datant de février dernier où Airbnb a été reconnue responsable de ne pas avoir supprimé une annonce de sous-location illégale. «Si Airbnb n’avait pas violé ses obligations légales dans cette annonce, sept hôtels situés à proximité auraient pu potentiellement louer une chambre aux voyageurs qui ont séjourné dans le logement sous-loué illégalement», explique l’Umih qui affirme que six de ces sept hôtels sont d’ailleurs moins chers que le prix de la nuitée demandé par le locataire (143 euros). Enfin, les hôteliers dénoncent «les acteurs qui font du meublé de tourisme à des fins commerciales sans supporter les risques inhérents à cette activité» tout en bénéficiant «d’avantages concurrentiels».

L’audience se tiendra le 14 février 2019 devant le Tribunal de commerce de Paris. «Ne pouvant pas être à même d’obtenir une réparation en lieu et place de ses membres, l’Umih ne réclame que 143 euros (le prix de la nuitée dans l’affaire de la sous-location illégale de février dernier) de préjudice moral à titre symbolique. «L’Umih mène cette action pour les hôteliers. Si la concurrence déloyale est reconnue, tous les hôteliers seront en droit d’obtenir réparation. C’est un enjeu à plusieurs milliards d’euros», prévient Me Jonathan Bellaïche, avocat de l’Umih.

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Paris veut faire condamner Airbnb en justice

Entre la Ville de Paris et les plateformes de location de meublés touristiques, la bataille se poursuit. Dernier épisode en date: la Mairie vient d’annoncer ce mardi qu’elle poursuivrait en justice les plateformes Airbnb et Wimdu, car elles «ne respectent pas la loi». Ces deux plateformes sont assignées pour le 12 juin, à 09H30, devant le tribunal de grande instance de Paris, pour n’avoir pas retiré de leurs sites internet les annonces de location sans numéro d’enregistrement comme le prévoit la loi.

Pour rappel, depuis le 1er décembre 2017, tout loueur de meublé touristique doit être enregistré et son numéro d’enregistrement doit figurer sur l’annonce en ligne, afin de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an (lorsqu’ils mettent en location leur résidence principale). Les sites qui publient ces annonces ont désormais l’obligation de supprimer toutes les offres qui ne comportent pas ce précieux sésame. Or, comme le montrait le Figaro début février, sur près de 54.000 annonces Airbnb analysées, 80% ne comportaient pas de numéro d’enregistrement à la mi janvier.

1.000 euros par jour de retard
La Ville de Paris, qui avait mis en demeure les plateformes en décembre, a effectué de «très nombreuses relances», précise Ian Brossat, adjoint PCF au Logement de la maire PS Anne Hidalgo. «En réalité, Airbnb aujourd’hui assume de ne pas respecter la loi, estime-t-il. Il est invraisemblable que cette entreprise puisse s’affranchir de toutes les règles».

Dans son communiqué, la Ville souligne qu’elle demandera en cas de non-respect de retrait des annonces une astreinte de 1.000 euros par jour de retard, et de 5.000 par jour pour toute nouvelle publication sans numéro d’enregistrement. «La réglementation de la location meublée touristique à Paris est complexe, confuse et davantage adaptée à professionnels qu’à des particuliers», a répliqué pour sa part Airbnb dans une déclaration. «Nous encourageons Paris à suivre le chemin d’autres villes comme Londres, Berlin et Barcelone, avec lesquelles nous avons travaillé efficacement à des mesures de bon sens pour promouvoir une location meublée touristique responsable et empêcher les abus», ajoute Airbnb.

«Il est nécessaire de franchir une étape supplémentaire», insiste Ian Brossat, en notant que seuls les propriétaires étaient jusqu’à présent visés. «Il faut responsabiliser les plateformes», a-t-il répété en évoquant notamment Booking qui ne publie que des annonces avec numéros. En 2017, 1,3 million d’euros d’amendes ont été infligés à des multipropriétaires, et 490.000 euros pour le premier trimestre 2018.

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Dès 2019, les locations de type Airbnb seront toutes déclarées au fisc

Le principe était acté depuis plus d’un an: toutes les recettes issues de l’économie collaborative doivent être déclarées dès le premier euro. Restait à disposer d’outils législatifs pour s’assurer de l’application de ce principe. Ce sera chose faite avec le projet de loi contre la fraude fiscale présenté par le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, ce mercredi qui impactera fortement les sites tels que Airbnb (mais aussi les sites de location entre particuliers de matériel de bricolage ou de voitures).

Dès l’an prochain, ces plateformes numériques auront donc l’obligation de transmettre automatiquement les revenus encaissés par leurs utilisateurs au plus tard le 31 janvier de chaque année. Les plateformes seront tenues de rappeler aux usagers leurs obligations fiscales en leur proposant des liens vers les administrations concernées pour faciliter les démarches. Ces revenus devraient être préremplis automatiquement sur la feuille d’imposition envoyée par l’administration en 2020 (pour les revenus 2019) aux côtés des salaires ou des revenus de l’épargne.

Le retour du paiement en liquide?
La mesure devrait permettre de rétablir un peu d’équité entre les acteurs traditionnels de l’hébergement (hôteliers, résidences de tourisme…) et les nouveaux venus numériques tout en apparaissant très simple d’usage. Il n’y aura qu’un fichier à extraire chaque année et à transmettre au fisc. D’ailleurs Airbnb ne verrait pas d’un trop mauvais œil cette mesure en déclarant aux Echos: «Nous sommes tout à fait disponibles à aller dans ce sens à partir du moment où cela simplifie les démarches de nos hôtes»… Des déclarations de revenus plus faciles à remplir (et surtout plus exhaustives), tout le monde en rêve évidemment.

Le dispositif laisse pourtant de côté une partie non négligeable de ce marché en plein développement: celui des sites de petites annonces. Ces sites qui mettent simplement en relation des particuliers sans servir de plateforme de paiement en ligne ne sont pas concernés. C’est le cas d’un acteur aussi important que Leboncoin mais aussi, en partie, de sites tels que Abritel ou Homelidays. Alors que le paiement en ligne était apparu comme un progrès majeur en termes de sécurité et de fiabilité apporté par Airbnb notamment, il y a fort à parier que le paiement de la main à la main entre particuliers reprenne un peu de vigueur dans les mois et années qui viennent. Il n’en reste pas moins que ce dispositif qui devra s’appliquer à tous les sites, français ou étrangers, devrait générer des recettes fiscales supplémentaires. Prudente, l’étude d’impact de ce projet de loi se contente de préciser: «des recettes fiscales sont attendues de la nouvelle obligation déclarative, mais elles sont non chiffrables». Le document est plus clair concernant le coût de mise en œuvre de cette mesure: 220.000 euros pour la première année de mise en œuvre à répartir entre coûts de développements informatiques et maîtrise d’ouvrage du projet.

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Locations Airbnb : Berlin se montre plus souple avec les propriétaires

À contre-courant de Paris qui veut baisser le nombre de nuitées autorisées pour les locations Airbnb, Berlin se montre plus souple. La ville, qui avait jusqu’ici la réglementation la plus dure, autorise notamment les particuliers à louer leur résidence principale sans limitation de durée, à condition qu’ils aient obtenu l’accord des autorités. Le texte, adopté jeudi, sera effectif le 1er mai.

Le règlement antérieur, mis en application à partir de mai 2016, était particulièrement restrictif puisqu’il n’autorisait que la location d’une pièce de son appartement via les portails spécialisés type Airbnb ou Wimdu. Tout contrevenant s’exposait à une amende de 100.000 euros. La Ville avait également fait appel au «sens civique» des habitants, les invitant à se connecter à une page internet de la ville pour dénoncer anonymement tout appartement suspect.

Le nouveau texte adopté jeudi prévoit aussi que les propriétaires ne pourront louer leur résidence secondaire que dans la limite de 90 jours par an, dans la mesure où ils ne disposent pas par ailleurs d’une résidence principale ou d’un autre appartement à Berlin. Alexander Schwarz, le patron d’Airbnb Allemagne, s’est félicité de ces modifications, estimant qu’elles allaient permettre aux «gens normaux de partager leur appartement avec des voyageurs».

Ces modifications interviennent alors que «la Cour administrative de Berlin a confirmé dans plusieurs décisions que la location d’appartement n’avait pas d’impact sur le marché immobilier» de la capitale allemande, a encore estimé Airbnb dans le communiqué. La ville de Berlin, où les prix de l’immobilier ont fortement grimpé ces dernières années (+9,6% en 2016 et +12,7% en 2017), a cherché à encadrer strictement les mises en location en ligne. La mairie estimait qu’elles avaient conduit à retirer du marché locatif des logements qui sont proposés à la place aux touristes, contribuant à doper la hausse des loyers.

Mais les autorités se sont rapidement aperçues que l’interdiction n’était pas efficace et que beaucoup de propriétaires cherchaient à la contourner. Elles ont en outre essuyé un déluge de plaintes devant les tribunaux: en août 2016, quelques mois à peine après l’entrée en vigueur du texte, un tribunal avait ainsi admis une exception pour les propriétaires de pied-à-terre dans la capitale allemande.

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À Paris, louer sur Airbnb est rentable à partir de 126 nuits par an

À Paris, une location sur Airbnb (saisonnière) est plus rentable qu’une location classique (à l’année) à partir de 126 nuits par an. C’est le résultat d’une étude d’impact menée en octobre dernier par le cabinet Asterès qui s’est appuyé sur les données transmises par la plateforme. Si Airbnb a accepté de communiquer cette statistique, elle n’a, en revanche, pas souhaité rendre publique l’étude dans son intégralité. Il n’empêche: ce chiffre jusque-là gardé secret par la société, se suffit à lui-même pour comprendre pourquoi certains propriétaires dépassent la durée légale de 120 jours par an.

Fin octobre, Asterès a également réalisé une étude d’impact pour Bordeaux, ville où les prix immobiliers se sont le plus envolés, avec Paris, l’année dernière (+12% selon les notaires). Pour le propriétaire d’un meublé vivant dans la préfecture de la Gironde, la location saisonnière sur Airbnb est plus rentable qu’une location longue durée à partir de la 134e nuit louée. Un chiffre là encore supérieur à la limite de 120 jours par an. À titre d’exemple, à partir de la 200e nuit, là où une location via Airbnb à Bordeaux génère un bénéfice de près de 3500 euros par an, le profit réalisé avec une location classique se limite à un peu plus de 1000 euros.

Si la durée légale est souvent dépassée par les propriétaires, c’est aussi parce que la location saisonnière est plus rémunératrice que la location à l’année. «Dans l’hypothèse d’un propriétaire possédant un studio dans le XVe, secteur Eiffel, il peut le louer en longue durée entre 850 et 900 euros par mois. Dans le cas d’une location de courte durée et en respectant la loi (120 jours par an), le bien peut se louer 90 euros par nuit, soit 900 euros par mois», explique Fabrice Abraham, directeur général du réseau immobilier Guy Hoquet. Soit un écart d’au minimum 50 euros par mois. «Au minimum», car si le propriétaire ne respecte pas la loi, la différence de revenus entre les deux types de location peut encore grimper.

Mais face à la réglementation qui devient plus stricte (obligation de s’enregistrer, durée de location limitée à 120 jours par an) et les amendes élevées (jusqu’à 10.000 euros en cas d’annonces illégales), les propriétaires vont-ils continuer à prendre le risque d’enfreindre la loi? Pas si sûr. De plus en plus de particuliers qui louaient sur Airbnb songeraient à revenir vers de la location meublée traditionnelle. Lodgis, spécialiste de ce type de location, reçoit entre 230 et 250 nouvelles demandes par mois venant de propriétaires qui louaient jusqu’à présent en meublé touristique. En général, elles débouchent sur 60 à 70 nouveaux mandats par mois.

Le réseau immobilier Guy Hoquet fait, lui, le constat inverse: dans les zones tendues (villes où l’offre de logements est insuffisante), les propriétaires préfèrent encore les locations saisonnières au détriment des baux de longue durée. Depuis quatre ans, Guy Hoquet a enregistré une baisse d’environ 30% des locations de longue durée à Paris, Bordeaux et Lyon. «Le marché se tend ainsi de plus en plus et les prix grimpent inexorablement», déplore Fabrice Abraham.

Méthodologie de l’étude:

Pour Paris comme pour Bordeaux, la rentabilité est calculée, sur une année, par la différence entre les revenus et l’ensemble des charges qui pèsent sur le propriétaire, fixes* et variables**. Le revenu annuel médian s’élève à 1700 euros à Bordeaux, selon la base de données d’Airbnb,contre 2300 euros à Paris. Il peut grimper jusqu’à 7500 euros du côté de Saint-Tropez.

* pour une location saisonnière: les taxes foncière et d’habitation, charges de copropriété, entretien, abonnement internet. Pour une location à l’année: la taxe foncière, les charges de copropriété et les charges d’entretien.

** pour une location saisonnière: l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux, l’entretien lié à la détérioration du bien à la suite d’un changement de locataire et les frais liés à la gestion des locations. Pour une location à l’année: l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et les frais de gestion et d’assurance.

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Airbnb va proposer de nouveaux types d’hébergements – Divers

Lors de sa création en 2008, Airbnb était une plateforme de location de meublés touristiques entre particuliers. Aujourd’hui, elle met de plus en plus en avant les maisons d’hôtes et certains établissements hôteliers.

(LaVieImmo.com) – Airbnb, créé en 2008 comme une plateforme de location de meublés touristiques entre particuliers, va proposer de façon beaucoup plus visible des hébergements professionnels, comme les hôtels de charme ou les maison d’hôtes, une des illustrations de sa stratégie d’expansion.

Il y a dix ans, « l’idée que des gens pouvaient séjourner chez des inconnus était considérée comme une idée folle. Aujourd’hui, ce sont des millions de gens qui chaque nuit font cela. Mais nous voulons aller plus loin (…) de façon à ce que dans dix ans, plus d’un milliard de personnes chaque année profitent de l’expérience » Airbnb, explique son patron et co-fondateur Brian Chesky, dans un communiqué.

Pour ce faire, le groupe va notamment proposer de nouvelles catégories de recherche d’hébergements, comme maisons d’hôtes (« Bed and Breakfast », B&B) ou « boutiques » hôtels (petits hôtels de quelques dizaines de chambres le plus souvent indépendants, proposant une décoration soignée), ce qui devrait attirer davantage de professionnels car ils seront plus visibles.

Des nouveautés sur Airbnb
Airbnb a aussi annoncé des nouveautés comme des demeures « de luxe » ou encore des logements « Plus », dont les prestations ont fait l’objet d’une vérification in situ par Airbnb. Pour faciliter les recherches, il sera aussi possible de passer en revue les hébergements disponibles en fonction de nouveaux critères: famille, travail, voyage de noces, groupes etc…

Ces nouveautés font entrer un peu plus Airbnb sur le terrain de l’hôtellerie mais son dirigeant a toujours dit qu’il n’avait pas l’intention de proposer de « l’hôtellerie de masse ».

Airbnb, basé à San Francisco, « propose 4,5 millions d’hébergements dans 81.000 villes. En dix ans, les hôtes Airbnb ont gagné 41 milliards de dollars et les clients ont séjourné dans un Airbnb plus de 300 millions de fois », a fait valoir la plateforme. Alors qu’une introduction en Bourse de sa société passait pour un scénario probable dès cette année, Brian Chesky a indiqué début février que cette option n’était pas d’actualité.

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