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Taxe d’habitation : combien allez-vous payer en 2018 ? – Challenges.fr

Chaque semaine, MaTVimmo (la web TV de VousFinancer) livre pour Challenges.fr ses conseils en matière d’achat, de vente ou de location d’un bien immobilier.

Dès cette année, si vous faites partie des heureux bénéficiaires de la réforme, votre taxe d’habitation baissera de 30 % puis de 65 % en 2019 et enfin sera complètement supprimée en 2020. A combien va s’élever le montant de votre taxe d’habitation cette année ? Vous pouvez faire une simulation sur le site de l’Administration fiscale.

Concrètement, cette réforme concerne la résidence principale et profite à tous ceux dont le montant du revenu fiscal de référence de l’année précédente est inférieur à 27.000 euros pour une personne célibataire (quotient familial : 1 part), 43.000 euros pour un couple sans enfant (2 parts), 55.000 euros 3 parts et 67.000 euros pour 4 parts. Un couple avec un enfant représente 2,5 parts…

Selon la loi de finances pour 2018 du 30 décembre dernier, un dégrèvement bénéficie aussi à ceux dont le revenu fiscal de référence est légèrement supérieur aux plafonds fixés, en fonction du quotient familial.

Exemple : un revenu de référence de 27.100 € pour une seule part (soit seulement 100 euros au-dessus du plafond) ouvre droit à un dégrèvement de 27% de sa taxe d’habitation 2018. Par contre, un revenu de référence de 27.900 € pour une seule part (soit 900 euros au-dessus du plafond fixé) n’ouvre droit qu’à 3% de dégrèvement. Sont d’ailleurs exclus du dégrèvement les contribuables passibles de l’impôt sur la fortune (ISF) en 2017.

Pour savoir si vous êtes éligible à la réforme de la taxe d’habitation et connaître votre gain indicatif, vous pouvez faire une simulation sur le site des services des impôts.

Ce simulateur vous demande de renseigner trois cases : votre revenu fiscal de référence, le nombre de parts dont vous disposez (indiqués tous deux sur votre dernier avis d’imposition) et enfin le dernier montant de votre taxe d’habitation. Puis, il vous suffit de cliquer sur « calculer » pour savoir si vous êtes éligible à la réforme et que, le cas échéant, le simulateur vous indique une estimation de votre future taxe d’habitation principale. A noter que si vous payez votre taxe d’habitation en une seule fois, la baisse de 30 % sera effective dès l’automne 2018 sur votre avis d’imposition.

Enfin, sachez que vous pouvez modifier vos mensualités. Mais « les contribuables qui peuvent bénéficier de cette baisse programmée sans modifier leurs prélèvements mensuels verront de toute façon leur situation régularisée automatiquement d’ici la fin de l’année 2018 », précise l’Administration fiscale.

Sourced through Scoop.it from: www.challenges.fr

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Quelles sont les garanties d’une assurance emprunteur pour un crédit immobilier ?

Quelles sont les garanties d’une assurance emprunteur ?

Peu importe le montant que vous empruntez et la proportion de votre apport, l’assurance emprunteur est toujours exigée pour un crédit immobilier. Si toutes les garanties ne sont pas obligatoires, elles sont toutes importantes pour bénéficier d’une couverture optimale.

L’assurance décès est une garantie systématiquement exigée pour pouvoir souscrire à un prêt immobilier. Ainsi, si vous ou votre conjoint décède prématurément, la garantie accordée par l’assurance décès permet d’activer le remboursement du montant du capital restant dû. Notez que l’assurance décès couvre tous les profils, toutes les professions et toutes les situations, y compris pour les personnes exerçant des professions à risque tels que les militaires. 

Bon à savoir
Certaines situations ne sont pas couvertes par l’assurance décès, c’est le cas d’un suicide qui interviendrait dans les 12 mois suivant l’emprunt, une overdose, ou encore la pratique d’un sport à haut risque.

Assurance perte totale et irréversible d’autonomie
L’assurance PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie), vous couvre dans le cas de la perte d’autonomie et d’incapacité à travailler. Dans cette situation, la personne n’est pas en capacité d’exercer un métier lui permettant de percevoir un revenu, mais elle a également besoin d’une assistance permanente d’une tierce personne pour s’alimenter, se laver, etc. Cette garantie est généralement exigée par les organismes de crédit en plus de l’assurance décès, et vous pourrez être amené à y souscrire à 100 %. 

Bon à savoir
L’assurance PTIA n’est plus valable pour les personnes de plus de 65 ans, et le niveau de garantie varie selon les compagnies d’assurance.

Assurance invalidité permanente totale ou partielle
L’assurance IPT (invalidité permanente totale) et l’assurance IPP (invalidité permanente partielle) sont deux garanties qui couvrent, comme leur nom l’indique, l’invalidité physique ou mentale constatée avant l’âge de 65 ans. Dans le cas de l’IPT, l’invalidité doit être totale et donc entraîner l’incapacité d’exercer toute occupation qui puisse rapporter un gain ou un profit. Le taux d’invalidité est calculé en fonction de deux paramètres :

Le taux d’invalidité fonctionnelle, à savoir la diminution de la capacité de la personne à effectuer certains gestes de la vie courante.
Le taux d’invalidité professionnelle, à savoir la diminution de la capacité de la personne à exercer sa profession.
Ce qui distingue l’IPT de la garantie PTIA, c’est le taux d’invalidité qui est plus bas dans le premier cas. En effet, la garantie IPT fonctionne avec un taux d’invalidité égal ou supérieur à 66 %, et il doit être de 33 à 66 % dans le cas de l’IPP.

Assurance incapacité temporaire totale
L’assurance ITT (incapacité temporaire totale) vous couvre si vous êtes dans l’incapacité complète mais temporaire de travailler à la suite d’une maladie ou d’un accident par exemple, et correspond donc à la période d’arrêt de travail, en sachant que le congé de maternité est exclu de cette garantie. Vous êtes généralement soumis à un délai de carence de 90 jours durant lequel vous n’êtes pas indemnisé, mais il varie de 15 à 180 jours selon votre métier. Le remboursement des mensualités peut être forfaitaire, c’est à dire que toutes les mensualités vous seront versées en totalité, ou indemnitaire, auquel cas l’indemnisation sera calculée en fonction de la différence entre le salaire perçu en activité et le salaire perçu en arrêt de travail.

Bon à savoir
Demandez des devis pour obtenir l’offre d’assurance emprunteur la plus avantageuse.

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Savez-vous que la location meublée peut être exonérée d’impôts ?

Le fisc vient de publier les plafonds de loyer en dessous desquels les propriétaires, qui louent leur logement en meublé, ne paient pas d’impôt sur ces revenus. Outre le loyer, vous devez respecter certaines conditions. Explications.

Les loyers perçus pour la location ou la sous-location meublée de pièces d’une résidence principale sont exonérés d’impôts. Pour cela, les propriétaires doivent respecter trois conditions, selon le bulletin officiel des finances publiques: les pièces louées ou sous-louées font partie de sa résidence principale, les pièces louées constituent pour les locataires leur résidence principale et enfin le loyer ne dépasse pas un certain seuil.

L’administration fiscale vient de publier les plafonds applicables en 2018: 185 euros par mètre carré de surface habitable, charges non comprises, en Ile-de-France (contre 184 euros en 2017) et 136 euros dans les autres régions (contre 135 euros l’année dernière). Concrètement, une chambre de 13m² ne doit pas être louée plus de 2405 euros par an (donc 200 euros par mois) en Ile-de-France et 1768 euros par an (soit 147,3 euros par mois) en province, pour que les revenus tirés de cette location soient exonérés d’impôt. En cas de dépassement de ces plafonds, les montants encaissés sont taxés à 100% sous le régime du micro-BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) qui permet de bénéficier d’un abattement pour frais de 50% si les revenus sont inférieurs à 33.100 euros et sous le régime réel s’ils sont supérieurs à ce seuil.

Comme pour toute location, la surface proposée doit être supérieure à 9 mètres carrés et disposer d’une hauteur sous plafond de 2,20 mètres minimum, comme le stipule l’article 4 d’un décret datant de 2002 et issu de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains). La chambre doit être meublée, c’est-à-dire comporter au minimum un lit et une armoire. Depuis septembre 2015 et l’entrée en vigueur d’un décret d’application de la loi Alur, les logements loués en meublé doivent être dotés de 11 équipements au minimum, lorsque le bien est occupé à titre de résidence principale. Enfin, le propriétaire doit garantir dans le contrat l’accès aux parties communes à son locataire.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Leboncoin lance Labonnevisite, l’application qui facilite la recherche d’un bien immobilier !

Lorsque des particuliers sont à la recherche d’un appartement ou d’une maison, plusieurs questions se posent : quel sera le temps trajet entre son domicile et son travail ? Existe-t-il des écoles à proximité ? Comment bien comparer plusieurs offres ?

Avec sa nouvelle application gratuite Labonnevisite, Leboncoin propose de répondre à leurs attentes en centralisant l’ensemble de leurs recherches immobilières. Facile d’utilisation, elle permet de :

Remplir un compte-rendu pour chaque bien visité
Partager vos comptes-rendus de visites avec vos proches
N’oublier aucune question clé à poser au propriétaire
Comparer les emplacements de tous les biens visités en fonction des commerces, écoles et transports autour
Importer des annonces du boncoin en un clic

Sourced through Scoop.it from: www.aucoeurdelimmo.com

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Immobilier : louer moins cher pour payer moins d’impôts

Vous souhaitez optimiser la fiscalité de vos investissements en immobilier ? Avez-vous considéré la baisse de loyer comme une possibilité de diminuer la fiscalité de vos revenus locatifs ?
Nous vous proposons de découvrir deux astuces qui vous permettront de diminuer la fiscalité de vos revenus locatifs tout en conservant une rentabilité confortable.

1. Diminuer le loyer : comment conserver une rentabilité confortable et optimiser la fiscalité immobilière ?
En premier lieu, vous devez rechercher une opération qui s’autofinance. C’est-à-dire que vos revenus locatifs couvrent l’ensemble de vos dépenses (crédit immobilier et toutes dépenses non récupérables auprès du locataire).

Pour atteindre cet objectif, concentrez vos recherches sur les villes moyennes, où il existe une demande locative en constante évolution : les prix de l’immobilier y sont plus abordables.

Par ailleurs, les valeurs locatives dans ces villes vous permettront de réaliser votre objectif d’autofinancement.

En parallèle, vous devez déterminer le loyer, en fonction de votre calcul d’autofinancement et des valeurs locatives de marché.

À l’issue de ce calcul, vous pourrez déterminer la quote-part de diminution du loyer qui vous permettra de conserver l’autofinancement de l’opération, tout en allégeant votre imposition sur le patrimoine immobilier.

Prenons un exemple concret : Par notre intermédiaire, un client vient d’acquérir une grange à rénover.

Offrant un ensemble de services de proximité (supermarché, commerces de proximité, école et collège, centre de santé, maison de retraite), ce village est très recherché par des familles locataires, qui souhaitent bénéficier des avantages de la vie de village, tout en étant proche de la ville.
–          Prix d’achat frais de notaire inclus : 60.000 €
–          Travaux : 50.000 €
Nous avons négocié le financement suivant : sur quinze ans, notre client rembourse 683 € de prêt, dont 71 € d’intérêts (moyenne calculée sur l’ensemble de la durée du prêt). Il vient de terminer la rénovation de la grange. Celle-ci est désormais divisée en 2 maisons mitoyennes de 3 pièces (2 chambres). Chacune possède un terrain clôturé de 100 m2.
– Loyer de marché : 700 €/mois charges comprises = 1 400 €/mois de revenus locatifs
– Dépenses globales : 683 € + 65 € de taxe foncière non récupérable (hors teom) + 70 € de frais de gestion (5%) + 6 € d’assurance propriétaire non occupant = 824 €/mois
Le gain mensuel est de 576 € et le rendement net de charges et de coût d’emprunt est de 12,3%. On parle ici d’une opération à «cash-flow positif».
Calculons la fiscalité des revenus fonciers :
– Revenus locatifs : 1.400 x 12 = 16.800 €
– Taxe foncière (hors teom) non récupérable : 65 x 12 = 780 €
– Intérêts d’emprunts : 852 €
– Frais de gestion : 70 x 12 = 840 €
–  Assurance PNO : 6 x 12 = 72 €

Dans le cas présent, l’investisseur déclare 14.256 € de revenus fonciers. Nous avons effectué le même calcul avec une baisse de loyer de 14%, soit un loyer mensuel de 600 €.

Dans ce cas, le gain mensuel est de 386 € et le rendement net de charges et de coût d’emprunt est égal à 10,5%.
Au regard des données initiales, l’opération permet à l’investisseur de ne pas mobiliser son épargne et de conserver un gain mensuel confortable.
Calculons désormais la fiscalité des revenus fonciers :
– Revenus locatifs : 1.200 x 12 = 14.400 €
– Taxe foncière (hors teom) non récupérable : 65 x 12 = 780 €
– Intérêts d’emprunts : 852 €
– Frais de gestion : 60 x 12 = 720 €
– Assurance PNO : 6 x 12 = 72 €

Dans le cas présent, l’investisseur déclare 11.976 € de revenus fonciers, soit une diminution de 29% !

Ainsi, proposer un loyer moins cher, tout en conservant une opération à cash-flow positif confortable, permet de payer moins d’impôt.

2. Loi Cosse : Investir en immobilier et optimiser la fiscalité
Vous souhaitez bénéficier d’un dispositif fiscal avantageux en évitant la surcote des biens immobiliers proposés dans le cadre de la Loi Pinel ? Utilisez la Loi Cosse Ancien !

Comment ? Depuis le 1e février 2017 et jusqu’au 31 décembre 2019 , le propriétaire d’un appartement à louer, peut optimiser la fiscalité de son investissement, à condition :
– De signer une convention avec l’ANAH (Agence nationale de l’amélioration de l’habitat), avec ou sans subventionnement travaux
–  De louer à des locataires en fonction de leurs revenus (conditions de ressources définies par l’ANAH) ;
– De louer au titre de la résidence principale du locataire
– De louer un logement non meublé
– De s’engager à louer son bien immobilier pour une durée de 6 ans (sans travaux) ou 9 ans (avec travaux).

La location à un membre de la famille n’est pas autorisée.

Où ? La loi Cosse Ancien s’applique sur l’ensemble du territoire métropolitain et en outre-mer. Selon la situation géographique l’avantage fiscal sera plus ou moins important.

Combien ? L’avantage fiscal se matérialise de la façon suivante : Lors de votre déclaration fiscale, vous déclarez le montant des loyers annuels charges comprises, que vous avez perçus. Il s’agit du revenu brut. Une déduction forfaitaire est appliquée sur ce revenu brut. En fonction de la situation géographique de votre bien et du montant de loyer sélectionné, vous pourrez opter parmi les déductions forfaitaires suivantes : 

Déductions forfaitaires possibles
Il n’existe pas d’avantage fiscal pour la zone C.

Autre possibilité, sur l’ensemble du territoire, sans distinction de zone, à condition de déléguer la gestion de votre location auprès d’un organisme agréé (public ou privé), vous pourrez bénéficier sur vos revenus bruts, d’une déduction forfaire de 85%.

Cumul avec l’avantage fiscal pour travaux. Dans le cadre d’un bien immobilier bénéficiant d’un subventionnement ANAH au titre de sa rénovation, vous pourrez cumuler cet avantage fiscal avec l’avantage fiscal Cosse Ancien.

Ainsi, ces deux dispositifs cumulés vous permettront de diminuer fortement la fiscalité liée à votre patrimoine immobilier, voire de créer un déficit.

En conclusions, prévoir une baisse de loyer au travers de ces deux solutions, vous permettra non seulement de réduire la fiscalité liée à votre patrimoine immobilier et également de limiter le risque de vacance locative.

En effet, proposer un loyer en-dessous des valeurs de marché, incite les locataires à rester dans le bien et limite ainsi le turn over et donc le manque à gagner entre deux locations.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

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Vente immobilière, risque d’inondation et responsabilité du notaire – Éditions Francis Lefebvre

La note de renseignements d’urbanisme ne dispense pas le notaire de s’informer de l’existence d’un arrêté préfectoral publié, relatif à un plan de prévention des risques d’inondation (PPRI).

Par acte notarié, un homme achète un immeuble à usage d’habitation. Six ans plus tard, il découvre que le bien acquis est situé en zone inondable. Il assigne le notaire en responsabilité pour manquement à son devoir de conseil et d’information.

La cour d’appel rejette sa demande. Selon elle, le notaire, qui a demandé une note de renseignements d’urbanisme sur laquelle n’apparaît aucune mention pouvant faire suspecter le caractère inondable de la zone ou l’existence d’un plan de prévention des risques d’inondation, n’est pas tenu de vérifier l’existence d’un arrêté préfectoral en ce sens. Celui-ci, régulièrement publié, peut être recherché et consulté par l’acquéreur, aussi bien que signalé par les vendeurs. Le classement en zone urbaine peu dense ne doit pas inciter le notaire à faire cette vérification sans y être expressément invité par l’acheteur.

Censure de la Cour de cassation. La note de renseignements d’urbanisme ne dispense pas le notaire de son obligation de s’informer de l’existence d’un arrêté préfectoral publié, relatif à un plan de prévention des risques d’inondation.

A noter : le notaire a une obligation d’investigation, spécialement lorsque l’information a fait l’objet d’une mesure de publicité légale, aisément accessible (voir par exemple Cass. 1e civ. 12-5-2011 n° 10-17.602 F-D, à propos de la déclaration de solvabilité d’un mandataire vérifiable sur le Bodacc). Récemment, dans une affaire où le vendeur avait dissimulé l’existence d’un arrêté interministériel portant reconnaissance de catastrophes naturelles sur la commune où se situait le bien vendu, la Cour de cassation a précisé que le notaire ne pouvait, sans manquer à son obligation d’information, s’abstenir de renseigner les parties sur l’existence de cet arrêté ; l’officier public ne pouvait ignorer l’information de catastrophe naturelle dès lors qu’elle avait fait l’objet d’une publication par arrêté interministériel, relayée de surcroît par la presse locale (Cass. 1e civ. 11-1-2017 n° 15-22.776 FS-PB).

L’arrêt commenté se situe dans cette ligne : le notaire ne peut ignorer un plan de prévention des risques inondations qui a été publié. La note de renseignement d’urbanisme demandée ne peut l’exonérer de son devoir d’investigation. Quant au caractère « aisément accessible » de la publicité, les juges n’en font pas mention. Doit-on y voir un durcissement de l’obligation d’investigation ? Ce n’est pas certain, l’analyse des faits de l’espèce révélant que le risque d’inondation avait fait l’objet de plusieurs publications dans les journaux locaux et que l’immeuble vendu était situé à proximité de l’office.

Sourced through Scoop.it from: www.efl.fr

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OPCI : le renouveau d’un placement immobilier

Longtemps éclipsés par les SCPI, les OPCI grand public montent en puissance. Ces produits conjuguent les atouts de la pierre-papier et la liquidité d’un fonds diversifié.
Comment trouver de la rentabilité sans prendre un risque excessif en capital ? Une option judicieuse consiste à s’intéresser aux OPCI ou organismes de placement collectif immobilier. Encore peu connu, mais en pleine renaissance, ce placement immobilier hybride et flexible, à mi-chemin entre la société civile de placement immobilier (SCPI) et le fonds diversifié, se révèle une solution à privilégier pour diversifier son patrimoine quand on dispose d’un horizon de placement de moyen ou long terme.

« L’OPCI offre actuellement une véritable alternative aux fonds en euros des contrats d’assurance-vie, dont les rendements sont en baisse, autour de 2 % en moyenne en 2015, observe Hubert Segura, responsable commercial immobilier pour Le Comptoir chez CPR Asset Management, ainsi qu’aux fonds patrimoniaux dits « flexibles », dont les performances, pour beaucoup négatives, ont déçu l’an dernier. » Sur ce marché de niche – onze fonds gérés par huit sociétés pour 4,53 milliards d’euros de capitalisation, au 31 décembre 2015 -, le leader, Amundi Immobilier, gère Opcimmo. Cet OPCI grand public vise sur longue période un rendement annuel net entre 4 et 4,5 %, au prix d’une volatilité maîtrisée, de 2,5 à 3 % par an. Mission remplie depuis son lancement en 2011, puisque Opcimmo affiche une performance annualisée de 4,74 % (dont 4,62 % l’an dernier), avec une volatilité de 2,18 %.

De nouveaux OPCI devraient voir le jour cette année, dont un lancé par Sofidy.

L’atout de la liquidité
En dépit d’un couple rendement/risque attrayant, jusqu’à récemment les OPCI ont été boudés des particuliers. Apparus en 2007 en pleine crise des « subprimes », ils ont été au départ conçus pour les professionnels. L’année 2011 a vu leur consécration auprès de ces investisseurs qualifiés, puisqu’ils ont réalisé une collecte record auprès d’eux. Les institutionnels ont rapidement vu l’intérêt d’un produit original de diversification alliant les atouts de la pierre-papier et la liquidité d’un fonds. Celle-ci a même été renforcée pour la version de l’OPCI destinée aux particuliers, née un an plus tard. En effet, l’Autorité des marchés financiers a demandé une contrainte de liquidité supplémentaire à ce qu’exigeait la loi, ce qui a abouti à limiter la part de l’immobilier physique à un maximum de 65 % de l’actif du fonds.

Retard au décollage
Souscrire à un OPCI permet à l’épargnant d’investir, tout comme il le ferait dans le cadre de l’achat de parts de SCPI, dans de l’immobilier physique (bureaux, commerces, logement, hôtels, parts de société immobilière, etc.). Mais aussi, et en cela le placement diffère de la pierre-papier classique, dans des actifs financiers divers (au maximum 40 % du portefeuille) comme les actions, les obligations, les actifs monétaires ou d’autres OPCVM. Les similitudes entre SCPI et OPCI expliquent pour partie le retard au décollage de celui-ci. Car, longtemps, l’OPCI a été commercialisé comme une alternative au SCPI. Or le client traditionnel de la pierre-papier n’a pas compris l’intérêt de troquer l’un pour l’autre. En outre, dans la même période, les SCPI étaient elles-mêmes passées du statut de placement confidentiel, un peu ringard, à celui de produit star. Ce n’est que depuis l’an dernier que les OPCI prennent vraiment leur envol. En effet, les assureurs sont de plus en plus nombreux à les référencer dans leurs contrats d’assurance-vie en unités de compte. Point fort à leurs yeux par rapport aux SCPI : la liquidité du placement, assurée par le gestionnaire, laquelle permet de mieux piloter les sorties des porteurs.

frais et fiscalité
Souscrire à un OPCI, véhicule déjà très gourmand en frais (environ 10 % à la souscription sans compter, entre autres frais, ceux liés à la gestion d’au moins 1 à 2 % par an), au travers d’un contrat d’assurance-vie, génère certes des frais supplémentaires liés au contrat lui-même. Pour les minorer, l’investisseur pourra privilégier des contrats en ligne sans droits d’entrée.

Mais ce coût supplémentaire sera compensé par une fiscalité de l’assurance-vie très avantageuse comparée à une détention en direct via un compte titres. Tous les OPCI grand public (hors ceux sous la forme juridique de FPI, ce qui est rare) sont ainsi soumis à la fiscalité des valeurs mobilières et non à celle des revenus fonciers. Les dividendes et les plus-values s’ajoutent aux revenus imposables. Hors prélèvements sociaux, un abattement sur les plus-values est toutefois appliqué selon la durée de détention.

La performance n’est pas garantie
L’OPCI est-il rentable ? D’après une étude de l’IEIF, entre juin 2008 et décembre 2015, les OPCI ont enregistré une performance moyenne annualisée légèrement inférieure à celles des SCPI (6,3 % pour les OPCI contre 6,7 % pour les SCPI), mais avec une volatilité moindre (2 % contre 3,2 % pour les SCPI). En 2015, d’après l’Aspim, la performance moyenne des OPCI s’est établie à 4,9 %. Attention, tout comme pour les SCPI, le rendement des OPCI n’est pas garanti.

En achetant des parts d’OPCI, outre le risque des marchés boursiers – ce qui est aussi la contrepartie de la liquidité – auquel il s’expose, l’épargnant est dépendant des performances de l’immobilier tertiaire. Certains experts alertent sur le risque de surchauffe dans l’immobilier de bureaux francilien, au coeur des investissements, avec des prix qui augmentent encore et des loyers en baisse. « Seule une remontée très forte des taux d’intérêt longs à 10 ans, ce qui n’est pas notre scénario, pourrait faire peser un risque sur ce placement « , tempère David Seksig, responsable « fund management  » OPCI chez Amundi Immobilier.

Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr

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Immobilier : comment tirer le meilleur des SCPI ?

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont, depuis quelques années, la nouvelle coqueluche des épargnants. Mode d’emploi d’un produit star en fonction de ses objectifs.
Depuis 2014, les société civiles de placement immobilier (SCPI) n’en finissent pas de séduire les épargnants. Publiée il y a quelques semaines par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), la collecte nette 2017 bat un  nouveau record  : 6,1 milliards d’euros. C’est 15,2 % de plus qu’en 2016. Quant au taux moyen de distribution des SCPI d’immobilier d’entreprise, il s’élève à 4,43 % contre 4,64 % en 2016.

La raison de ce succès auprès du grand public s’explique évidemment par des performances qui, même en repli, dament le pion aux autres produits. Mais ce placement dans la pierre papier séduit aussi pour ses usages multiples.

« La SCPI ne doit pas être seulement utilisée à titre de diversification de patrimoine. L’achat de parts doit se faire régulièrement au fil de l’eau, dans différentes sociétés de gestion, le tout avec une durée de détention longue », estime Jonathan Dhiver, fondateur du site MeilleureSCPI.com.

Sourced through Scoop.it from: patrimoine.lesechos.fr

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Surtaxe sur les résidences secondaires : comment y échapper ?, Actualité/Actu Immobilier

La surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires fait grincer des dents. Comme le révèlent les Echos ce mardi, des associations se sont crées pour dénoncer cette ponction fiscale.

Il faut dire qu’après Paris, de nombreuses communes ont décidé de mettre à profit ce surplus de fiscalité locale. Alors que Paris et Nice sont déjà au plafond de 60%, Bordeaux envisagerait de la porter à 50%, tandis que Saint-Jean-de-Luz est à 40%.

Pour mémoire, depuis 2015, certaines communes sont autorisées à appliquer une surtaxe d’habitation aux logements meublés non affectés à l’habitation principale. D’abord de 20%, le taux maximal a été porté à 60% par la loi de finances 2017.

Les communes concernées sont celles qui appartiennent aux agglomérations où le marché est jugé tendu. Au total, plus de 1.100 communes de 28 agglomérations sont visées. Si votre résidence secondaire n’est pas située dans l’une de ces zones, vous n’êtes donc pas concerné.

Ceci étant, il est également possible de ne pas payer cette surtaxe dans les zones tendues. Dans une publication au BOFiP (BOI-IF-TH-70-20170720), l’administration rappelle en effet les situations dans lesquelles le propriétaire peut réclamer un dégrèvement.

Occupation en raison de l’activité professionnelle
Le dégrèvement est par exemple envisageable pour les personnes contraintes par leur activité professionnelle à résider dans un logement autre que leur résidence principale. Le logement en question doit alors se situer à proximité de l’endroit où est exercée l’activité.

Hébergement en établissement de soins
Les personnes transférées dans un établissement de soins de longue durée (comme un Ehpad) peuvent également profiter d’un dégrèvement dès lors qu’elles conservent la jouissance exclusive de ce qui constituait auparavant leur résidence principale.

Cause étrangère à la volonté
Le dernier cas est certainement le plus large puisqu’il s’appuie sur une cause étrangère à la volonté de l’occupant, c’est-à-dire une cause qui empêche l’habitation à titre principal, du propriétaire ou de toute autre personne.

L’administration cite les exemples de logements dépourvus des équipements nécessaires à une occupation pérenne ainsi que ceux qui ont vocation à disparaître (dans un délai d’un an) ou à faire l’objet de travaux dans le cadre d’une réhabilitation.

Les logements mis en location ou en vente au prix du marché et qui ne trouvent pas preneurs sont aussi concernés.

Il est également précisé qu’il incombe au propriétaire de prouver que le logement ne peut être occupé, vendu ou loué. Ainsi, la demande de dégrèvement doit par exemple être accompagnée des pièces justifiant de la mise en location ou de la mise en vente.

Sourced through Scoop.it from: argent.boursier.com

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L’immobilier est-il victime d’un matraquage fiscal ?

Xerfi, leader des études économiques sectorielles, décrypte dans cette vidéo la pression fiscale qui pèse sur la pierre.
Recentrage de l’impôt sur la fortune (ISF) sur les seuls actifs immobiliers, alourdissement de la fiscalité sur les revenus fonciers, réduction du dispositif Pinel (système de réduction d’impôt sur le revenu après un investissement locatif)… La France vit depuis quelques mois “une avalanche de mauvaise nouvelles” en matière d’immobilier, explique Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture de Xerfi. Concrètement, les prélèvements liés au logement ont augmenté de 28% depuis 10 ans (14% à euro constant).

L’immobilier subit bel et bien une grosse pression fiscale, comme l’explique dans le détail cette vidéo Xerfi en tête d’article. La France est même le deuxième pays le plus taxé sur la pierre (derrière le Royaume-Uni) parmi les membres de l’OCDE. Il serait en revanche simpliste d’en conclure que l’immobilier est victime d’un véritable matraquage fiscal. Pour mieux se rendre compte de la réalité, il faut comparer les prélèvements liés à ce secteur avec le reste de l’imposition. En mettant en parallèle la courbe des prélèvements sur le logement et celle liée aux autres taxes, on se rend compte clairement qu’elles se suivent de très près depuis plus deux décennies. Il y a même une petite inflection de la taxation sur la pierre au début des années 2000, avec la mise en place à l’époque d’un taux de TVA réduit sur les travaux.

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr