Pas de commentaire

Pour faire baisser les frais de copropriété, cette start-up a la solution

Petite révolution dans le monde très feutré de la copropriété, la plateforme Illicopro a mis au point un système pour contourner les syndics professionnels … en toute légalité! Pour aider les Français à se passer des syndics professionnels, la start-up propose une palette d’outils pour aider les copropriétés à s’autogérer en toute transparence. «Aujourd’hui en France, les copropriétés ont le choix de passer par un syndic professionnel ou un syndic bénévole. Nous sommes basés sur ce deuxième modèle», indique Raphaël Di Meglio, cofondateur de Illicopro.

Et cette solution pourrait concerner beaucoup de Français. En France, plus de 8,4 millions de logements sont en copropriété, ce qui représente 560 000 copropriétés, selon l’Insee. Or une très large majorité des copropriétés, plus de 90%, est gérée par des professionnels, dont plus de la moitié compte pourtant moins de dix lots.

De fait, les obstacles juridiques et la comptabilité freinent l’autogestion des copropriétés. La plateforme promet ainsi de faciliter ces démarches. «Avec Illicopro, la copropriété n’est plus obligée de passer par un syndic professionnel car nous aidons les copropriétaires à gérer les documents juridiques et la comptabilité», souligne Raphaël Di Meglio. «L’idée est de supprimer tous les intermédiaires et de permettre la gestion de la copropriété au moyen d’un logiciel très intuitif». Les copropriétaires tiennent en outre le compte en banque. «Nous n’intervenons pas sur les opérations qui se passent sur les comptes en banques», souligne le cofondateur de la start-up.

Des tarifs trois à quatre fois moins élevés
Crée il y a quelques mois, Illicopro compte aujourd’hui 5 salariés et aide plus de 50 copropriétés de toutes tailles et dans toute la France. Une copropriété de 150 appartements a choisi cette solution à Tours et une autre de 330 appartements pourrait rejoindre la plateforme, souligne Raphaël Di Meglio. Un succès qui s’explique aussi par les économies que la plateforme permet de réaliser puisque le service est facturé 6 euros par mois et par appartement pour toutes les copropriétés qui font le choix de passer par cette plateforme. Ce tarif est trois à quatre fois moins élevé que ceux pratiqués par les syndics professionnels. Par exemple, une copropriété de 10 lots paie entre 2000 euros et 2500 euros de frais de gestion avec un syndic professionnel, contre 720 euros avec la plateforme Illicopro. Des frais en moins et une plus grande transparence pourraient ainsi séduire les copropriétaires. Ces derniers devront toutefois s’impliquer d’avantage dans la gestion de la copropriété, ce qui peut prendre du temps surtout dans le cas des grandes copropriétés.

Du temps que certains seront prêts à consacrer tant les syndics professionnels sont décriés. L’opacité des tarifs pratiqués et leur gestion nébuleuse sont régulièrement pointés du doigt. L’association de consommateurs UFC-Que choisir et l’association des responsables de copropriétés (ARC-UNARC) dénoncent régulièrement les abus des principaux syndics, où les contrats sont remplis de clauses «parfois illicites, parfois abusives». Trois ans après la promulgation de la loi Alur censée mettre un terme aux mauvaises pratiques des syndics de copropriété, les dérapages sont encore nombreux. L’UFC a récemment dénoncé une flambée des prix des gros syndics de 25% à 37% en trois ans avec des hausses des taux horaires pouvant atteindre +129%! Pourtant, depuis trois ans, l’inflation est contenue en dessous de 1%. L’UFC a une nouvelle fois saisi la répression des fraudes, alerté les pouvoirs publics mais aussi appelé les copropriétaires à faire preuve de vigilance. L’autogestion des copropriétés pourrait être la solution, à condition toutefois que les copropriétaires prennent en main la gestion de leurs biens.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Forte hausse des honoraires de syndic dans les petites copropriétés

Avec la loi Alur, c’était promis, les contrats de syndic de copropriété seraient plus clairs, plus lisibles, plus faciles à comparer, ce qui devait attiser la concurrence. Qu’en est-il aujourd’hui de l’impact de ces contrats-types imposés depuis le 1er juillet 2015? Selon l’étude du courtier en syndic Syneval, tout le monde ne tire pas son épingle du jeu loin de là. Sur la base des tarifs pratiqués par 113 cabinets de syndics, l’étude relève que les forfaits de base ont augmenté partout en 2018 mais l’écart est très significatif entre les petites copropriétés, très touchées, et les grandes où les prix sont quasi stables.

En moyenne, un syndic facturerait au minimum 4085 euros TTC pour gérer une copropriété à Paris contre 3707 euros en 2017, soit une hausse 10,2 %. En Ile-de-France, il faut désormais compter 3406 euros contre 3166, soit une hausse de 7,6 %. Et c’est Lyon qui détient la palme de la hausse: + 20,6% en un an, passant de 2075 à 2503 euros! Dans le détail, cette hausse est surtout le fait de résidences de 10 à 20 lots qui enregistrent une envolée des honoraires de 23,2% à Paris contre 6,2% en Ile-de-France et 7,3% à Lyon. Une note salée que l’étude explique par le contexte réglementaire de plus en plus lourd (immatriculation des copropriétés, fonds travaux, extranet…) créant un surplus de travail quelle que soit la taille de la copropriété et incitant les syndics à gonfler la note.

Une évolution beaucoup plus sage dans les copropriétés de plus de 50 logements où l’étude constate «pour la première fois une stabilisation des honoraires» après une période récente marquée par de fortes hausses. Quelle que soit la région, ces augmentations sont comprises entre 1,1% et 2% dans cette catégorie d’immeubles. L’étude donne également un point de satisfaction: le tarif des prestations annexes est en baisse, parfois sensible, sauf à Lyon. Les coûts facturés pour préparer une assemblée générale ou un conseil syndical supplémentaire, voire la modification du règlement de copropriété ont diminué de plus de 3 % à Paris et en île de France alors qu’ils ont augmenté de 1,6% dans la capitale des Gaules.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

4 chiffres à connaître sur les résidences séniors

Elles ont longtemps traîné avec elle une assez mauvaise réputation du fait de charges trop élevées mais sont en train de vivre une nouvelle jeunesse. Les résidences seniors avec services sont des hébergements destinés à une clientèle de seniors comme leur nom l’indique mais plus spécifiquement des personnes autonomes, valides ou au moins semi-valides. On y trouve une clientèle de retraités qui viennent y chercher des logements confortables, adaptés à leurs besoins ainsi qu’une large palette de services (restauration, loisirs, soin, beauté, sport, télé-assistance…) proposés à la carte ou sous forme de packs. Une voie moyenne entre le maintien à domicile et l’hébergement pour personnes dépendantes dans les Ehpad. Dans le cadre d’une étude menée par le site Logement-seniors.com, voici quelques-unes des caractéristiques à connaître sur l’offre de ces logements en France

1) 728

C’est le nombre de ces résidences existant actuellement en France. Un chiffre en nette croissance, sachant que le marché n’en comptait encore que 580 en 2016 et que certaines projections en escomptent plus de 1000 à l’horizon 2020. Selon le recensement effectué par Logement-seniors, le principal réseau gestionnaire en France serait Domitys (76 résidences ouvertes sur le territoire) devant Sénioriales (58 résidences) et Les Hespérides (40 résidences).

2) 923 à 1528 euros

Ce sont les coûts moyens des hébergements selon leur taille. D’après l’étude, il faut compter 923 euros pour un studi, 1145 euros pour un 2 pièces et 1528 euros pour un 3 pièces. Des montants qui restent élevés, notamment du fait de la consommation de services. Les seuls loyers s’étalent quant à eux de plus en plus pour toucher une large gamme de clientèles. Les loyers les plus faibles démarrent ainsi sous la barre des 400 euros pour un studio/1pièces et peuvent s’envoler à plus de 3300 euros pour un 3 pièces.

3) 2.363.426
C’est le nombre de personnes de plus de 60 ans que compte la région Île-de-France, devançant les régions Auvergne-Rhône-Alpes (1.967.963 plus de 60 ans) et Nouvelle-Aquitaine (1.743.916 plus de 60 ans). Ce poids des seniors en Île-de-France se retrouve dans le fait que c’est la région qui compte le plus de résidences services seniors (84 devant l’Occitanie et ses 83 résidences ainsi que la Nouvelle-Aquitaine avec 79 résidences). Et pour la demande la plus forte, c’est également l’Île-de-France qui fait la course en tête (la région pèse 18,8% de la demande française) devant PACA (15,2% des demandes) et la région Occitanie (13,9%).

4) 37,1%

C’est la part de la population que les plus de 60 ans devraient représenter en 2050 en Nouvelle-Aquitaine, soit 2.552.738. C’est l’une des trois régions où les besoins de résidences seniors devraient se montrer les plus forts à l’avenir. On y retrouve évidemment aussi l’Île-de-France (3.604.470 seniors attendus, soit 27,4% de la population de la région) ainsi que l’Auvergne-Rhône-Alpes (2.984.310 seniors escomptés en 2050, soit 31,5% de la population)

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Immobilier : voici les métropoles où les prix ont le plus flambé en 20 ans

À Paris, les prix immobiliers ne cessent de grimper. Le mètre carré moyen devrait valoir plus de 9300 euros en avril prochain, selon les avant-contrats signés par les notaires. Si aucune autre ville ne rivalise avec la capitale dans ce domaine, certaines ont vu leurs prix grimper plus fortement qu’à Paris.

Les notaires viennent de publier une étude sur l’évolution sur 20 ans des prix immobiliers dans les 17 métropoles (hors Île-de-France) définies par le Code général des collectivités territoriales. Les données utilisées proviennent de la base de l’Association pour le développement du service aux notaires qui recueille et exploite, depuis 1994, les données immobilières de la province. Un bémol: l’analyse s’arrête en 2016. Pourquoi? Parce que contrairement aux notes de conjoncture trimestrielles des notaires qui concernent les villes, cette première enquête de fond porte sur les métropoles dans leur intégralité.

Pour les appartements anciens, c’est à Bordeaux (+248%), Lyon (+203%) et Toulouse (+198%) que les prix ont le plus augmenté. On trouve en queue de peloton: Brest (+92%), Dijon (+88%) et Orléans (+86%). Quant aux maisons anciennes, ce sont les mêmes villes qui occupent la première place (Bordeaux avec une hausse de 215%) et la dernière (Orléans, +87%).

En 20 ans, la métropole de Bordeaux a gagné 12 places (de 14e à 2e) dans la catégorie des villes les plus chères pour les appartements anciens et 9 positions (de la 12e à la 3e) pour les maisons. «C’est la seule métropole qui a vu ses prix tripler sur les deux marchés (en 20 ans)», font remarquer les notaires. Après une accalmie entre 2012 et 2015, la préfecture de Gironde profite de la construction d’une ligne TGV qui réduit la distance entre Bordeaux et Paris (2h05 contre 3h14 jusque-là).

La collecte de données pour les métropoles étant fastidieuse, les notaires de France n’ont pas encore consolidé les chiffres définitifs pour 2017. Mais il est intéressant de noter qu’au troisième trimestre 2017 et sur un an, les prix immobiliers ont le plus augmenté, hors Paris, à… Bordeaux (+11,9% à 3730 euros par m²), à Nîmes (+8% à 1640 euros par m²) et à Lyon (+7,6% à 3670 euros par m²), selon la dernière note de conjoncture des notaires.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Est-il rentable de faire construire une maison sans chauffage conventionnel ?

Une maison passive doit avoir une conception bioclimatique, ce qui implique, dans un premier temps, de choisir un terrain adapté: plat, bien orienté, arboré et sans présence d’éléments susceptibles de masquer les apports solaires (colline, bâtiment…). Ensuite, le maximum de surfaces vitrées doivent être orientées au sud, afin de favoriser les apports solaires passifs en hiver. Pour limiter les surchauffes estivales, les fenêtres doivent être équipées de protections solaires extérieures adaptées et correctement dimensionnées. La présence d’arbres feuillus (qui laisseront passer le soleil l’hiver, mais pas l’été) peut compléter cette protection.

Autre point important, l’isolation. Renforcée (de 35 à 45 cm d’épaisseur suivant les régions), elle doit être réalisée par l’extérieur pour supprimer les ponts thermiques. On appelle ainsi les points du bâtiment où la barrière isolante est susceptible d’être rompue: jonctions entre les planchers et les murs extérieurs, entre la dalle et un balcon…

L’autre spécificité de la maison passive est son étanchéité – presque – totale à l’air. Différents procédés, comme la pose d’une membrane étanche en polyane, permettent arrêter la quasi-totalité des infiltrations. Conséquence de cette étanchéité, le logement doit être ventilé efficacement afin d’éviter le développement d’humidité. Pour cela, il est généralement équipé d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux à échangeur thermique. Ce dispositif permet de ventiler et de (ré)chauffer en même temps: la chaleur de l’air vicié qui sort de la maison est, en effet, récupérée pour réchauffer l’air neuf – mais froid – qui entre.

Une maison passive est-elle plus chère à construire?
À l’usage, une maison passive n’est pas plus onéreuse qu’un logement «classique». Tout au plus faut-il changer régulièrement les filtres de la VMC pour qu’elle puisse continuer à assurer correctement sa fonction. Un budget qui, selon les utilisateurs, revient à quelques centaines d’euros par an.

En revanche, sa construction coûte de 10 à 20 % plus cher que celle d’un bâtiment neuf respectant seulement la réglementation thermique en vigueur (RT 2012). Cet écart devrait se réduire progressivement au fur et à mesure que les techniques de construction se démocratiseront. Ce surcoût s’amortit relativement vite: 15 ans, sur la base d’un kilowattheure d’électricité à 0,08 euro.

En attendant, vous vivez dans une maison claire, ventilée, confortable et très économe en énergie!

Existe-t-il un label certifiant les maisons passives?
Il existe, tout d’abord, le label «Bâtiment passif», ou «Passivhaus», délivré par l’association La Maison passive. Aucune technique de construction n’est imposée. Vous pouvez opter pour une armature en bois, qui permet de monter la maison en quelques jours, ou préférer le traditionnel béton. Pour l’isolation, vous pouvez choisir un matériau biosourcé, comme la laine de bois, ou un produit issu d’une matière première fossile, comme la laine de verre, de roche ou encore le polyuréthane.

À côté du «Passivhaus», on trouve les labels lancés en mars dernier par l’association Effinergie. Ils s’appuient sur la RT 2012, mais y ajoutent de nouvelles exigences. Ainsi, BBC Effinergie 2017, Bepos Effinergie 2017 et Bepos + Effinergie 2017 ne certifient pas que les bâtiments sont passifs, mais qu’ils consomment 20 % d’énergie en moins que ce qui est exigé par la RT 2012. Les logements estampillés Bepos doivent, en plus, produire davantage d’énergie qu’ils n’en consomment. Une performance rendue possible grâce à l’utilisation des énergies renouvelables (solaire, éolien…).

Enfin, l’ensemble de ces labels intègrent la qualité environnementale des matériaux et privilégient ceux peu gourmands en «énergie grise» (énergie nécessaire pour la fabrication du matériau: extraction, conception, transport…). Autant d’éléments qui anticipent déjà la prochaine réglementation thermique, la RT 2020, et la maison du futur!

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Grand froid : les maisons sans chauffage ont des adeptes dans le Nord

Des maisons ou bâtiments publics peu gourmands en énergie et ne nécessitant quasiment aucun système de chauffage. Dans les Hauts-de-France, les maisons passives séduisent élus comme particuliers. Olivier Baye, banquier, habitait une maison de mines, «passoire thermique» avec une facture annuelle de 3000 euros. À Courcelles-lès-Lens (62), il a fait construire une maison passive et dépense désormais 60 euros par mois d’électricité. En ce mois de février, la température est négative, mais à l’intérieur, il fait 20°C. «On a une sensation de bien-être grâce à la ventilation», explique-t-il, satisfait de sa nouvelle maison de 160m2, d’un coût de 240.000 euros.

De l’extérieur, rien ne distingue une maison classique d’une «Passivhaus», le nom allemand de cet habitat né outre-Rhin au début des années 1990. «Quand on en parle, les gens imaginent quelque chose d’hyper high-tech… Mais c’est avant tout une philosophie avec la volonté de vivre dans un lieu qui a besoin de très peu d’énergie», explique Timothée Marais, du bureau d’études Géomonia.

Ainsi, lors de la construction de la maison d’Olivier Baye, «on a fait attention à l’orientation et à la quantité de surface vitrée, en mettant plus de fenêtres au sud». Autre condition sine qua non, une isolation maximale avec la pose «de fenêtres triple vitrage très performantes». Et enfin, une VMC (ventilation) double flux, clef de voûte du projet, avec récupération de la chaleur à partir de l’air vicié.

Le «Passiv», qui a désormais nombre d’adeptes en Suisse, en Autriche ou encore en Belgique, commence à se développer dans les Hauts-de-France, région où le climat implique une forte consommation énergétique. Cette région concentre un cinquième des 200 maisons passives en France, selon le Collectif des acteurs du Passif.

Un couple loyer/charges moins cher
A Templeuve-en-Pévèle, commune de 6000 habitants à une trentaine de minutes de Lille, l’équipe municipale a décidé de construire un groupe scolaire (voir notre illustration principale). «On s’est vite rendu compte que le surcoût HQE (Haute qualité environnementale) n’était pas si éloigné du “Passivhaus”», explique Christian Lemaire, maire-adjoint (LR), chiffrant à 20% le surcoût du bâtiment (6,5 millions d’euros). «Le retour sur investissement est prévu à plus ou moins quinze ans», ajoute l’élu, montrant les salles de classe modernes et lumineuses, ouvertes en 2014, qui suscitent l’intérêt de nombreuses délégations d’élus en ce temps de restriction budgétaire pour les collectivités.

Pour l’architecte Luc Vanhaecke, il a fallu créer un bâtiment «avec beaucoup de lumière naturelle, des espaces intérieurs et des cours entrant dans le bâtiment». Et quand un professeur croisé dans une salle de classe se plaint de la température jugée trop basse chaque lundi matin, l’architecte rétorque: «Dans le “passiv”, ce sont les occupants qui participent au chauffage du bâtiment. On est tous des petits radiateurs, d’où, le lundi matin, une température peu élevée puisqu’il y a eu le week-end et des locaux vides».

Comme l’explique Frédéric Boury, du bureau d’études Symoe qui a conçu le groupe scolaire, pour chauffer dix classes «on a une chaudière gaz équivalente à celle d’une maison». Le “passiv” devient de moins en moins expérimental, «avec des bailleurs sociaux qui se lancent sur le sujet», intéressés en outre par la perspective d’avoir moins de soucis d’impayés sur les factures d’énergie. «Étant donné le coût important (1600 euros le m2 contre 1300 euros normalement), ça reste marginal», tempère Jérôme Marais, responsable de programmes chez le bailleur social Notre Logis. Mais il y a un intérêt pour les locataires d’avoir un couple loyer/charges moins cher» grâce à ce type de structure.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Locations illégales : les propriétaires ne seront plus les seuls sanctionnés

«Ce n’est pas la loi de la jungle». Le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires a rappelé à l’ordre les plateformes de type Airbnb qui hébergent selon lui des annonces illégales. Mieux que cela: Julien Denormandie les a prévenues que si elles ne les retiraient pas, elles seraient sanctionnées, comme le prévoit l’article 51 du projet de loi logement que Le Figaro Immobilier a pu consulter. Jusque-là, seuls les loueurs indélicats l’étaient. Le projet de loi logement doit être présenté le 4 avril en Conseil des ministres. Cette annonce intervient moins d’un mois après que Airbnb a, pour la première fois, été obligée de rembourser des sommes perçues grâce à des annonces illégales. Contacté par Le Figaro Immobilier, Airbnb répond que «notre objectif commun ne doit pas être de décourager, mais bien d’encourager la location meublée touristique par des particuliers dans le respect des règles».

Qu’entend-on par «annonces illégales»? Ce sont des offres qui, d’une part, ne comporteraient pas les numéros d’enregistrement imposés à ce jour par les villes de Paris et de Bordeaux et d’autre part dépassent la durée limite légale de 120 jours par an. Aujourd’hui, seuls les propriétaires qui ne respecteraient pas ces deux obligations, étaient sanctionnés d’une amende comprise entre 5000 et 10.000 euros.

Entre 10.000 et 20.000 annonces illégales
Désormais, les plateformes, comme Airbnb, Abritel HomeAway ou encore Booking.com, qui ne supprimeraient pas de leur site ces annonces illégales seront pénalisées par une amende comprise entre 10.000 et 50.000 euros. «Aujourd’hui, il y a des règles qui existent mais elles ne sont pas suffisamment respectées et donc dans le projet de loi que l’on présente (projet de loi logement, NDLR), nous allons renforcer les sanctions quand ces règles ne sont pas respectées», a déclaré Julien Denormandie ce jeudi sur France 2. Dans le cas d’absence de numéro d’enregistrement, une amende -peu dissuasive- de 450 euros était prévue mais n’était jamais appliquée, nous ont confirmé l’entourage du secrétaire d’État et la mairie de Paris.

Contacté par Le Figaro Immobilier, Ian Brossat, en charge du logement à la mairie de Paris, «se réjouit que le gouvernement avance dans cette direction. Cela fait des mois que nous interpellons le gouvernement. La régulation passe par la responsabilité des propriétaires et des plateformes». L’adjoint d’Anne Hidalgo espère que cette mesure ait enfin un vrai effet dissuasif et pousse les loueurs à s’enregistrer. Deux mois après l’entrée en vigueur de cette obligation, seuls 14.000 à 15.000 propriétaires ont effectué cette démarche. Soit un peu plus de 14% des 100.000 logements disponibles à la location que compte Paris. Selon nos informations, entre 10.000 et 20.000 annonces Airbnb seraient illégales.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Le siège d’Europe 1 vendu à un fonds d’investissement

Le fonds Ardian Real Estate va racheter le siège emblématique d’Europe 1 à Paris à sa maison mère, le groupe Lagardère, selon une source proche du dossier qui a confirmé des informations publiées par le site CFNews. La société d’investissement française, qui vient de lever plus de 700 millions d’euros, a signé une promesse de vente pour le siège historique de la radio situé rue François 1er (VIIIe arrondissement de Paris), mis sur le marché l’été dernier comme l’avait révélé Le Figaro .

Il s’agit d’un ensemble immobilier haussmannien de 11.000 m2 composé de quatre hôtels particuliers réunis. Le groupe de luxe LVMH s’était aussi montré intéressé par ce bien situé dans le prestigieux «triangle d’or» de l’immobilier parisien entre l’avenue Montaigne, l’avenue George V et la rue François 1er, selon les médias. L’affaire se serait conclue pour «un prix bien inférieur à 300 millions d’euros», selon CFNews. Ardian Real Estate avait déjà racheté en juin le bâtiment Europa, qui regroupait les magazines du groupe Lagardère à Levallois-Perret, dans le cadre d’une société commune avec LaSalle Investment Management.

La rédaction d’Europe 1 doit déménager courant 2018 dans l’ancien siège de Canal+, quai André-Citroën dans le XVe arrondissement de Paris. Un site qu’elle partagera avec le Journal du dimanche (JDD), les radios musicales (RFM, Virgin Radio) et le pôle audiovisuel du groupe, hors Lagardère Studios.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

À Paris, louer sur Airbnb est rentable à partir de 126 nuits par an

À Paris, une location sur Airbnb (saisonnière) est plus rentable qu’une location classique (à l’année) à partir de 126 nuits par an. C’est le résultat d’une étude d’impact menée en octobre dernier par le cabinet Asterès qui s’est appuyé sur les données transmises par la plateforme. Si Airbnb a accepté de communiquer cette statistique, elle n’a, en revanche, pas souhaité rendre publique l’étude dans son intégralité. Il n’empêche: ce chiffre jusque-là gardé secret par la société, se suffit à lui-même pour comprendre pourquoi certains propriétaires dépassent la durée légale de 120 jours par an.

Fin octobre, Asterès a également réalisé une étude d’impact pour Bordeaux, ville où les prix immobiliers se sont le plus envolés, avec Paris, l’année dernière (+12% selon les notaires). Pour le propriétaire d’un meublé vivant dans la préfecture de la Gironde, la location saisonnière sur Airbnb est plus rentable qu’une location longue durée à partir de la 134e nuit louée. Un chiffre là encore supérieur à la limite de 120 jours par an. À titre d’exemple, à partir de la 200e nuit, là où une location via Airbnb à Bordeaux génère un bénéfice de près de 3500 euros par an, le profit réalisé avec une location classique se limite à un peu plus de 1000 euros.

Si la durée légale est souvent dépassée par les propriétaires, c’est aussi parce que la location saisonnière est plus rémunératrice que la location à l’année. «Dans l’hypothèse d’un propriétaire possédant un studio dans le XVe, secteur Eiffel, il peut le louer en longue durée entre 850 et 900 euros par mois. Dans le cas d’une location de courte durée et en respectant la loi (120 jours par an), le bien peut se louer 90 euros par nuit, soit 900 euros par mois», explique Fabrice Abraham, directeur général du réseau immobilier Guy Hoquet. Soit un écart d’au minimum 50 euros par mois. «Au minimum», car si le propriétaire ne respecte pas la loi, la différence de revenus entre les deux types de location peut encore grimper.

Mais face à la réglementation qui devient plus stricte (obligation de s’enregistrer, durée de location limitée à 120 jours par an) et les amendes élevées (jusqu’à 10.000 euros en cas d’annonces illégales), les propriétaires vont-ils continuer à prendre le risque d’enfreindre la loi? Pas si sûr. De plus en plus de particuliers qui louaient sur Airbnb songeraient à revenir vers de la location meublée traditionnelle. Lodgis, spécialiste de ce type de location, reçoit entre 230 et 250 nouvelles demandes par mois venant de propriétaires qui louaient jusqu’à présent en meublé touristique. En général, elles débouchent sur 60 à 70 nouveaux mandats par mois.

Le réseau immobilier Guy Hoquet fait, lui, le constat inverse: dans les zones tendues (villes où l’offre de logements est insuffisante), les propriétaires préfèrent encore les locations saisonnières au détriment des baux de longue durée. Depuis quatre ans, Guy Hoquet a enregistré une baisse d’environ 30% des locations de longue durée à Paris, Bordeaux et Lyon. «Le marché se tend ainsi de plus en plus et les prix grimpent inexorablement», déplore Fabrice Abraham.

Méthodologie de l’étude:

Pour Paris comme pour Bordeaux, la rentabilité est calculée, sur une année, par la différence entre les revenus et l’ensemble des charges qui pèsent sur le propriétaire, fixes* et variables**. Le revenu annuel médian s’élève à 1700 euros à Bordeaux, selon la base de données d’Airbnb,contre 2300 euros à Paris. Il peut grimper jusqu’à 7500 euros du côté de Saint-Tropez.

* pour une location saisonnière: les taxes foncière et d’habitation, charges de copropriété, entretien, abonnement internet. Pour une location à l’année: la taxe foncière, les charges de copropriété et les charges d’entretien.

** pour une location saisonnière: l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux, l’entretien lié à la détérioration du bien à la suite d’un changement de locataire et les frais liés à la gestion des locations. Pour une location à l’année: l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et les frais de gestion et d’assurance.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Tour Triangle : la mairie de Paris accusée de favoritisme

Deux associations d’opposants à la construction de la future tour Triangle ont saisi ce jeudi le procureur de la République d’une plainte contre la ville de Paris pour «délit de favoritisme», a annoncé leur avocat Louis Cofflard. Elle vient s’ajouter à des recours toujours en cours d’instruction. Cette plainte au pénal a été déposée par les associations SOS Paris et Adhape (Association pour le développement et l’aménagement harmonieux du Parc des expositions et ses environs). Contactée par Le Figaro Immobilier, la mairie n’était pas disponible dans l’immédiat.

Selon les plaignants, la maire de Paris a accordé un bail à construction et un permis de construire «en l’absence de toute mise en concurrence», a indiqué l’avocat qui note que des équipements publics y seront construits et que la Ville sera propriétaire de la tour au terme d’un bail de 80 ans.

Il s’agit ainsi d’un marché public de travaux et non d’un projet privé, comme la mairie le soutient, affirme Me Cofflard qui estime qu’il y a là violation des dispositions réglementaires en la matière. D’autres recours sont encore en cours d’instruction, dont un déposé le 4 octobre 2017 par trois associations (SOS Paris, FNE-IDF, Adhape) devant le tribunal administratif pour demander l’annulation du permis de construire du 28 avril 2017. Le 5 février, ces trois associations et 10 élus écologistes du Conseil de Paris ont saisi le tribunal administratif de Paris d’une demande de résiliation judiciaire de la promesse de bail à construction.

Très contesté, cet édifice de 180 mètres de haut, signé par les architectes suisses Herzog et de Meuron, doit être implanté porte de Versailles (XVe). Le projet de 42 étages comporte un hôtel quatre étoiles de 120 chambres avec un «sky bar», 2200 mètres carrés d’espace de «coworking» et un équipement culturel de 540 m2. La première pierre de la tour doit être posée avant 2020 pour une ouverture avant les Jeux Olympiques en 2024.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr