Pas de commentaire

Vaste rénovation d’un chef-d’œuvre en péril au château de Versailles

Ca y est: la rénovation de la Chapelle royale du Château de Versailles va enfin retrouver son lustre. Les travaux qui dureront jusqu’en 2020, ont débuté ce lundi avec un an de retard. Construit entre 1699 et 1710, ce bâtiment haut de 40 mètres, comporte deux étages, le second étant réservé à la famille royale et aux princes de sang. La balustrade extérieure au niveau du toit est ornée de 28 sculptures représentant les Évangélistes, les Apôtres et les Pères des Églises latine et grecque. Vues d’en haut, les silhouettes de ces personnages sont déformées, volontairement.

L’intervention concerne la charpente, les ardoises, les ornements en plomb et la dorure, les façades en pierre de taille, la statuaire et les vitraux. L’opération est financée par la fondation suisse Philanthropia (Lombard Odier), dont l’engagement a déjà permis la restauration du bassin de Latone et celle du Grand Trianon qui ont coûté au total 8,5 millions d’euros.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Le Portugal mise sur des hôtels de luxe privés pour rénover son patrimoine

Avec ses puissants remparts, Elvas domine les plaines de l’Alentejo, dans le sud du Portugal. Mais la cité reste en marge des circuits touristiques. Pour changer la donne, un groupe hôtelier compte transformer un ancien tribunal militaire en hôtel de luxe. Au cœur de cette citadelle en forme d’étoile inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco, à une dizaine de kilomètres de la frontière espagnole, se dresse un chantier où s’activent des dizaines d’ouvriers pour rénover un imposant bâtiment du XVIIe siècle.

L’édifice, qui fut un couvent puis un tribunal militaire avant de tomber en ruines, doit retrouver d’ici l’année prochaine son aspect d’origine et accueillir un hôtel de luxe de 80 chambres. «Nous sommes convaincus qu’avec un hôtel de qualité, nous ferons en sorte que les touristes s’arrêtent à Elvas», lance, confiant, Jorge Rebelo de Almeida, le président du deuxième groupe hôtelier portugais, Vila Galé, qui a remporté l’appel d’offres pour rénover et exploiter ce site.

Jusqu’à 50 ans de location
Au Portugal, le tourisme est devenu le principal moteur de l’économie. Le pays mise sur la concession de son patrimoine historique à des groupes privés pour diversifier son offre et attirer des visiteurs toute l’année. Elvas est l’un des sites retenus par le gouvernement socialiste dans le programme «Revive» (revivre), qui prévoit de confier la gestion d’une trentaine de sites d’exception à des groupes privés – essentiellement des groupes hôteliers – pour une durée allant jusqu’à 50 ans.

Le couvent de Santa Clara dans le nord, la caserne de Graça à Lisbonne ou encore le fort de Sao Roque dans le sud, 33 sites au total doivent être rénovés, transformés pour la plupart en hôtels. «Je suis convaincu que l’avenir du tourisme passera par des hôtels proposant une offre différenciée», affirme le patron de Vila Galé, dont le chiffre d’affaires a progressé de 13% en 2017, à 173 millions d’euros. Britanniques en tête, mais aussi Allemands, Espagnols, Français et Américains, les touristes sont de plus en plus nombreux à choisir le Portugal comme destination de vacances, principalement du printemps à l’automne.

Ils vont surtout visiter Lisbonne et ses monuments témoins de l’épopée des Grandes découvertes ainsi que les vignobles de la région de Porto au nord, classés au Patrimoine mondial, ou profiter des plages aux falaises sculptées par l’érosion de l’Algarve, au sud. Mais «nous souhaitons sortir de ces destinations traditionnelles» et «étaler l’activité touristique tout au long de l’année», relève Ana Mendes Godinho, secrétaire d’Etat au Tourisme.

Une année record
Objectif: capitaliser sur le tourisme. Car ce secteur, qui représente 12,5% du PIB, est devenu le principal créateur d’emplois dans un pays qui émerge de la crise économique après un plan de sauvetage de l’Union européenne. Avec plus de 20 millions de visiteurs en 2017, 57,5 millions de nuitées et des recettes en forte hausse à plus de 14 milliards d’euros, le tourisme a permis la création de quelque 53.000 nouveaux emplois l’an dernier au Portugal.

L’année 2016 avait déjà constitué un record avec 18,2 millions de touristes et 2017 a encore fait mieux, en nombre de touristes comme en recettes. Ces excellents résultats montrent que «le secteur du tourisme peut encore beaucoup croître au Portugal», veut croire la secrétaire d’Etat portugaise. Les professionnels du secteur semblent confiants pour 2018. «Avec les réservations que nous avons déjà, nous prévoyons que cette année sera meilleure que 2017», a même estimé Raul Martins, le président de l’Association hôtelière du Portugal (AHP), qui réunit plus de 60% des établissements du pays.

«Un moment d’euphorie»
Pestana, le premier groupe hôtelier portugais, partage également cet optimisme. «Le Portugal connaît un moment d’euphorie», s’est réjoui José Roquette, directeur du développement du groupe qui exploite notamment les Pousadas de Portugal (»Auberges du Portugal»), un réseau de monuments historiques convertis en hôtels de charme. À mi-chemin entre Lisbonne et Porto, dans la ville médiévale de Obidos, Pestana va agrandir cette année son hôtel niché au cœur du château afin de doubler sa capacité hôtelière, de 19 à 47 chambres, pour faire face à une demande en forte hausse.

Entourée par une ceinture de remparts crénelés, «Obidos est aujourd’hui connu comme le petit coin médiéval du Portugal», observe Nuno Godinho, qui gère la plus ancienne auberge du groupe. «Les efforts pour faire connaître d’autres destinations culturelles dans le pays ont déjà commencé à payer.»

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Immobilier : pourquoi les loyers baissent

Une économie inespérée pour les locataires. L’an dernier en moyenne, les loyers ont légèrement baissé. A Grenoble, par exemple, ils ont perdu 2%, les agences immobilières voient leurs prix à la baisse. L’offre de logements sur le marché est plus importante, les loyers doivent donc diminuer. Une ville de plus de 10 000 habitants sur deux est concernée. Le Havre (Seine-Maritime) accuse une baisse de 3.8%, Rennes (Ille-et-Vilaine) 3.7% et Marseille (Bouches-du-Rhône) 1.9%. Paris observe le phénomène inverse avec une légère hausse.

Les propriétaires font des économies ailleurs
Loyers en baisse et donc recettes en moins pour les propriétaires. En conséquence, le taux de rénovation des biens loués atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans, seulement 14, 3%. Les associations de locataires s’insurgent face à des logements de mauvaise qualité. Ce phénomène devrait se poursuivre dans les prochains mois, notamment suite à la baisse des allocations logement. 

Sourced through Scoop.it from: www.francetvinfo.fr

Pas de commentaire

Immobilier : qui sont ces femmes qui empruntent en solo ?

«Nous n’attendons pas monsieur pour commencer?» C’est la question qu’un banquier a posée à une cliente, âgée de 25 ans, venue lui présenter son projet immobilier. Pour souscrire un crédit, mieux vaut être en couple, comme le confirme une récente étude du courtier VousFinancer. «À revenus équivalents, un homme célibataire ne sera pas favorisé par une banque au détriment d’une femme célibataire», affirme Cécile Roquelaure, d’Empruntis. Sauf que les revenus des femmes sont, en moyenne, 16% moins élevés que ceux des hommes, selon Eurostat.

Forcément, cette différence a des conséquences sur leur capacité d’emprunt. Pour un emprunt à 1,4% sur 20 ans, une cadre qui gagne 3561 euros* pourra emprunter 245.863 euros quand son homologue masculin (qui gagne 4451 euros par mois*) obtiendra un prêt de 307.348 euros. Soit un écart de plus de 61.000 euros. Autre exemple: prenons des employés. Leurs salaires étant moins élevés, les taux d’emprunt seront plus élevés. Pour un crédit à 1,7% sur 20 ans, l’employée, qui gagne 1591 euros par mois* pourra emprunter 106.751 euros quand l’employé, qui gagne 1739 euros par mois*, aura droit à un crédit de 116.714 euros.

L’entourage des femmes les soutient plus
Malgré ces écarts, les femmes tentent leur chance auprès des banques. Si la part de celles qui empruntent en solo reste nettement supérieure à celle des hommes en 2017 (68% contre 32,6%), elle est en légère progression par rapport à celle enregistrée en 2016 (30%), selon le courtier Empruntis. «Les mentalités de l’entourage des femmes ont évolué, explique Cécile Roquelaure. Il y a trois ans, leurs proches les désincitaient à investir dans l’immobilier. Ils considèrent les hommes comme des investisseurs et les femmes comme des consommatrices. Aujourd’hui, la donne a changé: ils les soutiennent».

Près de 90% des femmes célibataires ont investi dans une résidence principale. Pour certaines, cet investissement représente une forme de sécurité pour l’avenir. «Je sais que j’ai signé pour 25 ans mais je vais laisser quelque chose à mes enfants», témoigne une propriétaire à Metz, âgé de 42 ans. L’investissement reste encore très marginal. «Nous avons tout de même remarqué que la part d’investisseurs locatifs féminins a augmenté chez les moins de 30 ans en 2017 (+ 2 points à 7%)».

En cette journée internationale des femmes, le courtier Empruntis s’est intéressé au profil des femmes célibataires qui veulent acquérir un logement. Quel que soit leur âge, les femmes qui ont acheté seules en 2017 sont célibataires et pour la plupart sans enfant à charge (voir notre infographie ci-dessous).

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

Pas de commentaire

Immobilier : Pourquoi acheter un logement neuf est un bon plan !

Acheter sur plan (vefa) présente de nombreux avantages. Parmi eux, l’assurance de s’installer dans un logement respectant les dernières normes environnementales et ne nécessitant pas de travaux avant plusieurs années. 

Acheter un bien immobilier « sur plan » : halte aux idées reçues !
Acquérir un appartement sur « plan » vous effraie un peu. Les idées reçues sur la question ne manquent pas : des travaux qui prennent généralement du retard par rapport à la date de livraison prévue, des prix beaucoup plus élevés que dans l’ancien. Concernant le retard possible, assurez-vous que votre contrat de réservation comprend bien des pénalités versées par le promoteur. La loi prévoit que ceux-ci doivent ressortir au minimum à 1/3000e par jour du prix de la construction. Si le prix d’un logement en VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement) est effectivement plus élevé qu’un logement ancien à surface comparable et situé dans le même quartier, sachez que les frais de notaire ne dépassent pas 2 à 3% du prix de vente alors qu’ils s’élèvent entre 7 et 8% dans l’ancien. 

Bon à savoir
Achetez dans le neuf vous permettra de réaliser des économies substantielles tout au long des années suivantes.

Un logement moderne doté des normes les plus récentes
S’installer dans un logement neuf signifie que vous allez poser vos valises dans un appartement (ou une maison) répondant aux dernières normes environnementales. Or, la Réglementation thermique 2012 (RT 2012) impose des normes drastiques. Avec des équipements faiblement énergivores et une isolation parfaite, vous allez surtout réaliser des économies de chauffages dès les premières factures.

Un logement à votre goût nécessitant peu de travaux
Emménager dans un appartement neuf signifie également vous installer dans un appartement vide, aux murs blancs, doté d’une connectique dernier cri (prises murales, prises Internet etc.), qui vous épargnera bien des travaux d’aménagement. Pas de papier peint vieillot à enlever ou de peinture à refaire, pas de travaux d’électricité à prévoir dans son budget d’installation, pas de parquet à poncer ou de cloisons à abattre. Vous arriverez dans un logement à votre goût  qu’il vous faudra simplement meubler selon vos envies. Une fois installé, vous éviterez également un ravalement extérieur et des travaux importants avant une bonne dizaine d’années. Des dizaines de milliers d’euros économisés !

Vous souhaitez investir pour louer ? 
Le dispositif Pinel permet d’acheter un logement neuf pour le mettre en location et bénéficier, sous conditions, d’une importante réduction d’impôt sur le revenu correspondant à 12, 18 ou 21% du prix du bien si ce dernier est loué respectivement pour une durée de 6, 9 ou 12 ans.

Un logement offrant des garanties supérieures par rapport à l’ancien
Vous emménagez dans un logement neuf et vous vous inquiétez des éventuelles malfaçons ou défauts de construction qui pourraient apparaître, souvent des semaines, des mois ou des années après votre installation ? Sachez que vous bénéficiez d’un certain nombre de garanties : garantie de parfait achèvement pendant un an (vices cachés, défauts de conformité), garantie biennale  (dysfonctionnement des équipements du logement) et enfin garantie décennale concernant d’éventuelles dégâts liés directement aux travaux de construction. Les contrats en VEFA sont justement très sécurisés. Pensez en revanche à bien vous assurer du sérieux du promoteur et de sa réputation. Renseignez-vous sur les programmes déjà réalisés par la même société.

Acheter dans le neuf est aussi un bon plan fiscal
Vous pouvez bénéficier d’une exonération de taxe foncière au cours des deux premières années suivant la livraison du bien mais cette décision reste soumise à l’approbation du maire.

Sourced through Scoop.it from: edito.selogerneuf.com

Pas de commentaire

Logement : des aides pour les plus modestes

Alors que quatre millions de personnes sont en situation de précarité et de mal-logement, certains organismes peuvent leur venir en aide pour rénover leur logement. « Au plus proche de vous, il y a d’abord des associations qui sont regroupées au sein de la Fédération nationale Soliha (Solidaires pour l’habitat). Elles peuvent vous donner des conseils et vous aider financièrement dans certains cas », détaille le journaliste Simon Rocottier. « Vérifiez aussi ce que propose votre conseil départemental, votre communauté de communes, votre CAF ou encore votre caisse de retraite. Selon vos revenus, vous pouvez obtenir une aide pour l’aménagement de votre logement ou même la visite à domicile d’un ergothérapeute pour évaluer vos besoins », précise-t-il.

« Habiter Mieux » pour financer les travaux
Au niveau national, les plus modestes peuvent demander le crédit d’impôt ou l’éco-prêt à taux zéro qui sont pour tout le monde. Les propriétaires les plus modestes peuvent bénéficier du programme « Habiter Mieux » de l’Agence nationale de l’habitat. « Il permet de financer 30 à 50% des travaux, principalement pour la rénovation énergétique. C’est un dispositif efficace puisqu’il permet d’économiser 50% de gains énergétiques. 40 000 logements ont été rénovés en 2016 et 52.000 en 2017 », poursuit le journaliste.  À noter : les travaux qui concernent l’entretien et les réparations courantes sont à la charge des locataires, mais rien de plus.

Sourced through Scoop.it from: www.francetvinfo.fr

Pas de commentaire

L’investissement immobilier en Bitcoin : opportunité ou mauvais choix ? Ma Petite Agence fait le point

L’investissement immobilier en Bitcoin : opportunité ou mauvais choix ? 
Les cryptomonnaies, notamment la plus célèbre d’entre elles le Bitcoin, s’immiscent progressivement dans tous les secteurs et n’épargnent pas celui de l’immobilier. Le phénomène a déjà conquis le marché immobilier américain où certaines plateformes se sont spécialisées dans les transactions immobilières en Bitcoin et tend à se développer partout dans le monde.

Les principaux avantages avancés à l’utilisation du Bitcoin en matière d’immobilier sont les substantielles économies réalisées sur les taux de change, frais bancaires et frais de transfert ou encore le fait qu’il ne nécessite pas de donner ses coordonnées bancaires et permet de contourner les règlementations sur les mouvements financiers en vigueur dans certains pays. Pour autant, est-il judicieux d’investir dans l’immobilier en utilisant des Bitcoins ? Quels sont les risques et limites de cette monnaie virtuelle ?

Le premier risque concerne justement le caractère virtuel de la cryptomonnaie qui, ne reposant sur rien si ce n’est la confiance des investiisseurs, ne peut être estimer à sa juste valeur et présente une forte nature spéculative. Les impressionnantes fluctuations récentes du cours du Bitcoin en sont la meilleure illustration. Après avoir frôlé les 20.000$ en décembre 2017 alors qu’il avait débuté l’année à une valeur inférieure à 1.000$, le cours du Bitcoin s’est effondré sous les 10.000$ en février pour progressivement redresser la barre. Cette forte volatilité peut permettre de réaliser une belle opération, certes, mais elle représente également un véritable risque, d’autant plus en considérant l’importance des sommes engagées dans le cadre d’un investissement immobilier. Sans compter que son utilisation exclu un montage financier intégrant un prêt bancaire. Les organismes prêteurs traditionnels sont en effet très majoritairement opposés aux cryptomonnaies.

Si l’investisseur a su réaliser une bonne opération en investissant au bon moment, il sera tout de même soumis à la fiscalité. C’est du moins le souhait de l’administration fiscale française qui, dès 2014, a donné un statut juridique au Bitcoin afin de pouvoir définir un régime fiscal adapté. Il en découle que les revenus issus de la valorisation du Bitcoin sont soumis aux taxes. Dans le cadre d’un investissement immobilier cela concerne notamment les plus-values. Les gains réalisés grâce aux Bitcoins sont soumis à la CSG et entrent dans le calcul de l’impôt sur le revenu. Dans ce contexte et même s’il tend à se démocratiser, l’investissement immobilier en Bitcoin semble hasardeux.

Sourced through Scoop.it from: www.toute-la-franchise.com

Pas de commentaire

Peut-on aborder une question non inscrite à l’ordre du jour d’une AG de copropriété ?

Dans le cadre d’une copropriété, l’assemblée générale statue au moins une fois par an. Sachez qu’il n’est pas possible de statuer sur d’autres points que ceux abordés dans l’ordre du jour.

En copropriété, une AG ne vote qu’une question inscrite à l’ordre du jour
La loi le rappelle : l’assemblée générale de copropriété ne peut valablement statuer que sur des questions inscrites à l’ordre du jour. La jurisprudence est venue préciser ce point. La Cour de cassation a décidé qu’une résolution adoptée sur une question qui n’est pas abordée dans l’ordre du jour est nulle. Il a également été jugé que le vote d’une question portée à l’ordre du jour ne peut en aucun cas être complété par une question qui n’y figure pas.

Bon à savoir
Il est admis que l’assemblée générale des copropriétaires examine des questions non inscrites à l’ordre du jour, sans voter de décision les concernant.

Attention à la nullité des questions
La jurisprudence est abondante sur le sujet. La cour d’appel de Paris s’est prononcée à plusieurs reprises sur la nullité d’une question traitée en l’assemblée générale alors qu’elle n’était pas inscrite à l’ordre du jour. Il a été jugé que :

Si l’ordre du jour prévoit de traiter uniquement sur les problèmes causés par des travaux entrepris par un copropriétaire, l’assemblée ne peut valablement mettre en demeure le copropriétaire en question de remettre en état son lot, ni prendre la décision d’agir en justice contre lui : cela ne fait pas partie de l’ordre du jour. 
Si l’ordre du jour n’est relatif qu’à l’utilisation du local à vélo de l’immeuble, il ne peut en aucun cas être voté des travaux sur ce local.
Attention, la nullité d’une résolution votée en assemblée générale reste soumise à l’appréciation souveraine des juges.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Immobilier: Comment vont évoluer les loyers en 2018?

Les loyers ont progressé très modérément dans de nombreuses villes en 2017.
La tendance devrait se poursuivre cette année, notamment en raison de l’encadrement des loyers à la relocation.
L’effet de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) reste débattu.
Alors que 2017 a été très animée du côté des ventes immobilières, le marché locatif privé est resté très sage. Selon la dernière étude publiée cette semaine par l’observatoire privé Clameur – regroupant une trentaine de sociétés (Foncia, Bouygues Immobilier, Century 21…) – les loyers n’ont pratiquement pas bougé l’année dernière. En moyenne, Clameur constate en effet une très légère baisse de 0,1 %.

La tendance est particulièrement visible dans les grandes villes. D’après l’étude, les loyers ont soit baissé, soit progressé moins vite que l’inflation dans la plupart des agglomérations de plus de 150.000 habitants – excepté Paris, Lille, Lyon, Nice, et Montpellier. Pour vous permettre de comparer le prix des loyers dans les grandes villes françaises, 20 Minutes a réalisé une carte interactive sur le montant moyen à débourser* (charges comprises) pour loger dans un 40m² :

Un encadrement qui existe toujours
Comment expliquer cette relative stabilité des loyers ? « Même si l’encadrement des loyers a été retoqué [à Paris et à Lille], un bailleur qui change de locataire ne peut pas augmenter librement son loyer, rappelle Loïc Cantin, président adjoint de la Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM). Dans les agglomérations où la demande est forte, le montant dépend de l’indice de référence des loyers (IRL), ce qui limite les hausses. Je pense donc que les augmentations seront extrêmement maîtrisées en 2018 ».

Exemple : un locataire, qui paye 900 euros par mois, quitte son appartement à Lille. Au moment de relouer ce bien, le propriétaire souhaite augmenter le loyer. Mais Lille étant située dans une « zone tendue », il ne pourra pas aller plus haut que le loyer précédent (900 euros), majoré de l’IRL (1,05 % début 2018), soit un total de 909,45 euros.

« Pour échapper à l’IFI, beaucoup de propriétaires vont vouloir vendre leur bien »
Cette règle conduit de fait à modérer l’évolution des loyers. Par ailleurs, un autre paramètre pourrait renforcer cette tendance : la chasse faite par les mairies aux locations abusives de type « Airbnb ». « Beaucoup de propriétaires, plutôt que de louer à l’année, avaient décidé de louer à la nuit ou à la semaine, ce qui pouvait être plus rentable, rappelle Richard Horbette, fondateur du site de location LocService.fr. Mais le durcissement des règles et des sanctions en cas d’abus vont peut-être les inciter à relouer leur bien de manière classique, et faire ainsi augmenter l’offre de location ».

En revanche, le spécialiste du secteur s’interroge sur les conséquences de la politique fiscale du gouvernement. Emmanuel Macron, qui critiquait la « rente immobilière » pendant sa campagne, a décidé de transformer l’ISF en IFI (impôt sur la fortune immobilière), et d’ augmenter la CSG.

« Pour échapper à l’IFI, beaucoup de propriétaires vont vouloir vendre leur bien, plutôt que de le louer, estime Richard Horbette. On risque donc de perdre des logements potentiels pour les locataires. Par ailleurs, la disparition progressive de la taxe d’habitation pourrait conduire les communes à augmenter la taxe foncière, ce qui là encore pèserait sur les bailleurs ».

La réforme du logement scrutée
Cette hypothèse d’une « fuite » des propriétaires-bailleurs est rejetée par Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet. « La demande pour l’investissement locatif reste forte. La pierre est toujours une valeur refuge, particulièrement dans les grandes villes ».

Le monde de l’immobilier sera très attentif à la réforme du logement voulue par Emmanuel Macron : le projet de loi « évolution du logement, de l’aménagement et du numérique » (loi Elan) dont la présentation en Conseil des ministres est prévue le 4 avril, devrait notamment bouleverser le marché du logement social.

*Pour notre estimation, nous avons fait la moyenne des loyers dans les grandes villes françaises à partir de deux sources : loyer moyen charges comprises d’un T2 (compris entre 30 et 55m2) sur Locservices ; loyer moyen hors charges sur la Cote immo pour un 40m2, auquel s’ajoutent 110 euros de charges incluant les charges locatives, l’eau et l’énergie (électricité, gaz). Cette estimation des charges est basée sur une étude de l’Insee.

Sourced through Scoop.it from: www.20minutes.fr

Pas de commentaire

Immobilier : une banque propose des prêts sur… 35 ans ! – Le Parisien

Profitant de taux d’intérêt au plus bas, une filiale du Crédit Mutuel Arkea permet depuis peu d’emprunter sur une durée record. Pour les plus jeunes mais pas seulement.

Emprunter sur 35 ans ? C’est possible ! Avec l’allongement de la durée de vie des Français, une banque régionale fait le pari de commercialiser un prêt sur une durée record. Du jamais-vu depuis plus d’une décennie, de mémoire de banquier.

Le Crédit Foncier Communal d’Alsace et de Lorraine (CFCAL) a lancé ces derniers mois un crédit d’acquisition d’une durée exceptionnelle de 35 ans au taux d’intérêt de 2,55 % (hors assurances). Les produits de cette banque strasbourgeoise, filiale à 100 % du Crédit Mutuel Arkéa, sont exclusivement distribués par courtiers. Spécialiste du rachat de crédits, elle a décidé de frapper un grand coup dans le secteur très feutré des crédits bancaires.

Un produit qui s’adresse d’abord aux primo-accédants
« Notre produit s’adresse d’abord aux emprunteurs jeunes évidemment, qui rêvent de devenir propriétaires de leur logement. Mais aussi à tous ceux qui disposent de biens et veulent investir de nouveau ainsi qu’aux actifs, propriétaires de leur logement principal et disposant de trop faibles revenus pour pouvoir emprunter à plus courte échéance », précise Emmanuelle François, directrice générale du CFCAL.

Et déjà, ça marche. Selon nos informations, les crédits sur 35 ans atteignent déjà 15 % du portefeuille de contrats du CFCAL (45 % rien que sur les plus de 25 ans). Le courtier en crédits immobiliers Cafpi a déjà commercialisé entre janvier et février huit de ces contrats au très long cours. C’est certes marginal dans l’activité du groupe qui revendique 8 747 prêts signés sur cette période mais le mouvement séduit à en croire la banque.

30 % des prêts sur plus de 25 ans
Les grands acteurs traditionnels sont aux aguets, distants à l’égard de cette « initiative d’une micro-banque régionale » qu’ils suivent malgré tout de très près. « On est loin d’une tendance de fond », temporise Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux. Pourtant, on assiste bien à un renversement de tendance en matière de durée des prêts.

« Alors qu’il y a encore quatre ans, seuls 15 % des prêts immobiliers s’échelonnaient sur plus de 25 ans, on en recense en février plus de 30 %, explique Michel Mouillart, économiste spécialiste de l’immobilier. On revient sur des durées moyennes de contrats à plus de 25 ans d’avant la grande dépression de 2008 ».

Des taux d’intérêt toujours bas
Et une fois n’est pas coutume, ce rallongement profite aux emprunteurs. « Depuis la fin de l’année 2017, dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier (NDLR : + 4,2 % entre 2016-2017 selon la Fnaim), les banques prêtent à nouveau sur plus de 25 ans, y compris sur 30 ans et même sur 35 ans ! », constate Sandrine Allonier, directrice des relations Banques pour le courtier Vousfinancer, à l’origine d’une étude sur le sujet.

Les prêts sur 25 ans, aux taux prohibitifs jusque-là, reviennent en grâce avec la persistance de taux d’intérêt bas. « On en compte à gogo avec une réelle volonté de distribuer ces crédits de la part des banques alors qu’avant, ils servaient davantage de figuration », souligne Maël Bernier.

Emprunter plus longtemps ne revient pas beaucoup plus cher
Grâce aux taux bas, emprunter plus longtemps ne revient pas beaucoup plus cher et surtout permet à ceux qui ne le pouvaient pas d’emprunter. En tête desquels, les primo-accédants, ces jeunes aspirants à devenir propriétaires de leur toit. « Or cette cible, très convoitée des banques, les boude justement depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier de la nouvelle réglementation supprimant les APL Accession dans le neuf et restreignant le prêt à taux zéro, explique Sandrine Allonier. Chez nous, le nombre de dossiers déposés par des primo-accédants recule de 20 % sur les deux premiers mois de l’année ». Chez Cafpi, leur part a carrément chuté de 60 % en décembre à 46 % en février… Une hémorragie que tous espèrent endiguer avec le rallongement de la durée des prêts.

Sourced through Scoop.it from: www.leparisien.fr