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Hologramme et 3D se mêlent pour créer la visite immobilière de demain

La 3D et la visite virtuelle, (presque) tout le monde connaît. L’hologramme a lui aussi été popularisé, notamment avec le premier meeting politique à distance animé par Jean-Luc Mélenchon. Mais mêler ces deux technologies reste une performance peu courante. S’appuyant sur la start-up Mimesys, créatrice de la première plateforme de réunions holographiques, et sur le casque de réalité virtuelle HTC Vive, BNP Paribas Real Estate était en mesure de présenter au Mipim de Cannes (salon des professionnels de l’immobilier), la «première expérience d’holoportation dans le secteur de l’immobilier».

Derrière cette expression barbare se cache une expérience ludique, innovante et dont l’intérêt semble évident. L’idée est de permettre à un (gros) investisseur situé n’importe où dans le monde de retrouver son intermédiaire immobilier qui pourrait le guider dans des immeubles à vendre, existant ou à construire. Il lui faudra pour cela se rendre dans son bureau BNP Paribas Real Estate le plus proche où il enfilera son casque de réalité virtuelle et se fera filmer par une caméra 3D. C’est donc son hologramme et non un simple avatar qui se retrouvera téléporté dans une visite virtuelle d’un logement. Le vendeur/broker/agent immobilier fait de même et le dialogue peut s’engager entre les deux personnes via leur casque.

Intégrer des meubles virtuels ou des cloisons pendant la visite
Pour compléter le tout, les deux protagonistes disposent de manettes permettant de se déplacer dans le logement et d’activer différentes options. Le vendeur peut d’ores et déjà vous présenter un plan en 3D de la ville où se situe le logement pour mieux comprendre son environnement ou vous afficher sur le mur du logement un plan 2D des lieux pour mieux saisir la distribution des pièces. Il peut évidemment vous faire une visite commentée, comme dans la vraie vie, en présentant les atouts et les faiblesses du bien. Dans un proche avenir, il sera possible d’intégrer dans cette visite, des meubles numérisés, de nouvelles cloisons et tout autre élément trouvé sur Internet.

«Quelles que soient les évolutions technologiques et les innovations sur l’expérience client que nous apportons à la visite immobilière, l’apport du professionnel gardera tout son sens», estime Kevin Cardona, directeur de l’innovation chez BNP Paribas Real Estate. Et accessoirement, ce dispositif rendra le professionnel du réseau de son enseigne incontournable… Si cette expérience immersive en interaction avec un guide est sans équivalent pour l’instant, elle en est encore à ses balbutiements.

Pour l’instant, seuls deux biens sont numérisés pour permettre des visites et la restitution de l’hologramme est encore imparfaite (des morceaux de corps disparaissent régulièrement…) Et l’attirail technologique reste un peu lourd: casque filaire (attention à ne pas s’emmêler avec le cordon) et manettes encombrantes… L’holoportation pour le grand public, ce n’est sans doute pas pour demain mais cette innovation devrait être promise à un bel avenir. Visiter en quelques minutes des logements potentiellement situés à des milliers de kilomètres les uns des autres avec une expérience proche de la vraie vie a de quoi faire rêver bien des clients potentiels.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Les Français, fans n°1 de l’immobilier portugais

Sur environ 35.000 transactions immobilières réalisées l’an dernier au Portugal par des acheteurs étrangers, un peu plus de 10.000 concernent des Français. Loin devant les Brésiliens et les Britanniques.
Le marché immobilier portugais ne cesse d’attirer les investisseurs français en quête de bonnes affaires. Les derniers chiffres publiés confirment cet engouement: sur les quelque 152.000 transactions conclues au Portugal en 2017 (+19,6% sur un an), 23% concernent des acheteurs étrangers, selon l’association des agents immobiliers du Portugal. Parmi ces ventes, les Français (29% contre 25,5% en 2016) confortent leur première place, ravie aux Britanniques en 2016.

Avec l’effet Brexit, ces derniers ont même été relégués en troisième position (11% contre 19,6% en 2016) derrière les Brésiliens (19% contre 9,8% en 2016). «Ce sont majoritairement des retraités qui s’installent au Portugal actuellement, explique Cécile Goncalves, directrice de l’agence Maison au Portugal. Ceux du secteur privé qui sont concernés par l’exonération fiscale mais aussi ceux du secteur public qui en sont exclus. Avec une petite retraite, les Français ont un bon pouvoir d’achat au Portugal, le smic portugais est actuellement de 580 euros sur 14 mois.»

La situation du marché immobilier portugais ressemble à s’y méprendre à celle du marché français: l’offre peine à satisfaire la demande. Conséquence: les prix flambent. Au troisième trimestre 2017, sur un an, ils ont grimpé de 7%. Mais devenir propriétaire au Portugal est moins onéreux qu’en France. Les prix y sont inférieurs de 40% à 50 % en moyenne.

Ils varient entre 2400 et 3500 euros le m² (hors biens de luxe) dans la région de l’Algarve au sud du Portugal et entre 4000 et 5000 euros le m² à Lisbonne. À Porto, troisième zone parmi les plus prisées des acheteurs français, les prix sont 20% moins chers qu’à Lisbonne. «Les Français aspirent à acheter des logements de 3-4 pièces, avec terrasse et piscine, exposés plein sud et au dernier étage s’il s’agit d’un logement collectif. Ces biens sont rares, surtout à Lisbonne…», précise Cécile Goncalves. Et d’ajouter: «Nous déconseillons le plein sud. Car les effets des rayons sont tels que vous aurez une grande consommation de climatisation. Les architectes coupent de plus en plus les effets des rayons pour tempérer la chaleur (énergie passive).» Autre conséquence de la tension du marché: les délais de vente se réduisent. Environ 80% des biens se vendent en moins de six mois.

Outre le climat, la sécurité et la qualité de vie, ce sont aussi les mesures fiscales votées au Portugal en janvier 2013 qui continuent d’attirer les acheteurs étrangers. Grâce au statut de non-résident habituel, les nouveaux résidents bénéficient toujours d’une exonération d’impôt pendant 10 ans sur leurs revenus en provenance de l’étranger. Le ministère portugais des Finances recense près de 11.000 personnes bénéficiant de ce statut entre sa création en 2009 et la fin 2016. Si le nombre de Français résidant au Portugal est en augmentation, il est difficile d’obtenir un chiffre exact. Ils seraient 16.500 inscrits au consulat mais l’ambassade de France en compte environ 30.000.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Quelles conditions respecter pour profiter du PTZ et acheter dans l’immobilier neuf ? | Actualités

Quelles conditions respecter pour profiter du PTZ et acheter dans l’immobilier neuf ?
Par Blandine Horner le 19 Mars 2018

Le PTZ est un prêt aidé accordé sans taux d’intérêt à certains ménages français qui souhaiteraient accéder à la propriété. S’il semble très avantageux pour acheter dans l’immobilier neuf, il est toutefois accordé sous certaines conditions.

Pour profiter du PTZ, votre logement neuf doit respecter des critères
Le PTZ (prêt à taux zéro) est un prêt aidé qui vous permet de financer en partie votre futur logement, à un taux de 0 %. Il doit vous permettre d’acquérir un logement neuf, qui doit remplir l’une ou l’autre des caractéristiques suivantes :

Il peut s’agir d’un logement sur plan.
Il peut s’agir d’un bien neuf terminé mais jamais habité.
Vous pouvez faire construire votre maison individuelle et/ou acquérir un terrain.
Vous pouvez transformer des locaux commerciaux en logement.
Vous pouvez faire l’acquisition d’un logement en vue de sa première occupation, après la réalisation de travaux visant à la production ou à la livraison d’un immeuble neuf, ce qui signifie une réhabilitation lourde.
Vous devez obligatoirement être primo-accédant
L’une des conditions pour prétendre au PTZ dans l’immobilier neuf est non seulement d’acquérir sa résidence principale, mais également d’être primo-accédant. Vous êtes considéré(e) comme primo-accédant si vous êtes sur le point d’acquérir votre logement pour la première fois, mais également si vous n’avez pas été propriétaire de votre logement depuis les 2 dernières années qui ont précédé votre demande de prêt.

Vos revenus doivent respecter un plafond de ressources
Le PTZ a été mis en place pour favoriser l’accession à la propriété des ménages modestes et intermédiaires. À ce titre, des plafonds de ressources ont été mis en place :

Une personne célibataire achetant un logement en zone Abis ou A devra justifier de revenus annuels de 37 000 € maximum.
Un couple achetant un logement en zone B1 devra justifier de revenus annuels de 42 000 € maximum.
Une famille de 3 personnes achetant un logement en zone B2 devra justifier de revenus annuels de 45 900 € maximum.
Une famille de 4 personnes achetant un logement en zone C devra justifier de revenus annuels de 48 000 € maximum.
Le prix de votre bien immobilier ne doit pas excéder un certain montant
Le PTZ peut financer jusqu’à 40 % du prix du bien que vous allez acquérir. Cependant, notez que le montant de la transaction que vous allez réaliser est également plafonnée, et dépend de la composition de votre foyer ainsi que de l’adresse du bien :

Un foyer comptant 2 personnes achetant un bien en zone Abis ou A verra son PTZ calculé sur un montant maximal de 210 000 €, et le montant du PTZ ne pourra excéder 84 000 €.
Un foyer comptant 3 personnes achetant un bien en zone B1 verra son PTZ calculé sur un montant maximal de 230 000 €, et le montant du PTZ ne pourra excéder 92 000 €.
Un foyer comptant 4 personnes achetant un bien en zone B2 verra son PTZ calculé sur un montant maximal de 220 000 €, et le montant du PTZ ne pourra excéder 44 000 €.
Un foyer comptant 5 personnes et plus achetant un bien en zone B1 verra son PTZ calculé sur un montant maximal de 230 000 €, et le montant du PTZ ne pourra excéder 46 000 €.

Sourced through Scoop.it from: edito.selogerneuf.com

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SCPI : un investissement immobilier radieux

Quels sont les avantages de la SCPI par rapport à l’investissement en direct ?

La SCPI est une Société Civile de Placement immobilier qui permet aux investisseurs de faire un placement alternatif. Elle constitue un bon moyen pour épargner. Ce placement permet aux investisseurs de jouir de nombreux avantages par rapport à l’investissement en direct effectué. Avec l’épargne immobilière Corum, vous pouvez bénéficier des multiples avantages qu’offre une Société Civile de Placement Immobilier.

La SCPI, un outil pour épargner plus facilement
Une société civile de placement immobilier confie la gestion aux professionnels qui sont agréés par l’autorité des marchés financiers. Cette société gère dans la transparence et met en place des documents financiers et administratifs qui sont remis en cours d’année ou à la fin aux différents associés. Ces derniers ont la charge et la responsabilité de faire une optimisation des taux d’occupation des différents biens immobiliers.

Cela permet de dire qu’une telle société ne gère pas seulement un bien dans le cas général, mais plusieurs biens. Elle apporte une tranquillité dans la gestion de vos biens et donne une solidité à vos épargnes. Elle mutualise les différents risques entre les actifs et les investisseurs. Lorsque la SCPI est présente dans plusieurs régions et secteurs, on peut parler des classes d’actifs. Le risque n’est pas seulement évalué en fonction d’un locataire qui verse son loyer, mais il est plutôt évalué sur plusieurs locataires. La société civile de placement immobilier par rapport à l’investissement en direct donne un meilleur rendement aux contrats d’assurance vie et aux livrets d’épargne. En 2016, le rendement net moyen était de 4,64 % et va frôler les 5 % un peu plus tard.

Pour l’immobilier locatif classique, le rendement net moyen varie en fonction de la tranche marginale d’imposition de votre épargne. Avec une société civile de placement immobilier, vous pouvez également bénéficier des avantages fiscaux. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’investissement locatif direct rendez-vous ici.

Réduire les frais avec l’investissement en SCPI

Vous n’êtes pas sans savoir que l’investissement locatif engendre parfois plusieurs frais. Il y a le coût d’acquisition qui est associé à certains frais, les charges locatives non récupérables, l’assurance des loyers impayés, l’assurance propriétaire, les impôts fonciers, les travaux de copropriété, la remise en état, etc. ce sont des frais qui sont déductibles par le mécanisme du déficit foncier, mais réalisée d’avance, la trésorerie correspondante n’est pas une réalité.

Lorsque vous investissez dans une société civile de placement immobilier, vous n’aurez pas de frais cachés à payer. Votre montant d’investissement au départ prend déjà en compte les frais éventuels qui seront souscrits.

Ce qui est bon à savoir dans un tel investissement, c’est que votre gestionnaire professionnel vous prélèvera des frais de gestion qui représente 1 % du rendement que vous obtenez. Il n’y a plus d’autres frais supplémentaires à payer. Découvrez les opportunités que la SCPI offre aux investisseurs.
L’investissement immobilier grâce à la SCPI, bénéficie d’une absence de surprise au niveau des frais. La société civile de placement immobilier apporte la tranquillité et la simplicité de gestion. Elle représente également un accès moins élevé pour l’investissement immobilier.

Sécuriser et rentabiliser son investissement

Lorsque vous investissez dans l’immobilier grâce à la société civile de placement immobilier, vous bénéficiez d’une sécurité impressionnante et d’une rentabilité immobilière considérable, car la gestion des biens est confiée à Corum, une société de gestion qui dispose de professionnels ayant une expertise avérée. La société civile de placement immobilier vous permet de diversifier et de valoriser votre patrimoine. Elle est une bonne alternative à l’investissement en direct. Elle vous permet également d’effectuer un placement hors bourse avec peu d’argent.

La société civile de placement immobilier est une société remarquable qui vous permet de faire un placement à long terme et de bénéficier de nombreux avantages qui vous permettront de faire des économies et de bien préparer votre retraite. Elle est une véritable source de rendement pour tout investisseur.

Sourced through Scoop.it from: www.finyear.com

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Achat immobilier : Comment éviter les vices cachés ? | Au coeur de l’Immo

Lorsque nous visitons un bien immobilier, il est assez fréquent de se concentrer uniquement sur la superficie, le nombre de pièces, l’agencement de la maison ou encore l’exposition. Même s’il est bien souvent difficile de déceler des vices cachés, il est important d’être très vigilant face à ces risques. Mais comment les détecter ? Au Cœur de l’Immo vous dit tout à ce sujet !

Qu’est-ce qu’un vice caché ?
En achetant un bien immobilier, vous vous exposez parfois à de mauvaises surprises. La présence de vices cachés est assez fréquente. Murs fissurés, défaut d’étanchéité ou encore chauffage défaillant, nombreuses sont les possibilités. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un vice caché n’est pas un vice volontairement dissimulé par le vendeur. Il s’agit seulement d’un vice qui n’est pas apparent.

Comment réduire le risque d’être confronté à un vice caché lors d’un achat immobilier ?
Faire appel à un spécialiste du bâtiment
Commencez déjà par analyser scrupuleusement le bien qui vous intéresse. Il est toutefois plus prudent de faire appel à un professionnel du bâtiment. Vous pouvez par exemple solliciter un architecte lors d’une pré-visite. Après avoir passé en revue l’ensemble du bien immobilier, il sera en mesure de juger l’état général de la propriété et repérer les éventuels vices cachés.

Inspecter en détail le diagnostic technique
Pour réduire les chances d’être confronté à ce type de défauts, nous vous conseillons de toute évidence de passer au crible le diagnostic technique que le vendeur est tenu de vous fournir d’après la loi. Celui-ci permet au futur acquéreur d’être informé sur l’état global de la maison ou de l’appartement. Vous pouvez d’ailleurs soumettre le dossier complet de diagnostics techniques à un expert du bâtiment afin qu’il puisse l’analyser et mettre le doigt sur les éventuels risques.

Quel est le prix à payer pour éviter ces malfaçons ?
Ces recours représentent un coût qui peut s’avérer parfois importants. Cependant, ces derniers sont une sécurité pour l’avenir car les malfaçons peuvent avoir des conséquences financières assez lourdes… Surtout lorsqu’on sait qu’intenter une procédure judiciaire contre le vendeur s’élève à minimum 3 000 €. Vous l’aurez compris il vaut mieux prévenir que guérir !

Vous venez de découvrir un vice caché…
Pas de chance vous venez de découvrir un vice caché ! Pour commencer pour que la malfaçon soit opposable au vendeur, vous devez démontrer que celle-ci existait déjà lors de l’achat. Prudence, la plupart des contrats de vente immobilière comprennent une clause appelée « clause d’exclusion de garantie des vices cachés ». Cette dernière permet de décharger l’ancien propriétaire de toutes responsabilités. Sachez que vous bénéficiez seulement de deux ans à partir du moment de la découverte de l’anomalie, pour intenter une action en justice.

Vous pouvez agir de deux façons :
• Vous proposez de régler le conflit à l’amiable avec l’ex propriétaire. 
• Vous décidez d’engager une procédure pour vice caché. Plusieurs sites comme litige.fr vous propose de vous accompagner durant toute la procédure.

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Pouvez-vous léguer la totalité de vos biens immobiliers à votre concubin ? | Succession

Par principe, au sein d’un couple, chacun peut disposer de son patrimoine librement… à la condition de ne pas porter atteinte à la réserve héréditaire.

Il est possible de léguer une part de vos biens immobiliers à votre concubin
Il est possible de son vivant de prévoir une donation afin d’avantager un tiers à sa succession, en lui transmettant tout ou partie de son patrimoine. Mais il faut néanmoins prendre en compte la réserve héréditaire qui est la part des biens et droits successoraux que la loi réserve à certains héritiers, dits « héritiers réservataires ». Les héritiers réservataires sont les enfants ou le conjoint survivant, en l’absence d’enfant. Ce sont en quelque sorte des héritiers prioritaires qu’il n’est pas possible de déshériter. 

Lorsqu’une personne a un enfant, la réserve héréditaire correspond à la moitié de ses biens. Elle pourra donc disposer librement au profit de la personne de son choix de l’autre moitié de ses biens.
Lorsqu’une personne a deux enfants, la réserve héréditaire correspond aux deux tiers de ses biens. Cette personne pourra donc disposer d’un tiers de son patrimoine librement.
Lorsqu’une personne a trois enfants et plus, la réserve héréditaire correspond aux trois-quarts de son patrimoine et ne pourra librement disposer au profit de la personne de son choix que d’un quart de son patrimoine.
Lorsqu’une personne n’a pas d’enfant, mais est marié, elle ne pourra disposer librement au profit d’un tiers que des trois-quarts de son patrimoine, la réserve héréditaire du conjoint survivant correspondant à un quart de son patrimoine.
Bon à savoir
Si une personne n’a ni enfant, ni conjoint, il lui est possible de léguer ou de donner la totalité de son patrimoine à qui bon lui semble.

Mais il est impossible de léguer la totalité de son patrimoine
Au regard des dispositions légales en vigueur, si une personne a des enfants, il lui est interdit de faire donation ou de léguer à un tiers la totalité de son patrimoine. Une donation ou un legs qui excéderait la quotité disponible pourrait être annulée. En d’autres termes, une personne qui a, par exemple, deux enfants, ne peut en aucun cas léguer la totalité de son patrimoine à son concubin. Cette libéralité qui excède la quotité disponible porte atteinte à la réserve héréditaire. Les enfants seraient lésés en ce qu’ils ne recevraient pas leur réserve héréditaire d’un tiers chacun, au décès de leur parent. Dans ce cas de figure, il n’est possible de donner ou léguer à son concubin qu’un tiers de son patrimoine.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Le marché de l’immobilier atteint des sommets

Balayant les frimas de l’hiver, un vent d’optimisme continue de souffler sur la carte immobilière de l’Hexagone. Avec 968 000 logements vendus l’an dernier, le marché enregistre un nouveau record dans l’ancien : 120 000 échanges de plus qu’en 2016, selon les tout derniers chiffres des notaires. « Depuis deux ans, ce mouvement que rien ne semble contrarier est porté par une forte demande dopée par de faibles taux d’intérêt d’emprunt, analyse Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com. Et 2018 débute trait pour trait dans la continuité du premier semestre 2017, qui avait connu une activité tonitruante dans la plupart des grandes métropoles françaises. Sur janvier et février, les prix ont notamment de nouveau grimpé de 1,5 % à Paris ».

© DR

Appétit
« Les volumes de ventes se sont stabilisés sur les deux premiers mois de l’année, mais le marché reste dynamique. On ne devrait pas battre de nouveaux records du nombre de ventes en 2018, tempère Laurent Vimont, patron du réseau d’agences Century 21. Le déséquilibre demeure cependant favorable aux vendeurs, surtout dans les principales agglomérations du territoire et à Paris, marché de tous les excès. » Selon le baromètre LPI-SeLoger, les prix des appartements anciens ont flambé en un an de + 14,3 % à Bordeaux et de plus de 8 % à Paris, Lyon, et Lille. « L’envolée des prix en Aquitaine ne freine pas l’appétit des acquéreurs. Le volume des échanges a gonflé de 10,3 % entre 2016 et 2017 », relève le réseau d’agences Era Immobilier. « Nos agences ont dix fois plus de biens à vendre à Tours ou à Brest qu’à Bordeaux, Lyon, Paris et sa grande couronne », constate Christine Fumagalli, présidente du réseau Orpi. En raison de ces fortunes diverses, l’inflation annuelle de la pierre retombe à + 4,2 % au niveau national. Face à une demande déprimée, le recul des prix se poursuit à Besançon, Clermont-Ferrand, Le Havre, Limoges, Mulhouse, Perpignan.

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Si la légère baisse des taux observée depuis août 2017 soutient la demande, elle ne suffit plus à compenser la hausse des prix de l’immobilier, alerte le dernier baromètre de l’observatoire Crédit Logement CSA. « En dix ans, la baisse des taux a resolvabilisé de nombreux ménages, vante Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com. Pour emprunter 200 000 euros sur vingt ans, on est passé de 4 000 euros net de revenu nécessaire en 2008 à 2 950 euros. Ce qui permet de n’acheter qu’environ 21 m2 à Paris, mais le double à Bordeaux, le triple à Montpellier et le quintuple au Havre et au Mans. » « Si les taux bas augmentent l’enveloppe et le nombre de gens solvables, cela ne constitue pas un blanc-seing pour les biens surévalués que les candidats écartent et ne visitent même pas », ajoute Laurent Vimont. « 2017 a été une année exceptionnelle dans l’immobilier de luxe, notamment à Bordeaux et dans le bassin d’Arcachon, sourit Laurent Demeure, président de Coldwell Banker. Bordeaux devient le San Francisco européen, où, à la faveur de la LGV qui met Paris à deux heures, de nombreux consultants et professions libérales viennent s’installer, un peu comme à Aix-en-Provence il y a une dizaine d’années. »

Franc soleil
« La demande est vive dans les beaux quartiers de l’Ouest parisien où acheteurs français et cadres expatriés visent des 3 ou 4-pièces cédés entre 800 000 euros et 2,5 millions », note David Scheffler, président d’Engels & Volkers France. « Que ce soit dans les grandes villes françaises, et c’est nouveau, dans les territoires ruraux, nos clients français, mis en confiance par le net retour d’acquéreurs étrangers, accélèrent leur processus d’achat sous peine d’être pénalisés par une nouvelle hausse des prix et de ne plus pouvoir accrocher le dernier wagon du train en marche », juge Thibault de Saint-Vincent, patron du groupe Barnes. « Le stock s’écoule vite, mais beaucoup de biens arrivent sur le marché, les propriétaires savent que c’est le bon moment de vendre.

Contrairement à Paris, les prix n’ont pas encore flambé en province, où une clientèle bourgeoise fait à nouveau son marché au côté d’acheteurs étrangers (allemands, suisses, scandinaves…) », indique Alexander Kraft, patron de Sotheby’s International Realty. Un franc soleil brille aussi du côté des programmes neufs avec 158 000 logements vendus aux particuliers en 2017, du jamais-vu depuis dix ans. « Un bon millésime », juge Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers, qui se félicite de la prorogation pour quatre ans du dispositif de défiscalisation Pinel (recentré sur les zones dites tendues, A et B1) et de la reconduction du prêt à taux zéro, mais s’alarme du recul du stock d’offres disponibles. Dans le détail, cette visibilité fiscale inédite peut expliquer la croissance du nombre d’investisseurs par rapport au nombre de propriétaires occupants.

« Contrairement aux villes nouvelles créées ex nihilo, les programmes résidentiels proches des futures gares du Grand Paris n’arrivent pas au beau milieu du Far West. Ils renforcent l’activité de centres de vie déjà existants », souligne Philippe Jossé, président du directoire de Cogedim. « En couronne francilienne ou dans les grandes agglomérations françaises, comme Lyon, Bordeaux, Marseille ou Nice, l’équation économique est favorable aux acheteurs de neuf, pour y habiter ou louer, du fait des faibles taux d’emprunt et de l’avantage fiscal accordé », complète Gilles Hautrive, directeur général délégué de BNP Paribas Immobiler. « Par raison économique, stratégie patrimoniale ou choix de liberté de mouvement, de jeunes locataires font un investissement locatif au sein du Grand Paris, espérant générer ainsi une plus-value synonyme de futur apport immobilier », analyse William Truchy, chez Kaufman & Broad. « Aujourd’hui, une génération de trentenaires fait tout son crédit immobilier en ligne, exigeant une réactivité forte et une réponse rapide », souligne Xavier Prin, directeur marketing de Boursorama. « La refonte du périmètre francilien va booster le marché pour les dix ans à venir, commente Philippe Plaza, directeur général d’Eiffage Immobilier. Attention aux élections municipales de 2020 et aux taux d’intérêt qui vont bien finir par remonter. »

Sourced through Scoop.it from: www.lepoint.fr

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Quand l’escape game s’invite dans la vente immobilière

L’escape game a le vent en poupe, il en pousse un peu partout dans les grandes villes, et il y en a déjà pour tous les goûts. À Montpellier, une agence immobilière, Evidence Immobilier, propose depuis peu de découvrir un appartement mis en vente à travers de jeu.

Le principe est le suivant. Les intéressés sont invités à se prêter au jeu pour gagner les frais de notaire sur un appartement de 296 000€. Temps impartis, 18 minutes. “une nouvelle approche de la vente immobilière, ludique et décontractée. Les prospects vivent une expérience exceptionnelle dans le logement en question. On est loin de la visite classique avec l’argumentaire. Et les joueurs découvrent aussi des détails insoupçonnés et la surface de l’appartement en jouant“, explique Audrey Mula, directrice d’Evidence Immobilier.

L’une des premières séquences se déroule dans un appartement en rez-de-chaussée, en plein cœur du quartier des facs et hôpitaux de Montpellier. L’on se retrouve enfermé dans une chambre plongée dans le noir, un bandeau sur les yeux. Il faut sortir de la pièce et explorer les moindres recoins de l’appartement de 78 mètres carrés. Une matière totalement nouvelle de découvrir, pourquoi pas, son futur logement.

Suite à cette séance d’”escape house”, une visite classique est organisée. La réalité reprend ses droits, les clients décident finalement en leur âme et conscience s’ils achètent ou pas.

Pour Evidence Immobilier, le marché de l’immobilier va se développer dans le monde numérique : “Escape house n’est qu’une petite partie de nos solutions innovantes pour mettre en avant les biens immobiliers. Nous organisons aussi des Facebook Live de visites d’appartements qui connaissent un vif succès d’audience et nous faisons parfois appel à des blogueuses pour illustrer la qualité d’un bien.“

Sourced through Scoop.it from: fr.ubergizmo.com

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Comment faire une offre d’achat ? | Guide immobilier

Vous avez visité un appartement ou une maison qui vous plaît et vous ne souhaitez pas prendre le risque qu’un autre acheteur fasse une proposition au vendeur ? Tournez-vous vers l’offre d’achat qui vous engage auprès du vendeur à acheter son bien.

Votre check-list pour ne rien oublier
L’offre d’achat est un document qui vous engage solennellement et formellement auprès du vendeur d’un bien, à acheter ce dernier. Cette offre d’achat doit donc être rédigée dans les règles de l’art, comporter un certain nombre de mentions et de clauses suspensives qui vous couvrent. Pour formuler correctement votre offre d’achat, voici quelques points essentiels :

Evaluez la valeur du bien.
Faites le choix entre l’offre d’achat orale et l’offre d’achat écrite.
Rédigez l’offre d’achat écrite.
Ajoutez des clauses suspensives.
Prenez quelques précautions.

Renseignez-vous sur les possibilités de vous rétracter.
1. Evaluez correctement la valeur du bien
Avant de formuler votre offre d’achat, vous devez évaluer le plus justement possible la valeur de votre bien, afin de faire une proposition correcte. Commencez donc par vous renseigner au sujet de l’état du marché dans la ville mais également le quartier dans lesquels se situe le bien que vous avez choisi. Vous pouvez vous servir d’outils d’évaluation tels que La Cote Immo, qui vous permettront de connaître le prix moyen au m². N’oubliez pas non plus de vous pencher sur le bien en lui-même. Vous devez le scruter dans les moindres détails et être en capacité d’évaluer ses atouts et ses faiblesses. Ainsi, il est évident qu’un bien dont tout ou partie des pièces ont été récemment rénovées aura une plus grande valeur qu’un bien nécessitant des travaux. Pensez également à l’orientation de la maison, l’état du système électrique, de la plomberie, des revêtements, des extérieurs s’il y en a, etc.

Bon à savoir
Si vous vous rétractez sans respecter les conditions prévues dans l’offre d’achat, vous serez contraint de verser des dommages et intérêts au vendeur.
2. Choisissez entre l’offre d’achat orale ou écrite
Une fois que vous avez évalué la valeur du bien, vous pouvez envisager de formuler l’offre d’achat, en sachant que deux solutions s’offrent à vous :
Vous pouvez formuler une offre d’achat orale, qui ne vous engage pas à grand-chose, et qui est d’ailleurs recommandée si vous avez encore des doutes quant à vos intentions vis-à-vis du bien. Notez qu’en contrepartie, le vendeur n’est pas non plus lié à vous et qu’il pourra proposer le bien à un autre acheteur.
Vous pouvez formuler une offre d’achat écrite qui constitue un acte juridique et pour lequel les engagements sont réels puisque vous vous engagez à acheter le bien dès lors que le vendeur aura accepté l’offre par écrit.
3. Rédigez l’offre d’achat écrite
Si vous avez fait le choix de formuler une offre d’achat écrite, sachez que celle-ci doit contenir un certain nombre de mentions et d’informations :
Le prix d’achat du bien.
La durée de validité de l’offre qui s’élève généralement à 5 à 10 jours, ce qui correspond au temps que vous accordez au vendeur pour accepter ou refuser l’offre.
Les modalités de réponse du vendeur, à savoir par lettre recommandée avec accusé de réception, ou encore par voie d’huissier.
Votre délai de rétractation qui est généralement de 7 jours.
Le moyen de financement (prêt et/ou apport personnel).
Vous devez mentionner le fait que la vente ne sera définitive qu’au moment de la signature de l’avant-contrat.
Vous devez indiquer que l’offre d’achat sera annulée si elle n’a pas été acceptée par le vendeur dans les délais indiqués.
Vous pouvez également indiquer le type de bien dont il s’agit et le décrire en mentionnant la superficie, le nombre de pièces, etc. 

Une offre d’achat doit contenir des mentions obligatoires et de clauses suspensives. © Alexander Raths
4. Ajoutez des clauses suspensives
L’offre d’achat est un réel engagement, et vous pouvez vous apercevoir que des doutes subsistent. Cela peut être par rapport au montant des travaux que vous pensez effectuer, l’obtention du prêt immobilier que vous n’êtes pas certain d’obtenir, vous n’êtes pas persuadé d’avoir correctement évalué l’état du bien, etc. Dans ce cas, il est impératif que vous ajoutiez des clauses suspensives qui vous donneront la possibilité d’annuler la vente si l’une des situations que vous avez citées se produit.
Bon à savoir
Les clauses suspensives peuvent être diverses, il peut s’agir du refus du prêt par la banque, de l’état du système électrique, de la présence de servitudes qui pourraient affecter l’usage et la propriété du logement, etc.
5. Prenez quelques précautions avant de vous engager
Avant d’envoyer l’offre d’achat au vendeur, assurez-vous d’avoir pris suffisamment de précautions pour vous couvrir, car une fois signé par le vendeur, le document ne pourra plus être modifié. Commencez par vous assurer que vous n’avez pas laissé un délai trop long au vendeur pour réfléchir : une semaine à dix jours représente un délai raisonnable. Assurez-vous également que vous avez indiqué toutes les clauses suspensives qui vous permettront d’annuler la vente dans certaines situations, et ne versez surtout pas d’argent au vendeur à ce stade, même s’il vous le demande, cette pratique est totalement interdite lors d’une offre d’achat.
6. Renseignez-vous sur les possibilités de rétractation
Si vous souhaitez vous rétracter car vous n’avez plus l’intention d’acheter le bien, sachez que trois cas de figures s’offrent à vous :
Vous pouvez vous rétracter tant que le vendeur n’a pas répondu à votre offre d’achat.
L’offre d’achat peut être annulée si le vendeur a refusé votre proposition ou qu’il n’a pas répondu dans les délais que vous lui aviez accordés.
Votre offre d’achat devient caduque dès lors que le vendeur vous fait une contre-proposition par écrit.

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Crédit immobilier : comment emprunter quand on n’est pas en couple ?

La majorité des emprunteurs en crédit immobilier sont en couple. Pourtant s’il est bien sûr plus facile de convaincre une banque avec deux salaires, il n’est toutefois pas impossible d’emprunter seul. La clé est de réduire au maximum le taux d’endettement, avec un PTZ par exemple, et d’avoir un profil emprunteur sain.

Le taux d’endettement
Pour le courtier en crédit immobilier VousFinancer, 68% des emprunteurs en crédit immobilier sont en couple, marié ou pas. Ce chiffre grimpe même à 73% chez les 30-39 ans. Rien d’étonnant puisque les banques privilégient les crédits lorsqu’il y a deux empruteurs afin de limiter les risques en cas de perte d’emploi ou de non-remboursement du crédit. De plus, l’apport personnel est souvent plus important quand il y a plusieurs emprunteurs.
Toutefois, si vous êtes seul, il vous sera toujours possible d’obtenir un prêt si votre taux d’endettement n’excède pas 33% de vos revenus. Si vous gagnez très bien votre vie, ou si votre emprunt est faible grâce à un bel apport par exemple, vous ne devriez pas avoir de problème pour trouver une banque prêteuse. Si vos moyens sont plus limités et/ou que l’emprunt est important, il vous faudra alors tout faire pour réduire le taux d’endettement. Voyez par exemple si vous avez droit au prêt à taux zéro (PTZ) ou au prêt à l’accession sociale (PAS). Le PTZ n’est en effet offert qu’à certaines conditions : être primo-accédant, répondre à un plafond de ressources et acheter dans une zone éligible. Le PAS répond à peu près aux mêmes exigences. Vous pouvez aussi demander des aides financières à la CAF.

Un profil sain pour les banques
Si le salaire reste le point le plus important pour obtenir un prêt, celui-ci doit être corrélé avec un profil rassurant pour les banques. Un gros salaire en CDD par exemple séduira moins qu’un salaire moins élevé mais en CDI ou un poste de titulaire dans la fonction publique. D’autre part, l’emprunteur sera plus convaincant s’il ne détient pas d’autres crédits en cours (consommation, voiture…). Si tel est le cas, un regroupement de prêts reste toutefois possible. Plus généralement ce sont tous les comptes bancaires de l’emprunteur qui vont être scrutés avant un quelconque accord. Des comptes dégradés avec incidents de paiement, rejets de prélèvement ou découverts fréquents représentent des motifs de refus auprès de n’importe quel établissement de crédit.
Si votre profil, seul, n’est pas des plus séduisants, l’idéal serait de pouvoir apporter une caution solidaire. Une personne de confiance qui se porterait garant du paiement des mensualités permettra bien évidemment de rassurer la banque, puisque son salaire en plus du votre sera pris en compte.

Trucs et astuces
Que vous empruntiez seul ou à deux, le prêt ne sera pas accordé si l’un de vous deux est fiché à la banque de France ou interdit bancaire FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits).

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