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Comment définir les objectifs de vos négociateurs ?

Clé de voûte de toute stratégie commerciale, les objectifs fixés, en immobilier comme ailleurs, ne peuvent être le fruit du hasard. Dans cette optique, un plan d’action s’impose… Quelles sont les bonnes pratiques pour s’assurer une bonne émulation au sein de l’agence immobilière ? Gérard Bornot, conseil expert en marketing immobilier et fondateur du cabinet AntoLogis, nous livre ses conseils.

1.     Déterminer les indicateurs de performance

Les agences immobilières se contentent trop souvent de déterminer un montant de chiffre d’affaires à atteindre sans y corréler des indicateurs de performance, tels que le nombre de mandats mensuels, le pourcentage de mandats exclusifs, le taux de transformation, la décote de prix ou encore la décote d’honoraire. Pourtant, « seule une performance mesurée s’améliore », souligne Gérard Bornot. Il est donc essentiel de déterminer, par le biais d’un audit, les indicateurs qui vont permettre d’apprécier les performances réalisées par le négociateur et ainsi d’analyser ses points forts.

2.     Associer objectifs et gratification

« Pour qu’un objectif soit motivant, il faut bien évidemment que le négociateur prenne conscience que les progrès qui lui sont demandés et les seuils fixés entraîneront nécessairement une augmentation de ses revenus », rappelle l’expert.  Les primes ou tout autre cadeau décerné aux plus méritants seront bien entendu les leviers de motivation les plus efficaces.

3.     Respecter la méthode SMART

« Un objectif, pour être qualitatif, doit répondre aux cinq critères de l’acronyme SMART, c’est-à-dire être spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel », explique Gérard Bornot. En d’autres termes, les objectifs fixés doivent être individualisés en fonction des compétences personnelles de chaque collaborateur et la mission qui lui est assignée, être motivants et non décourageants, prendre en compte la situation du marché et de la concurrence, sans oublier être fixés sur une période déterminée. Une assistante commerciale qui reçoit des appels de clients en quête de renseignements pourra, par exemple, se voir fixer un objectif visant à transformer un certain nombre d’appels en visites à l’agence.

4.     Lancer des challenges sur des périodes courtes

Il est important de déterminer des objectifs suivis dans le temps. « Par exemple, le stock de l’agence est faible en mandat exclusif, lancer un challenge sur une période de 3 ou 4 mois à l’ensemble de l’équipe sera percutant », illustre l’expert en marketing immobilier. Comment ? En leur proposant de relever le défi de passer de 20 % de mandats exclusifs à 30 %, soit une augmentation de 50 %, ce qui aura bien entendu des répercussions sur le chiffre d’affaires de l’agence. Dans cette optique, le manager doit mettre en place un plan de suivi. L’objectif ? Faire des points hebdomadaires avec chaque négociateur pour que ce dernier puisse constater son avancée dans le temps et l’évolution de ses indicateurs, avec bien évidemment une récompense à la clé en cas de réussite. « L’arrivée des beaux jours, l’approche des vacances ou de la rentrée des classes sont autant de périodes propices aux challenges. L’idéal étant de mettre en place deux ou trois challenges par an sur des périodes de deux ou trois mois afin d’en simplifier le suivi », conclut Gérard Bornot.

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Immobilier : Ces 5 villes où habiter avec d’excellents lycées

Le taux de réussite au baccalauréat est un Graal pour les lycées français : quand il atteint 100 % on peut parler de lycée d’excellence, a fortiori quand plus de 90 % des bacheliers ont décroché une mention ! Le choix du lycée est un critère primordial dans votre projet d’achat immobilier ? Ces 5 villes de province abritent des établissements ayant réalisé cette performance en 2017 d’après des statistiques du ministère de l’Education nationale. Tour d’horizon de ces métropoles et de leur prix de l’immobilier.

Marcq-en-Baroeul, aux portes de Lille
Dans le Nord, le lycée privé de Marcq a affiché 96% de taux de mentions au bac 2017. Il se trouve à seulement 10 minutes de Lille, dans une commune qui affiche des tarifs accessibles. Le prix du marché immobilier à Marcq-en-Baroeul se situe autour de 2 500€/m2, soit environ 150 000€ pour un 3 pièces. Pour financer cette somme, un crédit immobilier sur 20 ans à un taux immobilier de 1,70% assurance non comprise, vous coûtera moins de 800€ par mois selon le simulateur Empruntis.

Strasbourg, la capitale du Grand Est
Le lycée Le Gymnase Jean Sturm se situe dans un secteur classé au patrimoine mondial de l’Unesco : la Grande Ile de Strasbourg, entourée par l’Ill. 94% de ses bacheliers ont obtenu une mention en 2017 ! Ils valorisent à leur manière un lieu déjà très prisé de la capitale alsacienne. Le prix de l’immobilier à Strasbourg peut atteindre 3 500€/m2.

Lyon, le cachet de la presqu’île
À Lyon, l’Institut des Chartreux a affiché 98% de taux de mentions au bac 2017. Il se trouve au cœur d’un 1er arrondissement dans la presqu’île, un secteur où le prix de l’immobilier à Lyon atteint une moyenne élevée de 4 200€/m2. D’ailleurs, la capitale des Gaules est devenue cette année la deuxième ville la plus chère de France après Paris et devant Bordeaux. Avec un taux de crédit immobilier hors assurance de 1,90% sur 25 ans, et le calcul de mensualité donne environ 1 250€ pour un prêt immobilier de 280 000€, le montant d’un appartement ancien de 3 pièces près de la place des Terreaux.

Marseille, le charme inégalable du bord de mer
Le lycée de Provence, à deux pas de la célèbre avenue du Prado, et le lycée Lacordaire sur les hauteurs affichent respectivement 96% et 97% de taux de mentions au bac 2017. Deux établissements d’excellence pour la capitale de Paca ! Le prix de l’immobilier à Marseille est sous les 2 400€/m2 pour un appartement.

Toulouse, la générosité du Sud-Ouest
Le lycée toulousain Le Caousou affiche 150 ans d’existence, 99% de réussite au bac 2017 et un taux de mentions de 91% ! Il est situé dans un quartier – Guilhemery –  où les prix approchent les 4 000€/m2. D’après une simulation Empruntis pour l’achat d’un T2 de 50 m², on peut s’appuyer sur un crédit immo de 175 000€ à un taux de prêt immobilier hors assurance de 1,50% sur 18 ans et  et des mensualités sous les 1 000 €.

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Achat immobilier : quelles précautions prendre pour limiter la casse en cas de divorce

Pour éviter qu’un divorce ne vire au cauchemar sur le plan patrimonial, prenez certaines précautions lors de l’achat d’un bien immobilier : stipulez toujours la provenance des fonds au notaire.

Un couple sur trois divorce, voire un couple sur deux dans les grandes agglomérations… La question du partage des biens immobiliers se pose alors ! Divorcer sans drame et sans se détester n’est pas toujours facile, alors pour que la redistribution des fonds liés à la vente du patrimoine ne mette pas de l’huile sur le feu, mieux vaut prendre ses précautions. Et anticiper…

Autant le savoir, un divorce sur le plan patrimonial se prépare chez le notaire, le jour de l’achat d’un bien immobilier ! C’est le meilleur moyen pour que chacun reparte plus tard avec ses billes. Vous avez de l’argent provenant de la vente de biens personnels ? Vous comptez les utiliser dans le cadre de l’achat d’un bien en commun ? Attention !

Le principe de précaution vaut quel que soit le mariage
Que vous achetiez sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (dite « communauté légale ») ou sous celui de la séparation de biens, le principe de précaution est le même : il est impératif de préciser au notaire quelle est l’origine des fonds. Dans le cadre d’un mariage en séparation de biens, évidemment, c’est plus simple : chacun achète en proportion de son apport mais, dans le cadre d’un mariage en communauté, les biens achetés ensemble sont considérés comme des biens communs, appartenant pour moitié à chacune des personnes. Et c’est là que ça coince…

« 90 % des personnes sont mariées en communauté or, dans le cadre d’un achat immobilier, les fonds de l’un ou de l’autre peuvent provenir d’un héritage ou de la vente d’un bien personnel, explique Maître Yves Robert, notaire à Sèvres. Si les époux n’achètent pas à parts égales, le notaire doit préciser dans l’acte de vente qui apporte quoi sinon tout sera commun ! »

Dix ans plus tard, comment prouver que l’argent venait de son père ?
A titre d’exemple si, sur 500 000  €, vous expliquez que vous donnez 150 000 € qui proviennent de la succession de votre père, le notaire stipulera dans l’acte de vente que 30 % de la somme proviennent de vos fonds propres qui vous seront rendus en cas de divorce. De cette façon, personne ne sera spolié le jour d’un éventuel partage.

« On ne se marie pas pour divorcer, mais il faut être prévoyant, reprend Maître Yves Robert. D’une façon générale, dans la vie patrimoniale, il faut tout écrire. Le jour du divorce, les anciens amants perdent vite la mémoire : tu te rappelles, cet argent, c’est mon père qui me l’a donné ? dit l’un. Prouve-le, répond l’autre ! »

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Les frais de notaire n’augmenteront pas jusqu’en 2020 ! | Actualités

Bonne nouvelle pour les Français, et en particulier pour les futurs acquéreurs immobiliers : les tarifs réglementés des notaires, ou émoluments, vont rester inchangés jusqu’en février 2020.

Notaires : les tarifs réglementés stables pour les 2 prochaines années
Lors d’un achat immobilier, les droits de mutation, aussi appelés « frais de notaire », sont obligatoires et souvent redoutés par les acquéreurs. Mais, bonne nouvelle, un arrêté publié au Journal officiel du 28 février 2018, indique que les tarifs réglementés des notaires (aussi appelés émoluments) resteront stables au moins jusqu’au 29 février 2020. Pour rappel, les tarifs réglementés s’appliquent aux principales prestations réalisées par les notaires : vente immobilière, constitution d’hypothèque, donation, contrat de mariage, partage, acte de notoriété successorale, déclaration de succession, etc. Selon le type de prestations, les émoluments sont fixes (pacs, donation entre époux, notoriété après décès…) ou proportionnels (déclaration de succession…). Notons que, dans le cadre d’un achat immobilier, les frais d’acte de vente (couramment appelés « frais de notaire »), dont doivent obligatoirement s’acquitter les acquéreurs, représentent 2 à 3 % du prix de vente dans le neuf, et 7 à 8 % dans l’ancien.

Bon à savoir
Le montant des droits de mutation (frais de notaire) est identique quel que soit le notaire choisi.

Frais d’acte appelés à tord frais de notaire : à quoi correspondent-ils ?
Les frais de notaire correspondent à l’ensemble des sommes versées au notaire à l’occasion d’une prestation. Ils se répartissent donc entre les émoluments (somme perçue par le notaire en contrepartie d’une prestation dont le tarif est réglementé), les débours ou déboursés (sommes que le notaire paye pour le compte du client, pour la réalisation d’une prestation), les honoraires (sommes perçues par le notaire en contrepartie d’une prestation dont le montant n’est pas réglementé), ainsi que les droits et taxes (destinés à l’État et aux collectivités territoriales). Les taxes représentent environ 80 % du montant total des frais de notaire. De leur côté, les déboursés constituent 10 % du coût total. Enfin, la rémunération du notaire ne représente que 10 % des droits de mutation. Quelle que soit la prestation effectuée, le notaire doit indiquer à l’avance le montant estimé des frais à régler. Une fois la prestation accomplie, il doit remettre un document détaillé précisant les montants respectifs des frais engagés.

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Dubaï investit des milliards dans son immobilier pour l’Expo universelle

Dubaï investit des dizaines de milliards de dollars dans des projets d’infrastructure et d’hôtellerie liés à l’Exposition universelle 2020, a indiqué BNC Network, un institut de recherches privé basé à Dubaï, dans un rapport publié dimanche. La valeur des projets liés à cette Exposition universelle, la première organisée au Moyen-Orient, a atteint 42,5 milliards de dollars (USD) en mars (34,6 milliards d’euros), selon cet institut spécialisé dans le secteur de la construction.

Ainsi, 17,4 milliards de dollars ont été investis dans des projets d’infrastructure et de transport, 13,2 milliards dans le logement et 11 milliards dans les hôtels et parcs thématiques. Ces projets comprennent un plan d’extension de l’aéroport international Al Maktoum, dans le sud de la ville, qui vise à compléter l’aéroport international de Dubaï situé dans le nord. Ce dernier a été l’aéroport le plus fréquenté au monde en 2017, avec plus de 88 millions de voyageurs. Une fois les travaux achevés, l’aéroport Al Maktoum pourra accueillir 160 millions de voyageurs par an.

Jusqu’à 300.000 emplois créés
L’émirat investit également 2,9 milliards de dollars dans une nouvelle ligne de métro qui reliera ses principaux centres de transport au site de l’exposition. Les autorités s’attendent à ce que l’Expo-2020 stimule le marché de l’immobilier et le secteur de l’hôtellerie, créant jusqu’à 300.000 emplois. L’événement devrait attirer jusqu’à 300.000 visiteurs par jour -dont la moitié de l’étranger- lors de son lancement en octobre 2020, selon la Chambre de commerce et d’industrie de Dubaï.

La cité-Etat, qui compte quelque trois millions d’habitants, en grande majorité des étrangers, s’est imposée comme un centre régional d’affaires et une destination touristique. L’économie de l’émirat repose sur les secteurs de la finance, de l’immobilier, du tourisme et des loisirs et ne dépend pas du pétrole. Organisée tous les cinq ans durant six mois, l’Exposition universelle permet à chaque pays de mettre en valeur sa culture, son industrie et ses innovations.

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Ces retraités qui ont réussi à obtenir un crédit immobilier

C’est entendu: il vaut mieux emprunter le plus tôt possible lorsqu’on est encore en activité. Mais souscrire un crédit immobilier en fin de carrière, c’est toujours possible. La part des plus de 50 ans qui empruntent a augmenté ces cinq dernières années, constate le courtier en crédit immobilier Vousfinancer. De 11% en 2013, elle est passée à 17% aujourd’hui.

En revanche, celle des plus de 60 ans reste très faible, autour de 4%. En cause: le passage à la retraite, avec la baisse des revenus que cela engendre, pouvant aller de 15% à 40% selon les profils. En moyenne, le montant de la pension de base mensuelle des Français ayant effectué toute leur carrière au régime général s’élève à 1086 euros (1159 euros pour les hommes et 1004 euros pour les femmes). Pour anticiper la baisse des revenus au moment du passage à la retraite, la banque peut prend en compte seulement 70 % des revenus nets dans le calcul de l’endettement.

Les plus de 60 ans sont également sujets à des soucis de santé. Conséquence: les taux d’assurance que proposent les banques sont souvent très élevés. Pour les plus de 60 ans, ils sont généralement compris entre 0,80 et 1,20 % (sans surprime liée à un problème de santé, NDLR). «Dans certains cas de maladies, chroniques ou non, la surprime est telle qu’il vaut mieux opter pour un financement sans assurance, en prenant un autre bien en garantie ou en assurant seulement le conjoint le plus jeune ou en bonne santé», conseille Sandrine Allonier, directrice des relations banques chez Vousfinancer.

Certains retraités ont réussi à voir leur dossier accepté par une banque. Deux raisons à cela: des revenus élevés ou un apport important du fait de la vente de leur bien. C’est notamment le cas d’une veuve en rémission d’un cancer découvert il y a huit ans. Afin d’acheter un 50 m² à 200.000 euros dans le Var (83), cette retraitée de 67 ans, touchant 4800 euros par mois, a obtenu un crédit de 172.000 euros sur 12 ans à 1,6% avec une assurance sans surprime à 0,996%.

Autre exemple: un couple de retraités, le mari âgé de 72 ans, avec un problème de santé et la femme de 68 ans, ont décroché un prêt de 127.000 euros à 1,85% sur 15 ans, sans aucun apport. Et ce, afin d’acquérir un duplex de 263 m² à 286.000 euros à Cambrai (59). Seule la femme est assurée, à 100%, avec un taux de 0,86%. Là encore, ils ont pu afficher des revenus élevés: 4600 euros par mois à deux.

Enfin, un dernier dossier encore plus atypique: celui d’un couple de 69 et 72 ans qui a souscrit un crédit de 190.000 euros sur 10 ans à un taux de 1,35% sans aucune assurance car l’apport représente 75% (!) de la valeur du bien. Avec 6114 euros de revenus par mois à deux, ils ont pu s’offrir un logement de 140 m² à Orsay (91) pour la somme de 782.000 euros, tous frais compris.

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Ces maisons à colombages qui flattent l’œil mais font mal au portefeuille

En route pour le Mont-Saint-Michel, Naritoshi, 25 ans, a marqué l’arrêt à Rennes après être tombé sur une photo dans son guide. Ce jeune touriste japonais immortalise la place du Champ-Jacquet, entourée d’immeubles à colombages aux couleurs vives, édifiés au 17e siècle. «Ce type d’architecture n’intéressait personne jusqu’aux années 70», explique Daniel Leloup, architecte et maître de conférences à l’Université Rennes 2. «On trouvait qu’elle n’avait pas de qualité en comparaison à l’architecture en pierre. Il suffit de regarder Paris avec Haussmann», commente l’auteur des «Maisons à colombages de France» (Chasse-Marée).

Lorsque Prosper Mérimée, célèbre inspecteur général des monuments historiques, pose ses valises en Bretagne, «il trouvait cela nul». «La seule chose qui l’intéressait, c’était les mégalithes», raconte M. Leloup. Après la Seconde Guerre mondiale, «une prise de conscience s’opère» et des initiatives de classement sont lancées à Rouen, Rennes ou Strasbourg. Mais «si on avait suivi la logique urbanistique, tout aurait été détruit à Rennes, ce qui a été le cas pour Nantes ou Bordeaux», relève M. Leloup, ardent défenseur de ce patrimoine.

En effet, ces édifices typiques de la noblesse d’Europe du Nord, qui trustent désormais les cartes postales normandes, alsaciennes ou tourangelles, sont associés au mal logement et fréquemment occupés par des étudiants désargentés. À la fragilité du bâti -l’installation de gouttières et de conduits de descente, par exemple, ont fait pourrir le chêne-, s’ajoute le risque d’incendie: «un îlot à pans de bois qui n’aura pas fait l’objet de restauration a beaucoup plus de potentiel combustible qu’un immeuble aux murs en béton», constate Thierry Bonnier, directeur des sapeurs-pompiers dans le secteur sauvegardé de Rennes.

Conséquence: 39 incendies y ont été recensés, dont certains mortels, entre 2014 et 2017 et des trous béants sont visibles au cœur de la ville.

Potentiel économique
Restaurer ces maisons à pans de bois «coûte une fortune», reconnaît Daniel Leloup, «ça peut durer des années et il faut tout démonter». Ainsi, la capitale bretonne va débourser 21 millions d’euros d’ici 2023 en réhabilitation, après une première campagne de 17 millions entre 2011 et 2016. Mais ce patrimoine constitue «un potentiel économique», analyse M. Leloup. «On a commencé à réhabiliter les façades partiellement pour que les touristes aient de belles photos», ironise-t-il.

Boutiques, bars, restaurants… ont ainsi investi ces murs médiévaux et des villes comme Rouen et Strasbourg, qui en possèdent plus d’un millier, ont pris de l’avance par rapport à la capitale bretonne. Pourtant, à Strasbourg, où une maison sur deux dans le centre historique est à colombages, la municipalité ne s’est pas engagée dans cette réhabilitation. «Les propriétaires jouent le jeu» et «portent ces charges», note Dominique Cassaz, responsable municipale de la mission Patrimoine Unesco.

«Il n’y a pas vraiment de verrues dans le centre-ville, c’est un travail de longue haleine sur le terrain (…) auquel s’ajoute la mentalité alsacienne fière de ce patrimoine», considère la responsable strasbourgeoise. Sans pouvoir le chiffrer avec précision, «c’est clair, ça rapporte» économiquement, dit-elle. Rouen, dont l’office du tourisme vante depuis les années 60 «ses rues pavées au charme incomparable (…) ornées de maisons à pans de bois», a attiré plus de 260.000 visiteurs en 2016, pour des retombées sur la région estimées à 210 millions d’euros, selon les chiffres de Métropole Rouen Normandie. Et environ 5.000 emplois y sont directement liés au secteur touristique.

Mais, sans conteste, Strasbourg a pris une longueur d’avance, sous l’ombrelle bienveillante de l’Unesco: avec la maison Kammerzell, joyau architectural de 1588 que l’on croirait tout droit sorti d’un conte, et la Petite France, les colombages de la capitale alsacienne sont inscrits depuis maintenant 30 ans (1988) sur la liste du patrimoine mondial.

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Chères et inefficaces : la Cour des comptes étrille les niches fiscales immobilières

La Cour des comptes revient à la charge sur les niches fiscales. Et cette fois, elle s’attaque à celles liées à l’investissement locatif, dans un référé publié mardi. Du Scellier au Pinel, en passant par le Robien, les dispositifs permettant de réduire son impôt sur le revenu en investissant dans un bien immobilier pour le louer se sont succédés depuis 1984. Résultat, leur coût pour les finances publiques n’a cessé de grimper, passant de 606 millions d’euros en 2009 à 1,7 milliard en 2016.

En cumulant le coût de ces dispositions sur leur durée de vie – la ristourne fiscale est étalée sur plusieurs années-, la facture devient astronomique: 3,9 milliards pour le Scellier d’ici 2024, 7,4 milliards pour le Pinel à échéance 2035, selon les magistrats de la rue Cambon. Le tout alors que ces niches bénéficient aux ménages aisés. «Près d’un quart des foyers (utilisant ces niches NDLR) appartenait en 2013 à la tranche de revenus comprise entre 71.000 et 151.000 euros, qui ne représentaient alors que 2,3% des foyers imposés», écrivent-ils.

Pas de frein à la hausse des loyers
Or l’efficacité de ces mesures n’est pas correctement évaluée. Rien ne dit qu’elles soutiennent vraiment la construction, les effets d’aubaine étant forts en la matière. De toute façon, les logements construits via ces dispositifs sont peu nombreux. Il est également peu probable que ces niches fiscales permettent une modération des loyers, comme cela est censé être le cas (notamment parce que le loyer dans ces dispositifs est plafonné). Des indices vont même dans le sens inverse, écrit la Cour. Et de citer «le faible volume des logements aidés produits chaque année au regard du parc locatif existant (de 30.000 à 50.000 pour un parc de plus de 5,8 millions d’unités)», et «la faible présence de ces logements aidés dans les zones tendues». Pis, dans certaines villes, le plafond du loyer en Pinel ou autre Duflot est supérieur au prix du marché!

Il serait plus efficace d’agir autrement pour soutenir l’investissement locatif. «Le coût pour les finances publiques d’un logement de 190.000 euros bénéficiant de l’avantage Pinel était, toutes choses égales par ailleurs, trois fois plus élevé que celui d’un logement social comparable, financé par un prêt social locatif», écrivent les magistrats, qui recommandent une extinction progressive de ces niches et le renforcement «de la place des investisseurs institutionnels dans la construction et la location de logements privés».

Restent qu’il faudra affronter les lobbys. Même si elle ne le dit pas expressément, la Cour souligne que des experts parlent «d’accoutumance» ou «d’addiction» à ces niches.

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En Chine, le plus grand pont marin du monde suscite quelques interrogations

C’est un projet presque aussi fou que l’idée de l’ex-maire de Londres Boris Johnson, rêvant d’un pont sur la Manche. Sauf que ce pont chinois long de 54 kilomètres et reliant les villes de Hong Kong et Macao à Zhuhai, est une réalité. Au terme de 7 ans de travaux et après avoir dépensé près de 15 milliards de dollars, cette structure hors normes, le plus grand pont marin du monde, vient d’être inaugurée.

Pas moins de 420.000 tonnes d’acier ont été nécessaires pour sa construction, l’équivalent d’une soixantaine de tours Eiffel. Avec ses 34 mètres de large, ce pont comporte six voies, et quatre tunnels, dont l’un sous-marin et devrait permettre de réduire de moitié le temps de trajet entre les trois villes reliées. Ce trajet devrait être emprunté chaque jour par près de 40.000 véhicules, ainsi que par des navettes circulant toutes les dix minutes. Vu ses dimensions, ce pont est réservé à la circulation automobile et donc interdit aux piétons comme aux cyclistes.

Quatre îles artificielles
Un concert de louanges qui a cependant été terni par un début de polémique. Sous le feu de l’actualité, plusieurs photos du pont ont circulé sur les réseaux sociaux et notamment quelques-unes des quatre îles artificielles qui ont été construites pour soutenir la structure du pont. C’est l’une d’entre elles qui a notamment alerté des ingénieurs hongkongais qui estimaient que les blocs de béton censés protéger cet ouvrage des fortes vagues avaient une fâcheuse tendance à glisser vers le large.

Une querelle d’experts sur fond de rivalité entre les différentes régions ayant participé à la construction du pont. Une chose est sûre: une protection insuffisante de cette île pourrait déboucher sur des infiltrations d’eau dans le tunnel et c’en serait fini de cette belle infrastructure de pont-tunnel. Pour clore la polémique, une visite officielle a été organisée. Le directeur des autoroutes de Hong Kong s’est rendu sur place le 9 avril afin de rencontrer les autorités et visiter l’île artificielle. Selon lui, «rien n’a été emporté par la mer» a rapporté un journaliste de la chaîne RTHK.

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Cette ex-friche industrielle fourmille d’idées sur l’habitat de demain

À quoi ressemblera l’habitat de demain? C’est à ce vaste et ô combien complexe sujet que s’attaque un collectif composé de citoyens, artistes et autres architectes. Ils se sont regroupés au sein d’un tiers-lieu (lieu de partage), situé à Roubaix (59): la Condition publique, construite en 1901, fermée en 1972 puis rouverte en 2004, année où Lille a été désignée capitale européenne de la culture. «Nous voulions proposer un dialogue entre des œuvres, des projets, et rassembler des mondes qui pouvaient se penser séparés, alors que tous ces regards constituent la richesse d’une société», explique Jean-Christophe Levassor, directeur de la Condition publique.

Jusqu’au 8 juillet, ce lieu accueille, dans une ancienne friche industrielle, une exposition «Habitarium, une saison laboratoire sur l’habitat», qui montre une centaine d’œuvres, de films, de prototypes et d’expérimentations, sur le thème de l’habitat contemporain. Du 9 mai au 8 juillet, un village éphémère de tentes montées par le collectif d’architectes Yes We Camp sera disposé sur son toit végétalisé. Il est ouvert au public, deux nuits par semaine, sur réservation. «L’habitat est au cœur des enjeux du développement durable. Nous devons adapter notre façon d’habiter et arrêter de penser qu’un habitat est un immeuble figé. C’est une structure “souple”», explique Lauranne Germond, commissaire de l’exposition et directrice de l’association COAL, art et développement durable.

«Reconstruire sa propre relation à l’habitat»
L’exposition met ainsi en avant les innovations développées dans les Hauts-de-France pour résorber, à l’échelle de quartiers entiers, les «passoires énergétiques» que sont les maisons des années 1930, qui constituent l’essentiel du bâti local. Le mal-logement, qui touche 3,8 millions de personnes en France, apparaît dans le travail du photographe Sébastien Godefroy, qui a suivi pendant 4 mois le quotidien d’un couple de sans-papiers logé à l’hôtel. Les visiteurs pourront également découvrir l’habitat d’urgence, économe et préfabriqué, à l’instar des cagnas, habitations de fortune construites par des soldats de la Première guerre mondiale avec des matériaux sur place qu’un artiste a voulu reconstruire pour le centenaire de la fin de la guerre. Il est également question des fameuses maisons à un euro que la ville de Roubaix vend pour attirer des habitants.

Dans un tout autre style, l’exposition sensibilise aussi au réemploi des matériaux, ou à la réinvention du «vivre ensemble» dans les grands ensembles de logements sociaux, pointe les dérives de l’étalement urbain et de la spéculation immobilière. Ainsi, aux villes absurdement implantées au beau milieu de terres agricoles, photographiées par l’Américain Alex MacLean, répondent les affiches de projets immobiliers utopiques et fantaisistes de Soazic Guezennec. Autre exemple: la Cité de l’Europe, copropriété de 547 logements. Surnommée la «Manhattan de Mons en Barœul» (59) dans les années 60, la résidence a perdu aujourd’hui de sa superbe. Avec les habitants, un architecte et un graphiste ont repensé l’ambiance au quotidien. «C’est aux visiteurs de reconstruire leur propre relation à la question de l’habitat», conclut Lauranne Germond.

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