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Garantie décennale : couvre-t-elle les petits travaux ?

Le cas : la cheminée dont monsieur R. a fait colmater des fissures provoque des infiltrations chez le voisin du dessous. Peut-il solliciter la garantie décennale de l’artisan, qui souligne que le conduit est particulièrement vétuste ?

La réponse de l’avocat : Probablement pas, car la garantie décennale qu’une entreprise du bâtiment se doit d’apporter, sans même qu’une faute de sa part soit à démontrer, en cas de dommages compromettant la solidité de l’ouvrage réalisé, ne joue pas dès lors que les travaux sont d’une "modeste importance, sans incorporation de matériaux nouveaux à l’ouvrage", comme l’a rappelé la Cour de cassation (3è chambre civile, arrêt no 17-13.478 du 28 février 2018). Les juges avaient à traiter de travaux d’étanchéité, réalisés "dans l’attente de l’inéluctable réfection complète d’une toiture à la vétusté manifeste", qui n’avaient pas empêché des infiltrations d’eau. Pour eux, impossible d’invoquer la garantie décennale, car ces travaux "ne constituaient pas un élément constitutif de l’ouvrage", pas plus que la responsabilité pour faute de l’entreprise, les fuites provenant d’un défaut d’étanchéité de parties sur lesquelles elle n’était pas intervenue.

Du côté de monsieur R., il y a fort à parier que la garantie décennale n’entre pas non plus en jeu. En revanche, il pourra toujours invoquer la responsabilité contractuelle.

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Des étrangers dénoncent «l’horreur» des résidences de tourisme françaises

Près de 200 propriétaires britanniques et irlandais ont porté plainte suite à l’achat d’une résidence de tourisme en France. Ils s’estiment victimes d’un démarchage commercial agressif et trompeur. L’affaire est suivie par la Commission européenne et par la DGCCRF.

Ils rêvaient de s’offrir un peu de «joie de vivre» à la française, ils ont plutôt eu droit à «l’horreur». C’est en tout cas ainsi qu’un groupe de propriétaires irlandais de résidences de tourisme en France s’estimant floués ont sous-titré leur site Internet: «Joie de vivre or horreur». Leur but? Fédérer un maximum d’autres propriétaires afin de porter l’affaire et ses subtilités juridiques et fiscales devant les autorités françaises et européennes.

Selon eux, la présentation qui leur a été faite du système français des résidences de loisirs gérées (french leaseback, pour les anglophones) a été trompeuse et ils s’estiment aujourd’hui prisonniers d’un système kafkaïen. Ils se rendent compte que les loyers «garantis» ne le sont pas et peuvent fondre en même temps que les charges s’envolent, sans compter les impôts locaux. Ils découvrent que les indemnités d’éviction peuvent coûter très cher et se retrouvent en conflit avec des gestionnaires parfois indélicats sans pouvoir du tout profiter de leur logement dans certains cas ni le quitter sans y laisser des plumes.

Intimidation et discrimination
La situation de Paul et Breda Jordan figure ainsi parmi les 217 dossiers irlandais que la DGCCRF doit examiner. Le couple avait acheté en 2006 un appartement dans le Domaine des Fontenelles en Vendée. À l’issue du bail de 9 ans, estimant qu’une clause stipulait qu’il n’y aurait pas d’indemnité à verser en cas d’abandon du gestionnaire (Eurogroup Vacances devenu Madame Vacances), le couple se fait aider d’un avocat français pour mettre fin au contrat. On leur conseille alors d’attendre deux ans pour que le gestionnaire puisse réagir… Ils estiment avoir été victimes de manœuvres d’intimidation et de discrimination de la part de leur gestionnaire ne leur versant plus de loyers durant ces deux années. De guerre lasse, les propriétaires décident de changer la serrure de leur appartement et se voient désormais menacés d’une action en justice de la part du gestionnaire.

Une situation qui met ces Irlandais en difficulté financière pour leur prêt principal sachant qu’ils continuent à rembourser leurs mensualités françaises. Mais surtout ils se sentent «perdus, sans indication claire sur la manière de sortir de cette situation» et amers de se sentir victimes d’une vente abusive «avec l’évident soutien de notaires, agents immobiliers et gestionnaires».

3000 signatures pour une pétition
De son côté, Jennie Molphy, une autre ressortissante irlandaise, vit une histoire assez similaire. Elle a opté pour un achat sur plan dans le Languedoc au sein des Jardins de Saint-Benoît, lancés par le groupe Garrigae. Un achat signé pour 225.000 euros avec un retour «garanti» de 5% et une période de 9 ans qui se finit à la fin de cette année. Les choses n’ont pas tardé à se dégrader quelques années après la signature avec des loyers divisés par deux et des charges doublées à en croire Jennie Molphy. Là aussi, elle voit mal comment se dégager de la situation, avec l’arrivée d’un nouveau gestionnaire désigné par la justice après les déboires financiers du premier. Car là encore, les indemnités d’éviction ne seraient pas négligeables. Elle se désole d’autant plus qu’un logement comparable au sien est parti en vente judiciaire pour 40.000 euros.

Tout en se félicitant que cette situation soit examinée par la DGCCRF, elle place assez peu d’espoir dans ce recours. «Cet examen me semble biaisé par le fait que cette structure doit examiner une situation qui résulte d’un dispositif d’incitation fiscale à la construction validé par le ministère de l’Économie dont dépend la DGCCRF», écrit-elle au Figaro immobilier. Elle n’en reste pas moins confiante dans un début de mobilisation sur ce sujet. La pétition qu’elle a lancée pour obtenir justice pour les propriétaires floués rassemble déjà près de 3000 signataires (Irlandais pour un tiers, Britanniques pour un autre, le reste étant constitué d’autres nationalités européennes dont des Français). Elle compte notamment sur les instances européennes pour faire un peu le ménage dans une formule trop opaque à ses yeux et qui donne une très mauvaise image de la France.

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Ce gratte-ciel en tire-bouchon devrait devenir la plus haute tour d’Australie

Frustré de ne plus pouvoir vous offrir d’immobilier en Nouvelle-Zélande après la quasi-interdiction des étrangers sur ce marché? Alors pourquoi ne pas mettre le cap sur l’Australie… Ce projet mixte (habitation dans la grande tour, bureaux, hôtels, restaurants dans la petite) qui vient d’être dévoilé à Melbourne peut intéresser tous ceux qui rêvent d’un balcon avec vue. Baptisée «colonne vertébrale verte» («green spine» qui sonne mieux en anglais), ce méga-projet comporte deux tours s’enroulant sur elles-mêmes et dont la plus haute culmine à 356 et 252 mètres. Cela en ferait la plus haute construction du pays, surpassant de 30 mètres la tour Q1 installée dans la ville de Gold Coast.

Cette future tour australienne a été conçue par le cabinet néerlandais UNStudio associé à l’australien Cox Architecture, lauréats du concours lancé par le promoteur Beulah International. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste réaménagement de la partie sud de la ville qui doit coûter pas moins de 2 milliards de dollars australiens (1,3 milliard d’euros). La tour allie des façades de verre classiques à une «colonne vertébrale» de balcons, terrasses et jardins remplis de verdures.

Elle s’inscrit dans la tendance actuelle de ces tours qui font entrer la verdure dans les villes, comme les Forêts verticales de Stefano Boeri, à Milan, ou l’Arbre blanc de Sou Fujimoto à Montpellier. Autre tendance lourde: la tour comprendra des espaces publics: parcs suspendus, jardin botanique au sommet, commerces, bars et restaurants. Le début du chantier est actuellement programmé pour 2020, mais il lui reste encore à décrocher son permis de construire.

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Aérée et rafraîchissante, voici la tour tropicale

Et si les gratte-ciel n’étaient plus cet enfer hermétique et climatisé? Cette tour du quartier d’affaires de Singapour, abritant l’hôtel Oasia, prouve en tout cas qu’il est possible de créer des constructions aérées mêlant espaces intérieurs et extérieurs dans ces zones tropicales humides. «Le projet combine des solutions novatrices pour optimiser l’usage du sol dans une approche tropicale, en créant une tour perforée, perméable, velue et verdoyante», selon ses concepteurs: le cabinet local d’architectes WOHA associé à l’architecte et designer espagnole Patricia Urquiola pour la conception des jardins et des espaces extérieurs.

Haute de 190 mètres, la tour compte quatre vastes espaces extérieurs: trois énormes vérandas au 6e, 12e et 21e étage, ainsi qu’un toit-terrasse au 27e étage. Celui-ci est entouré d’un écran haut de 10 étages, couvert du même bardage de résille d’aluminium rouge que le reste du bâtiment. La façade est recouverte progressivement par 21 espèces de plantes grimpantes, faisant contraster leur verdure luxuriante avec le rouge vif des surfaces.

Un toit-terrasse sans vue
L’établissement compte pas moins de trois piscines: celle du sixième étage fait partie d’un centre de fitness, tandis qu’au 21e, elle est une extension pleine de style du club lounge. À gauche et à droite de cette piscine carrelée de chevrons alternants bleu foncé et bleu clair, des petits bassins ont la profondeur idéale pour se tremper les pieds en sirotant un cocktail. Quant à la piscine du toit-terrasse, elle est divisée en deux, de part et d’autre du restaurant. À la différence de la plupart des toits-terrasses d’hôtel, entièrement dédiés à la vue sur la skyline, l’ensemble ou presque de l’espace est ici entouré d’un écran végétal. Un choix audacieux: plutôt que d’offrir une vue imprenable, l’endroit propose une escapade tropicale en plein centre-ville, une oasis de tranquillité.

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Dubaï va protéger ses gratte-ciel «historiques»

À quand un service des Bâtiments de Dubaï qui va se préoccuper de l’harmonie architecturale de la ville? Ce n’est peut-être pas pour demain mais l’émirat vient en tout cas de faire le premier mouvement vers une préservation de ses monuments «historiques». Dans le cadre d’un programme de protection des constructions des années 60 et 70 qui ont marqué la folle croissance de la ville, les autorités commencent à recenser les bâtiments remarquables.

Ce premier état des lieux comprend d’ores et déjà le premier véritable gratte-ciel de la ville, le Dubaï World Trade Centre. Construite en 1979, cette tour de 39 étages conçue par John R. Harris & Partners, est restée la plus haute bâtisse de la ville jusqu’en 1999, du haut de ses 149 mètres. Une construction qui avait marqué le passage de Dubaï dans le monde des tours et qui lui a donné un véritable statut international. Pour rappel, l’actuel emblème de la ville, Burj Khalifa, est 5,5 fois plus haut puisque le bâtiment culmine à 828 mètres.

Horloge, hôpital et bibliothèque
Cette liste de bâtiments historiques n’en est pour l’instant qu’au stade de l’ébauche. Elle comprend notamment l’horloge de Deira ainsi que la première bibliothèque de la ville (Al Ras Library) ou encore les premières infrastructures médicales comme l’hôpital Al Baraha Hospital ou l’infirmerie Al Khuloud. Chacune de ces constructions incarne une approche architecturale différente et leur mélange a contribué au succès du développement de Dubaï.

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Pinel, APL, LMNP… Les pistes chocs du rapport CAP 22 sur l’immobilier – Placement

Le rapport du Comité action publique, qui recense des mesures d’économies potentielles d’ici 2022, comporte tout un pan de mesures destinées à réformer le secteur du logement.

(LaVieImmo.com) – Coincée entre la victoire des Bleus en Coupe du monde de football et l’affaire Benalla, la publication par le syndicat Solidaires Finances publiques du rapport CAP 22 le 20 juillet dernier est passée pratiquement inaperçue. A ce stade, personne ne sait quelles mesures seront piochées par le gouvernement dans ce vaste catalogue de réformes qui doivent permettre de réduire la dépense publique d’ici 2022. Le gouvernement avait d’ailleurs indiqué que les mesures retenues seront dévoilées au compte-gouttes par secteur entre juillet et octobre.

Quoi qu’il en soit, les réformes préconisées dans le cadre de la proposition 11 du rapport (intitulée "Se loger mieux à moindre coût"), si jamais elles étaient reprises, pourraient faire grand bruit. Première piste choc : transférer de la commune vers l’échelon intercommunal la délivrance des permis de construire. Selon les auteurs du rapport, cela devrait entraîner "l’augmentation du nombre de permis de construire délivrés dans les zones tendues". Il s’agit cependant d’une ligne rouge pour la plupart des maires, qui ne veulent pas perdre la main sur la politique locale d’urbanisme.

Par ailleurs, afin de clarifier les rôles entre les collectivités locales et l’Etat, le rapport préconise de "transférer les compétences d’aides à la pierre aux collectivités". Celles-ci seraient transférées à l’échelon régional ou métropolitain. Le rapport ne précise pas quelles aides seraient visées : prêts à taux zéro, subventions en faveur de la construction ou encore la TVA à taux réduit dans le neuf ? Les auteurs indiquent toutefois que cette réforme ne concernerait pas "les compétences actuellement exercées par l’Anru, l’Anah et les dispositifs fiscaux" (de type Pinel).

Pour les investisseurs immobiliers, la donne pourrait également changer radicalement. Le rapport CAP 22 propose ni plus ni moins que de supprimer les "régimes d’exception comme le Pinel ou les locations meublées non professionnelles" (LMNP). Les auteurs estiment que ces dispositifs "favorisent plus les rentes des propriétaires immobiliers fonciers que l’augmentation de l’offre". A la place, un nouveau "régime de droit commun unique" serait créé. Comme dans le LMNP en régime réel, le bailleur aurait le droit de déduire de ses revenus les charges de copropriété et d’amortir le coût de son investissement. En revanche, les déficits fonciers ne pourraient plus s’imputer aux autres revenus.

La politique sociale du logement serait aussi largement remodelée. Objectif: pousser à la mobilité des locataires au sein du parc HLM. Le rapport milite en faveur d’un loyer total (comprenant le surloyer exigible lorsque les revenus des locataires augmentent et dépassent les plafonds de revenus prévus pour l’attribution d’un HLM) "dans le parc social proche des prix pratiqués sur le marché privé pour les ménages bénéficiant de revenus suffisants". Il s’agit aussi de mettre en place un système de péréquation pour que les bailleurs les plus sociaux (qui accueillent les publics les plus pauvres) bénéficient aussi en partie des surloyers versés par les locataires les plus riches à d’autres offices HLM.

Une nouvelle réforme des APL ?
Autre piste explosive : une nouvelle réforme des aides personnalisées au logement (APL). Le sujet est extrêmement sensible, alors que le gouvernement s’est déjà fait bousculer sur ce dossier. En effet, Matignon avait décidé de raboter de 5 euros les APL fin 2017 et de geler leur revalorisation en 2018, soit 10 euros par mois en moins pour les locataires. Ce qui avait suscité de vives réaction.

En outre, le gouvernement va aussi réformer la prise en compte des changements de situation, en versant les aides au logement en fonction des revenus de l’année en cours (et non plus de ceux d’il y a deux ans). Ce qui risque de faire plus de perdants que de gagnants. Mais le rapport CAP 22 va beaucoup plus loin. Il recommande de prendre en compte tous les revenus (y compris les aides sociales ou les revenus de remplacement) dans le calcul des APL. Et si l’ensemble des étudiants pourraient continuer à en bénéficier, ils n’auraient plus le droit de "se rattacher au foyer fiscal de leurs parents".

Globalement, les auteurs du rapport estiment que l’ensemble de ces mesures permettraient "d’améliorer la situation des finances publiques d’environ 3 milliards d’euros, dont 1,4 milliard d’économies". Il n’est toutefois pas certain que l’Elysée et Matignon se risquent à ouvrir autant de fronts dans le secteur immobilier en même temps. Néanmoins, la croissance de l’économie française étant plus faible que prévu, un ajustement des aides, en particulier au niveau fiscal, pourrait effectivement revenir sur la table à l’automne.

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Le métro du Grand Paris bientôt financé par des obligations vertes – Divers

La société en charge du Grand Paris a besoin de s’endetter pour financer les 200 km de ligne de métro et les 68 gares prévus.

Comment trouver des fonds, alors que le budget dérape? C’est toute la problématique à laquelle est confrontée la Société du Grand Paris. En janvier dernier, la Cour des Comptes tirait la sonnette d’alarme avec une facture globale qui atteindrait désormais 38,5 milliards d’euros pour construire les 200 kilomètres de ligne de métro et les 68 gares du Grand Paris Express. En 2013, le coût brut de l’ensemble de ces travaux pharaoniques était estimé à seulement 25,5 milliards d’euros. Et encore, le gouvernement tablait sur un objectif de 3 milliards d’euros d’économies pour ramener la facture à 22,6 milliards d’euros. C’est peu dire que la note sera plus salée que prévu, notamment à cause de travaux plus complexes et donc plus chers que ce qui avait été anticipé.

Or, pour se financer, la Société du Grand Paris (SGP) ne s’appuyait jusque-là principalement sur plusieurs recettes fiscales : une fraction de la taxe sur les surfaces commerciales, une imposition forfaitaire sur les futurs exploitants du réseau ainsi qu’une taxe spéciale d’équipement additionnelle (la TSE Grand Paris). Cette dernière est payée par les entreprises mais aussi par les habitants de la région parisienne via leur taxe d’habitation et leur taxe foncière. En tout, ces différentes taxes ont permis à la SGP de récolter un peu plus de 500 millions d’euros en 2016 et, avec la redevance des exploitants une fois les lignes mises en route, elles devraient permettre de récolter autour de 1,2 milliard d’euros par an autour de 2030. Problème : "les dépenses annuelles d’investissement ont commencé à dépasser le milliard d’euros en 2016 et seront comprises entre 2 et 3 milliards d’euros de 2018 à 2025", notait la Cour des Comptes.

Grand Paris: où acheter selon son profil ?
L’analyse des différents marchés immobiliers du Grand Paris
Autrement dit, la Société du Grand Paris va devoir faire appel à la dette dans les années à venir pour pouvoir régler la note. C’est dans ce cadre que la SGP a annoncé dans un communiqué le 23 juillet dernier, comme l’a repéré notamment La Tribune, qu’elle se préparait à émettre jusqu’à 5 milliards d’euros d’obligations vertes. Ce programme, qui prendra la forme d’EMTN ("Euro Medium Term Notes", des obligations à moyen terme flexibles), sera lancé à l’automne au quatrième trimestre.

"On a franchi une nouvelle étape dans la mise en place du modèle de financement de la Société du Grand Paris", a expliqué ce jeudi à l’AFP Etienne Oberthur, responsable financement et trésorerie de la SGP. "On a reçu le visa de l’AMF (l’Autorité des marchés financiers) le 19 juillet dernier sur notre programme EMTN", a-t-il souligné.

les "green bonds" ou obligations vertes sont des titres de dettes émis par des entreprises, des Etats ou des structures publiques qui permettent de financer des projets favorisant la lutte contre le changement climatique, le développement des énergies renouvelables ou celui des transports en commun qui émettent moins de CO2. "Le Grand Paris Express est au cœur des enjeux de la transition écologique et énergétique, de mobilité durable, d’emploi et de développement territorial", justifiait ainsi la SGP dans son communiqué du 23 juillet.

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Fort de Brégançon : la piscine des Macron pourra être construite

Son évocation avait fait polémique, mais la piscine du fort de Brégançon (Var), voulue par Emmanuel et Brigitte Macron, sera bel et bien construite. Le président de la République a obtenu l’autorisation des Architectes des bâtiments de France (ABF), a confirmé son entourage au Figaro. Le site étant classé monument historique, la construction de cette piscine nécessitait en effet l’accord de l’ABF.

Le chef de l’État a privilégié une piscine hors-sol car «il était impossible de creuser dans le terrain», son coût est plus «raisonnable» et ce bassin, qui sera démontable, peut être construit en seulement quelques jours. Emmanuel Macron souhaitait que la construction de la piscine soit finalisée dès cet été. Le président de la République a, en effet, prévu d’arriver au fort de Brégançon «après le dernier conseil des ministres qui a lieu le (vendredi) 3 août, pour une quinzaine de jours», précise l’Élysée.

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A Toulouse, le marché de la maison individuelle se réorganise face à la rareté des terrains

Le marché s’est maintenu en 2017 pour les aménageurs lotisseurs de Midi-Pyrénées avec un chiffre d’affaires autour de 100 millions d’euros et un millier de terrains vendus. Mais pour contrer la rareté des fonciers, la profession mise désormais sur de grandes opérations d’aménagement mixtes, avec promoteurs et bailleurs sociaux.

Exit les aménageurs lotisseurs, désormais, les treize entreprises de l’ex-région Midi-Pyrénées spécialisées dans l’aménagement de lotissements et la construction de maisons en bande, sont regroupées sous la bannière de l’Union nationale des aménageurs (Unam) et se revendiquent aménageurs. « Notre métier est en train de changer », a justifié François Rieussec, le président de l’Unam Midi-Pyrénées lors de la présentation des chiffres de l’Observer de l’aménagement 2017. En cause notamment : une rareté des fonciers qui transforme l’activité. En 2017, les aménageurs ont vendu 1022 lots dans l’agglomération toulousaine, dont 200 destinés à des logements sociaux, mais n’ont obtenu que 800 permis d’aménager sur des terrains individuels (24 % de moins par rapport à 2016).

Ils ont enregistré un chiffre d’affaires stable autour de 100 millions d’euros. C’est bien peu au regard des 8000 logements collectifs neufs vendus par les promoteurs la même année. « Le stock de fonciers est en forte baisse, analyse le professionnel en pointant un stock de 1500 lots en 2014, qui a bien fondu depuis… Aujourd’hui le marché est plus compliqué, en partie à cause des délais administratifs de plus en plus longs. Il faut compter deux ans entre l’étude et l’autorisation de construire pour transformer par exemple un terrain agricole en terrain à bâtir », analyse-t-il.

80 % des maisons au-delà de la 2e couronne

Autre explication à cette évolution : un effet de la loi Scellier qui a segmenté le marché par la création de zones. Ainsi Toulouse et ses deux premières couronnes sont cartographiées en B1, zone tendue qui favorise la construction de collectifs. « Dans cette zone nous ne comptons qu’un tiers de notre offre, soit 330 terrains et 5% seulement du marché des logements neufs de l’agglomération. Pour nous, 80% du marché se trouve au delà de la deuxième couronne et dans tout le département », décrit François Rieussec.

Pour les ménages, les prix restent stables (le prix moyen des ventes était de 96.650 euros en 2017 contre 97.800 euros en 2016) et les tailles des parcelles se maintiennent en moyenne à 630 m². « Nous y veillons, surtout depuis la baisse du plafond du prêt à taux zéro qui a conduit de nombreux ménages à reporter ou annuler leur projet de construction. Au plan national cela s’est traduit par une baisse des ventes de 15% dans le marché de l’accession », estime François Rieussec.

Ainsi le budget moyen constaté est de 227.000 euros pour un terrain et une maison T4 de 110 m2 avec des écarts constatés entre 250.000 et 210.000 euros entre la deuxième et la quatrième couronne. Une chose est sûre, les Toulousains ont renoncé au grand éloignement, et le marché de la cinquième couronne est aujourd’hui inexistant. Face à ces nouvelles tendances, la profession mise désormais sur de grandes opérations d’aménagement mixtes. Comme à l’Isle Jourdain avec la Zac Terra Campana menée conjointement par Arp Foncier, Nexity et le groupe des Chalets. Ce nouveau quartier comptera à terme 380 logements, dont 250 individuels, et 80 logements sociaux.

 

Béatrice Girard

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La Nouvelle-Zélande interdit aux étrangers non résidents d’acheter des biens immobiliers – International

Cette loi vise à lutter contre la flambée des prix de l’immobilier résidentiel qui auraient augmenté de 30% en cinq ans dans l’archipel du Pacifique Sud. En vertu d’un accord de libre-échange, les Australiens et les habitants de Singapour ne seront pas concernés.

(LaVieImmo.com) – La Nouvelle-Zélande a voté une nouvelle loi interdisant aux étrangers ne vivant pas dans le pays, à quelques exceptions près, d’acheter des propriétés résidentielles, afin de lutter contre la flambée de l’immobilier dans l’archipel du Pacifique Sud. La loi, votée mercredi soir, est la réalisation d’une promesse de campagne de la Première ministre travailliste Jacinda Ardern, qui s’était engagée avant son élection l’année dernière à rendre l’immobilier plus abordable pour ses concitoyens.

"C’est une étape très importante qui prouve la détermination de ce gouvernement à permettre que davantage de Néo-Zélandais puissent réaliser leur rêve de l’accès à la propriété", a déclaré le ministre du Développement économique David Parker. Il a ajouté que cette réforme visait à "assurer que le marché pour nos maisons soit fixé en Nouvelle-Zélande et pas par les marchés internationaux".

Dans un rapport, le gouvernement avait indiqué il y a quelques mois que l’immobilier résidentiel avait augmenté de 30% en cinq ans, une hausse deux fois supérieure à la croissance des salaires, et même quatre fois plus forte à Auckland. En conséquence, le taux de propriétaires est au plus bas depuis 60 ans.

Le gouvernement de centre-gauche de Jacinda Ardern a toujours imputé cette situation à l’appétit immobilier grandissant d’investisseurs étrangers au pouvoir d’achat supérieur à celui des Néo-Zélandais. Il avait même identifié les investisseurs chinois comme étant les principaux responsables de la flambée des prix à Auckland.

La nouvelle législation aura pour conséquence d’interdire aux investisseurs vivant à l’étranger, notamment en Chine, d’acheter des résidences en Nouvelle-Zélande. En vertu d’un accord de libre-échange unissant leurs pays, les Australiens, qui constituent la deuxième population d’investisseurs étrangers, pourront continuer à acheter en Nouvelle-Zélande, de même que les habitants de Singapour.

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