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Résidence secondaire : les Français freinés par la fiscalité en vigueur | Actualités

Acheter une maison secondaire à la campagne ou en bord de mer, c’est le rêve partagé par de nombreux Français. Cependant, certains sont freinés par la fiscalité en vigueur, notamment par la surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires.

Résidence secondaire : un coût fiscal important
Les Français, qui veulent s’offrir une maison secondaire, doivent prendre en compte un certain nombre d’obstacles fiscaux avant de se lancer. En effet, si l’acquisition d’une résidence principale permet de bénéficier d’exonérations et autres abattements, ce n’est pas le cas lors de l’achat d’une résidence secondaire. La taxe d’habitation et la taxe foncière ne doivent donc pas être négligées, d’autant plus que les résidences secondaires se situent le plus souvent dans des villes touristiques où les taxes sont élevées et augmentent régulièrement. Notons que la taxe foncière a augmenté de plus de 14 % au cours de ces 5 dernières années selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi). Par ailleurs, dans une centaine de communes, dont Paris, Nice, Nantes et Toulouse, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est majorée. En 2018, cette majoration est fixée entre 5 et 60 % selon les délibérations des communes, d’après la Centrale de Financement, courtier en crédit immobilier.

L’évolution de la taxe foncière à Brest et à Nice
VILLES TAXE FONCIÈRE MOYENNE AUGMENTATION EN 2015 ET 2016
Brest 980 € + 3,4 %
Nice 1 021 € + 1 %
Mieux vaut emprunter pour éviter d’être assujetti à l’IFI 
Généralement, pour les particuliers possédant un patrimoine immobilier d’une valeur nette supérieure à 1 300 000 €, acquérir une résidence secondaire engendre l’assujettissement à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Le calcul de cet impôt est basé sur un barème progressif dont le taux varie entre 0,50 % et 1,50 %. Cependant, réfléchir à des solutions de financement (crédit immobilier) peut permettre de s’exempter de cet impôt. En effet, la somme empruntée diminuera la valeur du bien et réduira l’assiette imposable permettant parfois, lors des premières années après l’acquisition, une exonération puisque le prêt immobilier n’est pas considéré comme une possession immobilière et n’entre pas dans le calcul de cet impôt. Il s’agit alors de trouver un équilibre entre l’apport personnel, qui permet de soigner son profil d’acheteur, le coût du crédit (dont les taux sont actuellement historiquement bas) et la somme empruntée.

Profil type d’acheteur éligible à l’IFI. © La Centrale de Financement
Achat d’une résidence secondaire : 2 types de prêts sont envisageables
L’intérêt de souscrire un crédit pour acheter une résidence secondaire dépend du montant emprunté et du taux. Pour un emprunteur qui réalise un crédit de 400 000 € sur 10 ans avec un apport de plus de 50 %, au taux de 1,10 % et une assurance à 0,36 %, le coût moyen du crédit sera de 3 840 € sur l’année. Dans ce cas, c’est une opération intéressante car, pour un même montant d’acquisition, l’IFI est estimé à 5 125 €. Pour l’acquisition d’une résidence secondaire, deux types de prêts sont envisageables. Lorsque l’investisseur possède une épargne garantie, il peut souscrire un prêt In fine dont il ne remboursera que les intérêts et ne reversera le capital que lors du paiement de la dernière mensualité. Cette solution de financement n’est qu’une réponse partielle car ne permet pas d’en justifier l’intérêt pour l’exonération de l’IFI. Le prêt amortissable à taux fixe ou à taux révisable, dont la durée peut s’étendre jusqu’à 20 ans, est donc une option pour optimiser son plan de financement. 

Bon à savoir
En France, le prix moyen d’une résidence secondaire est de 237 200 €.

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3 millions de logements inoccupés en France soit 8 % du parc immobilier ! | Actualités

Un taux de vacance de presque 10 % dans les grandes villes
En France, les logements vacants augmentent à un rythme plus soutenu qu’auparavant. Leur nombre a progressé de 3,4 % par an en moyenne entre 2010 et 2015, soit un rythme de croissance 2,5 fois plus élevé qu’entre 1999 et 2010 et 6 fois plus élevé qu’entre 1990 et 1999. Ainsi, en 2015, 2,8 millions de logements sont vacants en France, soit 8 % du parc de logements. Notons qu’entre 2010 et 2015, dans les métropoles régionales, le parc de logements vacants augmente moins vite qu’ailleurs, mais le taux de vacance y est élevé (9,5 %). Dans les périphéries de ces métropoles, la vacance de logements est plus faible en proportion, mais sa croissance est plus prononcée. Ceci peut témoigner de la perte d’attractivité d’une partie du parc, accélérée par une augmentation des constructions neuves. Dans les moyens et petits pôles urbains, ainsi que dans les communes isolées, le rythme de progression de la vacance est similaire à la moyenne nationale.

Le taux de vacance est souvent plus élevé dans le centre des métropoles qu’en périphérie. 

Bon à savoir
La France compte 3 millions de logements inoccupés !

Le nombre de logements inoccupés est moins élevé dans les zones tendues
Dans les métropoles régionales, le taux de vacance est toujours plus élevé dans les villes-centres que dans leur zone d’influence. En 2015, parmi les 23 aires urbaines peuplées de 400 000 habitants ou plus, les écarts entre villes-centres et la moyenne des communes de banlieue sont particulièrement marqués : plus de 4 points, au sein des aires de Douai – Lens, Nice, Avignon, Rouen, Grenoble, Nancy et Caen. A l’opposé, la vacance est plus équilibrée (écart inférieur à 2 points) dans les aires de Lyon, Toulon, Bordeaux, Nantes, Marseille – Aix-en-Provence, Strasbourg, Clermont-Ferrand et Rennes. Par ailleurs, nous constatons que lorsque le marché immobilier est tendu, avec une offre de logements inférieure à la demande, le taux de vacance est en moyenne moins élevé. Dans les 27 grandes aires urbaines où le marché est tendu, le taux de vacance atteint en moyenne 6,7 % contre 8,6 % dans celles où le marché est moins porteur. 

Littoral : une vacance moins élevée grâce aux résidences secondaires
Dans les stations balnéaires ou de montagnes, le développement des résidences secondaires permet de limiter l’abandon du parc résidentiel.

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En 2025, nouveau quartier à Monaco : Prix des appartements de 50 000 à 100 000€/m² ! | Actualités

Au large de Monaco, un immense caisson de béton vient d’être posé sur l’eau. Il s’agit de la première pierre d’un chantier hors norme visant la création d’un nouveau quartier de très grand luxe sur la mer.

Monaco : un nouveau quartier sur la mer en 2025
A Monaco, le prince Albert II a inauguré le premier des dix-huit caissons monumentaux destinés à aménager, à l’horizon 2025, un quartier de 6 hectares (soit 3 % de la surface actuelle de Monaco) entièrement gagné sur la mer. Situé à 100 mètres du rivage de Monaco et acheminé via un bateau-remorque depuis Marseille (son lieu de construction), ce caisson pèse 10 000 tonnes et mesure 27 mètres de haut pour 28 mètres de côté (soit la taille d’un immeuble de 10 étages). A terme, les 18 caissons reposeront sur un remblai d’un million et demi de tonnes de granulat et formeront une digue permettant d’aménager le terre-plein qui accueillera le futur quartier, dont la construction doit commencer en 2020, pour être achevé définitivement en 2025. Selon le constructeur, tout a été fait pour protéger la faune et la flore, même si certains redoutent la pollution et la destruction de certaines plantes marines indispensables. 

Un quartier de très grand luxe : jusqu’à 100 000 € par m²
Ce nouveau quartier entièrement piétonnier sera essentiellement composé de logements de très grand luxe (entre 50 000 € et 100 000 € par mètre carré) et de commerces, ainsi que d’équipements publics, port, parking, promenade littorale et parc public d’un hectare. Son aménagement coutera environ un milliard d’euros, pour un montant total, avec les aménagements terrestres, de deux milliards d’euros a indiqué le groupe Bouygues Construction, qui est en charge de ce chantier titanesque, tout comme une société anonyme monégasque (la SAM de l’Anse du Portier). Cette dernière finance l’intégralité de la construction et pourra ensuite valoriser l’opération en revendant logements et commerces. Outre une soulte de 400 millions versée par la société d’aménagement, l’Etat monégasque estime qu’il pourra récupérer 750 millions d’euros en recettes de TVA et droits d’enregistrement du fait de la vente des biens immobiliers construits. 

Chiffres clés
Depuis les années 50, 20 % du territoire de la Principauté de Monaco, soit 40 hectares, ont déjà été gagnés sur la mer Méditerranée.

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Baisse des aides au logement : un gain de plus d’1 milliard d’euros pour le gouvernement | Loi Elan

Le gouvernement a prévu de baisser de 1,2 milliard d’euros son budget en 2019. Malgré cela, l’exécutif se défend de tout coup de rabot sur les aides au logement et affirme que « tout le monde aura ce dont il a besoin ».

Aides au logement : un gain de 1,2 milliard d’euros pour l’État
Le Ministère de la Cohésion des Territoires s’est défendu, dans un communiqué, de tout coup de rabot en matière de logement, malgré la baisse de 1,2 milliard d’euros de son budget, prévue en 2019. Selon Reuters, cette baisse viendra pourtant essentiellement d’une réforme des aides publiques au logement (APL), désormais calculées sur les revenus du moment et plus sur ceux enregistrés 2 ans plus tôt, afin de les faire correspondre de manière plus actualisée aux revenus des personnes concernées. Cependant, le ministre en charge du Logement, Jacques Mézard, a estimé chez nos confrères de LCI, qu’il s’agissait d’une mesure de « justice ». « Il faut être précis : il n’y aura pas de baisse des allocations, il y aura une mesure juste (…) : c’est la contemporanéité des allocations logement », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas une politique de rabot. Tout le monde aura ce dont il a besoin. On va calculer le montant de vos APL en fonction de l’année en cours », a défendu le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, invité chez Europe 1.

Chiffres clés
Les APL ont fait l’objet d’économies en 2017 et 2018, avec notamment une baisse forfaitaire de 5 € et une non-indexation sur l’inflation.

Le gouvernement veut lutter contre les marchands de sommeil
En parallèle, Jacques Mézard a promis la mobilisation du gouvernement aux côtés des communes contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil, « véritable fléau qu’il convient de combattre fermement ». Ainsi, le projet de loi Elan introduit des peines complémentaires pour les marchands de sommeil, notamment la confiscation des biens ayant servi à commettre l’infraction et l’interdiction, pour une durée de dix ans au plus, d’acheter ou d’être usufruitier d’un bien immobilier à usage d’habitation. Le texte rend en outre redevables d’une astreinte maximale de 1 000 euros par jour les propriétaires n’ayant pas exécuté à temps les travaux demandés par les autorités municipales et supprime les indemnités d’expropriation dues par l’Etat. Par ailleurs, selon le ministre, le doublement du budget de la rénovation et du renouvellement urbain de cinq à dix milliards d’euros, promis par Emmanuel Macron, « va permettre de relancer la construction ».

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Immobilier à Bordeaux : un marché exponentiel qui n’est pas prêt de s’essouffler ! | Actualités Bordeaux

Dans la préfecture de la Gironde, les prix immobiliers – dopés par l’effet « LGV » – progressent à très grande vitesse ! De combien les prix ont-ils augmenté ? Quels sont les quartiers les plus prisés ? Quelles sont les spécificités du marché immobilier bordelais ?

Jusqu’à 20 % d’augmentation sur les prix immobiliers bordelais 
À Bordeaux, les prix des logements sont à la hausse. Celle-ci oscille entre 16 et 20 % en fonction des secteurs !  Pour devenir propriétaire d’un logement dans celle que l’on surnomme la perle d’Aquitaine, il vous en coûtera, en moyenne, entre 3 500 et 5 000 € du m² et la demande va croissant. Pour vous faire une idée de l’accélération qu’a connue (et que connaît encore !) le marché immobilier bordelais, sachez que sur la rive droite de Bordeaux, un logement, s’il est proposé à son juste prix, met aujourd’hui jusqu’à cinq fois moins de temps à trouver un acquéreur qu’en 2010.

Bon à savoir
Les prix bordelais dans l’ancien ont augmenté de 16 % sur les douze derniers mois.
Les quartiers des Bassins à flot et Euratlantique sont très demandés
Si le centre-ville de Bordeaux, les Quinconces et le quartier des Chartrons demeurent des valeurs sûres, force est de constater que d’autres secteurs ont considérablement gagné en attractivité. Il s’agit notamment des quartiers des Bassins à flot, Euratlantique ainsi que de la rive droite. Désormais accessible en tramway, rehaussée par l’écosystème Darwin et offrant une vue imprenable sur la Port de la Lune, la portion orientale des berges de la Garonne attire de plus en plus d’acquéreurs.

Le top 3 des quartiers les plus chers de Bordeaux
QUARTIER DE BORDEAUX PRIX AU M²
Hôtel de Ville – Quinconces – Saint-Seurin – Fondaudège 4 574 €
Grand Parc – Chartrons – Paul Doumer 4 418 €
Saint-Bruno – Saint-Augustin 3 974 €

Bon à savoir
Pour acheter un appartement à Bordeaux, comptez 4 704 €/m².

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Côte Atlantique : les résidences secondaires de luxe ont le vent en poupe | Actualités

Pays Basque, bassin d’Arcachon, Île de Ré, La Baule… sur la Côte Atlantique, le marché des résidences secondaires de prestige se porte à merveille. Il est principalement porté par une clientèle nationale. 

Le marché des résidences secondaires de luxe attire la clientèle française
Sur la Côte Atlantique, ce sont le Pays Basque, l’Île de Ré, le Bassin d’Arcachon et La Baule qui sont les destinations privilégiées par la clientèle haut de gamme pour acheter une résidence secondaire. Ces marchés attirent principalement une clientèle française : « Le retour de la clientèle locale est une tendance nationale sur le marché de l’immobilier haut de gamme », précise Thibault de Saint Vincent, Président du réseau BARNES. « Les lieux de villégiature du littoral atlantique n’échappent pas à cette règle », ajoute-t-il. Ainsi, sur l’Île de Ré, « la clientèle est relativement stable depuis 10 ans avec une forte proportion de Français (85 %), dont 40 % d’expatriés. La clientèle étrangère est principalement belge ou anglaise », selon Germain Tournoys, professionnel du secteur. Il en va de même dans le bassin d’Arcachon ou encore dans le Pays Basque, où « la clientèle est composée à 80 % de Français », affirme Philippe Thomine-Desmazures, professionnel sur la Côte Basque. 

Les prix sont très variables selon les quartiers, ainsi la différence peut aller du simple au triple entre un bien proche de la place du marché et un bien face à la mer ».

Immobilier de luxe : un marché locatif à plusieurs vitesses  
Dans le bassin d’Arcachon, l’activité locative se réduit sur le marché de l’immobilier de prestige. « Les propriétaires gèrent de plus en plus eux-mêmes leurs biens, souvent à la nuitée ou en courts séjours », précise Sophy Vaissié, Directrice de BARNES Bassin d’Arcachon. La demande concerne principalement des biens avec piscine et vue sur la mer comprenant 6 ou 7 chambres mais se concentre essentiellement sur la première quinzaine d’août. « La clientèle, devenant plus exigeante, souhaite du confort, pouvoir accéder à la plage à pied et disposer d’une piscine », ajoute-t-elle. Du côté de Biarritz, les loyers sont restés stables depuis 1 an, à 8000 € par semaine, avec la même exigence de la part de la clientèle. Ainsi, à Bidart, à proximité de Biarritz, une propriété haut de gamme de 550 m² située à 5 minutes des plages en voiture, disposant d’un terrain de 1,2 hectare avec piscine chauffée, se loue 12 500 € la semaine.

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Travaux d’isolation : le prêt à taux zéro va profiter à plus de propriétaires

Le projet de loi de finances 2019 prévoit que l’éco-PTZ se prolonge jusqu’en 2021 et concerne désormais tous les propriétaires qui envisagent de réaliser un ou plusieurs travaux d’amélioration des performances énergétiques.

«Trop nombreuses», «mal articulées» et «méconnues des Français». Fin avril, du temps où Nicolas Hulot était encore ministre de la Transition écologique, le gouvernement reconnaissait qu’une simplification des aides publiques pour les travaux d’isolation s’imposait. Bien que Nicolas Hulot ait démissionné de son poste, cet objectif reste d’actualité.

Afin d’atteindre l’objectif de 500.000 logements rénovés par an qu’il s’est fixé, le gouvernement a décidé de prolonger le dispositif pendant trois ans «tout en le simplifiant drastiquement», peut-on lire dans le projet de loi de finances 2019. Concrètement, ce prêt, qui est cumulable avec le crédit d’impôt transition énergétique, ne sera plus seulement réservé aux propriétaires qui s’engagent à réaliser plusieurs travaux simultanément.

Ainsi, tout propriétaire d’un logement de plus de deux ans (propriétaires (ou copropriétaires) occupants ou bailleurs de résidences principales et désormais de résidences secondaires) pourra désormais être éligible à un éco-prêt à taux zéro dès lors qu’il entreprend l’un des travaux suivants: isolation de la totalité de la toiture; isolation d’au moins la moitié de la surface des murs donnant sur l’extérieur; isolation d’au moins la moitié des parois vitrées et remplacement des portes donnant sur l’extérieur; installation, régulation ou remplacement de systèmes de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire performants; installation d’équipements de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable ou encore installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.

Concernant les conditions de prêt, elles restent inchangées. Ainsi, les propriétaires pourront bénéficier d’un prêt maximal de 30.000 euros, remboursable sur une durée maximale de 15 ans. Pour les logements neufs, la quotité (pourcentage du coût total des travaux retenus dans la limite d’un plafond) est inchangée: il se maintient à 40% du montant des travaux pour les zones tendues (où la demande excède l’offre) et 20% pour les zones détendues (l’offre est supérieure à la demande). Pour les logements anciens avec travaux, ce pourcentage est de 40% pour les zones détendues, les zones tendues n’étant pas éligibles quant à elles. Enfin, quelle que soit la zone géographique, la quotité de prêt, en cas de revente d’un HLM, est de 10%. Les contours de ce dispositif, intégré au projet de loi de finances 2019, pourraient être amenés à être modifiées durant l’examen du texte par les parlementaires ces prochaines semaines.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Île-de-France : la région avance 3 mois d’APL pour les jeunes en difficulté | Actualités aides logement

La région Île-de-France va mettre en place plusieurs actions destinées à favoriser l’accès au logement des Franciliens les plus en difficulté. Parmi ces mesures, figure une avance de 3 mois en matière d’APL pour les jeunes précaires.

APL : des avances de trésorerie pour les jeunes précaires
Le conseil régional d’Île-de-France a signé un accord avec la Fédération des acteurs de la solidarité Île-de-France (FAS), pour poursuivre le dispositif régional destiné à soutenir l’action des organismes d’insertion par le logement, en vue de la sécurisation d’un parc d’environ 7 000 logements pour ménages défavorisés. Mais, selon la Banque des Territoires, cet accord prévoit surtout d’élargir ce partenariat, à titre expérimental, à « la problématique des jeunes en situation précaire qui rencontrent des difficultés particulières d’accès au logement, principalement grâce à la mise en place d’une avance en matière d’APL ». Ainsi, une enveloppe de 486 000 euros est prévue pour financer les avances de trésorerie et pour assurer les avances de 3 mois au titre de l’APL (aides au logement), en faveur des jeunes en difficulté d’accès au logement. La création d’un fonds d’indemnisation pour les jeunes qui perdent leurs droits aux APL est également envisagée.

Plus de 500 logements pour les femmes victimes de violences
Une autre convention signée avec Action logement prévoit la mise à disposition de 500 logements au bénéfice des « femmes victimes de violences quotidiennes ». Cette convention a également pour objectif de mobiliser du foncier pour loger des professionnels de santé (infirmières, aides-soignantes), sécurisant ainsi la santé des Franciliens dans une région qui peine à recruter notamment en raison de la difficulté d’accès au logement. Ainsi, 10 000 logements devraient être proposés dans les 5 prochaines années (pour un accroissement des effectifs estimé à 30 000 postes sur la même période). Enfin, pour lutter contre les marchands de sommeil, la région envisage de « racheter des pavillons qui sont transformés en logements sociaux pour empêcher les marchands de sommeil de s’y installer ». Selon la Banque des Territoires, une enveloppe de 80 millions d’euros sera affectée à cette fin.

Bon à savoir
Pour rendre plus visibles les aides, Action logement et la région vont développer une plate-forme et une application à destination des étudiants, des apprentis et des alternants.

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Habitat connecté, rénovation énergétique… que veulent les Français pour leur logement ? | Actualités

Apparus il y a quelques années, les objets et services connectés font désormais partie intégrante de notre quotidien. Cependant, si ces équipements donnent satisfaction, certains obstacles freinent toujours leur développement dans les foyers français.

Le logement connecté prend son envol en France
Aujourd’hui, le logement connecté est encore minoritaire puisque seuls 3 habitats sur 10 possèdent au moins un équipement connecté. Cependant, selon une étude menée par l’Association Qualitel et l’Ipsos, sa part ne cesse de progresser dans le parc global. 54 % des logements récents (moins de 5 ans) comptent au moins un service connecté, et 30 % en comptent même deux ou plus. L’alerte anti-intrusion est le service connecté le plus « populaire ». En effet, il équipe 21 % des logements, devant la vidéosurveillance (15 %), le pilotage du chauffage (12 %), le pilotage des équipements à distance (11 %) et l’alerte en cas d’inactivité suspecte d’une personne âgée ou handicapée (8 %). Globalement, les services connectés donnent satisfaction. Les Français équipés d’une alarme sont plus nombreux que les autres à se dire satisfaits de la sécurité de leur logement. De la même façon, ceux qui peuvent piloter à distance leur chauffage sont plus satisfaits du confort thermique de leur habitat (80 % contre 74 %).

Les nouveaux usages n’ont pas encore réussi à convaincre tous les Français de leur utilité. © Qualitel
Mais de nombreux obstacles persistent
Malgré un développement important, le logement connecté doit encore surmonter plusieurs obstacles. Premièrement, les Français ont du mal à percevoir l’utilité de certains services connectés. Ceux qui sont majoritairement jugés utiles répondent à un enjeu de protection du domicile ou des personnes, comme « être alerté en cas de fuite eau-gaz ou d’incendie » (85 %) et « surveiller à distance son logement contre les intrusions » (72 %), ou génèrent un bénéfice financier immédiat, comme « contrôler sa consommation en énergie » (81 %). Les nouveaux usages n’ont pas encore réussi à convaincre tous les Français de leur utilité. Deuxièmement, les Français ne veulent pas forcément plus de technologie dans leur quotidien : 52 % estiment qu’il y a « juste ce qu’il faut de technologie » dans leur quotidien, 31 % qu’il y en a « trop », et seulement 7 % qu’il n’y en a « pas assez » (10 % ne « savent pas »). Les Français craignent notamment l’impact des ondes sur leur santé et que « des entreprises récupèrent leurs informations personnelles pour un usage commercial ».

61 % des familles de plus de 4 personnes craignent les ondes. © Qualitel
Rénovation énergétique : les Français sont convaincus de son importance
En ce qui concerne la qualité de leur logement, les Français sont loin d’être égaux. L’ancienneté des logements en est la principale cause : un véritable « trou de qualité » existe pour les logements construits entre 1900 et 1980. La rénovation est donc un enjeu sensible pour permettre aux occupants de logements anciens de s’approcher de la qualité de vie des logements récents. En 2017, le Baromètre Qualitel avait identifié 5 « plaies du logement » : consommation énergétique excessive, isolation acoustique déficiente, mauvaise isolation thermique, mauvaise aération ou ventilation et qualité des matériaux de construction défectueuse. Or, la rénovation, lorsqu’elle est pensée globalement (au moins 5 travaux), divise en moyenne par deux l’insatisfaction liée à ces 5 « plaies » pour les logements construits entre 1900 et 1980. Notons que la rénovation fait baisser les dépenses liées au logement. En effet, 70 % des personnes vivant dans un logement rénové construits entre 1900 et 1980 se disent satisfaites « du niveau annuel des dépenses liées à leur logement ».

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Avec sa loi sur le logement, le gouvernement fait le pari de baisser les prix de l’immobilier – Boursorama

Mercredi, députés et sénateurs se sont mis d’accord sur une version du texte qui doit être votée cet automne.
Le projet de loi Élan, pour «Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique», a avancé de plusieurs cases mercredi après-midi. Réunis dans le cadre d’une commission mixte paritaire, députés et sénateurs se sont mis d’accord sur une version unique du texte. Par exemple, ils ont convenu que 20% des logements devraient être conçus pour des handicapés et le reste adaptable pour cette population. Initialement, les sénateurs en exigeaient 30% et les députés 10%.

Pour le gouvernement, cet accord constitue une bonne nouvelle: «Mon objectif est de promulguer cette loi dans les six semaines», affirme au Figaro Jacques Mézard, ministre de la cohésion des Territoires «Le texte sera entièrement applicable dans les douze mois, le temps de sortir tous les décrets d’application», ajoute Mickael Nogal, député LREM, coprésident du groupe d’études logement à l’Assemblée nationale. L’ambition du texte est très claire: bâtir plus et moins cher en débloquant les verrous qui rendent la construction de logements longue et onéreuse. Mais aussi réformer le logement social pour qu’il soit plus efficace à moindre coût.

Il y a urgence: les uns après les autres, les indicateurs du logement basculent dans le rouge. Selon l’indice des Notaires de France, les prix de l’immobilier ont augmenté depuis un an de 2,8%. Au cours de la même période, les permis de construire de maisons individuelles et d’appartements ont chuté de 4,5%. Pour inverser la tendance, le gouvernement va faciliter la vie des promoteurs et des constructeurs immobiliers. Pêle-mêle, les recours abusifs contre les permis de construire seront plus sévèrement combattus, la chasse à l’empilement des normes dans la construction est renforcée, la transformation de bureaux en logement est encouragée?

Mais les experts restent sur leur faim. Parce que l’exécutif n’a pas été très audacieux. Il a repris en les sophistiquant des mesures déjà mises en place par ses prédécesseurs sans grand succès. «Avec cette réforme, le gouvernement n’a agi sur aucun des leviers qui permettraient de baisser structurellement les prix du logement neuf, estime Alain Dinin, PDG du promoteur immobilier Nexity. Par exemple, il n’a pas baissé les taxes qui atteignent 30% du prix d’un appartement ou il n’a pas plafonné le prix de vente des terrains constructibles.» De même, alors qu’Emmanuel Macron semblait hostile à l’encadrement des loyers mis en place en 2014 par la loi Alur, ce texte n’annule pas le dispositif, le réservant aux grandes villes qui souhaiteraient le tester.

Big-bang dans les HLM
En fait, c’est sur le terrain du logement social que ce texte constitue un vrai big-bang. Dans la loi de finance 2018, l’exécutif avait mis le secteur HLM au pain sec et à l’eau avec une réduction de l’aide personnalisée au logement (APL) couplée à une baisse de loyers équivalente de 800 millions en 2018 et 2019 montant à 1,5 milliard en 2020. Il estimait que, si les bailleurs sociaux étaient mieux gérés, ils pourraient encaisser le choc. Pour leur permettre de survivre à cette ponction, la loi Elan avance des solutions: ainsi, les bailleurs sociaux qui gèrent moins de 12 000 logements sociaux devront fusionner pour réaliser des économies d’échelle. Et la vente de logements HLM à leurs locataires, génératrice de revenus, sera favorisée.

«Cela ne résout pas le problème, estime Marianne Louis, directrice générale de l’USH (Union sociale pour l’Habitat) qui fédère les organismes HLM. Les prélèvements sont immédiats alors que ces dispositions mettront du temps à porter leurs fruits. Du coup, la programmation de construction de nouveaux logements sociaux devrait reculer de 5% cette année après avoir baissé de 9% en 2017.» Les prochaines années diront si le gouvernement a remporté son pari.

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