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Le Salon de l’Immobilier s’installe à Toulouse, du 5 au 7 octobre 2018 | Actualités

Envie d’acheter votre résidence principale, d’investir dans l’immobilier locatif ou de faire construire votre maison ? Pour réussir votre projet, rendez-vous au Salon de l’Immobilier de Toulouse, du 5 au 7 octobre 2018 pour obtenir les conseils des professionnels du secteur.

La Salon de l’Immobilier ouvre ses portes à Toulouse
Du 5 au 7 octobre prochain, les potentiels acheteurs et investisseurs ont rendez-vous au Salon de l’Immobilier à Toulouse. Evènement devenu incontournable, le Salon de l’Immobilier a pour vocation de faire se rencontrer les professionnels du secteur et les particuliers qui souhaitent s’investir davantage dans un projet immobilier, qu’il s’agisse d’un achat, de l’acquisition d’une résidence secondaire ou encore d’un investissement immobilier. Chaque année, ce sont des dizaines de conférences qui sont présentées au public et des dizaines de stands qui sont installés pour favoriser les échanges entre les experts et les futurs acquéreurs…  Une occasion unique de mettre à jour ses connaissances et dialoguer de façon directe avec les professionnels présents autour des thématiques juridiques, de gestion de patrimoine, de location, de construction ou de copropriété.

Achat immobilier, investissement, gestion… Toutes les thématiques de l’immobilier sont abordées au Salon toulousain. 

Le Salon de l’Immobilier à Toulouse est un évènement gratuit
Le Salon de l’Immobilier est un évènement totalement gratuit ! Si vous souhaitez participer à l’évènement, pensez à télécharger votre invitation pour pouvoir accéder aux différentes conférences.

Une édition 2018 riche en nouveautés
Pour cette nouvelle édition, le Salon de l’Immobilier de Toulouse se place sous le signe de la nouveauté. De nouveaux concepts feront en leur apparition au programme avec notamment des consultations au sein de l’Espace Conseils sur les thèmes « Conseils pour votre 1er achat » et « Consultations d’architectes ». L’UNPI 31 (l’Association des Propriétaires et Copropriétaires de la Haute-Garonne et de l’Ariège) sera ainsi présente pour guider les primo-accédants sur leur premier achat et leur apporter toutes les informations utiles en vue d’une construction ou d’un achat dans l’immobilier neuf ou ancien. Des nouvelles thématiques de conférences seront également présentées à l’image de la diversification des placements immobiliers, des enjeux énergétiques et environnementaux des constructions ou encore des bénéfices apportés par la nouvelle Loi Elan.

Le Salon de l’Immobilier à Toulouse
Du vendredi 5 octobre au dimanche 7 octobre 2018.
Au Parc des Expositions de Toulouse, HALL 7, Rond-Point Michel Benech 31400 Toulouse.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Se loger à Toulouse quand on est étudiant | Actualités

Toulouse est la première ville de France où il fait bon étudier ! Découvrez comment se loger, où, à quel prix et quelles aides peuvent vous être accordé en tant qu’étudiant toulousain.

Un logement en CROUS coûte entre 130 et 500 €
A Toulouse, que vous soyez boursier ou non, il est très difficile d’obtenir une chambre ou un logement dans les cités universitaires. Elles sont 29 au total, réparties sur l’ensemble de la ville, et proposent des logements dont les loyers oscillent entre 130 à 500 € en moyenne, mais ces logements sont attribués selon des critères sociaux, et la majorité des étudiants n’entrent pas dans ces critères.

Le loyer d’un studio dans le privé vaut entre 300 et 500 € 
Pour pouvoir vous loger à Toulouse en tant qu’étudiant, vous pouvez donc vous tourner vers la location classique, en passant par des agences immobilières, par exemple. Vous devrez compter environ 300 à 400 € par mois pour un studio de 10 à 12 m², mais ces loyers peuvent s’élever jusqu’à 500 € dans l’hypercentre de Toulouse.

350 € en moyenne pour une colocation dans Toulouse 
Vous pouvez naturellement compter sur la colocation, qui se développe et rencontre un succès florissant ces dernières années à Toulouse. Ainsi, en optant pour un appartement de 100 m² bien situé et accueillant 3 colocataires, votre loyer s’élèvera à 350 € environ, l’intérêt étant que tous les frais courants sont partagés, et que vous bénéficiez d’une surface de vie honorable et d’une chambre privative. En revanche, il s’agit de bien choisir ses colocataires, car tous sont solidaires entre eux… jusque dans le paiement du loyer !

Bon à savoir
Avec plus de 100 000 étudiants, Toulouse est la première ville universitaire de province.

Les différents quartiers où vivre dans la ville rose
Le Busca : il s’agit d’un quartier recherché au sud-est de Toulouse, dans lequel on retrouve des logements de standing, mais également plusieurs établissements universitaires.
Le quartier Saint-Cyprien : il s’agit d’un quartier branché desservi par le métro, ce qui en fait l’une des destinations privilégiées des étudiants.
Le quartier de Saint-Michel : sa proximité avec diverses facultés et ses loyers raisonnables font de ce quartier l’un des plus prisés par les étudiants, sans compter que le métro s’y arrête.
Le quartier des Minimes : les loyers de ce quartier sont accessibles, et il est proche de plusieurs stations de métro. De même, sa proximité avec le centre-ville est appréciable pour les étudiants.
Si votre priorité est de faire des économies sur votre loyer, quitte à vous éloigner des pôles universitaires de la ville, vous pouvez vous tourner vers les quartiers de Paul-Sabatier ou des Mirails, dans lesquels un studio de 10-12 m² vous coûtera environ 300-350 € par mois, charges comprises.
Bon à savoir
Pour sortir à Toulouse et profiter de la vie nocturne, rien de tel que la Place Saint Pierre : c’est la rue de la Soif toulousaine ! Sans oublier le quartier Les chalets-Saint-Aubin-Saint-Etienne, ainsi que celui de Saint Cyprien, réputés pour abriter de nombreux bars et restaurants.

Les aides auxquelles vous pouvez prétendre en tant qu’étudiant toulousain
Les aides de la ville de Toulouse
La ville de Toulouse a mis en place une aide appelée Pass Log, qui consiste en un prêt à taux 0 % pour les étudiants qui viennent s’installer. En effet, la ville peut régler votre premier mois de loyer, si le montant de celui-ci est inférieur à 500 €, et le remboursement peut s’étaler sur 3 ans maximum. Sachez que tous les étudiants âgés de moins de 26 ans, inscrits dans un établissement toulousain et ayant signé un bail d’habitation à Toulouse peuvent prétendre à cette aide, sans conditions de ressources.

Les aides de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyérénées
La région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées accorde certaines aides aux étudiants toulousains qui remplissent les conditions requises, afin de les soutenir financièrement durant leurs études :

Le Pass Mutuelle : il s’agit d’une aide de 100 € qui est accordée aux étudiants de moins de 28 ans, qui bénéficient d’une bourse mais qui ne sont pas éligibles à la Couverture Maladie Universelle Complémentaire ou à l’Aide à la Complémentaire Santé.
Le dispositif Caution Logement Etudiant : la région peut se porter caution lorsque vous signez un bail pour un logement privé, si votre loyer n’excède pas 500 € par mois pour un étudiant seul, et 650 € pour des étudiants en couple.
La bourse à la mobilité : plusieurs sortes de bourses peuvent être accordées aux étudiants sous conditions : il s’agit de bourses d’études et de bourses de stage. Le montant peut être de 70 € par semaine, 300 € par mois ou 600 € par mois selon le type de stage et la durée.
Bon à savoir
Pour en savoir plus sur les critères d’éligibilité aux aides de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, vous pouvez contacter le Conseil régional. 

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Investir à Montauban : une vraie alternative à Toulouse | Actualités

Montauban, préfecture du Tarn-et-Garonne, cumule des avantages indéniables tels que la proximité de Toulouse, la beauté de son centre-ville historique et des prix plutôt raisonnables à l’achat.

Une ville qui a su imposer sa marque
L’agglomération montalbanaise occupe une place très importante au sein de la région Midi-Pyrénées. Plus grande ville du Tarn-et-Garonne avec ses 55 437 habitants, elle dépasse même les 100 000 habitants si l’on prend en compte son aire urbaine dans sa totalité. Longtemps placée dans l’ombre de sa grande voisine toulousaine, cinquante kilomètres plus au sud, Montauban a développé son propre pôle d’attractivité économique autour de la zone « Grand Sud Logistique ». La ville, baignée à la fois par le Tarn et le Tescou, bénéficie d’un cadre de vie très agréable, dans une ville à l’ambiance typiquement « Sud Ouest ».

Un centre-ville homogène et du neuf en quantité
Ancienne ville bastide, Montauban en porte la trace flagrante dans le plan géométrique et en damier de son centre-ville. Toutes les rues, bordées de belles demeures en briques, dont beaucoup remontent aux XVIIe et XVIIIè siècles, convergent vers la place centrale et rectangulaire. Les beaux appartements rénovés n’y sont pas rares. En-dehors de la ville historique, le Plan Local d’Urbanisme encourage le développement de vastes quartiers modernes et résidentiels, comme à Villebourbon ou dans les zones à l’est de la ville.

L’immobilier à Montauban en quelques chiffres
La faiblesse des prix persuade de nombreux Toulousains de faire la route quotidiennement : à peine 1 450€ du mètre carré pour un appartement en 2014, et 1 600€ pour une maison.
Montauban, malgré son patrimoine, n’est pas une ville de villégiature : 1 % de résidences secondaires sur les 28 312 logements recensés.
53,6 % des ménages sont propriétaires, soit une proportion élevée.
Transports : de nombreux avantages liés au voisin toulousain
Montauban est desservie principalement par l’autoroute A20, qui remonte de Toulouse (environ 45 minutes de route) et en direction de Cahors. La ville, surtout, est proche de l’embranchement avec l’A62, en direction de Bordeaux. Les Montalbanais disposent donc des mêmes facilités autoroutières que les Toulousains. La gare de Montauban est visitée chaque jour par quelques TGV en provenance de Paris. Le réseau urbain de la SEMTM gère environ 66 kilomètres de lignes de bus à travers toute l’agglomération. La ville, enfin, n’est qu’à 25 minutes de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Montauban : les quartiers qui comptent
Les anciens hôtels particuliers du quartier de la Bastide ont été réaménagés, pour la plupart, en des appartements de standing, très recherchés. Les autres secteurs prestigieux incluent Lalande et surtout Le Fau, où vous trouverez de nombreux pavillons offrant de belles surfaces. Le cœur de ville, en revanche, n’est pas excessivement cher, à l’exception des coins les plus commerçants comme les rues piétonnes de la Résistance et de la République. Les logements les plus abordables se trouvent à l’est, même si les travaux engagés par la municipalité tendent à revaloriser ce secteur.

Bien loin de n’être qu’une ville-dortoir pour Toulousains actifs, Montauban a su développer sa propre attractivité pour imposer sa marque dans le nord de la région. Son immobilier diversifié et bon marché attire de nombreux primo-accédants.

Les points clés à retenir
Montauban constitue un pôle économique important au nord de Toulouse.
Son centre-ville préservé et sa périphérie moderne offrent un immobilier varié.
La ville est très proche de grandes infrastructures de transport.

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Côte Atlantique : les résidences secondaires de luxe ont le vent en poupe | Actualités

Pays Basque, bassin d’Arcachon, Île de Ré, La Baule… sur la Côte Atlantique, le marché des résidences secondaires de prestige se porte à merveille. Il est principalement porté par une clientèle nationale. 

Le marché des résidences secondaires de luxe attire la clientèle française
Sur la Côte Atlantique, ce sont le Pays Basque, l’Île de Ré, le Bassin d’Arcachon et La Baule qui sont les destinations privilégiées par la clientèle haut de gamme pour acheter une résidence secondaire. Ces marchés attirent principalement une clientèle française : « Le retour de la clientèle locale est une tendance nationale sur le marché de l’immobilier haut de gamme », précise Thibault de Saint Vincent, Président du réseau BARNES. « Les lieux de villégiature du littoral atlantique n’échappent pas à cette règle », ajoute-t-il. Ainsi, sur l’Île de Ré, « la clientèle est relativement stable depuis 10 ans avec une forte proportion de Français (85 %), dont 40 % d’expatriés. La clientèle étrangère est principalement belge ou anglaise », selon Germain Tournoys, professionnel du secteur. Il en va de même dans le bassin d’Arcachon ou encore dans le Pays Basque, où « la clientèle est composée à 80 % de Français », affirme Philippe Thomine-Desmazures, professionnel sur la Côte Basque. 

Les prix sont très variables selon les quartiers, ainsi la différence peut aller du simple au triple entre un bien proche de la place du marché et un bien face à la mer »
Étienne de Gibon, BARNES Nantes-La Baule.

Immobilier de luxe : un marché locatif à plusieurs vitesses  
Dans le bassin d’Arcachon, l’activité locative se réduit sur le marché de l’immobilier de prestige. « Les propriétaires gèrent de plus en plus eux-mêmes leurs biens, souvent à la nuitée ou en courts séjours », précise Sophy Vaissié, Directrice de BARNES Bassin d’Arcachon. La demande concerne principalement des biens avec piscine et vue sur la mer comprenant 6 ou 7 chambres mais se concentre essentiellement sur la première quinzaine d’août. « La clientèle, devenant plus exigeante, souhaite du confort, pouvoir accéder à la plage à pied et disposer d’une piscine », ajoute-t-elle. Du côté de Biarritz, les loyers sont restés stables depuis 1 an, à 8000 € par semaine, avec la même exigence de la part de la clientèle. Ainsi, à Bidart, à proximité de Biarritz, une propriété haut de gamme de 550 m² située à 5 minutes des plages en voiture, disposant d’un terrain de 1,2 hectare avec piscine chauffée, se loue 12 500 € la semaine.

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Logement étudiant : les loyers vont du simple au double selon les villes | Actualités

En cette période de rentrée universitaire, une étude s’est intéressée au loyer moyen d’un étudiant au sein de 8 villes françaises. Sans surprise, c’est à Paris que les loyers sont les plus élevés et c’est à Caen qu’ils sont les plus attractifs.

Logement étudiant : 812 € mensuels pour un appartement de 26 m² à Paris
Le logement pèse lourd sur le budget d’un étudiant, particulièrement à Paris, Lyon ou Bordeaux. Ainsi, à Paris, ville étudiante la plus chère de France, un étudiant doit, en moyenne, débourser 812 € par mois pour se loger dans un appartement de 26 m² constate le réseau immobilier Guy Hoquet. A contrario, Caen est la ville la moins chère, avec un loyer moyen de 370  € mensuels. « Avec un loyer parisien qui a connu une augmentation de 5 % en un an, la capitale est ainsi la ville la plus chère de France pour les étudiants » note Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau. « Concrètement, un étudiant parisien devra débourser 314 € de plus qu’un étudiant montpelliérain ou 442 € de plus qu’un étudiant caennais. »  Si les loyers parisiens sont nettement plus importants que ceux des autres villes de France, les surfaces sont également très différentes : à Paris, la surface moyenne constatée est de 26 m² alors qu’à Reims elle est de 32 m² et atteint les 37 m² à Brest.

Caen : ville étudiante la moins chère 
Caen est la ville étudiante la moins chère, avec un loyer moyen de 370 €.

Location : un marché étudiant plus cher que le marché locatif classique
Si les prix des logements étudiants sont très élevés à Paris, en se penchant sur le prix au m² (31 € en moyenne), nous constatons qu’il ne diffère que de peu de celui pratiqué sur le marché de la location classique (29 €). Mais ce n’est pas le cas partout. En effet, les écarts de coût au m² entre des biens loués par cette jeune population et ceux du marché locatif en général vont parfois jusqu’à 8 € de différence. Ainsi, à Lyon, 2e ville étudiante la plus chère avec un loyer moyen de 551 € pour 25 m², ils déboursent 22 € par m² contre 14 € pour les autres locataires. C’est le plus grand écart constaté en France. De son côté, Bordeaux arrive seconde avec 6 € supplémentaires (18 € contre 12 €). Le podium est complété par Montpellier qui voit ses logements étudiants proposés à 15 € en moyenne le m², contre 11 € sur le marché locatif. Des écarts de prix qui plombent encore davantage le marché du logement étudiant, déjà impacté par une hausse globale.

Paris, Lyon et Bordeaux sont les villes étudiantes les plus chères de France. © Guy Hoquet
Près de 6 logements étudiants sur 10 sont mal isolés
Les étudiants ont également de fortes chances de payer davantage pour leur consommation d’énergie. En effet, selon une précédente étude, plus la superficie d’un logement baisse, plus la facture énergétique augmente, passant parfois du simple au double (environ 20,80 € par m² pour un bien de moins de 20 m² contre 10,79 € pour un logement de plus de 100 m²). « N’oublions pas que les logements les plus énergivores sont largement représentés sur le marché locatif, puisque nous atteignons les 57 % de biens dotés d’un mauvais DPE » déplore Fabrice Abraham. Dans ce contexte, il est compliqué de quitter le nid familial. « Si j’ai un conseil à donner aux étudiants à la recherche d’un logement, c’est de ne pas hésiter à recourir à la caution VISALE (…) Le bail mobilité, entrant en vigueur début 2019, devrait également permettre de faire bouger un peu les lignes à la rentrée prochaine » conclut-il.

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Locations illégales : les grandes capitales demandent à Bruxelles d’agir

Les grandes capitales européennes haussent le ton contre les locations saisonnières illégales. Paris et treize autres villes ou régions ont saisi ce mardi la Commission européenne pour que celle-ci s’empare du dossier. «Les villes ne s’opposent pas à la location saisonnière en tant que telle mais elles ont besoin d’instruments plus effectifs pour lutter contre les locations saisonnières illégales et abusives», explique la mairie de Paris.

Les villes dénoncent «un manque de coopération manifeste de la part des plateformes» qui, selon elles, «invoquent la législation européenne pour ne pas se conformer aux dispositifs réglementaires locaux». C’est le cas notamment de l’obligation pour les propriétaires qui souhaitent louer leur logement de s’enregistrer auprès de la mairie. «Le dispositif (d’enregistrement) contrevient à la réglementation européenne qui nous interdit de mettre en œuvre une surveillance généralisée de l’activité de nos utilisateurs, explique un porte-parole de la plateforme d’hébergement. Elle va également à l’encontre de la réglementation française, notamment de la Constitution.» Selon Airbnb, la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) n’aurait pas été mise au courant de la mise en place du dispositif d’enregistrement en amont du vote de la décision par le Conseil de Paris.

Depuis le 1er décembre 2017, tout loueur de meublé touristique doit être enregistré et son numéro doit figurer sur l’annonce en ligne, afin de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an (lorsqu’ils mettent en location leur résidence principale). Les sites de location qui publient ces annonces ont l’obligation de supprimer ces annonces qui ne respectent pas la règle.

Reprochant à Airbnb de ne pas retirer de son site les annonces sans numéro d’enregistrement, la mairie de Paris a assigné en référé la plateforme d’hébergement. L’audience a eu lieu ce mardi devant le Tribunal de grande instance de Paris, cependant aucune décision n’est attendue «d’ici au moins trois semaines», précise Airbnb. Selon la mairie de Paris, plus de 80% des quelque 50.000 annonces disponibles à Paris ne disposent pas d’un numéro d’enregistrement. Un chiffre que confirme Airbnb France: seulement 20% des offres disponibles sur son site respectent cette règle.

Paris : l’adjoint au logement veut chasser Airbnb du centre de Paris – Regarder sur Figaro Live

La mairie de Paris, qui avait mis en demeure les plateformes d’hébergement en décembre dernier, demandera en cas de non-respect de retrait des annonces une astreinte de 1000 euros par jour de retard, et de 5000 par jour pour toute nouvelle publication sans numéro d’enregistrement. «Il est nécessaire de franchir une étape supplémentaire, explique Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, chargé du logement. Il faut responsabiliser les plateformes.» Celles, comme Airbnb, Abritel HomeAway ou encore Booking.com, qui ne supprimeraient pas de leur site leurs annonces illégales (pas de numéro d’enregistrement, seuil de 120 jours par an dépassé…) seront pénalisées par une amende comprise entre 10.000 et 50.000 euros, comme le prévoit la future loi logement qui doit prochainement être promulguée.

Plutôt que ce numéro d’enregistrement qu’Airbnb France qualifie d’«inefficace et inadaptée aux particuliers», la plateforme met en avant la convention signée en juin dernier entre le gouvernement et les plateformes membres de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances. La plateforme salue «les discussions constructives» avec le gouvernement et regrette «une forme de blocage, des échanges difficiles» avec la mairie. Dans le cadre de cet accord, qui sera appliqué dès le 1er janvier 2019, Airbnb et ses concurrents s’engagent à bloquer automatiquement les résidences principales qui seraient louées plus de 120 jours par an. «Ces mesures simples et claires vont encourager les Parisiens à louer leur logement d’une manière responsable», conclut le porte-parole d’Airbnb France.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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A Londres et Paris, effet limité du Brexit sur l’immobilier

L’effet du Brexit sur les marchés immobiliers londonien et parisien, qu’il s’agisse de bureaux, de commerces ou de logements, est encore des plus limités. « Londres reste une place financière inégalée, qui attire d’énormes capitaux en provenance d’Asie et du Moyen-Orient », analysait Faisal Durrani, du cabinet d’expertise immobilière Cluttons, à l’occasion d’une conférence organisée à Paris, le 25 septembre, par l’association European Valuer’s Alliance qui réunit 250 experts immobiliers.

De son côté, Paris, qui s’attendait à l’arrivée massive de services bancaires et de cadres surpayés, est, pour le moment, déçu : « Il y a beaucoup d‘annonces mais peu de réalisations, remarque Cécile Blanchard, directrice des études au Crédit foncier.

Dans la capitale anglaise, les indicateurs du marché du bureau restent solides, avec un taux de vacance en baisse, passé de 7,8 %, moyenne de ces dernières années, à 5,6 %, au deuxième trimestre 2018, une rentabilité, même si elle fléchit légèrement, toujours attractive de 2,5 % (et 5 % si l’on y ajoute la plus-value en cas de vente).

Moindre mobilité des londoniens
Plus inquiétante est la chute des locations de bureaux, puisqu’à peine 90 000 mètres carrés trouvaient locataires au cours du premier semestre 2018, contre 427 000 mètres carrés l’année précédente, soit un plus bas depuis six ans, qui semble devoir beaucoup à l’évolution des façons de travailler. « Des tendances de fond sont à l’œuvre, qui affaiblissent la demande : le travail à domicile, des salariés qui ne travaillent que quatre jours par semaine et des entreprises qui louent des espaces plus petits, voire des emplacements dans des espaces partagés en co-working, dont le leader mondial, l’américain Wework, est bien implanté à Londres », observe M. Durrani.

Un indicateur confirme la moindre mobilité des londoniens : la baisse, en 2017, de 2 % de la fréquentation des transports en commun, soit u

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La mairie fait murer un squat et envoie la facture au propriétaire

Cette auberge de Seine-et-Marne abandonnée depuis des années puis squattée était devenue dangereuse. Après un incendie, le maire de la commune en a obstrué les accès et compte faire payer le propriétaire qui ne l’entend pas de cette oreille.

Une fois n’est pas coutume, cette affaire de squat n’oppose pas un propriétaire à des occupants illégaux mais au maire de sa commune. Comme le relate Le Parisien , le maire de Faremoutiers (Seine-et-Marne) a décidé de faire murer les accès à l’ancienne auberge du village, vide depuis 2013 et squattée depuis peu. L’endroit avait subi un incendie le 10 septembre dernier, poussant le maire à agir en urgence pour garantir la sécurité de ses administrés. Depuis lors, l’édile a décidé de la murer pour des raisons de sécurité. Seulement 48 heures après les faits, l’élu prenait un arrêté pour faire murer les lieux et deux jours plus tard, ils étaient effectivement barricadés.

Là où les choses se corsent, c’est que l’élu compte bien faire payer la facture de 6000 euros de travaux par le propriétaire. Il avait confié au Parisien que le propriétaire des lieux lui avait assuré qu’il allait y installer quatre logements il y a un an déjà et que rien n’avait bougé. Depuis, malgré les relances sur les risques pour la sécurité que présentait l’endroit, la situation n’a pas évolué d’où sa réaction immédiate après l’incendie.

Des travaux surfacturés?
«J’ai dit aux propriétaires qu’ils pouvaient ouvrir s’ils voulaient entrer mais qu’il fallait qu’ils rebouchent ensuite», explique-t-il au quotidien, ce à quoi le maître des lieux lui rétorque: «Je ne paierai pas», annonçant qu’il a confié l’affaire à son avocat et compte bien demander à la justice de trancher. Il estime par ailleurs que les travaux ont été largement surfacturés et n’accepte pas que sa bonne foi soit contestée. Le propriétaire et sa belle-fille rappellent ainsi que les accès avaient été condamnés avec des planches depuis 2016 et qu’une demande d’expulsion des squatteurs avait été adressée au tribunal de grande instance dès le 11 juin 2018. Sans réponse, selon les propriétaires.

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Vous vendez oui, mais combien vaut votre logement ? | Immobilier

Vous vendez votre logement et vous vous demandez quelle est sa valeur. Sachez que plusieurs possibilités s’offrent à vous pour estimer le prix de votre logement, l’idéal étant de cumuler plusieurs méthodes.

Déterminez les critères qui influencent le prix de votre logement
Il est délicat de savoir précisément combien vaut un logement, dans la mesure où sa valeur est le résultat de la rencontre entre l’offre et la demande. Ce critère est donc parfois difficile à évaluer lorsque l’on n’est pas un professionnel, sans compter que différents critères entrent en compte pour évaluer le prix d’un logement :

L’adresse du bien, puisque certaines villes sont plus ou moins prisées, et qu’à l’intérieur d’une même ville, certains quartiers sont plus cotés que d’autres.
L’emplacement, à savoir la proximité avec les commerces, les transports, les écoles, bref les commodités qui peuvent valoriser votre logement.
L’état général de votre logement est également un critère incontournable, puisqu’il est bien évident qu’un logement en très bon état et récemment rénové verra sa valeur augmenter par rapport à un logement à rénover.
Les prestations apportent une valeur supplémentaire à votre logement, à savoir la présence d’un jardin, d’une piscine ou encore la présence d’un gardien dans la résidence.
Quelques petits extras peuvent faire monter le prix, tels qu’un bon classement sur l’étiquette énergie (DPE), un raccordement à la fibre optique, etc.
Vidéo : Evaluer le prix de votre logement

Regardez les annonces des biens immobiliers similaires
Une fois que vous avez bien défini les différents critères de votre logement, vous pouvez commencer par vous rendre sur les annonces en ligne en sélectionnant votre commune, la surface ainsi que les critères similaires à votre logement, et vous obtiendrez alors une liste d’annonces. Prenez le temps de les lire une par une, et regardez également quelle est la date de publication de ces annonces : si certaines d’entre elles sont très anciennes (supérieures à 6 mois), c’est probablement que le prix fixé a été surévalué par les vendeurs. Toutes ces indications doivent vous permettre, non pas d’évaluer vous-même le prix de vente, mais de vous faire une idée de l’estimation que l’on va vous faire par la suite.

Bon à savoir
Ne soyez pas tenté de surévaluer le prix de votre logement, car les acheteurs connaissent les prix du marché et n’achètent jamais un logement dont le prix n’est pas réaliste.

Réalisez une estimation en ligne pour savoir le prix de votre logement
Vous pouvez vous servir d’un outil d’estimation en ligne performant afin d’obtenir une estimation du prix de votre logement qui se rapproche de la réalité. Pour cela, vous devez informer tous les critères cités plus haut (adresse, emplacement, commodités, année de construction, état général, prestation, etc), et l’outil d’estimation va vous donner une évaluation qui tient compte des prix au m² dans votre secteur, compte tenu de la description que vous avez faite.

Bon à savoir
Sachez que la plupart des agents immobiliers réalisent gratuitement les estimations, vous n’avez donc rien à perdre en faisant appel à plusieurs professionnels dont vous pourrez comparer les estimations.​

Faites appel à un ou plusieurs professionnels de l’immobilier
N’oubliez pas que seul un professionnel de l’immobilier, tel qu’un agent immobilier, un notaire ou un expert immobilier indépendant, peut réaliser une estimation précise, juste et réaliste de votre logement. L’agent immobilier est un véritable professionnel de l’immobilier qui connaît le marché immobilier de votre commune sur le bout des doigts, et qui saura vous expliquer comment il a évalué le prix de votre logement, quels sont ses avantages et ses inconvénients.

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Appels de fonds et de charges : envoi, règles, calcul et paiement

Fonctionnement d’une copropriété
Pour le bon fonctionnement de l’immeuble au quotidien, mais aussi pour son entretien au fil des années, des apports financiers sont indispensables. C’est le rôle des copropriétaires de les payer, sous la forme de charges. Le montant de ces contributions doit correspondre à la somme nécessaire au syndic de copropriété pour répondre aux dépenses de l’immeuble et pouvoir ainsi en assurer la gestion financière.

Les appels de fonds : définition
Pour subvenir aux dépenses relatives à la copropriété, le syndic est donc amené à effectuer des appels de fonds concernant les charges générales et les charges spéciales de la copropriété. Ces deux notions distinctes se différencient notamment par des règles de répartition entre les résidents payeurs.

Leur distinction est expliquée dans le règlement de copropriété et l’état descriptif de division afin d’éviter les litiges.

Les charges générales concernent :
○     la conservation de l’immeuble ;

○     son entretien ;

○     sa gestion par le syndic de copropriété.

La répartition du montant de ces charges entre les différents copropriétaires se fait au prorata de leurs tantièmes au sein de la copropriété. Par exemple, un copropriétaire dont les tantièmes correspondant à 50 ‰ (millièmes) participera aux charges de la copropriété à hauteur de 5 %.

Les charges spéciales concernent :
○     le chauffage (si la copropriété ne dispose pas d’un système d’individualisation du chauffage) ;

○     les frais entraînés par les équipements communs (ascenseur, etc.) ;

○     les autres services collectifs.

La répartition du montant de ces charges entre les différents copropriétaires se fait en fonction de leur utilité ou non du service. Ainsi, les résidents du rez-de-chaussée ne seront pas concernés pour les frais concernant les ascenseurs puisqu’ils n’en auront pas l’usage.

Le texte de loi définissant le cadre de participation aux charges correspond à la loi du 10 juillet 1965, modifiée par la loi du 13 décembre 2000 : « Les copropriétaires sont tenus de participer aux charges entraînées par les services collectifs et les éléments d’équipement commun en fonction de l’utilité que ces services et éléments présentent à l’égard de chaque lot. »

Le budget prévisionnel : définition
Le syndic de copropriété est chargé d’établir un budget annuel prévisionnel afin de prévoir les dépenses générales de la copropriété et préparer les provisions de charges nécessaires à chaque trimestre. Ces provisions de charges sont demandées par le syndic, aux copropriétaires, via l’appel de fonds. Ce budget prévisionnel permet de se rapprocher de la réalité des coûts de fonctionnement de la copropriété pour qu’il n’y ait ensuite besoin que d’ajuster la somme.

1)    Le syndic de copropriété élabore un budget prévisionnel.

2)    Il est mis au vote lors d’une assemblée générale.

3)    L’exercice comptable couvre 12 mois (indépendamment de l’année civile).

4)    Le syndic envoie les 4 appels de fonds avant l’échéance de chaque trimestre.

5)    Les copropriétaires paient leurs charges avant échéance.

6)    Le syndic utilise les fonds le trimestre suivant pour payer les charges.

7)    Au bout de 12 mois, à la fin de l’exercice comptable, une assemblée générale se tient pour l’approbation de l’arrêté des comptes qui consiste à vérifier la régularisation entre les paiements des copropriétaires et les dépenses réelles du syndic.

Envoi d’un avis d’appel de fonds
Le syndic de copropriété s’occupe de la demande d’appel de fonds en envoyant un avis aux copropriétaires par lettre simple. Celle-ci doit être adressée avant la date d’exigibilité qui doit être mentionnée dans l’avis, tout comme la somme dont le copropriétaire est redevable.

Pour calculer le budget annuel prévisionnel, le syndic de copropriété doit notamment prendre en compte le salaire du gardien, des agents de ménages des parties communes, des opérations de maintenance concernant les ascenseurs et autres réparations.

Échéances et délais de paiement des charges
Le syndic de copropriété envoie un appel de fonds une fois par trimestre, soit 4 fois par an. Le budget annuel étant prévu en début d’année, la somme à payer par copropriétaire est lissée sur l’ensemble de l’année.

Les copropriétaires procèdent donc à 4 versements de montants égaux au cours de l’année. La régularisation s’effectue au bout de 12 mois. Si le budget prévisionnel n’a pas été atteint, le surplus payé est reporté à l’année suivante. Dans le cas inverse, une régularisation des appels de fonds est organisée par le syndic de copropriété et les copropriétaires doivent verser le montant correspondant.

Le fonds de roulement
Tous les copropriétaires sont redevables du fonds de roulement. Il s’agit en fait d’une avance permanente de trésorerie pour le bon fonctionnement de la copropriété.
 
Usage
Ce fonds de roulement est indispensable au syndic pour qu’il puisse être réactif en cas de dépenses non prévues dans le budget prévisionnel. Cela pourra également lui permettre de pallier des charges impayées le temps qu’il mette en place les procédures de recours.

Paiement du fonds de roulement
C’est le règlement de copropriété qui définit le montant de ce fonds de roulement. L’assemblée générale peut procéder à un vote pour en modifier le montant. La mise à jour du règlement de copropriété sera alors nécessaire.

Lors de l’acquisition de son lot, un copropriétaire avance un fonds de roulement. Il percevra le remboursement de cette somme à la vente de son bien.

Les appels de fonds spécifiques
Le budget prévisionnel ne prévoit pas les besoins concernant les gros travaux. Ainsi, lorsqu’un ravalement de façade est nécessaire ou que l’isolation du bâtiment doit être refaite, le montant de cet appel de fonds spécifiques doit être voté en assemblée général. Lors de la réunion, les modalités de l’appel de fonds et la date de paiement seront décidés.

C’est l’article 44 du décret du 17 mars 1967 qui définit l’ensemble des dépenses de la copropriété n’entrant pas dans le budget prévisionnel.

Sont concernés :

les travaux d’entretien de l’immeuble ;
les travaux de conservation de l’immeuble ;
les travaux relatifs aux équipements communs ;
les expertises et les diagnostics ;
les travaux d’amélioration du bâtiment, etc.
 
Ne sont pas concernés :

les travaux de maintenance relatifs aux équipements communs, à l’entretien et à la conservation de l’immeuble.

En cas de location d’un lot : qui est redevable ?
La personne redevable des appels de fonds est le copropriétaire du lot dans tous les cas de figures, qu’il s’agisse d’un copropriétaire bailleur ou d’un copropriétaire résident. C’est ensuite au copropriétaire bailleur de s’occuper de récupérer les charges récupérables auprès du locataire de son ou de ses logements. Attention toutefois, le locataire ne sera pas nécessairement redevable de toutes les charges.

Le décret n° 87-713 du 26 août 1987 détermine la liste des charges récupérables auprès du locataire.

En cas de vente d’un lot : qui est redevable ?
Lorsqu’un copropriétaire quitte la copropriété et vend son lot, il est redevable des appels de fonds jusqu’à la vente de son lot, même si son bien est inhabité pendant un certain temps. Ainsi, la loi prévoit que le copropriétaire actuel paie tous les appels de fonds reçus avant la date de signature de l’acte authentique de vente. Une fois cette étape passée et le transfert de propriété effectué, c’est alors l’acquéreur, nouveau copropriétaire de l’immeuble qui est redevable des appels de fonds.

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Les possibilités de recours
Lorsqu’un ou plusieurs copropriétaires ne paient pas les sommes dues à réception des avis d’appels de fonds, cela peut rapidement poser des problèmes au fonctionnement normal de la copropriété. Une fois le délai imparti dépassé, un copropriétaire non payeur est désigné comme copropriétaire défaillant.

Possibilités de recours du syndic
Lorsqu’un copropriétaire dépasse la date limite pour répondre à l’appel de fonds, le syndic pourra procéder aux démarches suivantes jusqu’à obtenir les sommes dues pour payer la part de charges du copropriétaire :

1)    Envoyer une lettre de relance.

2)    Envoyer une lettre de mise en demeure avec accusé de réception.

3)    Attendre qu’un délai de 30 jours se soit écoulé.

4)    Saisir le tribunal de grande instance.

Possibilités de recours pour les copropriétaires
Suite à un arrêt du 7 septembre 2017 (Cass. civ. 3., 7 septembre 2017, n° 16-18.777), il est prouvé que les autres copropriétaires de l’immeuble peuvent, eux, procéder à une saisie de la justice dès lors que les non-paiements du copropriétaire défaillant leur cause préjudice. Lors de ce cas bien particulier, le bâtiment faisait l’objet d’un arrêté de péril. Dans une telle situation, les résidents ne peuvent plus occuper leur logement et s’ils le louent, les locataires n’ont plus besoin de payer leur loyer.

Tant que tous les copropriétaires n’ont pas répondu à l’appel de fonds, le syndic de copropriété est dans l’impossibilité de procéder au déclenchement des travaux qui permettront de remettre en état l’immeuble. Tous les résidents subissent donc des préjudices du fait que le copropriétaire défaillant ne paie pas sa quote-part de charges.

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