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Les Français consacrent 298 000 € à la construction de leur maison neuve | Actualités

Au 3e trimestre 2018, le budget que les Français consacrent à la construction de leur maison individuelle neuve se stabilise, à près de 300 000 €. En revanche, la surface habitable et la superficie moyenne du terrain augmentent. 

Maison neuve : le budget moyen se stabilise sous la barre des 300 000 €
D’après une étude de ForumConstruire.com, réalisée en collaboration avec QuelConstructeur.com, au 3e trimestre 2018, le contexte semble être favorable au secteur de la construction de maisons individuelles. Ainsi, après une hausse quasi continue depuis 2012, le budget global dédié à la construction d’une maison semble enfin s’être stabilisé, pour atteindre les 298 100 €. En 2017, à la même période, il était de 294 110 €, soit une progression de 1,35 % en un an. « Dans le détail, on constate que la part du budget global dédiée à l’achat du terrain a légèrement diminué en un an, passant de 104 540 en 2017 à 102 630 € cette année, quand le budget alloué aux finitions demeure quant à lui relativement stable (26 410 €). Seule la part dévolue à la construction brute a augmenté de façon légèrement plus marquée en un an, avec 167 900 € cette année, versus 163 160 € en 2017. », analyse Thomas Modolo, Responsable Communication de la plate-forme.

Le budget alloué aux finitions demeure relativement stable sur 1 an, à 26 410 €. © ForumConstruire.com
Construction : la surface habitable augmente de 6 % sur 1 an
En ce qui concerne le coût de la construction au mètre carré, il diminue légèrement au 3e trimestre 2018, soit – 2,8 % par rapport à l’an dernier (1 542 € au m² cette année, contre 1 588 € au m² au 3e trimestre 2017). En revanche, au rayon des surprises, on peut constater que la surface habitable moyenne a bondi de 6,20 % en 1 an, passant de 119,4 m² de moyenne à 126,8 m². « C’est véritablement pour nous une bonne nouvelle. Pour un budget global sensiblement équivalent, les particuliers ont gagné en moyenne 7,4 m² de surface habitable en un an », poursuit Thomas Modolo. Autre bonne nouvelle, la superficie moyenne des terrains repart elle aussi clairement à la hausse, après une baisse quasi continue depuis le 3e trimestre 2014, et atteint désormais les 1 003 m². En ce qui concerne les matériaux utilisés, au 3e trimestre 2018, le parpaing s’impose comme le matériau le plus plébiscité, à 51,3 %, loin devant la brique (33,5 %). La répartition du bois et des autres matériaux demeure quant à elle relativement stable.

Avec le recours de plus en plus marqué à l’isolation par l’extérieur, l’usage du parpaing suffit pour obtenir une performance et un  confort parfaits ».
Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.com.

Faire construire : les Français sont attentifs au suivi du chantier
Si le coût moyen d’une maison neuve se stabilise, la satisfaction client connaît une chute vertigineuse au 3e trimestre 2018, passant de 16,79 sur 20 à son plus haut (au 2e trimestre 2017) à 14,15 sur 20 cette année. « Non, ce résultat ne signifie pas que les maisons sont à présent plus « mal construites », ou comportent davantage de défauts qu’auparavant ! Cela démontre plutôt l’importance accordée, par les clients, à une bonne communication avec leur conducteur de travaux (…) Ainsi, si le conducteur de travaux les informe régulièrement de l’avancement du chantier, écoute leurs questions, explique et rassure, les particuliers sont alors davantage confiants et satisfaits, car ils ont la sensation d’un véritable accompagnement et d’un bon suivi des travaux. En la matière, rappelons que dans le cadre de la RT 2020, les constructeurs sont dans l’obligation d’assurer une bonne information et un bon suivi des chantiers, en ayant par exemple recours à des espaces sécurisés d’échanges avec leurs clients », conclut Thomas Modolo.

Sourced through Scoop.it from: edito.construire.seloger.com

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Créateur d’entreprise : comment financer son projet immobilier ?

Avec des taux d’emprunt particulièrement bas et la certitude d’avoir un endroit approprié pour exercer son activité, les jeunes créateurs d’entreprise peuvent envisager d’acheter leurs locaux commerciaux ou professionnels. Une bonne solution pour éviter de payer des loyers ou enrichir son patrimoine personnel. Le financement peut être effectué de plusieurs façons différentes selon le profil et les besoins de l’entrepreneur.

Le prêt immobilier professionnel : une solution courante
Le prêt immobilier professionnel est l’une des solutions les plus connues par les porteurs de projet mais il peut être très difficile à obtenir dans le cadre d’une création d’activité. Le créateur d’entreprise doit avancer de solides arguments quant à la pertinence de son activité et présenter un plan d’affaires particulièrement soigné auprès de ses potentiels financeurs. Les prêts immobiliers professionnels peuvent être souscrits par l’entreprise elle-même ou par le porteur de projet. Les taux d’intérêt pratiqués peuvent être fixes, variables, indexés, réglementés et les mensualités peuvent s’échelonner sur 20 ans. Dans le cadre d’une création d’activité, les banquiers demandent presque toujours une hypothèque sur le bien immobilier afin de couvrir une éventuelle défaillance de l’emprunteur. La facilité pour obtenir un crédit immobilier professionnel dépend aussi de la nature du projet : création ou reprise d’activité. Si l’entreprise existe déjà, qu’elle est saine et que ses bilans sont excellents, le repreneur d’affaires aura plus de facilités pour obtenir un prêt immobilier pour l’entreprise.    

Dans le cadre d’un achat de local commercial ou professionnel, un apport personnel – fonds propres de l’entreprise ou argent du porteur de projet – sera indispensable pour rassurer les banques afin qu’elles se montrent enclines à accorder un prêt immobilier professionnel. Les banques veilleront néanmoins à ce que l’emprunteur observe un taux d’endettement décent qui ne doit pas dépasser 30% des revenus de l’emprunteur. Dans le cas où l’entreprise souscrit elle-même au crédit immobilier, il faudra persuader le banquier de l’excellente rentabilité de l’affaire.

Le crédit-bail immobilier : préserver sa trésorerie et devenir propriétaire à échéance du contrat
Le crédit-bail commercial est un dispositif de financement qui permet aux entreprises et aux professionnels de louer un local auprès d’un établissement bancaire avec l’assurance de pouvoir devenir propriétaire moyennant un prix d’acquisition qui est fixé par avance. Le crédit-bail est aussi appelé bail commercial avec option d’achat puisque l’objectif est de permettre à l’entreprise de devenir propriétaire de ses murs. Avec le crédit-bail, l’entreprise n’a pas besoin d’un apport initial puisque c’est la société de crédit-bail qui achète les locaux pour les louer à l’entreprise. Le crédit-bail a l’avantage de préserver la trésorerie de l’entrepreneur et ne pas alourdir son bilan, puisque le montant du crédit-bail n’est pas porté sur son passif.

Autre solution envisageable pour les créateurs d’entreprise qui souhaitent être propriétaires de leurs locaux : l’acquisition d’un bien immobilier professionnel via une Société Civile Immobilière. Cette structure peut rassembler plusieurs associés et se porter acquéreur d’un bien immobilier qu’elle louera ensuite à l’entreprise. Les loyers encaissés lui permettront de rembourser le prêt sollicité. La SCI bénéficie d’une fiscalité avantageuse avec des intérêts du crédit déductibles du revenu imposable et des charges imputées sur les revenus générés par les loyers. L’intérêt de ce montage est de séparer l’activité professionnelle et le bien immobilier via deux entités juridiques bien distinctes. En cas de faillite de l’entreprise, la SCI ne sera pas concernée par la procédure de liquidation et le patrimoine immobilier restera la propriété des associés. Toutefois, la SCI implique des formalités comptables et juridiques depuis sa création jusqu’à sa gestion.

Sourced through Scoop.it from: bfmbusiness.bfmtv.com

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Comment renégocier son crédit immobilier ? | Financer

La conjoncture actuelle est une aubaine pour beaucoup d’emprunteurs qui ont vu les taux d’intérêt baisser drastiquement depuis la souscription de leur propre crédit immobilier. Mais la renégociation d’un prêt ne s’improvise pas et nécessite de préparer un dossier et des arguments solides.

Ce que vous devez retenir pour renégocier votre crédit immobilier
Vous vous apercevez que les taux d’intérêt actuels sont bien plus avantageux que ceux qui s’appliquaient à votre propre crédit immobilier ? Il est peut-être temps d’envisager une renégociation, mais attention, pas dans n’importe quelle condition et à n’importe quel moment. Prenez donc en compte certains éléments et procédez par étape :

Pour que la renégociation soit intéressante, la part du taux d’intérêt dans vos mensualités doit encore être élevée.
Il est préférable que la différence entre le taux souscrit et le taux auquel vous prétendez soit importante.
Faites une estimation précise des économies que vous allez réaliser en renégociant le crédit.
Mettez les banques en concurrence afin de présenter les offres les plus avantageuses à votre propre banque qui pourra décider de s’aligner.
Sachez reconnaître une situation propice à la renégociation
Ces derniers mois, les taux d’intérêt des prêts immobiliers ont considérablement baissé. C’est la raison pour laquelle de nombreux emprunteurs se lancent dans la renégociation de leur prêt immobilier, puisque ceux qui ont emprunté aux taux les plus élevés peuvent espérer réaliser des économies importantes. Mais renégocier n’est pas toujours avantageux, il s’agit donc de savoir reconnaître une situation propice à la renégociation. Pour commencer, sachez que chaque mensualité comprend une partie du capital souscrit, et une partie des intérêts. Mais la répartition de ces deux parties varie au cours du prêt : au début, les intérêts représentent la plus grosse part des échéances, et au fil du temps, le capital restant dû est davantage élevé. Il est donc plus intéressant de renégocier son crédit durant le premier tiers de la durée de celui-ci, lorsque la part des intérêts dans le crédit est encore élevée. De plus, la différence entre le taux auquel vous avez souscrit et celui auquel vous pouvez prétendre doit être suffisamment importante, autour d’un point. Cela permettra de couvrir les frais liés à l’opération, qui peuvent s’élever à 4,5 % du capital restant dû.

Bon à savoir
Soyez conscient que votre banque n’est pas obligée d’accepter une renégociation de votre crédit, d’autant qu’elle sera perdante. Il s’agit donc d’une véritable négociation, vous devez donc être prêt à mettre en avant vos meilleurs arguments.

Estimez les économies que vous allez réaliser en renégociant votre crédit
Il est important de visualiser précisément les économies que vous pourrez réaliser en renégociant votre crédit. Un crédit de 250 000 € souscrit sur 20 ans au cours des dix dernières années vous permet d’envisager plusieurs dizaines de milliers d’euros d’économies actuellement. Mais il est impératif de faire une simulation afin de savoir plus précisément si cette opération est intéressante. Vous pouvez donc tout simplement comparer le montant des mensualités actuelles avec les échéances de la nouvelle proposition, ainsi que la durée restante. Si les mensualités proposées sont inférieures, et/ou si la durée est réduite, vous avez alors de grandes chances de sortir gagnant d’une renégociation.

Mettez les banques en concurrence avant la renégociation
Lorsqu’une renégociation de crédit échoue car la banque a refusé, certains propriétaires envisagent alors le rachat de crédit, qui est une autre opération consistant à changer de banque en cours de crédit. Ainsi, une banque vous propose des conditions d’emprunt plus avantageuses, elle rachète donc votre prêt auprès de votre banque actuelle, et vous changez alors de banque avec des conditions d’emprunt différentes. Mais il est plus judicieux d’aller au bout de la renégociation avec votre propre banque avant d’envisager une renégociation. En revanche, il est également recommandé de mettre plusieurs banques en concurrence avec l’aide d’un courtier immobilier, afin de présenter les différentes offres à votre banque. Celle-ci pourra alors s’aligner sur l’offre la plus intéressante qui vous aura été faite, préférant réduire le taux d’intérêt plutôt que de perdre un client.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Rénovation énergétique : 78% des Français ne connaissent aucune aide

Les Français considèrent les aides à la rénovation énergétique trop complexes et estiment ne pas être suffisamment informés sur le sujet. Le budget qu’ils sont prêts à consacrer à ces travaux est en chute libre.

Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), éco-prêt à taux zéro ou encore chèque énergie: ce sont autant de dispositifs dont les Français peuvent bénéficier pour réaliser leurs travaux de rénovation. Problème: près de 80% d’entre eux (78% exactement) déclarent n’en connaître aucun, selon un sondage d’Opinionway pour Teksial/Monexpert-renovation-energie.fr.

Le CITE, qui pourrait de nouveau s’appliquer aux remplacements des fenêtres, est l’aide la plus connue mais n’est cité que par…7% de sondés. Seulement 2% des Français interrogés savent, par exemple, qu’ils peuvent bénéficier d’un prêt à taux zéro pour les travaux de rénovation énergétique. Enfin, 3% ont donné comme réponse l’Anah (Agence nationale pour l’habitat), pourtant spécialiste des aides pour travaux aux ménages modestes. Les Français regrettent de ne pas être suffisamment informés pour mieux comprendre ces dispositifs.

Mais connaître ces dispositifs ne suffit pas. Encore faut-il également les comprendre. Or, pour 77% des particuliers (ayant déjà réalisé ou envisagent d’effectuer des travaux), ces aides sont trop compliquées. Difficile à partir de là d’inciter les particuliers à rénover leurs logements. Le gouvernement, qui va investir 14 milliards d’euros sur cinq ans pour lutter contre les «passoires thermiques», lui-même reconnaît ne pas avoir assez communiqué sur ces aides qu’il juge par ailleurs «trop complexes».

Ces efforts sont d’autant plus indispensables qu’un Français sur deux estime que des travaux de rénovation seraient nécessaires pour leur logement. Parmi les travaux envisagés, on retrouve l’isolation des murs (16%) ou des combles (14%), le changement du système de chauffage (16%) ou encore l’installation des thermostats programmables (14%). Le remplacement de fenêtres n’arrive qu’en cinquième position alors qu’il occupe la première place (42% contre 35% pour les combles) des travaux déjà réalisés.

Surtout, ces aides leur seraient d’une grande utilité d’un point de vue financier. Le budget moyen que les Français pourraient accorder aux travaux de rénovation énergétique est en chute libre depuis près de trois ans. De 2963 euros en janvier 2016, il est passé à 1758 euros aujourd’hui, soit une baisse de plus de 40%. «La nécessité de devoir avancer les fonds, en dépit des aides existantes, est un frein pour les ménages, explique Mathieu Paillot, président de Teksial. Il y a au moins neuf mois de décalage entre les travaux et la perception de l’exonération fiscale».

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Mon logement est insalubre, dois-je continuer à payer mon loyer ?

À Nice, une jeune femme a quitté son logement parce qu’il était insalubre. Sans logement, elle a déposé une demande de logement social adapté. Pourtant, elle continue de payer le loyer et les charges de l’appartement qu’elle n’occupe plus.

Que dit la loi? Lorsqu’un logement présente un danger pour la santé des occupants, le préfet peut engager une procédure d’insalubrité à l’encontre du propriétaire. Le logement fait ensuite l’objet d’un arrêté d’insalubrité. Dans ce cas, le loyer versé par l’occupant cesse d’être dû à compter du premier jour du mois qui suit l’envoi de la notification de l’arrêté ou de l’affichage à la mairie.

Le locataire devra de nouveau s’acquitter de son loyer à partir du premier jour qui suit l’envoi de la notification ou de l’arrêté mettant fin à l’interdiction temporaire d’habiter dans les lieux. Dans le cas d’une interdiction définitive, le loyer sera dû une fois que le locataire aura été relogé dans un nouveau logement. À noter que la réponse de la justice est identique dans le cas d’immeubles présentant un danger pour la sécurité des occupants – habitats en péril -, comme à Marseille.

Ne vous faites pas justice vous-même
En revanche, tant qu’aucun arrêté d’insalubrité n’a été pris, ne décidez jamais seul de ne plus payer votre loyer. Vous risquez d’être expulsés et de verser des indemnités à votre propriétaire, en plus des loyers impayés. La loi estime, en effet, que le locataire n’a pas à se faire justice lui-même.

Idem si le logement ne présente aucun danger pour la sécurité ou la santé des occupants ou que le propriétaire refuse de faire les travaux dans un logement indécent. La justice considère là encore que le locataire est tenu de payer son loyer. «Le preneur ne saurait invoquer l’exception d’inexécution du bailleur dans son obligation de délivrance d’un logement décent pour être exonéré de son obligation de paiement du loyer», selon une décision de la Cour d’appel de Douai. Et ce, même «en l’absence d’impossibilité totale d’utiliser les lieux loués (car) le paiement du loyer est fondé sur la mise à disposition du logement et non sur sa jouissance».

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Dispositif Pinel : louer à sa famille, ce sera bientôt interdit ? | Actualités

Aujourd’hui, il est possible de louer son logement Pinel à un membre de sa famille, tout en bénéficiant de l’avantage fiscal lié à l’investissement locatif. Cependant, cela pourrait changer dans les prochains mois.

Pinel : la fin de l’avantage fiscal en cas de location à ses parents ou enfants ?
L’avantage fiscal lié à un investissement locatif en Pinel va-t-il disparaitre en cas de location à un ascendant ou un descendant ? En tout cas, c’est ce que souhaitent certains députés, d’après une information révélée par nos confrères de La Vie Immo. En effet, la Commission des finances de l’Assemblée nationale a récemment adopté un amendement rétablissant l’interdiction de mise en location à « un ascendant ou un descendant », comme c’était le cas avec le précédant dispositif de défiscalisation Duflot, entre 2013 et 2014. « La location sous conditions de ressources du dispositif n’a de réelle portée que si elle est effectuée par le bailleur en faveur de personnes auxquelles il n’est pas lié par des liens familiaux ou de solidarité », déclare l’auteur de l’amendement, Joël Giraud (LREM). Par ailleurs, le dispositif actuel peut permettre un « effet d’aubaine » avec le « cumul entre une réduction d’impôt et la déduction du revenu global d’une pension alimentaire éventuellement versée à un ascendant ou à un descendant » logé dans ce logement Pinel.

Bon à savoir
Dans les zones tendues, le Pinel est accessible jusqu’en décembre 2021.

Mais pour l’instant, louer à sa famille, c’est encore possible !
Pour rappel, le dispositif Pinel a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2021 pour les zones A, A bis et B1. En revanche, dans la zone C (territoires majoritairement ruraux) et la zone B2 (villes de plus de 50 000 habitants), il est disponible uniquement si la demande de permis de construire a été déposée avant le 31 décembre 2017 et à la condition que le logement soit acquis au plus tard le 31 décembre 2018. Aujourd’hui, le dispositif permet de louer à un membre de sa famille, tout en continuant à bénéficier de l’avantage fiscal. Néanmoins, il est indispensable que cette personne ne soit pas rattachée au foyer fiscal du propriétaire-bailleur et qu’il ne dépasse pas les plafonds de ressources en vigueur. De plus, le membre de la famille doit renoncer aux différentes aides au logement (APL, ALS, etc.) dont il pourrait bénéficier dans le cadre d’une location classique. Cette possibilité de louer à ses enfants ou ses parents tout en bénéficiant de l’avantage fiscal deviendrait impossible en cas de mise en place de l’amendement adopté, qui devrait encore être débattu dans les prochains mois.

Bon à savoir
Dans le cadre du Pinel, les avantages fiscaux sont de 12 % pour une durée d’engagement de 6 ans, de 18 % pour 9 ans et de 21 % pour 12 ans.

Sourced through Scoop.it from: edito.selogerneuf.com

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L’Assemblée adopte un dispositif pour la rénovation de l’habitat ancien – 10/11/2018 00:08:58 – Boursorama

L’Assemblée nationale a adopté vendredi soir un dispositif, inspiré de la loi Pinel ancien, qui doit permettre de "relancer la rénovation" dans les centre-villes anciens où l’habitat est dégradé, à l’occasion du projet de budget pour 2019.

La mesure portée par le ministre du Logement Julien Denormandie, adoptée en première lecture, vise à apporter "dès à présent une réponse à la dégradation du parc privé" par le biais "d’un outil fiscal puissant incitant les investisseurs bailleurs à rénover leurs logements."

Créé "sur le modèle du dispositif Pinel dans l’ancien", ce dispositif doit rendre la rénovation et l’acquisition "plus fortes", a souligné le ministre. Comment? "En levant un certain nombre de barrières qui existaient dans le Pinel dans l’ancien et qui ont fait que cela n’a pas forcément marché", a-t-il expliqué.

L’aide fiscale à l’investissement locatif concernerait des "acquisitions de logements anciens faisant l’objet concomitamment de travaux d’amélioration, réalisés par des entreprises".

Pour en bénéficier, les travaux devront représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. Enfin, l’acquéreur doit s’engager à louer le logement ainsi rénové "pour une durée comprise entre 6 et 12 ans".

Le député Thibault Bazin (LR) a jugé "le dispositif intéressant mais imprécis", tout en craignant qu’il crée une injustice s’il ne profite pas à toutes les villes.

Le ministre lui a répondu qu’il concernait les 222 communes retenues dans le "Plan action coeur de ville" et toutes celles ayant conclu des opération de revitalisation du territoire (ORT). "Toutes les villes de France sont éligibles aux ORT", a insisté M. Denormandie.

Silvia Pinel, ex-ministre du Logement (2014-2016), a craint que ce dispositif ne s’avère inefficace dans des communes en manque de demande locative.

"Vous allez conduire des propriétaires à investir alors qu’il n’y a pas de locataires derrière", a-t-elle affirmé.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

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Un copropriétaire peut profiter seul d’un logement en indivision – 10/11/2018 07:00:34 – Boursorama

Si un propriétaire n’est pas en mesure de profiter d’un logement en indivision pour des raisons personnelles, il ne peut réclamer aux autres propriétaires le paiement d’une indemnité comme l’explique la justice.
Un propriétaire indivis qui profite seul du bien commun doit en principe une indemnité aux autres, mais seulement s’il est responsable de cette situation, et non si les autres sont contraints d’y renoncer pour des raisons personnelles, selon la Cour de cassation (Cass. Civ 1, 3.10.2018, J 17-26.020). Si par exemple l’état de santé de l’un est la cause de sa renonciation à profiter du bien, il ne peut pas s’en plaindre, ni exiger une indemnité de la part de celui qui en profite toujours.

La Cour de cassation a rappelé ce principe dans un litige opposant deux concubins sur un appartement acquis en commun, dans lequel chacun avait le même droit d’usage que l’autre. L’un des deux ayant dû être admis en maison de retraite et ne pouvant plus en sortir, estimait que l’autre devait l’indemniser parce qu’il profitait seul du logement.

Empêcher les autres propriétaires d’accéder au logement
Mais si celui qui profite seul d’un bien indivis, comme il en a le droit, doit en effet indemniser les autres, c’est à la condition qu’il empêche les autres d’en profiter aussi ou d’y accéder, ont rappelé les juges. En détenant seul les clés, par exemple, ou en occupant tout l’espace avec ses meubles, avait jugé la Cour en mars 2016 et en septembre dernier. En revanche, lorsque l’un des propriétaires est privé de son droit par son état de santé, son préjudice ne peut pas être mis à la charge de l’autre, qui n’en est pas responsable, a observé la Cour.

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Pour moins de 750.000 euros, ce monastère de 50 chambres est à vous – 10/11/2018 07:00:38 – Boursorama

EN IMAGES – Dans un village de la Manche, cette propriété hors normes de 65 pièces est à vendre. Avec près de 2000 m² habitables, l’endroit cherche preneur, vraisemblablement pour un projet hôtelier.
Qui dit monastère, dit généralement retraite, calme et contemplation… Pas sûr que l’acquéreur de cet ancien monastère du village de Saint-James, dans la Manche, se destine à un avenir aussi méditatif. Car il faudra de l’énergie et pas mal de moyens pour offrir une nouvelle vie à cet étonnant ensemble immobilier situé dans la Manche, actuellement mis en vente au prix de 746.000 euros par le Cabinet de Charry prestige.

D’après la petite annonce visible en ligne, la propriété «offre environ 2000 m2 habitable en bon état» sans oublier près de 9000 m² de terrain. Entre ses cinq bâtiments articulés autour de deux cours, l’ancien édifice religieux dispose de pas moins de 53 chambres. Sans compter les bureaux, salles de réceptions, cheminées, offices, ateliers et la chapelle. Et si cela ne suffit pas, reste encore les combles aménageables (voir diaporama) et des droits à construire sur les 8758 m² de terrain clos de murs.

À proximité du Mont-Saint-Michel
Une configuration des lieux qui en fait une opportunité susceptible d’intéresser des candidats souhaitant lancer un projet hôtelier. D’autant que le village de Saint-James à la frontière de la Normandie avec le Bretagne se situe à la fois à 20 mn du Mont-Saint-Michel et à proximité des plages du débarquement. L’ensemble offre également une position dominante avec vue sur la campagne environnante.

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Une aide fiscale pour faciliter la rénovation des habitats dégradés – 10/11/2018 09:38:11 – Boursorama

Les députés de l’Assemblée nationale ont adopté un dispositif, inspiré de la loi Pinel dans l’ancien, qui doit «relancer la rénovation» dans les centres-villes où l’habitat est dégradé.
L’Assemblée nationale a adopté vendredi soir un dispositif, inspiré de la loi Pinel ancien, qui doit permettre de «relancer la rénovation» dans les centres-villes anciens où l’habitat est dégradé, à l’occasion du projet de budget pour 2019. La mesure portée par le ministre du Logement Julien Denormandie, validée en première lecture, vise à apporter «dès à présent une réponse à la dégradation du parc privé» par le biais «d’un outil fiscal puissant incitant les investisseurs bailleurs à rénover leurs logements.»

Créé «sur le modèle du dispositif Pinel dans l’ancien», ce dispositif doit rendre la rénovation et l’acquisition «plus fortes», a souligné le ministre. Comment? «En levant un certain nombre de barrières qui existaient dans le Pinel dans l’ancien et qui ont fait que cela n’a pas forcément marché», a-t-il expliqué. L’aide fiscale à l’investissement locatif concernerait des «acquisitions de logements anciens faisant l’objet concomitamment de travaux d’amélioration, réalisés par des entreprises». Pour en bénéficier, les travaux devront représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. Enfin, l’acquéreur doit s’engager à louer le logement ainsi rénové «pour une durée comprise entre 6 et 12 ans».

Le député Thibault Bazin (LR) a jugé «le dispositif intéressant mais imprécis», tout en craignant qu’il crée une injustice s’il ne profite pas à toutes les villes. Le ministre lui a répondu qu’il concernait les 222 communes retenues dans le «Plan action cœur de ville» et toutes celles ayant conclu des opérations de revitalisation du territoire (ORT). «Toutes les villes de France sont éligibles aux ORT», a insisté Julien Denormandie. Sylvia Pinel, ex-ministre du Logement (2014-2016), a craint que ce dispositif ne s’avère inefficace dans des communes en manque de demande locative. «Vous allez conduire des propriétaires à investir alors qu’il n’y a pas de locataires derrière», a-t-elle affirmé.

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