Pas de commentaire

Millennials, Xennials, Génération X, tous friands des technologies pour leur projet immobilier | Actualités

Avec le développement des nouvelles technologies, tous les secteurs d’activité ont dû se réinventer et l’immobilier n’a pas échappé à la tendance. Désormais, les services interactifs et innovants sont largement plébiscités par les clients, et ce quel que soit leur âge.

La digitalisation dans l’immobilier, une tendance qui prend de l’ampleur
Avec la recherche mobile ou sur tablette, l’utilisation d’outils comme les visites virtuelles, la recherche vocale, les simulateurs d’investissements ou la modélisation 3D, le digital a véritablement pris de l’ampleur dans le secteur de l’immobilier. Et parmi les entreprises, qui en ont compris les enjeux, on trouve le réseau Optimhome qui vise à offrir aux particuliers des solutions innovantes et personnalisés pour faciliter et sécuriser les projets immobiliers. D’après une récente étude OptimHome/Ifop, qu’ils soient Millennials, Xennials ou issus de la Génération X, les Français plébiscitent entre autres la dématérialisation des documents et nombreux sont ceux qui se sont essayés à l’utilisation d’application sur mobile et tablette (48 % pour les Millennials contre 28 % pour la Génération X) : « Notre stratégie s’appuie sur notre approche « phygital » et sur notre vision long terme qui vise à être au cœur des évolutions technologiques, sociétales et servicielles. Ces trois piliers guident nos actions, nos investissements et nos ambitions » a affirmé Olivier Colcombet, Président du réseau Optimhome, lors de sa dernière conférence de presse.

La visite virtuelle a un énorme succès auprès des Français. © OptimHome
L’immobilier n’est pas qu’une affaire de digital, c’est aussi de l’humain
Si l’on en croit l’étude OtimHome/Ifop, en matière d’immobilier, les Français ont un comportement hybride : même avec la digitalisation, l’aspect relationnel prime toutjours. Et l’on comprend pourquoi lorsqu’on sait qu’en passant par agent immobilier pour acheter ou vendre un bien, cele ne présente que des avantages. Un professionnel de l’immobilier se charge en effet des démarches administratives d’une part et peut organiser à la place d’un vendeur les visites de son logement. Il répond aussi aux questions des acquéreurs potentiels, vérifie leur solvabilité et déniche les meilleures offres en cas d’achat… 70 % de la génération X ont ainsi déjà eu recours à un professionnel pour l’achat d’une résidence principale (62 % pour les Xennials, 53 % pour les Millennials). Les Français attendent notamment que les professionnels de l’immobilier, auxquels ils font appel, leur donnent des conseils adaptés à leur situation, en effectuant par exemple une estimation fiable de leur bien par rapport au marché. En clair, même si le digital semble avoir de beaux jours dans le secteur de l’immobilier, les agents, eux, n’ont pas de souci à se faire : aux yeux des Français, ils resteront des professionnels sûrs pour l’achat ou la vente de leur bien.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Prix immobilier : les grandes villes toujours plus chères, les villes moyennes plombées ! | Actualités

En termes d’évolution du prix de l’immobilier, les derniers chiffres font état d’une fracture qui s’élargit entre les villes et d’un ralentissement persistant de la hausse. Quant aux marges de négociation, elles perdent encore du terrain.

Après la fracture sociale, la fracture numérique, une fracture immobilière ?
C’est la question que l’on est en droit de se poser tant le fossé qui sépare les prix des logements anciens en France semble se creuser. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, sur l’année, « parmi les villes françaises de plus de 100 000 habitants, la situation est contrastée ». C’est bien le moins que l’on puisse dire… Et pour cause, que la baisse s’installe (Besançon / – 6,9 % / 1 934 € du m²) ou au contraire, qu’elle ne soit que passagère (Brest / – 3 % / 1 705 €), que la hausse se renforce (Angers / + 10,1 % / 2 333 €), qu’elle se pérennise (Bordeaux / + 12,8 % / 4 676 €) ou qu’elle marque le pas (Clermont-Ferrand / + 2,4 % / 2 179 € ou encore Toulon / + 2 % / 2 282 €), vous l’aurez compris : immobilièrement parlant, ça part un peu dans tous les sens ! Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est peu ou prou au même type de « chassé-croisé » que l’on assiste sur les trois derniers mois.

Bon à savoir
En France, un logement dans l’ancien coûte aux environs de 3 653 €/m².

5 villes où le prix de l’immobilier dépasse 7 300 €/m²
VILLE PRIX AU M2

Issy-les-Moulineaux 7 308 €
Boulogne-Billancourt 7 890 €
Levallois-Perret 8 544 €
Paris 9 857 €
Neuilly-sur-Seine 10 344 €

Négociation : les marges se recroquevillent encore et toujours
Au global, maisons et appartements confondus, les réductions dont peuvent bénéficier les acheteurs sur les prix des logements tendent à s’amenuiser… Ce rétrécissement des marges de négociation trouve son origine non seulement dans la fragilité de la demande mais aussi dans la baisse qu’enregistrent les prix affichés des maisons sur les trois derniers et dans le recul qu’accusent les prix affichés des appartements. Quant à la la fracture immobilière que nous évoquions précédemment au sujet des prix immobiliers, elle semble également s’appliquer aux marges de négociation. En clair, la France est littéralement coupée en deux ! D’un côté se trouvent les régions où la demande est fragile et les marges conséquentes (Auvergne, Bretagne) et de l’autre, les régions où la demande est forte et les marges réduites (Île-de-France, Rhône-Alpes).

Les marges de négociation
Tous logements confondus : 3,9 %
Maisons : 4,6 % du prix de vente affiché    
Appartement : 3,3 %
+ 4 % sur les prix de l’immobilier en 1 an
« Lorsque la pression de la demande se fait moins vive, les prix proposés reculent ». Dans l’ancien, au trimestre, les prix affichés des logements anciens reculent de 0,3 %. Les maisons voient ainsi leurs prix baisser de 1 %. Quant aux prix signés, ils perdent 1,2 % sur la même période et tous logements confondus, la perte se chiffre à 0,3 %. Sur les douze derniers mois, en revanche, la tendance est haussière. Pour autant, force est de constater que les prix signés, bien qu’ils continuent de progresser (+ 4 %), le font de moins en moins vite… Par rapport à l’année dernière, la hausse annuelle des prix des maisons (+ 4,3 %) et des appartements (+ 3,3 %) recule de 0,7 %.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

RENT 2018 : SeLoger innove dans la recherche de logement par géolocalisation

Les principales innovations pour les particuliers qui recherchent un appartement concernent le domaine de la géolocalisation. Il est ainsi possible de rechercher un logement en fonction du temps de trajet domicile – travail, grâce à un outil qui prend en compte la distance avec deux lieux de travail distincts pour les deux parties du couple !

Les recommandations d’annonce sont aussi rendues plus pertinentes, pour proposer aux particuliers des biens susceptibles de l’intéresser. Les estimations en ligne ont également été affinées. Enfin, il sera possible de partager plus facilement les annonces intéressantes avec les personnes qui participent à l’élaboration du projet immobilier.

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com

Pas de commentaire

L’Accélérateur du Bon Coin recherche sa prochaine start up !

Depuis sa création en janvier 2017, l’Accélérateur  accompagne des startups françaises à fort potentiel. En leur faisant bénéficier du savoir-faire des équipes et de l’audience du site, ce programme les aide à grandir et à s’imposer sur leur marché en France. Cette collaboration étroite permet au boncoin d’identifier ses partenaires potentiels de demain, avec lesquels il pourra continuer à faciliter tous les échanges au quotidien.

4 critères de sélection
L’Accélérateur recherche aujourd’hui sa prochaine startup avec 4 critères de sélection : un market-fit validé ; une équipe soudée et constituée d’une dizaine de personnes ; des synergies avec leboncoin, un potentiel international.

Pour chaque marché du boncoin (immobilier, emploi, automobile, biens de consommation, location de vacances), la startup devra répondre à des thématiques précises : des services destinés aux professionnels du boncoin, l’ouverture à des marchés adjacents (immobilier neuf, automobile neuf, formation professionnelle…), l’extension sur la chaîne de valeur du boncoin (financement, garantie, …), l’amélioration de la confiance dans les transactions entre particuliers (profil, KYC, gestion deshôtes…), des services dédiés « Millennials » (18-25 ans).

Everycheck  pour contrôler les candidatures
Lancée il y a 3 ans, EveryCheck est une solution proposée aux entreprises afin de mieux contrôler les candidatures. Elle leur offre la possibilité de traquer en 48h les CV frauduleux en vérifiant le parcours académique et professionnel du candidat. Un système permettant d’éviter les mauvaises surprises lors d’une embauche et qui coûte cher. La startup propose également de vérifier les dossiers des futurs locataires.

« Nous avons aujourd’hui une très bonne activité sur le métier RH et nous souhaitons développer notre solution pour le secteur de l’immobilier. Notre présence dans l’Accélérateur du boncoin est donc la suite logique de nos pistes de réflexion. Site incontournable pour le recrutement et l’immobilier, leboncoin va nous donner l’élan nécessaire à notre développement. Et ce, notamment grâce à leurs expertises et surtout à leur accompagnement dans des domaines stratégiques : le commercial, la communication, l’innovation technologique… », explique  Yohan Zibi, co-fondateur d’EveryCheck

Solen pour mesurer l’ensoleillement
Solen, solution destinée aux professionnels de l’immobilier permettant de mesurer la luminosité et l’ensoleillement d’une maison ou d’un appartement, a rejoint l’Accélérateur en avril dernier.

«Depuis notre arrivée au boncoin, notre activité n’a cessé de croître. En effet, nous avons aujourd’hui doublé le nombre de nos clients et multiplié par 3 le nombre des logements analysés. Des résultats qui nous ont poussé à grossir notre équipe avec 8 nouveaux recrutements», analyse Clément Henry, CEO de Solen.

Dans le cadre de son accompagnement, la startup a bénéficié de l’expertise des collaborateurs du boncoin, mais aussi de l’opportunité de réaliser des tests produit sur leboncoin. Le dernier test effectué a permis de toucher plus d’1,2 millions d’utilisateurs, et a permis aux équipes de Solen de récolter plus de 1100 avis qualitatifs et 220 mails d’utilisateurs volontaires pour servir de testeurs afin d’aider à améliorer l’indicateur de luminosité.

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com

Pas de commentaire

RENT 2018 : ZeLok, une nouvelle plateforme collaborative entre les agences et les locataires

Fabrice Houlé a profité du salon du Rent 2018 pour présenter sa nouvelle plateforme ZeLok. Il s’agit d’un site sur lequel les agents immobiliers pourront retrouver toutes les pièces qui constituent le dossier de location d’un candidat à un appartement. Grâce à un coffre-fort sécurisé baptisé DigiPost, il sera également possible de recevoir par ce biais des sommes comme le dépôt de garantie. La plateforme intègre également la possibilité de recevoir les candidatures vidéo des candidats.

ZeLok suivra les locataires dans leur parcours en cas de déménagement, et les agents auront la possibilité de « noter » les candidats les plus méritants : cela leur permettra de justifier d’une garantie supplémentaire, en sus de la justification traditionnelle des trois dernières quittances de loyer.

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com

Pas de commentaire

Promulgation imminente pour la loi ELAN

Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales et Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre, chargé de la ville et du logement, se félicitent de la validation par le Conseil Constitutionnel du projet de loi « ELAN ». La loi sera promulguée dans les tous prochains jours. Dès lors, la majorité des mesures seront applicables immédiatement. Les décrets d’application nécessaires aux autres mesures sont d’ores et déjà en cours d’écriture, en vue d’une concertation prochaine avec les acteurs concernés.

Libérer la construction
« La décision du Conseil constitutionnel valide la loi ELAN en vue de libérer la construction et de protéger les plus fragiles dans l’accès au logement. C’est une bonne nouvelle car c’est un texte ambitieux qui opère des réformes en profondeur pour répondre aux besoins de nos concitoyens en matière de logement et qui offre de nouveaux outils aux acteurs du secteur : les constructeurs, les bailleurs sociaux, les collectivités territoriales, etc. », explique  Julien Denormandie/

Le Conseil Constitutionnel a écarté certaines dispositions techniques ajoutées par amendements, au motif qu’ils constituent des « cavaliers » législatifs (c’est à dire un article qui introduit des dispositions qui n’ont pas de lien avec le sujet traité par le projet de loi initial), tels que les articles 52 et 53 qui modifient des dispositions relatives aux règlements locaux de publicité, l’article 76 relatif aux marchés privés de bâtiment portant sur des travaux et prestations de service réalisés en cotraitance ou encore l’article 152 qui prévoit un accès des services statistiques publics aux parties communes des immeubles d’habitation. Ces mesures pourront éventuellement être réintroduites et réétudiées à l’occasion d’un nouveau vecteur législatif.

Simplifier les normes d’urbanisme
Le texte définitif propose des mesures ambitieuses en faveur :

– de la simplification des normes dans l’urbanisme, l’aménagement et la construction pour accélérer les projets et abaisser les coûts grâce à davantage d’innovation, tout en préservant la qualité du bâti.

– de la modernisation du secteur du logement social et de la plus grande fluidité des parcours résidentiels;

– la lutte contre la fracture territoriale avec une nouvelle dynamique de revitalisation des centres-bourgs et des villes moyennes et de la lutte contre les marchands de sommeil.

Lors de l’examen dans chacune des deux chambres parlementaires (en commission des affaires économiques et en séance plénière), le projet de loi avait fait l’objet de près de 8 000 amendements au total. Le projet de loi compte 214 articles à l’issue de l’examen du texte.

Le parcours législatif va se finaliser par la promulgation de la loi par le président de la République.

Présenté en Conseil des ministres le 4 avril dernier, le projet de loi Elan est l’une des pièces majeures de mise en œuvre de la Stratégie logement du Gouvernement.

Le texte présenté est le fruit d’une concertation de 7 mois ayant rassemblé 26 000 réponses citoyennes, 2 600 contributions des professionnels. Elle s’est achevée avec la « conférence de consensus » du 12 décembre 2017 au 8 février 2018 qui a réuni plusieurs centaines de parlementaires, d’élus locaux et de professionnels du secteur.

Les 4 priorité du projet de loi  :
construire plus, mieux et moins cher en donnant aux professionnels les moyens d’être plus efficaces ;

réformer le secteur du logement social, pour le consolider et qu’il réponde encore mieux à ses missions d’intérêt général ;

répondre aux besoins de chacun, favoriser la mobilité et la mixité sociale ;

améliorer le cadre de vie.

Projet de loi Elan, les chiffres clés du débat
-Le logement représente en moyenne 26 % du budget des ménages -25 % des ménages sont locataires d’un bailleur privé,17% d’un bailleur social
-4,5 millions de logements locatifs sociaux ;
-140 000 nouveaux logements sociaux ont été financés en 2017, -1,8 millions de demandeurs de logement social
-13 000 dossiers contentieux en matière d’urbanisme en 2016
-7 millions de logements mal isolés au plan énergétique

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com

Pas de commentaire

RENT 2018 : Quelles sont les innovations utiles à l’agent immobilier ?

Jean-Marc Torrollion distingue trois types d’innovations dans l’immobilier.  La première touche à la contextualisation des biens et de la recherche. « Demain, le locataire va créer sa propre intimité virtuellement dans le logement qu’il veut limiter. Il va pouvoir le décorer, le meubler, le transformer à distance, avant même de le visiter, explique le président de la FNAIM.  La deuxième concerne la location : « On est proche de la dématérialisation totale de l’acte de location« .  La troisième concerne les syndics et la gestion de la copropriété. « Avec les immeubles connectés, on aura une capacité à détecter les problèmes techniques en temps réels. On sera informé d’une perte de charge sur une colonne montante, d’une fuite de gaz, d’une fuite d’eau, d’un dysfonctionnement de l’ascenseur ou d’une porte automatique de garage via nos écrans, en temps réel.  »

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com

Pas de commentaire

Voici la première maison terre-paille imprimée en 3D

Une société italienne invente une maison imprimée en 3D à partir de matériaux locaux, en seulement 10 jours et coûtant moins de 1 000 euros. Rêve ? Non, Gaia existe réellement.
Par Sofia Colla I Publié le 9 Novembre 2018

Selon ses concepteurs, Gaia est la première maison en terre imprimée en 3D. (Crédit : WASP)
Et si les trois petits cochons avaient pu imprimer leur maison en paille en 3D ? En 2018, c’est désormais possible. Une entreprise italienne a réalisé une maison imprimée en 3D en forme de hutte, fabriquée grâce à un mélange de terre extraite du site de construction et de déchets issus de la culture du riz.

L’impression 3D de bâtiment permet de réduire le coût et le temps de construction d’un logement. Tout en nécessitant moins de main d’oeuvre, moins de machines et véhicules, et en produisant moins de déchets de chantiers et de poussières. Le seul hic : la plupart du temps, les constructions imprimées le sont en béton. Un matériau néfaste pour la planète du fait de ses émissions de CO2 et de sa grande consommation de sable.

La société italienne WASP (World’s Advanced Saving Project), spécialisée dans l’impression 3D, a donc choisi de réaliser la première maison "0 kilomètre". Baptisée Gaia, il s’agit selon eux de la première maison en terre imprimée en 3D. 

UNE MAISON LOCALE
Pour concevoir cette maisonnette de 20 m2, les concepteurs se sont inspirés des nids de guêpes. Ils ont ainsi bâti des parois arrondies alvéolaires, d’une épaisseur de 40 centimètres, à base d’un mélange de matériaux naturels : 25 % de terre extraite du site (30 % d’argile, 40 % de limon et 30 % de sable), 40 % de paille de riz, 25 % de balle de riz, et 10 % de chaux hydraulique.
 
Tous ces éléments ont été broyés pour rendre le mélange homogène. Les alvéoles sont ensuite remplies d’écorce de riz. Ce qui, selon les concepteurs, permet une isolation optimale. Gaia n’a ainsi besoin ni de chauffage ni de climatisation, les parois permettant de maintenir une température homogène, en hiver comme en été.
 
Quant au toit et aux fondations, ils sont respectivement en bois et… en béton. Mais le fait d’utiliser en grande quantité des matériaux locaux permet de proposer des maisons à faible coût. Résultat : Gaia a coûté seulement 900 euros, hors main d’œuvre. C’est-à-dire moins cher que les derniers modèles d’iPhone !
 
Gaia a été construite en collaboration avec RiceHouse, une start-up italienne opérant dans le domaine du bâtiment écologique à travers l’utilisation des déchets issus de la production de riz. Ces deux sociétés ont estimé qu’un hectare de rizière cultivée permettrait de produire 100 m2de surface construite.

Les alvéoles sont ensuite remplies d’écorce de riz, pour une isolation optimale. (Crédit : WASP)
UNE MAISON OPEN SOURCE
L’imprimante 3D "Crane WASP" est similaire à une grue. Trois pieds d’une hauteur de 3 mètres soutiennent un bras mécanique. Ce dernier tourne sur lui-même. Composée d’aluminium, la grue est facile à transporter, à monter et démonter.
 
Mais WASP n’a pas l’ambition de devenir un promoteur immobilier. La maison Gaia n’est pour elle qu’un test afin de démontrer qu’il est possible d’imprimer une maison en 3D à partir de matériaux naturels et locaux.
 
L’entreprise italienne entend plutôt fournir le logiciel et le matériel aux entreprises intéressés via le kit "Maker Economy Starter Kit ". WASP livre un conteneur, avec à l’intérieur l’imprimante 3D, et tous les outils nécessaires comme un générateur à biogaz par exemple… Quant aux instructions, elles sont open source avec des tutoriels disponibles en ligne.

Grâce à l’impression 3D de maisons en terre, il devient possible d’offrir un toit aux millions de personnes mal-logées dans le monde. Et le tout avec une consommation minimale de ressources, et pour un coût tendant vers zéro. Qui dit mieux ?
 

Sourced through Scoop.it from: www.wedemain.fr

Pas de commentaire

Ces logements fissurés qui angoissent leurs occupants

Après les effondrements d’immeubles de Marseille et de Charleville-Mézières, façades fissurées sont scrutées avec inquiétude. Le phénomène touche des constructions en manque d’entretien mais aussi un nombre grandissant de maisons frappées par la sécheresse.

Ces fissures ignorées pendant des années sont désormais au centre de toutes les attentions. Depuis les dramatiques effondrements d’immeubles de Marseille, les témoignages s’accumulent pour dénoncer l’inaction qui suivi malgré de multiples signalements. Murs qui bougent au point de rendre les portes inutilisables, expertises hasardeuses et absences d’ordres d’évacuation… les récits des occupants de la rue d’Aubagne ont suscité la colère mais aussi la peur de nombreux occupants de copropriétés dégradées. Et l’effondrement qui a eu lieu à Charleville-Mézières sans faire de victime fort heureusement a rappelé que le problème n’était pas spécifiquement marseillais.

Résultat: pour éviter la psychose, de nouveaux experts ont été dépêchés de Paris pour examiner les bâtiments les plus dégradés et épauler la ville. Des spécialistes, notamment ceux du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) vont aider à réaliser un audit sur les logements dans la ville pour faire le tri entre les multiples bâtiments vétustes et insalubres afin d’identifier ceux qui sont réellement dangereux. Au total, 130 signalements sont remontés à la municipalité et «21 arrêtés de péril» ont été pris, en urgence, ces derniers jours. La semaine dernière, deux nouveaux immeubles ont encore dû être démolis.

Détresse des «fissurés de la sécheresse»
Si les conséquences de ces fissures sont les plus redoutables sur de grands immeubles, l’actualité de ces dernières semaines voit aussi se multiplier les affaires de fissures touchant des maisons individuelles. Cette fois-ci, les causes sont bien différentes, il ne s’agit pas de bâtiments mal entretenus mais d’effets secondaires liés à la sécheresse. L’est et le centre de la France ont été particulièrement touchés. Sous l’effet de la chaleur, les sols ont eu tendance à se rétracter avant de se dilater à nouveau avec le retour des pluies. Dans les communes les plus touchées, le phénomène provoque sur de nombreuses maisons des fissures inquiétantes pouvant atteindre plusieurs centimètres de large.

Dans le territoire de Belfort, la petite commune de Denney a ainsi obtenu un arrêté de catastrophe naturelle pour permettre à la dizaine de victimes de ces fissures de pouvoir prétendre à une indemnisation auprès de leur assureur. En tout, 200 bâtiments sont frappés d’un arrêté de péril à Marseille, dont certains depuis deux ans, selon la même source proche du dossier. De son côté, la Côte d’Or connaît le même genre de situation poussant Le Bien public à rédiger un article sur «la «détresse des «fissurés de la sécheresse» tandis que dans l’Ain France 3 alerte sur l’existence «de maisons fissurées par centaine». Dans la région de Nancy, une quarantaine de maisons devraient être détruites dans les deux ans à venir par l’Office métropolitain de l’habitat du Grand Nancy, comme le relate Francetvinfo. Là encore, c’est la sécheresse sur un sol argileux qui est en cause, creusant les fissures apparues il y a trois ans. Dans l’Indre, ce sont 70 dossiers de ce type qui sont déjà recensés. Les spécialistes des fissures ne manqueront pas de travail dans les mois qui viennent.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr