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Les villes les moins chères de France dont le prix immobilier a explosé en 2018 | Actualités

À l’image d’une friandise des années 80, les prix dans certaines villes françaises sont petits mais… costauds ! Comprenez par là que s’ils sont les plus bas du marché, ils progressent comme jamais ! Voici 5 villes où le prix de l’immobilier est au format XS mais où la hausse est XXL !

1. Limoges : + 9,3 % sur douze mois (1 624 € du m²)
La capitale de la porcelaine arrive en tête de notre classement des villes où l’immobilier ancien coûte moins cher qu’ailleurs mais où la tendance haussière explose ! Jugez plutôt, les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent qu’en l’espace d’un an, le prix de l’immobilier limougeaud, s’il reste abordable, a connu une augmentation massive. Dans la préfecture de la haute-Vienne, devenir propriétaire d’un appartement coûte en effet, 9,3 % plus cher qu’en 2017. Et si le centre historique (rue de la Boucherie, rue du Consulat) ou encore le quartier des Carmes restent très demandés, la gare de Limoges demeure – en dépit de l’abandon du projet de ligne LGV Limoges-Poitiers – un secteur prisé des investisseurs locatifs.

2. Cherbourg : + 7,8 % sur 1 an ( 1 708 € du m²)
La médaille d’argent de notre palmarès revient à la ville de Cherbourg, dans le département de la Manche. Situé sur la pointe du Cotentin, ce port normand que trois heures de train séparent de la capitale se distingue par des prix au m² qui, s’ils sont accessibles, pourraient bien l’être de moins en moins… Et pour cause, le prix de l’immobilier cherbourgeois est en plein boom. En un an, il a progressé de près de 8 %. Sont particulièrement prisés l’hyper-centre (rue Asselin, rue Jean Marais), le quartier Octeville-Bourg (rue Édouard Branly, rue Henri Barbusse) ainsi que le quartier Ouest (rue René Schmitt, rue de la Foedre).

Bon à savoir
En France, dans l’ancien, le m² se monnaye 3 882 €. 

3. Dunkerque : + 7 % sur 12 mois ( 1 802 € du m²)
Sur la troisième marche du podium, c’est Dunkerque que nous retrouvons. Il faut dire que dans le cité de Jean Bart, le célèbre corsaire, l’immobilier se porte bien. Pour devenir propriétaire d’un appartement ancien dans le port nordiste, il ne vous en coûtera que 1 802 € du m². Mais si le prix de l’immobilier dunkerquois est raisonnable, il n’en va pas de même de la progression annuelle (+ 7 %) qu’il enregistre. Situés face à la Mer du Nord, les quartiers Rosendaël et Malo-les-Bains sont très recherchés. Pour autant, le centre-ville de Dunkerque mais aussi les rues situées aux alentours de la gare et de la préfecture recèlent de nombreuses opportunités pour qui saura les voir et s’en saisir.

4. Quimper : + 4,1 % sur douze mois (1 607 € du m²)
Si la capitale de la Cornouaille, du Pays Glazik vous attire et que vous souhaitiez y acquérir un logement pour l’habiter ou pour le louer, ne tardez pas trop, car si le prix de l’immobilier quimpérois reste accessible (pour un appartement ancien à Quimper, comptez environ 1 607 € du m²), il gagne tout de même (excusez du peu !) plus de 4 % sur l’année… Sont particulièrement cotés les secteurs du centre-ville, Quimper-Kerfeunteun et Gare-Coteau du Frugy.

5. Béziers : + 3,5 % sur 1 an (1 597 € du m²)
Coup de chaud sur l’immobilier biterrois ! Dans la ville de Béziers, les prix des appartements anciens sont plus élevés de 3,5 % qu’il y a un an. Pour devenir propriétaire dans celle dont les historiens s’accordent à dire qu’elle est la ville la plus ancienne de France, comptez désormais 1 597 € du m². À la fois chic et calme, le quartier de la Crouzette est très recherché et affiche les prix les plus élevés de la ville. Les Allées Paul Riquet, les environs des places de la Madeleine et Jean Jaurès ainsi que le secteur de la Pech de la Galinière, sans oublier l’avenue Clemenceau, le Champ-de-mars, la Fontneuve et le quartier des Fleurs sont également très prisés.

Bon à savoir
La marge de négociation sur un bien immobilier est de 3,8 %.

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Déménager sans prévenir votre propriétaire peut vous coûter cher

Un propriétaire a retrouvé la porte du logement qu’il louait, ouverte et l’intérieur saccagé. Le locataire, qui a déménagé sans remettre les clés à son propriétaire, a été jugé responsable des dégâts causés.

Un locataire ne doit pas quitter les lieux sans prendre un minimum de précautions pour les conserver en bon état. Il engagerait sa responsabilité si des inconnus venaient à les dégrader, a expliqué la Cour de cassation. La juridiction était saisie par un propriétaire dont le locataire était parti «à la cloche de bois», sans donner congé ni restituer les clés.

Ce propriétaire ayant trouvé les locaux ouverts et abîmés par des inconnus, il demandait que le locataire assume la remise en état. Car le locataire doit répondre des dégradations qui arrivent durant le temps où il dispose de la jouissance des lieux, disait-il. Le locataire ne répond que des dégâts dont il est responsable, répliquait celui-ci. Il soulignait qu’aucun état des lieux d’entrée n’avait été établi, de sorte que l’état des locaux à son arrivée était inconnu. De plus, les détériorations étaient manifestement le fait de vandales qui s’étaient introduits dans les locaux vides, observait ce locataire.

La justice a conclu en faveur du propriétaire, en se fondant sur les principes généraux de la location posés par le Code civil. S’il n’y a pas eu d’état des lieux, le locataire est présumé les avoir reçus en bon état, et il répond des dégradations qui ont eu lieu durant le temps de la location, à moins qu’il ne prouve ne pas avoir commis de faute. Et en abandonnant les locaux sans les sécuriser, sans donner congé et sans rendre les clés, il se peut qu’il ait commis une faute le rendant responsable des dégâts, même commis par des tiers, a expliqué la Cour.

Pourquoi partir «à la cloche de bois»?

À l’origine, pour désigner un déménagement furtif, l’expression «déménager à la ficelle» était employée. La ficelle désignait la corde qui permettait de descendre discrètement ses affaires par la fenêtre, sans payer le loyer. L’expression «à la sonnette de bois» était également utilisée. Puis le mot «sonnette» a été remplacé par la cloche que les commerçants, à l’époque, accrochaient au-dessus de leur porte pour être prévenus de l’arrivée d’un client. Or, si elle est en bois, cela signifie qu’elle ne fait aucun bruit et donc illustre parfaitement le départ furtif du locataire.

Ce déménagement furtif empêche le bailleur de résilier le contrat de location dans les règles mais surtout de reprendre possession de son bien. Il lui faut alors faire constater par huissier l’abandon du logement avant de saisir le tribunal qui prononcera la fin du bail. Là encore, plusieurs mois de procédure en perspective et quelques milliers d’euros de frais.

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Copropriété : les Français estiment payer 387 euros de charges par mois

En moyenne, 12% des revenus des copropriétaires, qu’ils habitent en région parisienne ou en province, seraient consacrés aux charges de copropriété sur une année. Or, le revenu mensuel des copropriétaires s’élève à 3223 euros, soit 38.676 euros par an, selon l’Agence nationale pour l’information sur le logement. Les Français évaluent donc leurs charges de copropriété à 4641,12 euros par an, soit environ 387 euros par mois. C’est en tout cas l’estimation donnée par les personnes interrogées par l’institut de sondage Elabe pour le Crédit Foncier, toutes surfaces confondues.

«Ce sont les propriétaires d’un logement de 90 m² et plus (Ile-de-France et province) qui consacrent la plus grande part de revenus aux charges de copropriété», précise Nicolas Pécourt, du Crédit Foncier. Après Paris (40 euros par m² et par an), c’est à Nice que les charges de copropriétés sont les plus élevées (32 euros par m² et par an). Suivent Lille (25 euros par m² et par an) et Strasbourg et Marseille (24 euros par m² et par an pour chacune des deux villes).

Dans le détail par poste, ce sont les charges de chauffage qui coûtent le plus cher aux copropriétaires (13,3 euros par m² habitables), selon l’Observatoire des charges de copropriété (les données ont été retraitées par le Crédit Foncier). Le personnel (gardien, ménage…) et l’entretien complètent le podium (9,7 et 7,9 euros par m² habitables).

À ces charges s’ajoutent les travaux de rénovation. Près des trois quarts des copropriétaires interrogés déclarent les payer comptant (78% en région parisienne et 72% en province), 21%, à crédit (18% en région parisienne et 22% en province) et les 5% restants, grâce aux aides, notamment de l’État (4% en région parisienne et 6% en province).

Malgré ces charges jugées trop élevées, 71% des copropriétaires se déclarent satisfaits d’une manière générale de leur copropriété, selon le sondage Elabe. Ils apprécient surtout le partage des charges ainsi que la mutualisation des coûts des travaux. À l’inverse, 28% dénoncent les difficultés de trouver un consensus entre copropriétaires ou encore les nuisances de voisinage.

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Remboursement anticipé d’un prêt immobilier

Devant une rentrée d’argent imprévue, nombreux sont les emprunteurs immobiliers qui envisagent le remboursement anticipé de tout ou partie de leur emprunt, partant du principe que “qui paie ses dettes s’enrichit”. Découvrez tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans cette opération.
Quand envisager le remboursement anticipé de son prêt immobilier ?
Cela va de soi que vous devez disposer des fonds nécessaires, sauf bien entendu si le remboursement anticipé est consécutif à un rachat de crédit. Mais cela ne doit pas être envisagé à n’importe quel moment. En effet, dans certains cas, l’opération n’est pas toujours financièrement intéressante :

si votre contrat de prêt comporte des pénalités,
s’il n’est pas loin de son terme et qu’il reste donc peu d’intérêts à rembourser dans chaque mensualité,
s’il avait été conclu à un taux intéressant à l’époque et que vous aviez déjà une délégation d’assurance – donc un tarif d’assurance très compétitif.
La vérification s’impose dans tous les cas et vous trouverez plus loin les méthodes de calcul à utiliser pour vérifier l’intérêt du remboursement anticipé.

Attention : de nombreux contrats de prêt excluent la possibilité de remboursement sans pénalité lorsqu’il s’agit d’une opération de rachat de crédits.

Comment procéder pour obtenir un remboursement anticipé ?

Vous devez vous reporter aux conditions de votre contrat de prêt pour vérifier s’il comporte ou non des frais ou pénalités pour remboursement anticipé et dans quelles conditions le remboursement est permis (certains prêts l’interdisent pendant 10 ans).

Ensuite, adressez-vous à votre banque pour lui signifier votre intention (prévoyez au moins un mois de délai avant la date à laquelle vous souhaitez effectuer le remboursement).

L’idéal étant de faire coïncider le remboursement avec le paiement de l’échéance mensuelle, de façon à éviter la perception d’intérêts intercalaires.

Bon à savoir : votre banque ne peut pas refuser si le montant remboursé représente 10 % au moins du capital emprunté.

Votre conseiller va peut-être tenter de vous dissuader en prétextant le coût de l’opération ou un intérêt douteux pour vous. Tenez bon et demandez-lui d’effectuer une simulation (surtout en cas de remboursement partiel). Cela vous permettra de juger par vous-même du bien-fondé de l’opération et de vous conforter ou non dans votre décision. Assurez-vous que cette simulation soit gratuite.

Pénalités en cas de remboursement anticipé
Il n’y a qu’un seul inconvénient au remboursement anticipé : les pénalités de remboursement anticipé. Pour savoir si vous allez en avoir vous devez étudier de près les conditions du remboursement anticipé. Pour les prêts à taux fixe “modulable” ou à taux variable, généralement le contrat prévoit la possibilité de remboursements anticipés partiels sans pénalité. En général, les contrats de prêt à taux fixe en prévoient (sauf si vous avez négocié leur suppression à la signature), puisque ce sont des frais ou indemnités destinés à compenser partiellement le manque à gagner subi par la banque lors de l’opération.

Si vous êtes soumis à ces pénalités, sachez qu’elles sont généralement calculées sur le montant initialement emprunté. Elles sont plafonnées par la loi (articles L313-47 et R313-25 du Code de la consommation). Sera retenue la formule la plus favorable à l’emprunteur parmi les deux méthodes de calcul suivantes :

soit 3 % du capital restant dû ;
soit l’équivalent de 6 mois d’intérêt en prenant en compte la somme remboursée et le taux d’intérêt du crédit hors assurance.
Bon à savoir : les prêts conclus à partir du 29 juin 1999 (article L.312-21 Code de la consommation) ne sont pas soumis à indemnité si le remboursement anticipé est consécutif à la vente du logement de l’emprunteur en cas de changement de lieu de travail, de décès ou de cessation forcée d’activité du bénéficiaire du prêt ou de son conjoint.

Conséquences du remboursement anticipé d’un prêt immobilier
Le remboursement anticipé de votre emprunt peut avoir pour effet de réduire considérablement le coût global de l’opération d’emprunt. En effet, le remboursement total ou partiel du capital aura des conséquences sur deux composantes du coût d’un emprunt :

La masse des intérêts sera réduite par le remboursement d’une partie du capital.
Le coût des mensualités de l’assurance emprunteur sera diminué.
A noter : n’oubliez pas de signaler le remboursement partiel à votre assureur pour voir votre cotisation baisser, ou de justifier du remboursement total pour mettre fin au contrat.

Conséquences du remboursement total

En ce qui concerne le remboursement total, vous économiserez une masse d’intérêts et de cotisations d’assurance emprunteur plus ou moins élevée selon l’époque à laquelle aura lieu le rachat.

Bon à savoir : qu’il soit total ou partiel, le remboursement anticipé réduit votre taux d’endettement et peut ainsi vous permettre un nouvel emprunt.

Conséquences du remboursement partiel

Le remboursement partiel modifie les conditions de remboursement du crédit en cours. Il entraînera obligatoirement l’édition d’un nouveau tableau d’amortissement. Généralement, le montant des futures échéances du prêt ne change pas et c’est la durée restante des remboursements qui sera diminuée. Mais l’emprunteur a la faculté d’aller jusqu’à la fin du crédit initialement prévue et de choisir de voir diminuer le montant des prochaines échéances en conséquence. Il doit en formuler la demande à la banque en même temps qu’il demande le remboursement anticipé.

Le remboursement partiel entraînera donc l’une des deux situations suivantes (au choix de l’emprunteur) :

Soit le montant des mensualités restant constant, la durée de remboursement sera raccourcie par rapport à celle initialement prévue au contrat de prêt.
Soit le montant des mensualités sera réduit en fonction du capital restant dû et de la masse d’intérêts correspondante.
Attention : si le contrat de prêt immobilier prévoit des frais de remboursement anticipé, une simulation permettra de s’assurer que les gains découlant de l’opération seront supérieurs aux frais.

Calcul de l‘économie réalisée lors d’un remboursement anticipé
Que l’opération soit assortie ou non de frais de remboursement anticipé, il est indispensable de calculer l’économie qu’elle vous fera réaliser. En premier lieu, il vous faudra calculer le montant de l’indemnité ou pénalité de remboursement anticipé (IRA ou PRA dans le jargon des banquiers), puis le gain d’intérêts et de prime d’assurance emprunteur résultant du remboursement anticipé.

Calculer l’IRA

Reportez-vous au tableau d’amortissement pour déterminer le capital restant dû après le paiement de la dernière échéance mensuelle. Multipliez ce capital par 3 %. Cela vous donnera le montant maximum de votre IRA (soit un montant A). Puis, toujours en vous reportant au tableau d’amortissement, repérer et additionner le montant mensuel des intérêts des 6 mensualités suivantes (soit un montant B). Le montant de l’IRA due à la banque correspondra au plus faible des 2 montants (A ou B).

Bon à savoir : pour calculer vos IRA, vous pouvez évaluer votre capital restant dû et le montant de vos intérêts mois par mois en simulant votre tableau d’amortissement. Vous trouverez sur Internet divers simulateurs qui vous simplifieront le calcul.

Calculer l’économie sur les intérêts

Il vous suffira de comparer la masse d’intérêts restant à payer jusqu’à la fin de l’emprunt (représenté par le total des intérêts découlant des mensualités restant dues selon le tableau d’amortissement initial) et de le comparer au total des intérêts découlant du nouveau tableau d’amortissement figurant dans la simulation. La différence entre les deux représentant votre gain sur les intérêts.

Calcul de l’économie réalisée sur les primes d’assurance

Elle se calcule en ajoutant les primes d’assurances mensuelles afférentes au nombre de mensualités qui auront été supprimées suite au remboursement.

Exemple : votre prêt sera raccourci de 17 mois et vous payez 41,66 euros TTC par mois. Le gain sera de : 17 X 41,66 € = 708,22 €.

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Immobilier : de combien se valorise votre bien si vous engagez des travaux de rénovation énergétique ?

Une étude de l’ordre des notaires fait le rapprochement entre prix de vente et performance énergétique d’un logement. Effectuer des travaux d’économie d’énergie pourrait faire bondir la valeur de votre bien… jusqu’à 22% !
Il est aujourd’hui devenu essentiel pour vendre son logement. Le diagnostic de performance énergétique (DPE), obligatoire depuis 2006, doit être réalisé pour tous les logements destinés à la vente ou à la location. Son affichage est même devenu obligatoire sur les annonces depuis 2011. Les biens immobiliers sont ainsi notés selon une lettre, entre A pour les plus économes en énergie, et G pour les “passoires thermiques”. Chaque note représente la quantité de gazs à effet de serre émis, par an et par unité de surface (en kg de CO2/m2/ an), ainsi que la consommation annuelle d’énergie (en kwh/m2/an). Si on pouvait déjà se douter de l’importance de cette note au moment de la vente ou de la location d’un bien, elle est maintenant confirmée par une étude de l’ordre des notaires de France, publiée le 20 novembre. Pour obtenir ces résultats, le document, intitulé “La valeur verte des logements en 2017”, s’appuie sur les informations disponibles dans les bases notariales.

Et les chiffres dévoilés sont impressionnants. En ce qui concerne le parc individuel, les maisons anciennes étiquetées A ou B se sont vendues en moyenne de 6% à 14% plus cher que les maisons d’étiquette D à caractéristiques comparables, en 2017. Bon à savoir : la décote augmente avec l’ancienneté des maisons. Du côté des logements collectifs, les appartements anciens étiquetés A ou B se sont vendus en moyenne 6% à 22% plus cher que les appartements classés D. De manière générale, pour les logements plus récents, ceux construits depuis 2001, la plus-value engendrée est de 5% pour une classe C et de 10% pour la classe A ou B, par rapport à une classe D. Une précédente étude des notaires de France estimait que la valeur d’un bien immobilier était majorée de 5% pour chaque niveau gravi. Soit 30% si l’on passe de G à A !

Impératif écologique
Pour rappel, les propriétaires engageant un diagnostic de performance énergétique peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt pour la transition énergétique. Celui-ci s’élève à 30% des dépenses d’audit. Une aide loin d’être négligeable puisque selon une récente étude de l’Ademe, organisme publique chargé de la maîtrise de l’énergie, gagner une classe de DPE, c’est à dire passer de C à B par exemple, nécessite un investissement de près de 16.000 euros.

Mieux isoler les vieux logements permet donc de soulager le portefeuille, mais également de réduire les émissions de CO2. En 2017, plus d’un tiers (39%) des logements vendus étaient classés D. Et les logements les plus énergivores ( E, F ou G) représentaient 38% des ventes. Ce qui ne laisse que seulement 1 logement sur 5 (22%) vendu avec une étiquette A, B ou C. Une autre étude de l’Ademe vient compléter ces chiffres. Les logements bâtis avant toutes les normes de construction représenteraient 65% de la consommation d’énergie du parc de résidences principales. La tendance est cependant à l’amélioration. Depuis 2014, la part des moins bonnes étiquettes (F et G) diminue de 5 points et celle des meilleures étiquettes (A et B) augmente de 2 points

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Cuisine aménagée conseil : plan de travail, rangement, triangle d’activité… – Côté Maison

Vous souhaitez aménager correctement votre cuisine, qu’il s’agisse d’une cuisine ouverte ou fermée, petite ou grande, en longueur… Côté Maison est parti à la rencontre de trois experts cuisine qui vous livrent les erreurs à éviter dans l’aménagement de votre cuisine idéale.
Pour un aménagement réussi de votre future cuisine, il est essentiel d’avoir une implantation des éléments – plan de travail, réfrigérateur, évier, four… – parfaitement optimisée. Philippe Carillo, architecte d’intérieur, Alexa Funes, décoratrice et Hortense Reynaud, architecte DPLG, vous donnent leurs erreurs à ne pas commettre pour une cuisine bien agencée, avec une circulation facilitée et des équipements parfaitement fonctionnels. 

Erreur 1 : Sous-estimer la surface du plan de travail
Le plan de travail est un élément très sollicité dans la cuisine. Il est donc indispensable de l’aménager avec soin et d’avoir une surface suffisante pour cuisiner : poser un plat, une casserole… Prévoir une partie de plan de travail pour l’espace préparation des repas, une autre partie pour la desserte avant le lavage. Sans oublier une partie où poser les courses quand on arrive ou pour poser le petit électroménager (cafetière, grille pain…) 

La profondeur minimum du plan de travail correspond le plus souvent à la profondeur standard des meubles et de l’électroménager, soit 60 cm. Selon la configuration technique de certaines cuisines, cette profondeur peut ne pas être suffisante (notamment en raison des branchements plomberie et électricité), il est donc parfois nécessaire d’avoir une profondeur de 65, voire 70 cm. Il existe aussi plusieurs largeurs standardisées. Le minimum est de 186 cm, jusqu’à 300 ou 315 cm. Les plans de travail peuvent, pour la plupart, être découpés. Une solution moins chère que les plans de travail sur mesure. Pour des plus grandes largeurs, il faut privilégier du sur mesure. 

Plan de travail
Erreur 2 : Mal positionner les trois fonctions essentielles dans la cuisine (cuisiner, laver et ranger)
Pour une parfaite ergonomie dans la cuisine, le triangle d’activité réunissant les trois fonctions essentielles – cuisiner (plaques de cuisson, four, micro-ondes), laver (évier, lave-vaisselle) et ranger (réfrigérateur, congélateur) – doit être intégré dans sa conception. Le but étant de limiter les déplacements d’une zone à l’autre, avec le plus d’accessibilité possible. Alexa Funes conseille d’installer la poubelle proche de l’évier, les rangements proches du lave-vaisselle et de réunir les plaques et le four.  

Bien positionner le triangle d’activité dans la cuisineLeroy Merlin
Erreur 3 : Installer une hotte pas très puissante et donc bruyante
L’architecte d’intérieur Philippe Carillo conseille de choisir une hotte, certes esthétique mais aussi et surtout performante. En plus d’être efficace, son niveau sonore est quasi inaudible. Préférer donc une hotte puissante qui, à vitesse 1, est moins bruyante que la vitesse 3 d’une autre hotte et ce, pour un débit similaire. Bref, renseignez-vous bien sur le niveau sonore de votre hotte avant de l’acheter. Bon à savoir : Philippe Carillo conseille de ne pas installer de hotte à extraction dans une cuisine où est présente une chaudière individuelle à gaz. 

Erreur 4 : Sous-dimensionner les rangements dans la cuisine
Eléments indispensables dans la cuisine, les rangements doivent être bien pensés et aussi, nombreux. Multiplier les idées ingénieuses pour vous offrir de l’espace de stockage supplémentaire : privilégiez par exemple des meubles de cuisine qui filent jusqu’au plafond et augmentez leur profondeur de 63 à 65 cm. La crédence aussi peut être utilisée et s’équiper de petits casiers ouverts, d’étagères, de barres ou de grilles munies de crochets permettant de suspendre et d’attraper facilement les accessoires. Utilisez aussi les placards d’angle pour ne pas perdre un recoin. 

Une cuisine avec des rangementsLeroy Merlin
Erreur 5 : Coller l’évier à une colonne ou à un mur
Dans une cuisine, l’évier est un élément essentiel de l’équipement, très sollicité. Il est donc important d’étudier sa place avec attention. Même si l’évier s’installe un peu où l’on veut, ou presque, il est préférable d’éviter de le coller contre une colonne de rangement ou un mur. Une telle installation est désagréable à l’usage, loin d’être pratique. Et n’oubliez pas, pensez toujours au fameux triangle d’activité : l’évier doit être placé à proximité de la poubelle et du lave-vaisselle pour une parfaite ergonomie. 

Erreur 6 : Installer sa cuisine dans un angle
D’une manière générale, la cuisine d’angle est tout sauf pratique. Les meubles d’angle sont souvent inconfortables à l’usage : ils sont difficiles d’accès au fond des angles. Et ils n’apportent finalement pas un réel gain de place. L’architecte Hortense Reynaud conseille de privilégier le linéaire en face à face pour une bonne ergonomie.  

Erreur 7 : Mal positionner les arrivées techniques
Les arrivées électriques et de plomberie doivent être positionnées d’après un plan technique à respecter strictement pour que les appareils électroménagers trouvent leur place facilement. L’ensemble de l’électroménager (four, plaques, hotte…) doit avoir une prise dédiée et positionnée à un emplacement précis. Par exemple, la sortie fil pour la plaque de cuisson est généralement à 30 cm du sol. Les arrivées techniques doivent donc être anticipées et prises en compte avant d’installer votre future cuisine. 

D’autres erreurs à éviter…
L’architecte d’intérieur liste quatre autres erreurs : 

– Installer l’égouttoir à gauche de l’évier : une installation peu pratique pour les droitiers. Lorsque l’on se sert d’un évier, un droitier a une préférence pour un robinet centré sur l’évier ou excentré à droite. Ainsi, de la main droite, le geste est plus naturel pour placer l’ustensile sur un égouttoir placé à droite. 

– Toujours penser la plaque de cuisson 4 foyers : finalement très peu utile, préférer une 3 foyers, voire 2. Qui se sert de 4 feux en même temps ? Personne ou presque. Et si c’est pour que les casseroles jouent des coudes… Il est donc préférable d’installer une plaque 3 foyers permettant d’utiliser les trois en même temps et de recourir à un récipient plus grand. 

– Multiplier les matières : choisir 2 voire 3 matières, jamais plus pour assurer du style. Trop de matières différentes – à la fois du bois, du métal, du verre, du béton, de l’ardoise – chargent la cuisine et impliquent des jonctions à traiter.  

– Eviter la plage de robinetterie directement sur un plan de travail en bois. De l’eau va finir par s’infiltrer dans le percement dédié au robinet, imbiber le bois et créer des moisissures.  

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L’épineux partage des meubles du logement en cas de divorce

En l’absence de contrat de mariage en séparation de biens, les meubles comme les immeubles font partie de la communauté. Mais la justice a bien du mal à établir l’existence de biens propres. Explications.

Au moment du divorce, il n’est pas certain que chacun des époux puisse emporter sans difficultés les meubles qu’il estime lui appartenir. Si les époux étaient mariés sous le régime légal et non en séparation de biens, il existe une communauté et les meubles sont, comme les immeubles, réputés appartenir à la communauté, sauf preuve contraire, rappelle la Cour de cassation (Cass. Civ 1, 17.10.2018, N 17-26.713). Les règles de transmission des immeubles font que leur origine est facile à connaître, les actes notariés retraçant les origines de la propriété.

Mais pour les meubles, chacun est souvent dépourvu de toute preuve. Il est donc difficile de savoir si la commode de la chambre ou les fauteuils du salon sont des biens propres à l’un ou à l’autre, ou des biens communs. Une épouse ayant quitté le domicile conjugal avait emporté les meubles donnés par ses grands-parents. Elle soulignait qu’ils avaient une origine familiale avant le mariage et qu’ils lui appartenaient donc indiscutablement en propre.

Indices, papiers, témoignages
Mais le mari contestant cette affirmation, il appartenait à la femme de prouver ce qu’elle affirmait, ont dit les juges. En principe, selon le Code civil, «tout bien, meuble ou immeuble, est réputé acquêt de la communauté» tant que celui qui les réclame ne prouve pas qu’il s’agit de biens propres. La loi, devant cette difficulté de preuve, précise cependant que le juge peut tenir compte de tous les indices, papiers, témoignages e

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Si vous changez vos fenêtres, vous n’aurez pas droit à un crédit d’impôt – 15/11/2018 13:56:21 – Boursorama

Alors que le ministre de la Transition écologique était favorable à la réintégration du changement des fenêtres dans le CITE, Matignon s’y est opposé et réfléchit à l’inclure dans une prime forfaitaire qui doit remplacer ce crédit d’impôt.
Y aurait-il friture sur la ligne au gouvernement sur la transition énergétique? Mardi, on apprend que le ministre de la Transition écologique François de Rugy s’apprête à déposer un amendement pour que le remplacement des fenêtres soit de nouveau éligible au crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). C’est le président du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique, qui s’est entretenu avec François de Rugy, qui l’annonce dans un tweet. Aucun démenti du ministère n’a été formulé. En réalité, il s’agissait d’un «avis personnel» émis par le ministre et non d’une décision officielle, explique-t-on désormais dans son entourage.

Aujourd’hui, on comprend mieux le pourquoi de cette réaction. Contacté par Le Figaro, Matignon a admis son refus du retour du remplacement des fenêtres dans le CITE, confirmant une information de RTL. Un crédit d’impôt que le gouvernement a prévu de transformer en une prime forfaitaire, dispositif jugé «plus efficace». «Le dispositif était surtout utilisé par des ménages aisés avec donc peu d’effets vraiment déclencheurs et un rapport coût/efficacité assez mauvais sur certains travaux, notamment ceux concernant les fenêtres», explique-t-on à Matignon.

Les contours de la prime sont à définir
Par ailleurs, la prime a l’avantage de pouvoir être versée aux ménages quasiment en même temps que les travaux, contrairement au crédit d’impôt, qui lui est réglé après. Un avantage non négligeable pour la trésorerie des ménages et donc qui faciliterait la prise de décision. Prévue en 2019, cette transformation n’aura finalement lieu qu’en 2020. Pour l’année prochaine, le CITE a été prolongé «dans les mêmes proportions». «En 2019, le CITE restera aussi intéressant qu’en 2018, avec un taux de 30% pour les opérations éligibles. Ce qui devrait représenter entre 900 millions et un milliard d’euros d’aides octroyées», précise le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Pour 2020, le CITE sera donc remplacé par cette prime forfaitaire. Quant à savoir si le changement de fenêtres sera éligible à ce nouveau dispositif, aucune décision n’a encore été prise. Les contours de la prime sont encore à définir. «Le gouvernement déterminera avec les acteurs les travaux éligibles et les montants de subventions correspondants», répond Matignon.

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Mitoyenneté : chacun des voisins peut surélever un mur mitoyen de sa propre initiative – 15/11/2018 14:28:27 – Boursorama

Lorsque deux voisins ont un mur mitoyen qui se trouve pour moitié sur le terrain de l’un et pour moitié sur le terrain de l’autre, chacun a le droit de surélever le mur sans avoir à demander l’autorisation à l’autre, rappelle Cour de cassation.

Celui qui prend cette initiative est seulement tenu d’en supporter seul le coût, et il doit aussi assumer seul les réparations et l’entretien de la partie qu’il a bâtie. Car la partie surélevée par l’un des deux voisins n’appartient qu’à lui seul et n’est pas mitoyenne. Il n’y a donc pas d’empiétement chez autrui lorsqu’un propriétaire décide de surélever, même sur toute sa largeur, un mur qui se trouve « à cheval » sur les deux terrains.

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Logement social: l’Assemblée étend le crédit d’impôt Outre-mer – 16/11/2018 00:36:05 – Boursorama

L’Assemblée nationale a étendu jeudi soir aux bailleurs privés le crédit d’impôt en faveur du logement social en Outre-mer, où les besoins sont très importants.

L’amendement, adopté sans faire débat, ouvre sous conditions le crédit d’impôt en faveur du logement social aux bailleurs privés et relève de 15% à 25% le quota maximal de logements financés à l’aide d’un prêt locatif social (PLS) éligibles à ce crédit d’impôt.

"Avec 80% de la population éligible au logement social et une forte croissance démographique, les besoins en matière de logements sociaux dans les départements d’outre-mer, et en particulier à Mayotte, demeurent très importants", souligne cet amendement, défendu par le rapporteur Joël Giraud (LREM).

Un autre amendement a été adopté pour étendre le bénéfice de la réduction d’impôt pour l’investissement dans le logement social en Outre-mer aux travaux de rénovation d’immeubles sociaux de plus de 20 ans situés dans certaines zones prioritaires.

Toujours sur la fiscalité ultramarinec’est parti et afin de développer le tourisme, un amendement du gouvernement a aussi été adopté pour étendre le bénéfice des aides fiscales à l’investissement aux navires de croisière de moins de 400 passagers.

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