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Écologie : 1 Français sur 2 est prêt à faire des efforts dans son logement | Actualités

La plupart des Français sont prêts à faire des efforts dans leur logement pour réduire leur impact environnemental. Cependant, le scepticisme prédomine puisque 36 % estiment que leur action n’aura aucun impact.

Logement : 1 Français sur 2 concerné par l’impact environnemental
D’après une étude ING International Survey, réalisée en partenariat avec l’Ipsos, 1 Français sur 2 se sent concerné par l’impact environnemental. Néanmoins, le scepticisme et l’attentisme prédominent toujours. Alors que 78 % des Européens et 75 % des Français affirment qu’ensemble il est possible de réduire l’impact sur l’environnement, « seul » 1 Français sur 2 (51 %) estime qu’il pourrait faire plus dans son logement (contre 55 % des européens). De plus, près d’un Français sur trois (36 %) pense que les efforts qu’il pourrait entreprendre auraient un impact insignifiant. Par ailleurs, seulement 64 % des Français disent essayer de conserver un impact environnemental faible de leur logement, contre 70 % des Européens et 80 % des Italiens. Nous constatons également que les Français et les Européens pointent davantage du doigt « les autres » qu’eux-mêmes : 1 sur 3 pense que son voisin ne se sent pas concerné par la question environnementale.

55 % des Français manquent de moyens financiers pour rénover leur logement. 

Les Français attendent plus de subventions pour la rénovation énergétique
En ce qui concerne la rénovation énergétique de leur logement, 55 % des Français expliquent en priorité leur inaction par le manque de moyens financiers et 27 % par le manque d’informations. D’autre part, 75 % des Français (82 % des Européens) attendent des subventions pour agir et 80 % des Européens attendent même que l’État prenne en charge au moins 50 % du coût d’installation des panneaux solaires. En revanche, les Français sont ceux qui attendent le moins d’aides de l’Etat : seuls 69 % attendent que l’exécutif intervienne dans le financement des panneaux solaires. En outre, lors du projet d’acquisition d’un bien immobilier, seul 1 Français sur 2 est attentif à l’impact environnemental de son futur logement, tandis que 42 % étudient toutes les caractéristiques énergétiques du bien. Enfin, 54 % regardent l’année de construction de leur logement, 39 % s’intéressent au prix moyen des factures énergétiques (49 % des Européens) et 40 % évaluent le prix moyen des factures d’eau.

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Rénovation énergétique : seuls 25 % des travaux sont efficaces | Actualités

Alors que le gouvernement veut éradiquer les « passoires thermiques », 75 % des travaux de rénovation énergétique réalisés ne seraient pas assez efficaces. Néanmoins, 83 % des Français affirment que leur confort thermique s’est amélioré par la suite.

Rénovation énergétique : 75 % des travaux sont inefficaces
De plus en plus de Français souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique. Entre 2014 et 2016, plus de 5 millions de maisons ont fait l’objet de travaux de rénovation énergétique, générant près de 60 milliards d’euros de chiffres d’affaires, soit une dépense moyenne de 11 750 € par logement. Et pourtant, une enquête réalisée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) montre que ces travaux ne sont pas assez efficaces. Seuls 25% d’entre eux ont permis aux habitations d’améliorer leur classe inscrite dans le diagnostic de performance énergétique (DPE), même si 83 % des ménages qui ont réalisé des travaux trouvent qu’ils ont permis d’améliorer le confort thermique de leur habitation. L’étude constate donc « un vrai décalage entre la réalité des rénovations et la perception des ménages. (…) Ces observations confirment que le chemin à parcourir est très important pour parvenir à un parc de logements au niveau bâtiment basse consommation à l’horizon 2050 », résume l’Ademe.

Seuls 620 000 travaux sont liés à la ventilation, contre 2,7 millions pour la rénovation des fenêtres. © Ademe
Travaux : les Français privilégient l’isolation à la ventilation
Cette étude montre également que les ménages français privilégient les travaux liés à l’isolation du logement. Ainsi, les fenêtres, toitures et murs représentent le trio des travaux les plus réalisés. « Cette logique est la bonne pour gagner en efficacité énergétique », selon l’Ademe. En effet, ce sont des toits et des murs que les pertes de chaleur sont les plus importantes. Autre constat positif, 65 % des ménages réalisent des bouquets de travaux, c’est-à-dire qu’ils agissent sur au moins deux postes de travaux à la fois. En dépit de ces bonnes nouvelles, la performance énergétique n’est pas au rendez-vous : un tiers des travaux sur les toitures/combles est performant, et 16 % en ce qui concerne les fenêtres et les murs. Cela s’explique notamment par le fait que les Français oublient l’importance de la ventilation et de la qualité de l’air intérieur. « La ventilation est clairement le parent pauvre de la rénovation énergétique alors qu’il s’agit d’un poste clef ayant un impact sur le confort mais aussi sur la santé des occupants », affirme l’Ademe.

Seules 5 % des rénovations ont eu un impact important, soit un saut de deux classes énergétiques du DPE. © Ademe
Rénovation énergétique : les Français sont-ils mal informés ?
Les Français sont souvent mal informés sur les aides dont ils peuvent bénéficier pour entreprendre des travaux. Ainsi, une étude menée par l’IFOP pour QuelleEnergie.fr révèle que, si les Français sont presque unanimement convaincus (92 %) de l’importance de la rénovation énergétique, 89 % pensent que ces travaux coûtent trop chers, principalement par manque d’information. En effet, plus du tiers des ménages disent qu’ils n’ont jamais eu de renseignements suffisants, alors que 75 % d’entre eux (selon l’Ademe) attendent justement des aides pour entreprendre des travaux. Et pourtant, ces aides sont nombreuses, à commencer par le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui devrait prochainement être remplacé par une prime, versée immédiatement, contre 1 an après pour le CITE. Il y a également l’éco-PTZ, cumulable avec le crédit d’impôt, qui permet d’emprunter jusqu’à 30 000 €. Selon l’Ademe, le gouvernement doit donc opérer un changement de stratégie, s’il veut atteindre son objectif de faire passer tous les logements au niveau basse consommation d’ici 2050. 

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Crédit immobilier : emprunter en étant en CDD, c’est possible | Actualités

Si près de 9 embauches sur 10 s’effectuent désormais en CDD, il reste toujours compliqué de souscrire un crédit immobilier sans avoir de CDI. C’est cependant possible, à condition de prouver la régularité de ses revenus.

Obtenir un crédit sans CDI, c’est possible mais toujours compliqué
Alors qu’en France, selon la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 87 % des embauches se font aujourd’hui en contrat à durée déterminée (contre 76 % de CDD en 1993) et que les indépendants, micro-entrepreneurs et ceux qui cumulent plusieurs emplois (appelés les « slashers »), sont de plus en plus nombreux, il est toujours difficile d’emprunter sans avoir de CDI. En effet, les banques considèrent généralement ces candidats à l’emprunt comme des profils à risque. Ainsi, en 2018, parmi la clientèle du courtier Artémis Courtage, seuls 4 % des emprunteurs sont en CDD (en incluant les intermittents). « Détenir un contrat à durée indéterminée reste le graal pour devenir propriétaire. Ceux qui sont en CDD sont peu nombreux à pouvoir décrocher un prêt », confirme Ludovic Huzieux, associé fondateur du courtier en crédit immobilier.

Bon à savoir
Alors que les CDI se font rares, seuls 4 % des emprunteurs immobiliers sont en CDD en 2017. 

Pour emprunter en CDD, il vaut mieux avoir des revenus stables
Si cela est compliqué, emprunter en CDD reste néanmoins possible. « Les emprunteurs qui ont un statut précaire peuvent toujours tenter leur chance car les banques étudient chaque dossier au cas par cas en fonction du profil de risque et de la nature de l’activité exercée », explique Ludovic Huzieux. Ainsi, un salarié qui vient de décrocher son premier job en CDD aura du mal à emprunter. En revanche, si l’emprunteur est en CDD depuis au moins deux ans et qu’il a soigné son dossier (pas de découvert, ni d’incident de paiement), son dossier aura bien plus de chance d’être accepté par les établissements bancaires. Si l’on exerce en tant qu’indépendant ou micro-entrepreneur, il faut être en mesure de fournir ses trois derniers bilans comptables et que ces derniers soient stables pour convaincre la banque. Du côté des intermittents du spectacle, ils doivent prouver qu’ils travaillent régulièrement et qu’ils bénéficient du statut depuis de nombreuses années.

Contrats précaires : certaines professions ont plus de facilité à emprunter
Pour emprunter, toutes les personnes en CDD ne sont pas logées à la même enseigne : certaines professions ont plus de facilité que d’autres. C’est notamment le cas des personnes qui détiennent un CDD dans la fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière. « Leur contrat est assimilé par la banque à un CDI », précise Ludovic Huzieux. Par ailleurs, dans certains secteurs (hôtellerie, restauration…) où les salariés sont régulièrement employés en intérim ou en CDD, les banques peuvent également se montrer plus souples. Néanmoins, leur dossier ne devra présenter aucun incident de paiement ou découvert durant les 3 à 6 derniers mois, ni de crédit à la consommation. Par ailleurs, quand on n’est pas en CDI, il est plus facile d’emprunter à 2. Selon Vousfinancer, lorsqu’il y a 2 emprunteurs, la proportion de CDD, de travailleurs indépendants et d’intérimaires parmi les emprunteurs monte respectivement à 5 %, 8,5 % et 2 %, car ils empruntent généralement avec une personne en CDI. 

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En France, la taxe foncière a augmenté de 12 % en 5 ans | Actualités

En France, la taxe foncière a augmenté de 11,7 % en moyenne, sur les 5 dernières années : c’est 5 fois plus que l’inflation et même 8 fois plus que les loyers. Une hausse qui pourrait se poursuivre avec la suppression programmée de la taxe d’habitation.

Taxe foncière : une hausse de 11,7 % entre 2012 et 2017
Sur les 5 dernières années, la taxe foncière a augmenté de 11,7 % en France, selon les chiffres de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI). Cela représente une hausse 5 fois supérieure à celle de l’inflation (+ 2,35 % selon l’INSEE) et 8 fois supérieure à celle des loyers. Par ailleurs, si la hausse de la taxe foncière a légèrement ralenti en 2017 et 2018, elle pourrait de nouveau s’accélérer dans les prochains mois avec la suppression de la taxe d’habitation. Dans le département de l’Aude, de nombreuses communes figurent en tête du classement des taux les plus élevés, alors que les taux les plus bas sont souvent pratiqués dans les Hauts-de-Seine, les plus faibles étant ceux de Neuilly-sur-Seine (12,2 %), Courbevoie (13,7 %) et Marnes-la-Coquette (13,9 %). De son côté, Paris bénéficie aussi de taux bas (13,5 %). Néanmoins, il convient de relativiser ces écarts dans la mesure où, en Ile-de-France, si les taux sont bas, les valeurs locatives sont particulièrement fortes. A contrario, le Gers et l’Aude compensent des bases très faibles par des taux très élevés.

Bon à savoir
Entre 2012 et 2017, la grande ville qui a connu la plus forte hausse de taxe foncière est Lille, avec + 30 %.

Dans certaines communes, les impôts locaux ont doublé en 5 ans
Dans la commune corse d’Ortale, l’imposition a plus que doublé en 5 ans (+ 115,6 %), tandis que dans 3 autres communes, la hausse a dépassé 80 %. Il s’agit de La Bauche (Savoie), Arçay (Vienne) et Rochonvillers (Moselle). A l’inverse, la taxe foncière a baissé dans 728 communes entre 2012 à 2017. A Les Vallées de la Vanne (Yonne) et Pastricciola (Corse-du-Sud), la baisse des taxes a même dépassé 30 %. Cependant, cette baisse est parfois compensée par un report sur la création d’une TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères). Concernant les 50 plus grandes villes de France, les taux cumulés dépassent 50 % dans 13 d’entre elles. Le record est détenu par Angers (56,4 %), suivie par Amiens (55,9 %), Le Havre (54,4 %) et Grenoble (53,9 %). Parmi les grandes villes où les taux sont modérés, on retrouve Boulogne-Billancourt (15,1 %), Nanterre (20,7 %), Lyon (29,87 %) et Villeurbanne (28,1 %). En moyenne, les taux des grandes villes sont de 42,7 %, soit 4 points de plus que la moyenne nationale.

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Fiche pratique : l’intérêt de séparer l’immobilier professionnel de l’entreprise

La séparation de l’immobilier professionnel du patrimoine social peut présenter un intérêt pour un chef d’entreprise désireux 
de protéger son patrimoine des risques de l’exploitation ou de
préparer la transmission de son entreprise. Cela implique des conséquences fiscales.
La séparation de l’immobilier de l’actif professionnel de la société permet au chef d’entreprise de mettre son patrimoine à l’abri. Généralement, celui-ci crée une société immobilière qui donnera les terrains et les bâtiments en location à la société d’exploitation. En cas de procédure collective touchant la société d’exploitation, les créanciers professionnels ne pourront pas, en principe, exercer leur droit de gage sur le patrimoine immobilier.

Favoriser la transmission aux enfants de façon équilibrée
Nombreux sont les chefs d’entreprise qui ont envie de passer la main à un de leurs enfants, mais l’un des enjeux est le maintien de l’équilibre familial dans le cadre de la transmission. En présence de plusieurs enfants, la séparation de l’actif immobilier du patrimoine social permet de faciliter l’équilibrage des lots attribués aux enfants par l’octroi des parts de la société immobilière.

Favoriser le financement 
de la reprise
En règle générale, les banques accordent des prêts de courte durée (en général de cinq à sept ans) pour financer des titres de société alors que l’emprunt pour financer les biens immobiliers est consenti pour une durée de quinze ans. L’affectation de l’immobilier à la société entraîne une majoration de la valeur de l’entreprise, qui doit être financée sur une durée trop courte pour pouvoir assurer l’équilibre de l’opération. La séparation de l’immobilier du patrimoine social permet de mettre en place un financement de longue durée et d’affecter les biens en garantie du remboursement de l’achat des droits sociaux ou du fonds de commerce.

L’inscription au bilan ou la séparation de l’immobilier pour l’entrepreneur individuel
Pendant la phase de détention, l’inscription de l’immobilier au bilan offre la possibilité de déduire des charges plus importantes (frais d’acquisitions et amortissements) que dans le régime des revenus fonciers. Lorsque l’immobilier appartenant à l’exploitant individuel est affecté à l’exploitation mais non inscrit à l’actif du bilan de l’entreprise, le contribuable peut seulement déduire les loyers. Lors de la cession de l’entreprise ou des biens immobiliers, la plus-value professionnelle sur les biens immobiliers affectés au bilan permet de bénéficier d’une exonération totale à l’issue d’un délai de 15 ans (contre 30 ans dans le cadre des plus-values immobilières des particuliers). De même, les petites entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur aux limites posées par l’article 151 septies du CGI sont exonérées d’impôt sur les plus-values liées aux biens immobiliers (sauf terrains à bâtir) inscrits au bilan après cinq ans d’exploitation, sans condition de durée de détention.

L’inscription au bilan ou la séparation de l’immobilier pour les sociétés d’exploitations soumises à l’IR
Lorsque la société d’exploitation est une société de personnes soumise à l’impôt sur le revenu, les règles qui s’appliquent sont les mêmes que celles exposées ci-dessus pour l’entrepreneur individuel.

L’inscription au bilan ou la séparation de l’immobilier pour les sociétés d’exploitations soumises à l’IS
L’inscription de l’immobilier au bilan d’une société soumise à l’IS se révèle très avantageuse pendant la période de détention. Elle permet de déduire les frais d’acquisition, de pratiquer des amortissements mais aussi de bénéficier d’un taux effectif d’imposition plus bas : le taux d’IS pour 2019 est de 28 % jusqu’à 500 000 euros de bénéfice imposable et 31 % au-delà alors que le taux d’imposition du chef d’entreprise peut aller jusqu’à 62.2 % 
au total.
En cas de vente de l’immeuble, cette absence de séparation de l’immobilier se révèle pénalisante. Les amortissements précédemment déduits viendront majorer le montant de la plus-value imposable à l’IS. Le solde du prix de cession est, en cas de distribution aux associés, imposé au PFU de 30 % ou, sur option, au barème progressif de l’IR (avec un abattement de 40 % et des prélèvements sociaux au taux de 17,2 %).
Afin de bénéficier des avantages de l’IS tout en séparant l’immobilier de l’exploitation, le chef d’entreprise conserve la possibilité de constituer une SCI soumise à l’IS, qui détiendra le bien et le donnera en location à la société d’exploitation. Une autre solution consiste à apporter les titres d’une SCI soumise à l’IR à la structure d’exploitation.

Sourced through Scoop.it from: www.transportinfo.fr

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Combien pouvez-vous emprunter avec votre salaire ? | Prêt Immobilier

Vous avez besoin d’un prêt immobilier pour financer l’acquisition de votre résidence principale. Mais quel montant pouvez-vous emprunter avec votre salaire ? Découvrez le mode de calcul et les paramètres pris en compte par les banques.

Quel salaire pour quel crédit immobilier ? 
Vous souhaitez souscrire un prêt immobilier pour acquérir un bien, et vous vous demandez quel est le montant que vous pouvez emprunter avec votre salaire. Sachez que ce calcul est établi à partir de différents paramètres, bien que l’on retrouve des critères généraux qui s’appliquent à tous les emprunteurs :

Le montant est calculé sur la base d’un taux d’endettement de 33 %.
La banque vous accorde un certain montant en tenant compte de la durée du prêt, du taux d’intérêt et du coût de l’assurance emprunteur.
Pour emprunter un montant maximal, vous pouvez faire appel à un courtier immobilier.
A titre d’exemple, avec un revenu de 4 000 €/mois et à un taux de 1,40 %, vous pouvez emprunter 278 963 € sur 20 ans.
Bon à savoir
Vous pouvez réaliser une simulation de crédit en ligne en remplissant quelques informations, et vous obtiendrez une estimation du montant que vous pouvez emprunter.

Comment est défini le montant que l’on peut emprunter ?
Pour commencer, sachez que le montant maximum que l’on peut emprunter avec son salaire, qui s’appelle la capacité d’emprunt, est défini notamment par les banques et autres organismes de prêt, à partir d’un indicateur qui est le taux d’endettement. Ce taux d’endettement caractérise la part de vos revenus que vous pouvez raisonnablement consacrer au paiement de vos mensualités, et il est fixé à 33 % de vos revenus. Les 66 % restants caractérisent le « reste à vivre », à savoir la part de vos revenus qui est consacrée au paiement de vos autres dépenses récurrentes : l’alimentation, les factures diverses, les frais de transport, les loisirs, etc. Comme vous l’aurez compris, lorsque vous déposez un dossier de demande de prêt à la banque, celle-ci va calculer 33 % de votre salaire afin de déterminer quelles mensualités maximales peuvent vous êtres appliquées, et donc quel montant total vous pouvez emprunter, en tenant compte de trois autres paramètres : la durée du prêt, le taux d’intérêt et le montant de l’assurance emprunteur obligatoire.

Montants empruntés avec un salaire de 4 000 €/mois et un taux de 1,40 %
 
DURÉE DU PRÊT IMMOBILIER MONTANT EMPRUNTÉ
10 ans 149 224 €
15 ans 216 362 €
20 ans 278 963 €
25 ans 337 335 €
30 ans 391 763 €

 

Bon à savoir
Sachez que lorsque la banque accorde un crédit sur la base des 33 % de taux d’endettement, elle tient compte non seulement du salaire mais également des allocations que vous percevez.

Pour obtenir le meilleur taux, faites appel à un courtier immobilier
Une fois que vous avez calculé les 33 % de taux d’endettement à partir de votre salaire, vous obtenez le montant moyen des mensualités maximales qui pourront vous être attribuées. En revanche, sachez que le montant global, que vous pouvez emprunter, dépend étroitement du taux d’intérêt de votre crédit immobilier, qui peut considérablement varier d’un établissement à l’autre pour la même durée d’emprunt. Ainsi, pour avoir la garantie de souscrire le prêt le moins coûteux et donc pouvoir emprunter le montant le plus élevé, il est conseillé d’avoir recours aux services d’un courtier immobilier. Ce dernier va négocier votre taux d’intérêt auprès des banques et décrocher pour vous le meilleur taux, et donc le montant d’emprunt le plus élevé.

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Patrimoine immobilier : comment calculer un rendement locatif pour choisir le meilleur investissement

Diminuer ses impôts, se constituer un patrimoine ou s’assurer un revenu complémentaire à la retraite… les raisons d’investir dans l’immobilier locatif ne manquent pas. Ce type de placement est en effet l’un des plus rentables sur le long terme. Sur une durée de quinze ans, par exemple, la location d’un logement rapporte davantage que la détention d’actions, selon une étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF).

Entre 2002 et 2017, l’investissement dans des logements a ainsi dégagé une rentabilité annuelle moyenne de 9,7%. Ce type de placement s’avère donc plus intéressant que les actions (8,5%), l’or (7,7%) ou encore l’assurance-vie (3,4%). Seules les sociétés foncières (des entreprises cotées en bourse chargées de gérer un patrimoine immobilier) font mieux (14,5%). Ces moyennes, données par l’IEIF, correspondent techniquement au taux de rendement interne (TRI), un calcul complexe qui intègre les prix d’entrée et de sortie. Mesurer cette rentabilité est un véritable casse-tête. Il existe de nombreuses autres approches qui permettent également de se faire une idée de la viabilité d’un projet.  

"Tous les calculs sont en effet possibles. Le tout est de pouvoir comparer les investissements les uns des autres", assure à LCI l’expert financier Marc Fiorentino. "Généralement, le ratio utilisé correspond au rapport locatif, autrement dit le loyer annuel ramené au prix d’achat hors frais de notaire. Il s’agit ainsi d’un rapport locatif brut", nous précise cet auteur d’un guide pratique consacré aux finances personnelles et intitulé Votre argent : Gérez mieux, gagnez plus !, éditions Robert Laffont. 

=> Rendement locatif brut = (loyer mensuel x 12 x 100) / prix d’achat

Exemple : 

Loyer de 375 euros par mois pour un appartement acheté à 100.000 euros. 

Rendement brut = 375 x 12 x 100 / 100.000 = 4,5%

Cette formule, qui présente l’avantage d’être extrêmement simple, suffit pour comparer plusieurs offres. Elle ne reflète cependant pas avec précision combien l’investissement va finalement vous rapporter. Le calcul ne prend en effet en compte ni les charges (taxe foncière, frais de copropriété, frais de gestion notamment), ni les flux de trésorerie, ni même l’impôt sur vos gains. Parmi les formules intégrant certaines de ces données, voici par exemple celle du rendement locatif net de charges = [(loyer mensuel x 12 x 100) – taxe foncière – charges – frais de gestion] / prix d’achat.

Location nue ou meublée, des règles fiscales différentes
La fiscalité -qui résulte à la fois de vos choix et de votre situation personnelle- est l’un des éléments déterminants à prendre en compte. Elle aussi complexe (voir notre article à son sujet), elle dépend notamment du type de location : nue ou meublée. Mieux vaut généralement opter pour une location meublée car comme nous l’explique Marc Fiorentino, "vous générez alors des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) qui ne sont pas imposés de la même manière que le revenu foncier (ndlr : tiré, lui, d’un logement nu)."

"En effet, en meublé, il sera possible de déduire des revenus imposables (en plus des charges classiquement déductibles) une charge comptable correspondant à l’amortissement du prix du bien. Cette charge permet de diminuer fortement, voire de ramener à 0, le revenu taxable et ainsi éviter l’imposition", souligne encore l’expert financier. A l’inverse, dans le cas d’une location nue, entre votre tranche marginale d’imposition (de 0% à 45%) et la contribution sociale généralisée (17,2%), vous risquez finalement de voir fondre la rentabilité de vos revenus fonciers. Il convient donc de sortir sa calculatrice avant de faire son choix. 

Acheter à crédit pour bénéficier de l’effet de levier
Pour tirer le meilleur profit de ce type d’opération financière -et au passage vous construire un patrimoine-, l’une des méthodes utilisées consiste à "s’endetter pour investir en immobilier locatif et utiliser son épargne mensuelle et les loyers perçus pour rembourser le crédit", souligne Marc Fiorentino dans son guide.

Il s’agit d’augmenter sa capacité d’investissement (sans pour autant, donc, augmenter son effort d’épargne à sortir chaque mois) pour accroître la rentabilité de ses capitaux propres. Ce mécanisme -qui engendre un effet de levier- est bénéfique tant que le coût du crédit est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à cet endettement.

Trois hypothèses de performance de rendement

Jusqu’à quel point l’investissement peut-t-il alors être rentable ? Sans préjuger des performances de l’immobilier dans les années à venir, il reste possible d’esquisser des scénarios pour évaluer le potentiel d’une opération. Prenons l’exemple d’un emprunt d’un montant de 108.000 euros à 1,5% sur 20 ans, pour acheter un bien immobilier à 100.000 euros (+ 8% de frais de notaire). D’un côté, la mensualité du crédit sera de 482,55 euros. De l’autre, vous encaisserez des loyers s’élevant pour leur part à 375 euros par mois. L’effort d’épargne sera ainsi de 107,55 euros par mois.

Les calculs ci-dessous, effectués par Marc Fiorentino pour LCI, en fonction de trois hypothèses de performance de rendement, permettent d’évaluer les gains dans les trois cas (sachant qu’au bout de 20 ans, vous  pouvez espérer une revalorisation de votre bien de 0 à 4% par an).

1 – Hypothèse pessimiste (pas de revalorisation du bien) 

Gain net de l’opération = 100.000 – (107,55 x 240) = 74.188 euros

2 – Hypothèse médiane (revalorisation de 2% par an) 

Gain net de l’opération = 148.594 – (107,55 x 240) = 122.782 euros

3 – Hypothèse optimiste (revalorisation de 4% par an) 

Gain net de l’opération = 219.112 – (107,55 x 240) = 193.300 euros

En fin de compte, ces quelques exemples montrent que le placement immobilier à crédit peut être intéressant même dans une hypothèse relativement pessimiste d’un bien qui ne prendrait pas de valeur.   

Sourced through Scoop.it from: www.lci.fr

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Acheter un bien immobilier à deux : à chaque statut ses règles

Si vous êtes mariés, les conditions de votre achat immobilier dépendent de votre régime matrimonial. En étant unis sous le régime de la communauté, le principe est simple: le patrimoine se compose à parts égales de biens appartenant automatiquement à chacun des époux. Dès lors, en cas de divorce, les deux parties ont droit à 50% du montant de la valeur du bien.

Si vous êtes unis avec un contrat de mariage, il y a deux possibilités pour acheter ensemble. La première, et la plus classique, est l’achat en indivision. Dès lors, le logement appartient à chaque époux à hauteur de sa contribution financière. La seconde option est l’achat aux deux noms. Dans ce cas, la valeur du bien immobilier est répartie entre les époux selon leur choix.

«Les fondamentaux lorsque l’on achète un bien immobilier à deux sont de respecter certains principes. C’est celui qui paye qui est propriétaire. Si vous avez fait un contrat de mariage sous le régime de la séparation de bien ou si vous êtes pacsés, il y a des règles. Quand on s’aime, tout va bien. Par contre, en cas de séparation, tout se complique. La question «qui a payé quoi?» ressort systématiquement. Par le biais des héritiers par exemple comme par l’administration fiscale qui peut réclamer des comptes en demandant comment le bien a été financé. Est-ce un prêt, une donation, dans ce cas, c’est taxable etc.» indique Maître Stéphane Adler.

● L’achat immobilier entre concubins ou partenaires pacsés
Lors d’un achat immobilier entre concubins ou partenaires pacsés, plusieurs solutions existent. Comme pour les couples unis avec un contrat de mariage, la première solution est l’achat en indivision. Chaque concubin ou partenaire est propriétaire du bien selon une quote-part choisie par le couple. Dans la plupart des cas, la répartition de la propriété du patrimoine est établie en fonction du montant investi par chaque partie. En cas de séparation, chacun récupère sa part après la vente du bien, ou l’un des deux peut racheter la part de l’autre. En cas de décès, les héritiers sont les bénéficiaires de la part du défunt. Certaines clauses peuvent cependant permettre le rachat de cette part par le conjoint survivant.

«Afin d’éviter les conflits, Il vaut mieux déterminer dès le départ la répartition financière de chacun sur le prix du bien (à 60/40 par exemple). Tout ceci rejaillit au moment d’une séparation, d’un divorce, d’un décès. D’où l’importance de se poser les questions en amont et pas après. Car après, il sera trop tard» prévient Maître Stéphane Adler

• Quelle part du bien pour le conjoint survivant?
En termes de transmission, Il faut toujours bien avoir en tête les avantages et les inconvénients des différents cas de figure. Maître Barbara Thomas-David explique: «En cas de décès de l’un des deux époux, le bien est transmis au conjoint survivant avec qui vous avez acheté en communauté. La part de la personne décédée passe automatiquement au survivant. Lorsque vous êtes pacsés, même si vous avez acheté en indivision, vous n’héritez pas automatiquement. Il faut faire un testament qui permettra au co-pacsé d’hériter, sinon vous vous retrouvez dans une situation d’indivision avec les héritiers de la personne avec qui vous avez acheté.» Pacs ou mariage, la fiscalité est la même mais à condition d’anticiper en rédigeant un testament.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Des panneaux solaires imprimés à moins de 10 euros le mètre carré

Le scientifique australien Paul Destoor a inventé un panneau solaire imprimé. Une technologie peu coûteuse, rapide à produire et à installer qui pourrait rendre accessible à tous l’énergie solaire.
Par Sofia Colla I Publié le 7 Décembre 2018

Paul Destoor estime le prix de ses panneaux solaires à moins de 9 euros le m2 !(Crédit : Université de Newcastle)
Démocratiser l’énergie solaire pour la rendre accessible à tous. C’est l’objectif de Paul Dastoor, professeur de l’université australienne Newcastle. Pour que cela soit possible, il a inventé, avec son équipe, un liquide capable de capter et de conserver l’énergie solaire, dont la composition n’a pas été communiquée. 
 
Utilisé comme encre dans une imprimante, ils ont réussi à imprimer des panneaux solaires ultra-légers, flexibles et adaptables à presque tous les types de surface : sol, mur, toit de voiture…
 
L’encre est imprimée sur des films en plastique PET, très robustes et recyclables selon le scientifique. Résultat : les panneaux font moins d’un millimètre d’épaisseur et peuvent être fixés avec un simple adhésif double-face.

EFFICACES, MÊME QUAND IL Y A DES NUAGES
La puissance en watt de ces panneaux n’a pas été communiquée par les universitaires. Leur efficacité est selon eux inférieure à celle des panneaux traditionnels à base de silicium et leur durabilité est moindre. 
 
En revanche, ils permettent tout de même de maintenir un flux d’énergie constant, même dans un environnement avec peu de luminosité. Ils sont si sensibles qu’ils peuvent même produire de petites quantités d’énergie à partir du clair de lune.
 
"Notre solution solaire imprimée continue de fonctionner de manière homogène par faible luminosité et sous une couverture nuageuse, ce qui signifie que les utilisateurs ne font pas l’expérience d’une baisse de productivité", explique le professeur Paul Destoor dans un communiqué.

Ces panneaux imprimés en 3D sont flexibles et peuvent être installés sur quasiment tous les types de surface. (Crédit : Université de Newcastle)
UN PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
Outre le côté très pratique et la rapidité d’installation de cette technologie, un de ses autres avantages est son prix. Le scientifique estime le coût de ces panneaux à 9 euros le mètre carré ! Une différence importante avec les panneaux conventionnels, dont les prix sont en moyenne de 200 euros le mètre carré. 
 
Les panneaux flexibles sont imprimés avec un système rouleau à rouleau (R2R), notamment utilisés pour fabriquer des étiquettes ou des autocollants. Avec leur imprimante de laboratoire, les scientifiques ont une capacité de production d’une centaine de mètre carré par jour.
   
"En utilisant une imprimante de taille commerciale, nous pourrions atteindre plusieurs kilomètres carrés par jour. Avec seulement dix imprimantes en fonctionnement jour et nuit, nous pourrions imprimer suffisamment de matériel pour alimenter 1 000 foyers par jour", détaille le scientifique.
   
Le bas coût de cette technologie permettrait de diffuser son utilisation dans les pays en voie de développement. Une manière d’apporter le courant aux 1 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’électricité aujourd’hui. 
 
Paul Destroor a également pensé à un système d’abonnement pour les particuliers, que pourraient proposer les entreprises du secteur énergétique, comprenant la pose des panneaux et le remplacement des feuilles abimées.
    
"Cela peut fonctionner comme une ligne téléphonique, où les clients choisissent leurs services en fonction leurs besoins, sans pour autant avoir à supporter le coût physique de l’installation de la ligne et de l’entretien associé. Le fournisseur est le propriétaire et s’occupe du maintien", développe le professeur Dastoor.
   
Les panneaux sont actuellement en phase finale de test avant commercialisation avec 100 m2 installés sur le toit de l’université de Newcastle. Les équipes scientifiques de Paul Destoor viennent également de signer avec l’entreprise de logistique CHEP Australia, pour installer des panneaux sur le toit d’un de leur centre de service.

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Budget: le Sénat adopte des exonérations à l’IFI – 28/11/2018 22:39:33 – Boursorama

Le Sénat à majorité de droite a adopté mercredi, contre l’avis du gouvernement, des exonérations à l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI), dans le cadre du projet de budget pour 2019.

A ainsi été adopté un amendement de la commission des Finances visant à introduire une exonération partielle de l’IFI, à hauteur de 75%, pour les biens immobiliers qui font l’objet d’une convention à loyer très social.

"Alors que beaucoup de ménages modestes peinent à se loger (…) il apparaît nécessaire d’encourager fiscalement les propriétaires solidaires qui font le choix de louer leurs biens à des familles pour un loyer très inférieur à celui du marché", a défendu le rapporteur général Albéric de Montgolfier (LR).

Le Sénat a également adopté un amendement du président de la commission des Finances Vincent Eblé (PS) tendant à exonérer partiellement de l’IFI les propriétaires de monuments historiques accueillant du public.

Pour que ces mesures soient définitives, il faut qu’elles soient approuvées dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale.

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