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Marché immobilier : Nantes est-elle le « nouveau » Bordeaux ? | Actualités Loire-Atlantique

La capitale des Ducs de Bretagne serait-elle en passe de devenir le « nouveau » Bordeaux ? La forte attractivité de Nantes (8 000 nouveaux arrivants chaque année !) fait s’embraser le prix de l’immobilier ancien et provoque une pénurie de logements.

Une demande qui explose, des prix qui montent et une offre qui se raréfie
L’urbanisation de l’économie bat son plein. En effet, c’est désormais dans les grandes villes que sont créés la quasi-totalité des nouveaux emplois. Nantes est la parfaite illustration de cette « métropolisation » de la croissance. Chaque année, ce sont quelques 8 000 néo-Nantais qui s’y installent, séduits par le cadre de vie que leur propose la capitale des Ducs de Bretagne et attirés par son dynamisme économique. Mais force est de constater que l’engouement que suscite Nantes n’est pas sans impacter son marché immobilier : l’attractivité de la ville provoque ainsi une flambée du prix des logements mais aussi une baisse des transactions et une raréfaction des biens proposés à la vente. Or, si la demande dépasse l’offre et qu’une pénurie de logements s’en suit, les prix immobiliers vont fatalement continuer de grimper… Bref, c’est le serpent qui se mord la queue ! « Le marché immobilier nantais est en forte tension. Sur le terrain, nous constatons, depuis quelque temps déjà, une hausse des prix et de la demande » confirme Mélanie Ansquer, mandataire immobilier indépendant rattaché au réseau IAD et spécialisé dans le marché nantais. « À Nantes, il y a une pénurie de biens et c’est encore plus vrai en ce qui concerne les maisons ». Dans certains quartiers de Nantes, il n’est d’ailleurs pas rare que ce type de biens (devenus une espèce en voie de raréfaction) trouve preneur au prix de 500 000 €.

Bon à savoir
En 1 an, la demande de logements à Nantes a progressé de 22 % alors que l’offre a reculé de 11 %.

Va-t-il falloir créer un choc de l’offre pour faire redescendre la pression ?
À 3 389 €, en moyenne, du m², le prix immobilier à Nantes reste bien sûr en deçà de ceux de Bordeaux ou encore de Lyon. Pour autant, la forte poussée de croissance, qui a touché le prix de l’immobilier à Nantes, et la pénurie de logements, que les professionnels constatent, pourraient bien produire les mêmes effets sur ses habitants. De moins en moins de Nantais disposent des moyens financiers pour acheter un logement dans leur ville. À l’origine de cette baisse de pouvoir d’achat immobilier des Nantais, on trouve un tissu économique local auquel on n’a pas laissé le temps de s’adapter à l’inflation du prix des logements et qui, dans certains cas, ne peut rivaliser avec les budgets dont disposent certains nouveaux arrivants. 

Ces quartiers de Nantes où ça augmente
Saint-Félix, Saint-Donatien, Saint-Pasquier, Zola, Chantenay – Sainte-Anne…

De plus en plus de Nantais s’installent dans les villes limitrophes
De la même façon que certains Bordelais, découragés par le prix de l’immobilier dans leur ville, élargissent leur recherche aux communes limitrophes (Pessac, Mérignac…), certaines familles nantaises, qui se trouvent dans l’incapacité de s’offrir une maison dans Nantes intra-muros, se tournent désormais vers son agglomération : Basse-Goulaine, Carquefou, Orvault, Bouguenais, Saint-Sébastien-sur-Loire, etc.  À budget équivalent, faire le choix – parfois douloureux – de s’éloigner un peu de Nantes permet ainsi de pouvoir s’offrir davantage de m². « Des clients ne pouvaient pas acheter plus grand à Chantenay. Je leur ai alors proposé une ravissante maison ancienne à Saint-Sébastien-sur-Loire dont ils ont fait l’acquisition » explique Mélanie Ansquer. De l’avis de certains spécialistes, seul un choc de l’offre, c’est-à-dire la création de logements (sociaux, privés ou intermédiaires) pourrait parvenir à rééquilibrer le marché immobilier nantais en en réduisant les inadéquations : offre/demande, revenus/prix immobiliers…

Bon à savoir
Le budget moyen consacré à l’acquisition d’un logement atteint 319 142 €.
Combien devez-vous gagner pour acheter un appartement à Nantes ?
Prix du bien immobilier (hors frais de notaire et d’agence) : 234 518 € (surface moyenne (*) d’un logement ancien en région Pays-de-la-Loire x prix au m²) 
Montant total de l’acquisition (frais de notaire et d’agence inclus) : 268 499 €
Mensualité du crédit sur 20 ans : 1 387 € (au taux de 1,59 %)
Revenu minimal : environ 4 161 € par mois.
(*) En région Pays-de-la-Loire, dans l’ancien, la surface habitable moyenne est de 69,2 m² (Source : LPI-SeLoger).

Quel est le prix immobilier dans les villes près de Nantes ?
COMMUNE PRIX AU M²
Saint-Herblain 2 594 €
Saint-Sébastien-sur-Loire 2 705 €
Orvault 2 798 €
Sainte-Luce-sur-Loire 2 764 €
Rezé 2 709 €
Bon à savoir
Pour devenir propriétaire d’un appartement à Nantes, comptez 3 389 €/m² : +3,7 % en 1 an.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Bailleur : les différentes garanties de loyers

Votre crainte des impayés vous empêche de mettre en location votre logement ? Savez-vous qu’il existe différentes garanties pour vous assurez de percevoir vos loyers ?

Bien’ici vous présente le récapitulatif des solutions possibles pour garantir vos loyers.

1/ Exiger un garant
Le premier réflexe à avoir avant de louer son logement est de s’assurer de la solvabilité du locataire. Il faut vérifier que le montant de ses revenus sera suffisant pour couvrir les frais de la location.

Pour s’assurer le paiement des loyers, le bailleur peut demander à son locataire de désigner un garant. Ce garant peut être une personne physique ou morale, autrement dit, un proche du locataire, un établissement financier ou une garantie locative comme notre partenaire Youse.

Cette personne se substitue au locataire si celui-ci ne s’acquitte pas des paiements liés à la location : loyers, charges, impôts et taxes, réparations locatives, … Le bailleur peut donc lui demander les mêmes pièces justificatives qu’au locataire pour vérifier sa solvabilité.

Le garant s’engage via un document appelé « acte de cautionnement ». Si aucune durée n’est précisée ou qu’elle est « indéterminée », le garant a le droit de résilier l’acte. Depuis le 1er janvier 2019, la signature électronique est autorisée à condition que le garant ait une connaissance explicite de la nature et de l’étendue de l’obligation.

À savoir :
Le cautionnement est illégal si le bailleur a l’intention de souscrire une « garantie loyer impayé » ou la garantie Visale.
Cette solution est entièrement gratuite pour le bailleur. En fonction de la solution de garantie, le cautionnement peut représenter un coût pour le locataire.

2/ Souscrire une assurance garantie de loyers impayés (GLI)
La garantie des loyers impayés fonctionne comme de nombreuses autres assurances. Vous cotisez chaque mois et êtes couverts en cas d’impayés de votre locataire. Les garanties peuvent s’étendre au remboursement des dégradations du logement par le locataire, au frais de contentieux et même une indemnisation en cas de vacance locative.

Le coût de l’assurance varie d’une compagnie à une autre et représente environ 3 % du montant annuel du loyer, charges comprises. Cette assurance peut également être par l’intermédiaire d’un administrateur de biens.

L’assurance ne peut fonctionner que si plusieurs conditions sont réunies :

Le logement est uniquement à usage d’habitation
Le locataire est en CDI
Le loyer ne représente pas plus d’un tiers des revenus du locataire
Si le locataire est déjà en place, il ne doit pas avoir connu de défaillance au cours des 6 derniers mois de location.
L’assurance GLI est contractée pour toute la durée du bail et ses renouvellements. Au départ du locataire, le dossier du candidat locataire doit cependant faire l’objet d’une validation afin de pouvoir bénéficier des garanties.

3/ Bénéficier de la garantie Visale
La garantie Visale est un dispositif de cautionnement gratuit financé par Action Logement. Le locataire est le premier à entamer les démarches : il doit obtenir un « visa » en cours de validité en ligne. Le bailleur complète ensuite le dossier en ligne sur la base de ce visa. En acceptant les conditions, il obtient son acte de cautionnement.

Visale couvre 36 mois de loyers et de charges impayés sur toute la durée d’occupation du locataire. Le loyer avec charges est garanti jusqu’à 600 € sans justificatif de ressources dans toute la France (800 € pour l’Île-de-France). En cas d’impayés, Action Logement agira en recouvrement auprès du locataire.

Elle est réservée à certains profils :

Si le locataire est âgé de moins de 30 ans : il doit être salarié (tous contrats), étudiant ou alternant.
Si le locataire est âgé de plus de 30 ans : il doit être salarié du secteur privé ou agricole, en CDD ou en intérim depuis moins de 6 mois, ou nouvellement embauchés en période d’essai (hors CDI confirmé).
Le locataire ne doit pas être un ascendant ou un descendant du bailleur.
Quant au logement :

Il doit constituer la résidence principale du locataire.
Être situé sur le territoire français (métropole, DROM[1] mais pas COM[2]).
Faire l’objet d’une signature d’un bail nu ou meublé.
Le bail doit être signé après l’obtention de la caution Visale. Le bail doit contenir une clause résolutoire de non-paiement du loyer. Le montant du loyer ne doit pas dépasser 1 500 € en Île-de-France et 1 300 € sur le reste du territoire.

À savoir :
Vous pouvez vous adressez à un professionnel de l’immobilier pour gérer votre location. Il devra s’assurer de la solvabilité du candidat locataire et pourra lui demander une garantie. À défaut, il engage sa responsabilité civile professionnelle.
En examinant avec attention la candidature d’un locataire, et en choisissant l’une de ses solutions de garantie, vous serez protégés contre les problèmes de loyers impayés. Sans oublier que vous êtes toujours autorisé à demander un dépôt de garantie à l’entrée dans le logement. Son montant, limité à 1 mois pour la location nue et à 2 mois pour une location meublée, peut couvrir les impayés de loyer ou financer les éventuelles dégradations au départ du locataire.

Sourced through Scoop.it from: www.bienici.com

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Louer sans garant : est-ce possible ? | Au coeur de l’Immo

Face à des propriétaires frileux, la demande d’un ou de plusieurs garants est souvent exigée pour constituer un dossier de location. En fonction des situations, il est parfois difficile de trouver un proche qui puisse remplir ce rôle lors d’une recherche de logement. Au Coeur de l’Immo a enquêté pour vous et fait le point sur les solutions existantes pour louer sans garant "physique".

quelles sont les solutions pour louer un logement sans garant ?, source : Aucoeurdelimmo

La demande d’un garant pour une location est-elle une obligation légale ?
Lors d’une location, un garant peut se porter caution et s’engage ainsi à régler le loyer du logement si le locataire est dans l’impossibilité de le faire. Il s’engage donc à régler les loyers impayés, les potentiels intérêts dus à un règlement tardif et les frais imputables de l’État des Lieux de sortie.
Avoir recours à un garant pour une location n’est pas une obligation légale. Mais cela n’induit pas qu’il est illégal de demander un garant.
En revanche, ce dernier ne doit pas forcément être une personne physique. Il est possible que le garant soit une personne morale. C’est-à-dire une entreprise, un organisme ou encore une banque.

Louer sans garant : les différents organismes
Quels sont les différents organismes qui peuvent vous aider pour trouver une location sans garant ?

Le dispositif Solibail
Via une association agréée par l’État, Solibail offre une garantie au propriétaire. Le logement est loué par l’association puis attribué à une famille. 

Cette solution est-elle faite pour vous ? Le dispositif Solibail s’adresse aux ménages modestes ou aux personnes isolées. Le locataire signe un contrat de 18 mois. 

La garantie Loca-Pass
La garantie Loca-Pass est une caution accordée par Action Logement Services. Elle prend en charge le paiement du loyer et des charges locatives de la résidence principale en cas d’impayé. Sa durée est de 3 ans maximum et elle garantit le montant de 9 mensualités, dans la limite de 2 000 € par mensualité. 

Cette solution est-elle faite pour vous ? Vous pouvez prétendre à la garantie Loca-Pass si vous avez moins de 30 ans ou si vous êtes salarié du secteur privé.

La garantie Visale
La garantie Visale est également une caution accordée par Action Logement Services. Ses différences ? Les conditions d’attribution et les modalités ne sont pas les mêmes. En effet la garantie Visale est effective toute la durée d’occupation du logement et garantit un montant de 36 impayés pour le parc locatif privé et de 9 impayés pour le parc locatif social. 

Cette solution est-elle faite pour vous ?  Pour bénéficier de Visale, vous devez avoir moins de 30 ans ou être salarié d’une entreprise du secteur privé depuis moins de 6 mois ou depuis moins de 12 mois dans le cadre d’une mutation. Votre loyer doit également être inférieur à 1 300€ (charges comprises).

Le dispositif CLÉ
Le dispositif CLÉ était une garantie de l’État gérée par le CROUS. Peu utilisée, la Caution Locative Étudiante n’est plus proposée depuis avril 2018. Aujourd’hui, les étudiants peuvent s’adresser à l’Aide Logement Service pour demander une garante Visale.

Sourced through Scoop.it from: www.aucoeurdelimmo.com

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Le client de l’agent immobilier protégé contre ses propres fautes

Même s’il est de mauvaise foi, le vendeur d’un bien immobilier peut reprocher à l’agent immobilier de ne pas l’avoir empêché de tromper son acquéreur.
Pour la Cour de cassation, cette initiative que doit prendre l’agent immobilier entre dans son obligation de conseil et d’information vis à vis de son mandant, même si ce mandant était parfaitement conscient de sa propre tromperie.

Immobilier : compromis signé, la commission de l’agence est due

Sachant qu’un projet de création de rocade allait dévaloriser sa maison, un propriétaire s’était empressé de la vendre à des gens qui en ignoraient tout. Ces derniers avaient cependant obtenu par la suite l’annulation de la vente, leur consentement ayant été vicié par cette manoeuvre dolosive.

Contraint de rembourser et de reprendre sa maison, le propriétaire n’a pu la vendre par la suite que beaucoup moins cher. Mais invoquant sa propre faute, il a attaqué en justice l’agent immobilier pour être indemnisé. Il lui reprochait de ne pas avoir révélé au premier acquéreur le projet de rocade alors qu’ils étaient à l’origine d’accord pour le cacher.

Un devoir de conseil
La justice, après des hésitations, lui a donné raison. Même si ce propriétaire peu honnête savait ce qu’il faisait en dissimulant ce qui allait dévaloriser son bien, l’agent immobilier, chargé de vendre, devait l’avertir. Son devoir de conseil de professionnel envers son client profane l’obligeait à s’assurer que rien n’était caché à l’acheteur et lui interdisait de respecter la dissimulation du vendeur.

En ne le faisant pas, il a laissé son client prendre un risque en commettant une malhonnêteté. Il ne l’a pas amené à changer de projet, n’a donc pas rempli ses obligations de conseil et a commis une faute, ont tranché les juges.

Cette faute peut être considérée comme à l’origine de la procédure d’annulation, finalement couteuse pour son client vendeur.

Sourced through Scoop.it from: www.lerevenu.com

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Crédit immobilier: que devient-il en cas de divorce?

En cette veille de Saint-Valentin, le courtier Meilleurtaux se préoccupe de ce qui se passe quand Cupidon a des ratés. Ce portrait-robot de l’emprunteur divorcé permet de faire le point sur le sort du crédit immobilier si les deux époux se séparent.

Quel est le profil type de l’emprunteur divorcé? Voilà une idée pour le moins inattendue à la veille de la Saint-Valentin mais pas moins pertinente dans un pays qui compte 1 divorce pour 1,8 mariage. C’est le courtier en crédit immobilier et en assurance Meilleurtaux qui en est à l’origine. Sachez par exemple qu’en France, l’emprunteur au cœur brisé est âgé en moyenne de 44 ans (contre 39 ans pour un couple avec enfants, 33 ans pour un couple sans enfant et 37 ans pour un célibataire).

Il se fait prêter un peu moins de 150.000 euros (hors renégociation) en moyenne. Un montant à peine supérieur que celui prêté à un célibataire mais nettement inférieur à ceux accordés à un couple avec enfants (près de 210.000 euros) et à un couple sans enfant (201.000 euros). La durée moyenne de son emprunt est un peu moins élevée que celle des autres profils d’emprunteurs cités ci-dessus (18,7 ans contre 20 ans). Côté revenus, l’emprunteur divorcé touche logiquement moins que les couples avec enfants (5335 euros par mois) et sans enfant (4750 euros par mois). En revanche, il est mieux rémunéré que l’emprunteur célibataire: 3068 euros par mois en moyenne contre 2800 euros par mois.

Ceci étant dit, se pose la question: en cas de divorce, quid du crédit immobilier? Quel que soit le contrat de mariage, les co-emprunteurs sont tenus de payer la totalité du prêt. Le sort du crédit dépend donc de ce que les propriétaires souhaitent faire du logement. Si aucun des époux ne souhaite le conserver, la solution la plus simple est de le vendre, si possible avant le divorce pour économiser les droits de partage (ou droits d’enregistrement) redevables dans le cas contraire. Le notaire déterminera, selon le contrat du mariage, la part qui revient à chacun. À l’inverse, si les deux époux veulent rester copropriétaires du logement, cela suppose une bonne entente entre eux et que chacun continue de rembourser sa part de crédit. Dans le cas contraire, il est conseillé de solliciter auprès de la banque une désolidarisation de l’emprunt.

Cette démarche est également recommandée si l’un des deux conjoints souhaite conserver le logement. Il doit en effet racheter la part de l’autre et pourra alors solliciter auprès de la banque sa désolidarisation de l’emprunt commun (article 1215 du Code civil) afin de ne pas être redevable des échéances impayées. «Près de 60% des banques que nous avons interrogées facturent cette opération, explique Maxime Chipoy, responsable de meilleurbanque.com. La désolidarisation d’un crédit immobilier coûte en moyenne 39 euros mais le prix peut grimper au-delà des 100 euros dans certaines antennes régionales de banques nationales (Caisse d’Épargne, Crédit agricole)». De quoi bien réfléchir avant d’agir.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Home staging : 8 conseils pour relooker votre intérieur avant de vendre | Décoration

Pour vendre votre logement le plus rapidement et le plus efficacement possible, rien de tel que le home staging. Cette opération consiste à réaménager, réagencer, espacer et améliorer votre logement, afin de le rendre plus aéré, plus neutre et plus harmonieux aux yeux des visiteurs.

1. Faites de l’espace dans votre logement
Pour commencer une opération de home staging, il est impératif de privilégier l’espace avant tout, d’aérer au maximum le logement. Cela implique de vous séparer des meubles et objets trop encombrants et qui n’ont pas d’utilité particulière. En venant chez vous, les visiteurs doivent avoir la sensation de pouvoir circuler, et de pouvoir installer leurs propres affaires.

Bon à savoir
C’est dans les 90 premières secondes qu’un acheteur se décide !

2. Rangez au maximum votre intérieur
Ce conseil rejoint le premier et il est bien évident que votre logement doit être rangé au maximum lorsque des personnes viennent le visiter. Alors avant chaque visite, ramassez tout ce qui traîne sur le sol, les vêtements, les jouets, les accessoires en tous genres, afin que chacun puisse mettre un pied devant l’autre. Idéalement, il est préférable de ranger également les surfaces qui se trouvent en hauteur, les meubles, les plans de travail, les étagères… Cela nécessite un effort conséquent certains jours, mais cela finit toujours par payer, car les visiteurs pourront plus facilement se projeter.

Bon à savoir
La cuisine et la salle de bains doivent apparaître en bon état le jour des visites, car il s’agit de deux postes de dépense importants pour les visiteurs lorsque ces pièces paraissent en mauvais état.

3. Optez pour des équipements modulables
Si vous vendez un appartement ou une maison plutôt de petite surface, il est impératif que les visiteurs aient le sentiment qu’ils pourront quand-même évoluer au sein de ce logement. En effet, un célibataire peut rapidement se retrouver en couple, puis un couple peut avoir un premier enfant puis agrandir la famille, comme la plupart des gens. Alors pour ne pas leur donner l’impression que l’espace est étroit, vous pouvez opter pour des équipements modulables : des portes coulissantes, des panneaux japonais, des demi-verrières… cela permet aux visiteurs de s’apercevoir qu’il existe différentes possibilités d’agencement.

Vidéo : Mettez en valeur les atouts de votre logement

4. Faites entrer la lumière dans votre appartement
La luminosité peut être un facteur déterminant ou rédhibitoire chez beaucoup de personnes, il ne faut donc pas négliger ce paramètre. Alors si la luminosité de votre logement mérite d’être améliorée ou qu’une visite a lieu un jour de grisaille, n’hésitez pas à opter pour des teintes claires dans chaque pièce, repeignez de préférence les murs en blanc (ce qui aura également le mérite de rendre les lieux plus neutres), installez des miroirs aux murs, de préférence près des fenêtres, et disposez différentes sources de lumière un peu partout, telles que des lampes de table, des lampadaires, etc.

Bon à savoir
Profitez du home staging pour effectuer des petites réparations que vous repoussez, comme remplacer un interrupteur, boucher des trous ou encore changer une porte de placard cassée.

5. Retirez les accessoires et objets trop personnels
Le home staging vise notamment à rendre le logement plus neutre, afin de permettre aux visiteurs de s’y projeter plus facilement. Dans cet esprit, il est impératif de retirer les objets et accessoires trop personnels. Rangez donc les photos, les cadres, les objets de décoration qui ne sont pas du goût de tout le monde, les dessins d’enfants, etc.

6. Modernisez la déco de votre intérieur
Une déco et une atmosphère modernisées peuvent contribuer à provoquer le coup de cœur chez les personnes qui visitent votre logement. Cela passe par le fait d’utiliser parfois des astuces « cache-misère », afin par exemple de cacher une tâche sur un canapé, ou des meubles trop abîmés. Vous pouvez donc par exemple repeindre vos meubles vieillis afin de les rendre plus modernes et plus neufs, ainsi que changer la housse des canapés ou les recouvrir d’un plaid. De même, si certains murs sont trop abîmés ou que les motifs ne sont pas très modernes, un coup de peinture fera l’affaire.

Bon à savoir
Si vos meubles de cuisine sont anciens et que leur look n’est pas très moderne, contentez-vous de les repeindre en blanc.

7. Faites en sorte que chaque pièce ait une fonctionnalité précise
Dans l’esprit du home staging, il est inconcevable qu’une pièce serve de débarras, cela empêchera totalement les visiteurs de se projeter. Alors même si certaines pièces sont de très petite taille, faites en sorte qu’elles aient chacune une fonctionnalité précise. Aménagez un bureau dans une chambre inoccupée, ou encore un espace dressing, et n’oubliez pas les pièces telles que le garage. Si celui-ci vous sert à la fois à entreposer des affaires et à abriter vos machines à laver et autres électroménagers, essayez au moins de compartimenter, de ranger au maximum et de faire de l’espace.

8. Pensez aux petits détails décoration
Les petits détails n’en sont pas toujours et un rien peut provoquer le coup de cœur chez les visiteurs. Alors pourquoi ne pas profiter de cette période de visite pour allumer des bougies, poser un bouquet de fleurs sur la table, ou encore vous offrir un objet de décoration moderne ? Cela ne fera qu’égayer votre logement et cela permettra également aux visiteurs de s’y sentir bien.

Bon à savoir
Ne négligez pas les pièces extérieures comme le jardin, la terrasse ou le balcon. Ces espaces doivent également être rangés et nettoyés lors des visites.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

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Immobilier : comment repérer les acheteurs sérieux… et les autres

A leurs heures perdues, certains aiment à visiter les maisons à vendre près de chez eux. Point de jugement ici, mais ces adeptes du tourisme immobilier font perdre du temps aux vendeurs ainsi qu’aux éventuels intermédiaires qui s’occupent de la cession de leur bien. Et ces faux acheteurs ne sont pas les seuls à occuper inutilement le terrain. Il en est de même, par exemple, des futurs acquéreurs qui sont au tout début de leur recherche immobilière: "Si l’acheteur potentiel vous dit qu’il cherche depuis deux jours, il y a de grandes chances qu’il visite d’autres biens et qu’il se rétracte s’il vous a fait une offre d’achat", prévient Maël Barnier, porte-parole du courtier Meilleurtaux. Une proposition sur laquelle l’acquéreur peut en effet revenir sans pénalité, ne serait-ce qu’en se rétractant dans le délai de 10 jours qui lui est imparti après la signature du compromis de vente. Alors comment repérer les candidats sérieux, autrement dit ceux prêts et aptes, selon leur banquier, à passer à l’acte d’achat ?

Première question à poser au futur acheteur, celle du financement de l’acquisition
Pour les détecter, une seule solution : les interroger. En douceur, évidemment. "Instaurez un lien de confiance", conseille Maël Barnier. Parmi les points à élucider une fois cette relation nouée, celui du financement de l’acquisition. "L’acheteur passe-t-il par un prêt immobilier ? Si oui, a-t-il déjà vu son banquier et obtenu une simulation, ne serait-ce que griffonnée à la main sur un bout de papier", interroge la porte-parole. Pas d’emprunt en vue ? Dans ce cas, peut-être a-t-on affaire à un acheteur revendeur. Si oui, des contretemps peuvent survenir, pour la simple et bonne raison que l’acquéreur est peut-être suspendu à l’obtention de l’offre de prêt de son propre acheteur. Pire encore, il n’a peut-être pas encore reçu d’offre d’achat pour son bien. Mais la situation n’est pas forcément désespérée. "Si l’acheteur revendeur cède un 50 mètres carrés dans Paris, il a de bonnes chances de le vendre", positive Maël Barnier.

Connaître la situation familiale de l’acquéreur permet d’anticiper d’éventuels délais supplémentaires
Vous savez désormais comment votre visiteur compte s’offrir votre bien immobilier. Reste à savoir également avec qui, afin d’anticiper d’éventuels imprévus. "C’est souvent plus facile d’obtenir un crédit immobilier lorsqu’on achète en couple", rappelle la porte-parole de Meilleurtaux. Si, à l’inverse, l’acquéreur est en instance de divorce, même lorsqu’il s’agit d’un divorce par consentement mutuel, le banquier va attendre d’avoir la convention de divorce entre les mains pour accorder le prêt." De quoi rallonger les délais qui séparent chaque étape d’une transaction immobilière (offre d’achat, compromis / promesse de vente et, enfin, signature de l’acte authentique). Et ce n’est pas parce que l’on vend à une personne morale que l’on s’épargne ce genre de tracs, loin s’en faut. "Si les acheteurs sont regroupés au sein d’une SCI et qu’ils acquièrent une résidence principale, ça va. En revanche, s’il s’agit de frères et sœurs qui réalisent un investissement locatif, les documents à signer seront plus nombreux et la vente risque de prendre plus de temps", met en garde Maël Barnier.

"Dans la pratique, l’acquéreur peut toujours faire en sorte de ne pas obtenir son prêt"
De toute façon, le vendeur n’a d’autre choix que d’attendre l’extinction du délai permettant à l’acquéreur de renoncer à la vente. Et d’espérer que ce dernier décrochera son financement. Car la non-réalisation de cette condition suspensive constitue la dernière échappatoire permettant à l’acheteur de renoncer à la vente sans y laisser de plumes. "En théorie, ce n’est pas possible mais, dans la pratique, l’acquéreur peut toujours faire en sorte de ne pas obtenir son prêt", raconte Eric Allouche, directeur exécutif du réseau Era France.

De son côté, et ce qu’il passe par un intermédiaire ou non, le vendeur est lié à la première offre formulée "au prix et condition". C’est-à-dire qu’il est obligé de céder son bien au premier acheteur qui propose de l’acquérir au prix initialement fixé et dans les conditions de vente déterminées (date d’entrée dans les lieux, etc.). "Si le vendeur refuse de vendre, ce qui arrive parfois, par exemple chez des personnes âgées qui ont des idées bien arrêtées, l’acquéreur peut agir en justice et ça se termine par le versement de dommages et intérêts", explique Eric Allouche. Et de gager que les "curieux", comme il les appelle, les agents immobiliers les repèrent à vue d’œil : "Si l’intérêt de l’acheteur pour le bien est rapidement concrétisé par la signature d’une offre d’achat, c’est un bon signe. Idem s’il accepte de prendre rendez-vous rapidement pour la signature du compromis puis celle de l’acte authentique. Leur parler de l’indemnité d’immobilisation du bien, versée à l’appui de la promesse de vente et représentant entre 5 et 10% du prix de vente du bien permet également de juger de leur sérieux".

"Si l’intérêt de l’acheteur pour le bien est rapidement concrétisé par la signature d’une offre d’achat, c’est un bon signe"
Un exercice auquel les professionnels de l’immobilier sont rompus, prêche le dirigeant. "Ce n’est pas toujours évident pour les particuliers d’interroger les acheteurs sur leurs motivations, ni de décortiquer toutes les réponses. Les professionnels ont l’habitude de croiser les éléments pour détecter d’éventuels mensonges. L’agent immobilier peut même, au moment de la signature du bon de visite du bien, document qui atteste que celle-ci a bien été réalisée, demander une pièce d’identité aux visiteurs". Un début de piste qui en cas de cambriolage survenu après la période des visites pourra permettre de tracer les curieux mal attentionnés.

Sourced through Scoop.it from: www.journaldunet.com

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IZI by EDF : un service clé en main, du bricolage aux travaux rénovation – Côté Maison

Besoin de refaire le carrelage de votre salle de bains ? Repeindre votre salon ? Casser une cloison ? Changer la chaudière ? Rénover votre cuisine ? Depuis le 7 février 2019, vous pouvez faire appel à la plateforme servicielle IZI by EDF spécialisée dans la commande de travaux en ligne. Le réseau compte déjà 1000 artisans et 300 prestations – du bricolage à la rénovation en passant par l’installation d’équipement – disponibles dans 9 agglomérations françaises. Zoom sur cette nouvelle offre de services tout compris, proposée par le fournisseur historique d’électricité et premier électricien mondial.
Avec la volonté de diversifier son offre hors de l’énergie, EDF part à la conquête des services de proximité et lance IZI by EDF. Cette nouvelle plateforme destinée à la fois aux particuliers et aux professionnels, permet de commander en quelques clics une prestation "clé en main" : de la réalisation de petits travaux à des projets plus importants d’équipement et de rénovation, IZI by EDF prend tout en charge, jusqu’à la promesse du "Bien fait ou refait".  

IZI by EDF
Réaliser des travaux sans stress avec IZI by EDF
Avec les plateformes de simple mise en relation avec des professionnels, le client continuait d’être anxieux : ai-je choisi le bon professionnel ? Les délais seront-ils respectés ? La qualité sera-t-elle au rendez-vous ? Car ces plateformes se déchargeaient de tout suivi et de toute responsabilité. Mais les choses changent. 

Avec IZI by EDF – racheté en septembre 2018 à Hello Casa – le client peut désormais entreprendre des travaux, sans stress et éviter les désagréments. La plateforme devient le seul interlocuteur et l’unique responsable. A ce titre, le parcours utilisateur en est simplifié : les conseils, le devis forfaitisé, l’achat des matériaux, les délais, le choix du professionnel, la qualité du service et les problèmes éventuels sont pris en charge par la plateforme, jusqu’à la garantie "Bien fait ou refait".  

A chaque étape du projet acheté en ligne, le client peut être accompagné par des conseillés spécialisés, tous basés en France. En maîtrisant et en coordonnant les travaux de A à Z, du projet à la réalisation, IZI by EDF entend "devenir le partenaire sérénité des Français au quotidien".  

Le nouveau propriétaire souhaite repenser son studio IZI by EDF
Après le passage des artisans IZI by EDF, le studio est plus moderne et plus ouvertIZI by EDF
Du bricolage aux travaux de rénovation et d’équipement
Plus de 300 prestations sont disponibles en ligne, divisées en trois typologies : les travaux à la demande qui regroupent le dépannage et les petits travaux (mur à peindre, prises à changer…) ; les projets à concrétiser qui balayent aussi bien l’installation d’équipement (nouvelle chaudière, installation de panneaux solaires…) que la rénovation d’une pièce (murs à isoler, refaire une salle de bains…) ; enfin, les services d’accompagnement qui vont de l’alarme et la télésurveillance, jusqu’à leur entretien.  

D’autres prestations doivent apparaître prochainement, jusqu’à la prise en charge totale d’une rénovation d’appartement, et peut-être, la construction de maison… qui sait. 

Une fois la prestation choisie sur la plateforme de services IZI by EDF, le client répond à quelques questions et obtient un devis sur mesure, immédiat et gratuit. Une fois validé, les travaux commencent à la date et à l’heure choisies par le client. Et se terminent s’il est satisfait à 100%. 

Une salle de bains en attente de rénovation par les artisans IZI by EDFIZI by EDF
Une salle de bains rénovée après le passage des artisans de la plateforme IZI by EDFIZI by EDF
Un réseau de professionnels qualifiés
Afin de garantir des prestations de qualité, les artisans du réseau ont tous été sélectionnés après plusieurs étapes : un entretien de sélection, un test technique, une vérification des références et des interventions accompagnées. L’évaluation continue pendant le contrat de prestation de services. 

Plus de 1000 professionnels tout corps de métier confondus sont déjà sélectionnés et couvrent 9 villes de France (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris, Rennes et Toulouse). D’ici la fin de l’année, 10 nouvelles villes vont venir agrandir le réseau IZI.  

Sourced through Scoop.it from: www.cotemaison.fr

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53% des Français estiment qu’acheter à deux est plus engageant que se pacser ou se marier !

Selon un sondage Vousfinancer auprès de ses clients, prospects et internautes, 53 % des sondés considèrent l’achat d’un bien immobilier comme plus engageant que le mariage ou le pacs (plus engageant pour 41 % d’entre eux seulement), ou le fait de signer un CDI avec un employeur (6 %).

Acheter à deux, plus engageant qu’un CDD
53 % des sondés considèrent l’achat d’un bien immobilier comme plus engageant que le mariage ou le pacs (plus engageant pour 41 % d’entre eux seulement), ou le fait de signer un CDI avec un employeur (6 %).

Acheter à 2 pour faire avancer sa relation et construire son avenir
Pour les internautes interrogés, qu’ils aient déjà acheté en couple ou pas, acheter à deux est avant tout une façon de « se projeter dans l’avenir, s’engager dans la relation » pour 67,5 % d’entre eux, « se constituer un patrimoine à deux » pour 62 %, « fonder une famille » (32 %) ou progresser dans sa relation amoureuse (21 %). Seuls 4 % pensent que c’est un sacrifice impliquant de renoncer à son indépendance…

65% des personnes interrogées ont acheté un bien en couple
C’est un fait, être en couple donne envie de devenir propriétaire : 65 % des personnes interrogées ont acheté un bien immobilier à 2, mais la moitié l’ont fait sans toutefois être mariés ! Chez Vousfinancer, seuls 32 % des emprunteurs sont mariés quand 11 % ont acheté en étant pacsés et 22 % en concubinage. « Il n’est bien sûr pas nécessaire d’être marié pour acheter à 2 ! Il y a même aujourd’hui davantage de couples qui achètent sans être mariés qu’en ayant officialisé leur union. Dans ces cas-là, il faudra indiquer chez le notaire si l’achat est fait à 50/50 ou préciser la répartition réelle de la participation financière de chacun en tenant compte des apports personnels mais aussi des participations au remboursement des prêts… », explique Jérôme Robin, président fondateur de Vousfinancer.  Mais est-ce risqué d’acheter à 2 ? Quand on interroge ceux qui n’ont jamais acheté en couple, 53 % considèrent cela peu risqué voire pas du tout risqué… Il ne leur reste plus qu’à trouver la bonne personne pour passer à l’acte ! Seuls 10 % considèrent qu’il est très risqué d’acheter à deux…

Des démarches qui se font à 2
Et si être propriétaire était le ciment du couple ? En tous cas, ce qui ont acheté à deux ont fait les démarches ensemble qu’il s’agisse de la recherche du bien (60 % des couples les ont faites ensemble) ou des visites (78 % des couples y sont allés à 2). Concernant la recherche du financement et la négociation avec le courtier ou la banque, les résultats sont plus nuancés : dans un tiers des couples c’est Monsieur qui a géré la partie financement, dans 16 % des cas Madame, même si la moitié des couples (51%) ont là encore, effectué ces démarches à 2 !

Pour les banques aussi, c’est moins risqué d’acheter à 2
Pour obtenir son financement, il est plus facile d’acheter à 2, car outre le fait que cela permette d’avoir une capacité de remboursement supérieure et donc d’acheter un bien plus grand, pour les banques c’est également moins risqué… Résultat les couples sont souvent favorisés par rapport à ceux qui achetèrent seuls, tant au niveau des revenus minimum pour obtenir les taux les plus bas que sur le reste-à-vivre ou l’apport.

Ainsi, les revenus demandés à un célibataire sont souvent proportionnellement plus élevés. Dans une banque par exemple, un célibataire doit avoir 30 000 € de revenus minimums, contre 45 000 € pour un couple. Dans une autre, pour bénéficier des taux les plus bas il faut gagner 80 000 € seul, ou 100 000 € à deux.

Il en est de même pour le « reste-à-vivre » (la somme restante une fois la mensualité remboursée) qui doit être au minimum de 700 € pour une personne seule mais 800 € pour un couple. Et qu’on achète seul ou à deux à bien à 200 000 € l’apport demandé sera le même : 20 000 €, une somme plus facile à réunir à deux que seul…

« Les couples sont des clients de choix pour les banques. Lorsqu’ils achètent à deux, ils ont souvent plus d’apport, mais et des revenus plus élevés qui donneront lieu à une double domiciliation des salaires, avec l’ouverture de deux comptes bancaires – voire 3, s’il y a un compte joint – et la souscription de livret A, ou assurance-vie dans les années futures, lors de la naissance des futurs enfants… En outre, certaines banques recommandent aux couples de souscrire une assurance de prêt à 100 % sur chaque tête, ce qui peut doubler le montant de la prime mensuelle. Enfin, lorsqu’il y a deux emprunteurs, le risque de perte d’emploi notamment et de non remboursement du crédit ne repose pas que sur une seule personne, ce qui sécurise davantage le projet aux yeux des banques…» conclut Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.

* Sondage réalisé du 7 au 10 février 2019 auprès des clients, prospects Vousfinancer et internautes.

Sourced through Scoop.it from: www.mysweetimmo.com

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Résidence principale: l’exonération des plus-values est-elle menacée?

À la différence des résidences secondaires, les résidences principales ne sont pas taxées sur les plus-values et Emmanuel Macron semble vouloir y remédier. Le ministre de l’Économie estime que cette piste de réflexion doit être limitée aux «très gros biens immobiliers».
«Votre idée est très bonne». Cette discrète et banale petite phrase d’Emmanuel Macron a fait l’effet d’une petite «bombe» dans l’immobilier. Le président de la République a approuvé récemment l’idée d’un intervenant qui suggérait de taxer les plus-values des résidences principales. Contacté par Le Figaro, l’Élysée répond que cette piste «mérite d’être étudiée. Mais aucune action n’a encore été engagée à ce sujet. Nous devons d’abord étudier la faisabilité d’une telle mesure. Nous en saurons plus dans les prochains mois».

Certes, il n’y a pas eu d’effet d’annonce mais le chef de l’État ne s’est pas contenté de cette petite phrase. Il a également dénoncé des plus-values «injustes» à Bordeaux (obtenues, selon lui, grâce à l’arrivée de la LGV la reliant à Paris) en faveur de propriétaires qui «n’ont pas travaillé pour ça». C’est bien la preuve qu’il a une idée derrière la tête. «Il n’est pas absurde qu’une partie de la plus-value obtenue grâce à un investissement public soit réinvestie en dépense publique», explique-t-on dans l’entourage du président qui martèle qu’«il n’y a pas de quoi s’agiter».

Message reçu 5/5 par la communauté immobilière? Bien sûr que non! «Dire que le propriétaire qui entretient son logement, n’a pas mérité la plus-value, est indigne, répond Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers. La plus-value immobilière est l’un des seuls leviers de progression sociale des ménages.» Cet expert immobilier rappelle que, dans la très grande majorité des cas, ce bénéfice permet aux propriétaires d’acquérir un logement plus grand.

Pour Pierre Hautus, directeur général de l’Union nationale de la propriété immobilière, «la plus-value rembourse les charges et la lourde fiscalité payée par les propriétaires. Il faut entre cinq et huit ans pour amortir tous les frais liés à l’accession à la propriété».

Au sein du gouvernement, l’idée fait son chemin mais une voix légèrement discordante s’est fait entendre. «C’est une piste de travail à partir du moment où l’on parle des très gros biens immobiliers, a mis en garde Bruno Le Maire, ministre de l’Économie ce mercredi sur France 2. On ne va tout de même pas taxer le bénéfice de Français qui ont réalisé une plus-value sur un bien qu’ils ont acheté 100.000 à 200.000 euros. Pour eux, nous sommes là pour baisser les impôts».

Pourquoi cette excitation? Deux explications: tout d’abord, les résidences principales, contrairement aux résidences secondaires, échappent à la taxation sur les plus-values. «C’est une bonne chose (qu’elles continuent à être exonérées de taxe)», souligne Bruno Le Maire. En mettant fin à cette exonération, le gouvernement s’attaquerait à un symbole de la vie quotidienne des Français et mécontenterait près de 60% de ménages qui sont propriétaires de leur résidence principale (contre 70% en moyenne en Europe). «Taxer les plus-values sur les résidences principales aura un effet dévastateur sur le pouvoir d’achat des Français. Les propriétaires feront moins de travaux pour valoriser leur logement qui se dégradera. Le président ne voit pas cela: il a une vision financière de l’immobilier et oublie son caractère social et non spéculatif. Les propriétaires sont des alliés, il faut arrêter de taper sur eux!», prévient Pierre Hautus.

Cette taxe, et c’est la deuxième raison de l’agitation qu’elle suscite, constituerait un nouveau coup de massue pour des propriétaires déjà surfiscalisés. Ils sont taxés sur la détention d’un bien immobilier (taxe foncière, IFI), sur la mutation (droits de mutation, droits de succession), sur l’usage (taxe d’habitation) et sur les revenus fonciers. Au total, l’immobilier rapporte à l’État plus de 74 milliards d’euros en impôts et en taxes (et coûte près de 42 milliards d’euros d’aides, selon un rapport de la Commission des comptes du logement publié l’été dernier (chiffres de 2017). Soit un gain de 32 milliards. Il faut croire que cela ne suffit pas à Emmanuel Macron, en recherche de liquidités après avoir annoncé des mesures en faveur du pouvoir d’achat pour plus de 10 milliards d’euros.

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