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Quels sont les vices cachés d’une maison ancienne ? | Immobilier

Les vices cachés sont une véritable hantise pour les acheteurs de biens immobiliers anciens : quels sont les défauts considérés comme des vices cachés et quels sont les recours pour les acquéreurs concernés ?

Qu’est-ce qui est considéré comme un vice caché ?
Les vices cachés désignent les malfaçons qui rendent le logement impropre à son usage d’habitation. On considère également que les vices sont cachés si l’acquéreur n’aurait pas acheté (en tout cas, pas au même prix) le bien immobilier en connaissance de ces malfaçons. Pour être considéré comme un vice caché, le défaut doit être « grave » et être antérieur à la vente. Le vice caché n’est pas un vice dissimulé par le vendeur mais un vice qui n’aurait pas été découvert sans une inspection minutieuse du logement. Un défaut peut donc être considéré comme un vice caché, même si le vendeur n’en avait pas connaissance. Peuvent être considérés comme des vices cachés:

La présence de termites ayant provoqué des dégâts antérieurs à la vente.
L’absence d’eau courante.
Une dalle de béton fissurée.
Le défaut d’homogénéité du carrelage.
L’humidité et le défaut d’étanchéité.
Le caractère inondable d’une maison.
Les fondations défectueuses de la maison.
Bon à savoir
S’il est mentionné dans l’acte de vente, le défaut du logement ne peut pas être considéré comme un vice caché.

Combien de temps pour se retourner contre le vendeur ?
En présence d’un vice caché, l’acquéreur du bien immobilier ancien dispose d’un délai de 2 ans pour intenter l’action en garantie, si le contrat de vente a été conclu après le 19 février 2005. Précisons que ce délai ne commence pas à courir à partir de la vente ou de l’entrée dans les lieux, mais à partir de la découverte du vice : le point de départ est souvent constitué par le rapport d’expertise commandé par l’acquéreur. L’acheteur doit recourir aux services d’un avocat pour engager une procédure car l’affaire relève de la compétence du tribunal de grande instance (TGI). Précisons que le délai dont dispose l’acheteur pour agir est de 30 ans après l’achat de la maison : l’acheteur est donc protégé même s’il découvre le vice caché longtemps après son entrée dans les lieux. Néanmoins, il aura plus de difficultés pour rassembler les preuves démontrant qu’il s’agit bien d’un vice caché, puisque ces preuves ont tendance à disparaître avec les années.

Vices cachés : quels recours contre le vendeur ?
Quand on constate un vice caché dans son logement, la première chose à faire est de tenter de trouver un accord amiable avec le vendeur, en prenant contact avec lui, par courrier recommandé. Si aucun accord amiable n’est trouvé, le litige devra se régler devant le tribunal. Avant toute chose, il est possible de faire appel à un expert, qui pourra se rendre sur les lieux par injonction judiciaire afin de constater le vice caché. Précisons que l’acheteur peut demander à la justice de faire annuler la transaction immobilière, obtenir une indemnité équivalente à la réduction du prix de vente ou recevoir une somme équivalente aux coûts de la réparation du vice caché. Précisons que si dans le cadre de la vente d’un logement ancien, la garantie des vices cachés doit être apportée par le vendeur, ce dernier ajoute parfois une clause de non-garantie des vices dans le contrat de vente. Celle-ci empêche l’acquéreur de bénéficier de la garantie des vices cachés. Toutefois, cette clause n’est pas applicable si l’acheteur prouve la mauvaise foi du vendeur.

Bon à savoir
Un acheteur immobilier dispose d’un délai légal de 30 ans pour constater et signaler tout vice caché dans son logement ancien.

Vendre en l’état, ça veut dire quoi ?
Vendre en l’état signifie que la maison est vendue dans son état actuel et que le vendeur ne fera pas de réparation dans le cadre de la vente. L’acquéreur obtiendra donc le bien dans l’état dans lequel il était au moment de sa visite. Si une annonce immobilière précise qu’un bien est vendu en l’état, cela peut signifier que le vendeur n’a pas les fonds nécessaires pour réaliser les réparations ou aménagements nécessaires. Notons que si la mention « vendu en l’état » a une valeur, elle ne neutralise pas pour autant les obligations du vendeur, qui devra obligatoirement fournir les certificats obligatoires (amiante, DPE, zone inondable…) pour que la vente soit conclue. Le vendeur est également tenu de signaler la présence de défauts ou de vices apparents. Cependant, avant d’acheter une maison en l’état, il est essentiel de prendre certaines précautions. Ainsi, après une première visite, il est conseillé de faire une contre-visite accompagné d’un professionnel, qui pourra inspecter la maison et détecter d’éventuels vices cachés.

Vente en l’état : des travaux peuvent être importants
Dans le cadre d’une vente en l’état, l’acheteur accepte d’acquérir le bien immobilier ancien même si celui-ci nécessite des travaux ou aménagements conséquents.

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Copropriété : qu’est-ce qu’un syndic provisoire ? | Copropriétaire

Lorsque les propriétaires prennent possession de leur logement dans un immeuble neuf, un syndic est déjà en place. Quels sont ses devoirs, et pourquoi est-il provisoire ?

Nouvelle copropriété en VEFA = Un syndic provisoire
Un immeuble est géré par tous ses propriétaires avec l’aide du syndic de copropriété. Cet organe essentiel au bon fonctionnement des parties collectives est nommé lors d’une assemblée générale. Or le syndic est une obligation légale même si tous les propriétaires n’ont pas encore investi les lieux et qu’aucun vote n’a pu être effectué. La solution tient donc dans la création d’un organe provisoire. 

Bon à savoir
Le syndic de copropriété est nécessaire pour engager les premières dépenses liées à l’entretien de l’immeuble et aux services collectifs (éclairage, gardiennage). Il doit donc être opérant dès l’arrivée du premier propriétaire.    

Le syndic provisoire est nommé par le promoteur
Un appartement acheté en VEFA (vente en état futur d’achèvement) nous remplit la tête de projets, d’envies. On s’improvise architecte d’intérieur, décorateur, mais on songe rarement au charme discret du choix du syndic. Heureusement, la procédure est encadrée.

Le règlement de copropriété peut être rédigé par le promoteur. Cette procédure assure ainsi la gestion du ou des immeubles jusqu’au vote effectué durant la première assemblée générale.
Le contrat de syndic provisoire est directement lié à l’acte de vente. Il peut avoir été choisi par les différents partis (promoteurs et propriétaires), mais le cas est rare. Là encore, il s’agit d’un passage de relais jusqu’à la première assemblée générale.
Bon à savoir
Autrefois appelé Syndic de promotion, la loi ALUR l’a transformé en « provisoire » afin de notifier clairement aux propriétaires qu’il ne vise qu’à assurer la transition entre la livraison des lots par le promoteur et le choix d’un syndic après concertation et vote. 

Le syndic provsoire est renouvelable après un an
En général, un mandant de syndic est établi pour une durée de 3 ans renouvelable, le provisoire est réduit à un an à compter de la naissance de la copropriété, soit le moment où un appartement est livré au premier propriétaire. Son rôle est d’assurer pendant la période transitoire la gestion des affaires courantes mais aussi la tenue et l’arrêté des comptes, la préparation du budget prévisionnel. Avant le terme de la première année, le syndic provisoire doit réunir une assemblée générale afin de désigner un nouveau syndic où, obligatoirement, plusieurs contrats sont mis en concurrence. Rien n’empêche le syndic provisoire d’être confirmé dans ses fonctions, mais cette fois il s’agit d’une décision validée par le vote des copropriétaires à la majorité absolue.

Bon à savoir
Les propriétaires désireux de s’investir dans la copropriété peuvent créer un conseil syndical, ainsi ils deviennent les représentants des intérêts des propriétaires face au syndic. Mais ce conseil est élu, lui aussi, à l’issue d’une première assemblée générale. 

Comment assurer une bonne gestion de la copropriété ?
En général, les promoteurs sensibilisent à la nécessité de s’intéresser à la copropriété, même s’il s’agit d’une tâche chronophage, elle est nécessaire au bon fonctionnement des parties collectives. La première année est fondamentale, notamment pour le choix du syndic, même si le syndic provisoire peut proposer des contrats concurrents, il est conseillé aux propriétaires de prendre les devants et de rechercher eux-mêmes un professionnel correspondant à leurs besoins. Ils peuvent même présenter des contrats d’assurance ou de maintenance. Être proactif est le meilleur moyen d’assurer d’une bonne gestion de la copropriété. 

Les points clés à retenir
Le syndic provisoire est organisé par le promoteur immobilier et se charge de répondre aux nécessités d’une copropriété durant la première année suivant l’entrée des propriétaires dans un bâtiment neuf. Il est ensuite mis en concurrence lors de la première assemblée générale où les propriétaires votent à la majorité absolue pour le contrat le mieux adapté à leurs besoins. 

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Immobilier : rien ne va plus dans le neuf

Des parcelles peinent à trouver preneur dans une banlieue de Toulouse (Haute-Garonne). À Denonville (Eure-et-Loir), un lotissement a spécialement été conçu pour attirer les jeunes ménages. Vera Damasceno, chargée de vendre les maisons, ne comprend pas pourquoi les acquéreurs ne se bousculent pas. En France, les ventes de maisons individuelles en lotissement ont chuté de 13% en 2018.

Pessimisme pour 2019

La suppression du prêt à taux zéro dans les zones rurales et périurbaines explique en partie cette baisse. À cela s’ajoute la fin de l’APL accession, qui permettaient de réduire les emprunts des ménages les plus modestes. Fédérations du bâtiment et associations du logement se réunissent pour dénoncer ses freins au développement du marché immobilier. Selon les professionnels, le marché du neuf devrait continuer à souffrir en 2019 plus que l’ancien.

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Immobilier: la France manque-t-elle de logements?

«Quand le bâtiment va, tout va». Force est de constater que ce vieil adage est toujours d’actualité. Si le marché de l’immobilier ancien a connu une nouvelle année exceptionnelle, ce n’est pas le cas dans le neuf. Bien au contraire. La France construit moins de logements. À fin août, le nombre de permis de construire (chantiers autorisés) cumulé sur douze mois, accusait un repli annuel de 7,9% tandis que les mises en chantier (chantiers commencés) chutaient de 10,2%, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Ville et du logement. «Le pays va bien si on construit 400.000 à 450.000 logements par an, affirme au Figaro Live Henry Buzy Cazaux, président de l’Institut de management des services immobiliers. On est en train de descendre en dessous de ce seuil.»

En 2018, le nombre de logements commencés est en effet repassé sous la barre des 400.000 unités (398.100) contre 427.900 en 2017 (voir ci-dessous). Qu’il est loin l’objectif de 500.000 logements construits en France fixé il y a cinq ans par François Hollande alors président de la République! Parmi les freins majeurs à la construction d’immeubles, figurent le rabotage des aides publiques, l’échéance des élections municipales de 2020 mais aussi la multiplication des recours. La loi logement promulguée en fin d’année dernière est censée les réduire en ramenant les délais de jugement à 10 mois (contre 18 à 24 mois jusque-là). Mais la communauté immobilière estime qu’elle n’aura pas de véritable impact sur le marché avant 4 ou 5 ans.

Dans ce contexte, les acteurs du logement, pour une fois unis, (fédération du bâtiment, Fondation Abbé-Pierre, organismes HLM…) et soutenus notamment par l’Association des maires de France, tirent la sonnette d’alarme. Ils regrettent le peu de place accordé au logement, «premier poste de dépense des ménages» et réclament une «politique plus ambitieuse» en faveur d’un «logement durable et abordable». «Nous lançons un cri d’espoir dans une politique du logement qui a fait ses preuves et qui est indispensable pour la cohésion sociale et territoriale du pays», affirme Jacques Chanut, président de la Fédération du bâtiment.

Le Figaro Live a recueilli les analyses de trois experts sur les raisons et les conséquences de cette crise du logement dans le neuf.

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En immobilier, c’est Madame qui décide !

Achat, vente, location, estimation… chaque semaine, Evelyne Gielen livre ses conseils, truc et astuces d’agent immobilier. Et autant le savoir, les conseils d’Evelyne, ça décoiffe !

Vénus et Mars ne parlent pas le même langage
Ce sont les femmes qui décident de l’achat alors que ce sont les hommes qui se chargent de la vente. Vénus et Mars ne parlent pas le même langage. C’est Madame qui décide 8 à 9 fois sur 10 de l’achat de la future maison, comme dans les autres secteurs. Messieurs, comment vous faire comprendre de ces Vénus, vous qui venez de Mars? Astuces pour la publicité et les visites. Effet garanti. Une femme qui se projette est une femme qui achète

Messieurs les vendeurs, pensez à Madame !
Bien plus qu’une photo grand angle, pensez à ajouter un beau bouquet sur le plan de travail. Effet garanti ! Sur Mars on est technique, alors que sur Vénus on est pratico-pratique ! Pour un homme, deux étagères n’ont pas beaucoup de valeur, alors que pour une femme non seulement c’est du rangement, mais si vous indiquez le nombre de paires de chaussures qu’elles pourront contenir, croyez-moi elles prendront de la valeur !

Pour la salle de bain, pensez à mettre en évidence la double vasque pour Stéphane mais bien plus encore les serviettes et les savons qui dégageront un effet spa garanti. Messieurs ne nous montrez-pas les vannes thermo-statiques. La seule chose que nous voyons c’est le chat qui est sur le radiateur.  Le tableau électrique ? Pas tellement d’intérêt pour une femme, par contre montrez-lui le nombre d’électroménager qu’elle pourra faire fonctionner ensemble, et la, vous toucherez son cœur.

Une femme qui se projette, c’est une femme qui achète !
En tant que Martien et analytique vous aurez tendance à analyser la superficie du jardin, alors que pour toucher le cœur de Vénus, mieux vaut l’emmener tout près de la balançoire, ou elle pourra projeter le bonheur futur de ses enfants. Croyez-moi, une femme qui se projette, c’est une femme qui achète !

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Vers un maintien de la taxe d’habitation pour les 20 % plus aisés ? | Actualités

La taxe d’habitation, qui devait être supprimée pour tous les Français d’ici à 2021, pourrait finalement être maintenue pour les ménages les plus aisés. C’est le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui a annoncé ce revirement surprise.

La taxe d’habitation maintenue pour les ménages les plus aisés ?
Mesure phare du programme présidentiel d’Emmanuel Macron, la suppression de la taxe d’habitation pour l’ensemble des Français pourrait finalement être revue et corrigée. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances. « La suppression de la taxe d’habitation fait partie du projet du président, nous l’avons engagée (…). On peut très bien demander aux Français s’ils estiment que pour les 20 % les plus riches, il est légitime ou non de supprimer la taxe d’habitation », a-t-il déclaré à nos confrères d’Europe 1. « Si nous ne sommes pas capables d’écouter la demande de justice qui s’exprime partout en France, nous ne réussirons pas le débat national qui doit s’ouvrir mi-janvier », a ajouté Bruno Le Maire. Des propos confirmés auprès de nos confrères de RTL par le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui a annoncé que le maintien de la taxe d’habitation pour les 20 % les plus aisés « est sur la table ».

80 % des ménages totalement exonérés d’ici à 2020
Pour rappel, dans le programme présidentiel d’Emmanuel Macron, la suppression de la taxe d’habitation était partielle. En effet, elle ne devait concerner que les ménages les plus modestes. Néanmoins, par la suite, le Conseil constitutionnel avait prévenu que maintenir la taxe pour seulement une partie de la population constituerait une rupture d’égalité devant l’impôt. Le gouvernement a donc décidé une suppression pour tous les contribuables. Cependant, à l’heure actuelle, seule l’exonération pour les 80 % les plus modestes est actée dans la loi. L’exonération pour les 20 % les plus aisés doit faire l’objet d’une nouvelle loi, prévue avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron. « La promesse de campagne de la supprimer pour 80 % des Français (…) est mise en place » et se pose maintenant « la question des 20 derniers pour cent », a déclaré Benjamin Griveaux sur France Inter. Notons que cet automne, 80 % des ménages ont déjà bénéficié de 30 % de réduction. Une baisse qui doit passer à 65 % en 2019 puis à 100 % en 2020. Initialement, pour les 20 % les plus aisés, la suppression de la taxe devait prendre effet au plus tard en 2021.

Bon à savoir
Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, s’est déclaré plutôt favorable à ce que les Français ayant « de gros revenus et de grosses habitations » continuent de payer la taxe d’habitation.

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Location : les loyers sont 3 fois plus élevés à Paris qu’en province | Actualités

En France, le loyer moyen a augmenté de 2 € au cours des 12 derniers mois, pour atteindre 633 €. Cependant, nous pouvons constater de grandes disparités : entre la capitale et la province, les loyers varient du simple au triple.

À Paris, les loyers sont 3 fois plus élevés qu’en province
En 2018, la surface moyenne des logements loués en France était de 46 m² et il fallait dépenser 633 € par mois charges comprises pour se loger : c’est 2 € de plus qu’en 2017. Ramené au mètre carré, le loyer moyen est de 13,91 € et augmente modestement de 0,36 % par rapport à l’année dernière, selon l’Observatoire de l’offre et de la demande locatives, réalisé LocService.fr. Cependant, ces chiffres cachent de fortes disparités. Ainsi, par rapport à la province, l’Île-de-France est quasiment 2 fois plus chère et Paris est même 3 fois plus chère. Dans la capitale, on constate une augmentation sensible des loyers par rapport à 2017 (+ 3,13 %), avec un montant de 35,13 € au m². Mais si les loyers ont flambé à Paris, c’est à Bordeaux que l’on observe la hausse la plus spectaculaire (+ 6,77 %). Cette hausse résulte surtout de la pénurie de logements qui s’aggrave. Parmi les autres villes ayant fortement augmenté (de + 3 % à + 5 %) se trouvent Brest, Metz, Poitiers et Saint-Etienne, mais ces villes était peu chères à la base. À l’inverse, Tours et Avignon connaissent les plus fortes baisses, respectivement – 1,36 % et – 1,75 %.

Top 5 des villes où les loyers ont le plus augmenté en 2018
VILLES LOYERS MOYENS HAUSSES CONSTATÉES
Bordeaux 669 € + 6,77 %
Brest 449 € + 5,27 %
Metz 542 € + 4,46 %
Strasbourg 622 € + 3,09 %
Poitiers 432 € + 3,04 %
Les studios et T1 représentent 32 % des locations
Les appartements d’une pièce (studios et T1) restent les biens les plus loués avec près d’un tiers (32 %) des locations réalisées en 2018. Ils sont suivis par les 2 pièces, qui représentent 27 % du marché. Les grands appartements (2 chambres ou plus) sont également recherchés, notamment pour la colocation, et représentent 24 % des locations. De son côté, le marché des maisons se stabilise à 9 % des logements loués. Enfin, les chambres représentent 8 % des locations. En outre, plébiscités par les étudiants et les jeunes actifs, les logements meublés représentent 37 % des locations. Concernant les loyers, nous constatons que les chambres se louent 411 € pour une surface de 14 m² et les logements d’une pièce se louent 501 € pour 25 m². Pour les appartements T2, la surface constatée est de 43 m² pour un loyer moyen de 647 €. Un T3 de 64 m² se loue 770 € et les 4 pièces se louent 880 €. Les maisons se louent 826 €, allant en moyenne de 647 € pour les plus petites jusqu’à 939 € pour les plus grandes.

En France, 37 % des logements sont loués meublés. © LocService.fr
Que peut-on louer avec le loyer moyen de 633 € en France ?
En France, tous les locataires ne sont pas logés à la même enseigne. En prenant en compte le loyer moyen de 633 €, un locataire peut se loger dans un appartement de 66 m² avec 2 chambres à Rennes, alors qu’à Paris, il doit se contenter d’un studio de 14 m². À l’exception de Lyon, les autres métropoles régionales permettent en général de louer un appartement T2 avec une chambre pour une surface comprise entre 38 et 46 m², selon les villes. Des chiffres qui font écho à l’étude réalisée par SeLoger et LIEPP/Sciences Po, qui s’est intéressée à la surface pouvant être louée avec un loyer de 500 €. Cette étude nous apprend notamment que, pour cette somme, il n’est possible de s’offrir que 20 m² au grand maximum à Paris. Dans les zones les plus touristiques de la côte d’Azur, cette somme permet rarement de louer plus de 30 m². En revanche, avec 500 €, il est possible de louer de grands espaces dans le Cantal, l’Indre, la Nièvre ou encore la Haute-Garonne. À Aurillac, à Nevers ou encore à Muret, 500 € de loyer mensuel permettront d’accéder à des biens jusqu’à 75 m².

30 % des locataires sont des couples, avec un budget de 887 € mensuels. © LocService.fr
30 % de l’activité locative est concentrée sur 7 départements
On constate que les départements dans lesquels les locations ont été les plus nombreuses en 2018 sont les Bouches-du-Rhône (6,13 %), le Nord (4,90 %), Paris (4,32 %), l’Hérault (3,93 %), les Alpes-Maritimes (3,82 %), la Haute-Garonne (3,63 %) et le Rhône (3,27 %). À eux seuls, ces 7 départements concentrent 30 % de l’activité locative française. Il est intéressant de noter également que l’Île-de-France représente à elle seule 18,8 % des locations réalisées en 2018 (et 33 % des recherches) et que plus de la moitié (51,46 %) de l’activité est concentrée sur seulement 16 départements. En ce qui concerne le profil des locataires, nous pouvons constater que 30 % sont des couples ayant un budget moyen de 887 € charges comprises pour se loger. Les femmes seules représentent 40 % des personnes en recherche et ont un budget moyen de 653 €. Les hommes seuls (30 %) disposent d’un budget moyen de 641 €. Plus globalement, le budget moyen de l’ensemble des locataires s’établit à 719 €, soit 86 € de plus que le loyer moyen. De leur côté, les étudiants représentent toujours environ un tiers (32 %) des candidats locataires.

Bordeaux est la ville la plus tendue de France avec 6,4 demandes pour 1 offre. © LocService.fr
Les demandes des locataires sont en forte hausse et se répartissent à 48 % pour les appartements, 39 % pour les petits logements et 13 % pour les maisons. Sans oublier la colocation, qui représente 8 % des demandes »

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Prix immobilier : Top 10 des villes les plus chères de France en 2018 | Actualités

Il coûte plus cher de se loger dans certaines villes de plus de 100 000 habitants que dans d’autres, plus abordables… De Paris à Toulouse, en passant par Nice, découvrez notre palmarès des grandes villes où devenir propriétaire aura coûté le plus cher en 2018…

4 villes de plus de 100 000 habitants où le prix au m² dépasse les 4 000 €
Cherchez l’intruse entre Paris, Bordeaux, Lyon, Nice, Aix-en-Provence, Nantes, Strasbourg, Lille, Rennes et Toulouse… Si vous ne la trouvez pas , c’est normal : il n’y en a pas ! Et pour cause, toutes ces villes ont pour points communs non seulement de compter plus de 100 000 habitants mais aussi (et surtout !) de figurer parmi les plus chères de France. Pour espérer devenir propriétaire d’un logement dans l’une des dix villes qui composent notre palmarès, mieux vaut désormais disposer d’un bon pouvoir d’achat immobilier. Jugez plutôt, si vous voulez y faire l’acquisition d’un bien immobilier, que ce soit dans le cadre d’un investissement locatif ou pour acheter votre résidence principale, sachez que la fourchette de prix oscille entre 9 958 € du m² (Paris) et 3 138 €/m² (Toulouse) en passant par 4 210 €/m² (Nice) et 3 410 €/m² (Nantes).

Prix immobilier en France
En France, le prix au m² d’un logement dans l’ancien coûte 3 244 €.
Prix immobilier à Paris : Presque 10 000 €/m² !
De toutes les villes françaises de plus de 100 000 habitants, c’est – sans grande surprise – à Paris qu’il coûte le plus cher d’habiter. Tous arrondissements confondus, pour devenir propriétaire d’un appartement dans l’ancien dans la capitale, comptez 9 958 € du m². Immobilièrement parlant, celle que l’on surnomme la Ville Lumière coûte ainsi plus cher que Bordeaux (4 736 € du m²), que Lyon (4 591 € du m²) et que Nice (4 210 € du m²) qui occupent respectivement les deuxième, troisième et quatrième places de notre palmarès. À partir de la cinquième position, les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent que le prix au m², tout en restant plus élevé que la moyenne, tombe en deçà des 4 000 €. Faire l’acquisition d’un logement à Aix-en-Provence vous coûtera 3 922 € du m², si c’est à Nantes que vous voulez acheter, comptez 3410 € du m² et 3 399 € du m² si vous avez l’intention de vous offrir un logement à Strasbourg.

Prix immobilier : Top 5 des villes de plus de 100 000 habitants
VILLE PRIX AU M²
Paris 9 958 €
Bordeaux 4 736 €
Lyon 4 591 €
Nice 4 210 €
Aix-en-Provence 3 922 €

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53% des Français estiment qu’acheter à deux est plus engageant que se pacser ou se marier !

Selon un sondage Vousfinancer auprès de ses clients, prospects et internautes, 53 % des sondés considèrent l’achat d’un bien immobilier comme plus engageant que le mariage ou le pacs (plus engageant pour 41 % d’entre eux seulement), ou le fait de signer un CDI avec un employeur (6 %).

Acheter à deux, plus engageant qu’un CDD
53 % des sondés considèrent l’achat d’un bien immobilier comme plus engageant que le mariage ou le pacs (plus engageant pour 41 % d’entre eux seulement), ou le fait de signer un CDI avec un employeur (6 %).

Acheter à 2 pour faire avancer sa relation et construire son avenir
Pour les internautes interrogés, qu’ils aient déjà acheté en couple ou pas, acheter à deux est avant tout une façon de « se projeter dans l’avenir, s’engager dans la relation » pour 67,5 % d’entre eux, « se constituer un patrimoine à deux » pour 62 %, « fonder une famille » (32 %) ou progresser dans sa relation amoureuse (21 %). Seuls 4 % pensent que c’est un sacrifice impliquant de renoncer à son indépendance…

65% des personnes interrogées ont acheté un bien en couple
C’est un fait, être en couple donne envie de devenir propriétaire : 65 % des personnes interrogées ont acheté un bien immobilier à 2, mais la moitié l’ont fait sans toutefois être mariés ! Chez Vousfinancer, seuls 32 % des emprunteurs sont mariés quand 11 % ont acheté en étant pacsés et 22 % en concubinage. « Il n’est bien sûr pas nécessaire d’être marié pour acheter à 2 ! Il y a même aujourd’hui davantage de couples qui achètent sans être mariés qu’en ayant officialisé leur union. Dans ces cas-là, il faudra indiquer chez le notaire si l’achat est fait à 50/50 ou préciser la répartition réelle de la participation financière de chacun en tenant compte des apports personnels mais aussi des participations au remboursement des prêts… », explique Jérôme Robin, président fondateur de Vousfinancer.  Mais est-ce risqué d’acheter à 2 ? Quand on interroge ceux qui n’ont jamais acheté en couple, 53 % considèrent cela peu risqué voire pas du tout risqué… Il ne leur reste plus qu’à trouver la bonne personne pour passer à l’acte ! Seuls 10 % considèrent qu’il est très risqué d’acheter à deux…

Des démarches qui se font à 2
Et si être propriétaire était le ciment du couple ? En tous cas, ce qui ont acheté à deux ont fait les démarches ensemble qu’il s’agisse de la recherche du bien (60 % des couples les ont faites ensemble) ou des visites (78 % des couples y sont allés à 2). Concernant la recherche du financement et la négociation avec le courtier ou la banque, les résultats sont plus nuancés : dans un tiers des couples c’est Monsieur qui a géré la partie financement, dans 16 % des cas Madame, même si la moitié des couples (51%) ont là encore, effectué ces démarches à 2 !

Pour les banques aussi, c’est moins risqué d’acheter à 2
Pour obtenir son financement, il est plus facile d’acheter à 2, car outre le fait que cela permette d’avoir une capacité de remboursement supérieure et donc d’acheter un bien plus grand, pour les banques c’est également moins risqué… Résultat les couples sont souvent favorisés par rapport à ceux qui achetèrent seuls, tant au niveau des revenus minimum pour obtenir les taux les plus bas que sur le reste-à-vivre ou l’apport.

Ainsi, les revenus demandés à un célibataire sont souvent proportionnellement plus élevés. Dans une banque par exemple, un célibataire doit avoir 30 000 € de revenus minimums, contre 45 000 € pour un couple. Dans une autre, pour bénéficier des taux les plus bas il faut gagner 80 000 € seul, ou 100 000 € à deux.

Il en est de même pour le « reste-à-vivre » (la somme restante une fois la mensualité remboursée) qui doit être au minimum de 700 € pour une personne seule mais 800 € pour un couple. Et qu’on achète seul ou à deux à bien à 200 000 € l’apport demandé sera le même : 20 000 €, une somme plus facile à réunir à deux que seul…

« Les couples sont des clients de choix pour les banques. Lorsqu’ils achètent à deux, ils ont souvent plus d’apport, mais et des revenus plus élevés qui donneront lieu à une double domiciliation des salaires, avec l’ouverture de deux comptes bancaires – voire 3, s’il y a un compte joint – et la souscription de livret A, ou assurance-vie dans les années futures, lors de la naissance des futurs enfants… En outre, certaines banques recommandent aux couples de souscrire une assurance de prêt à 100 % sur chaque tête, ce qui peut doubler le montant de la prime mensuelle. Enfin, lorsqu’il y a deux emprunteurs, le risque de perte d’emploi notamment et de non remboursement du crédit ne repose pas que sur une seule personne, ce qui sécurise davantage le projet aux yeux des banques…» conclut Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.

* Sondage réalisé du 7 au 10 février 2019 auprès des clients, prospects Vousfinancer et internautes.

Sourced through Scoop.it from: www.mysweetimmo.com

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La FNAIM annonce la création d’un caducée professionnel pour tous les professionnels « encartés »

Une nouvelle campagne d’adhésion
La FNAIM, 1ère organisation des professionnels de l’immobilier en Europe, lance ce jour une nouvelle campagne d’adhésion. Elle y met en exergue, à la fois sa dernière victoire de reconnaissance des titres, mais aussi ses combats historiques tels que la liberté des honoraires ou encore la défense du mandat exclusif, sans oublier ses négociations actuelles et à venir sur la réforme de la copropriété.

Son visuel véhicule l’idée que seule l’union de l’ensemble des professionnels de l’immobilier fait émerger une voix puissante du secteur de l’intermédiation.  L’accroche invite d’ailleurs sans détour à rejoindre la « 1ère communauté des professionnels de l’immobilier en action » et une de ses « 63 Chambres locales » !

Les actions de la Fédération ne se limitant cependant pas uniquement à ce prisme politique, la FNAIM rappelle, en deuxième lecture, qu’elle accompagne ses adhérents chaque jour via une offre de services complète : formation, aide juridique, diffusion d’annonces ou encore offres de partenaires.

Un caducée professionnel pour les détenteurs d’une carte d’habilitation aux métiers reconnus par la loi ELAN
La FNAIM annonce la création d’un caducée professionnel pour identifier les détenteurs d’une carte d’habilitation aux métiers reconnus par la loi ELAN. Dans sa démarche de clarifier la chaîne de responsabilités des professionnels de l’immobilier, la FNAIM a récemment activé deux actions d’influence :

• Par l’envoi d’un premier courrier officiel (adressé à la DGCCRF / Conseil Supérieur du Notariat / Conseil National des Barreaux / Chambre Nationale des Huissiers de Justice / Conseil National de l’Ordre des Géomètres Experts / Confédération Nationale du Logement / UFCQueChoisir / SeLoger / ParuVendu / Google / Facebook…) à la manière d’une information juridique, rappelant que le titre d’agent immobilier est protégé et ne peut pas être usurpé. La Fédération rappelle que la distinction juridique est désormais stricte et doit être traduite pour permettre aux consommateurs de connaître plus facilement le niveau de responsabilités de ses interlocuteurs.

• Par l’envoi d’un second courrier aux Présidents des réseaux d’agences immobilières annonçant le démarrage d’une mission d’identification unique, sous la forme d’un « caducée », afin de faciliter la distinction des professionnels de l’immobilier par les consommateurs. C’est dans cette optique qu’elle a lancé une consultation d’agences de communication spécialisées en image de marque fin décembre. Dans le même temps, elle propose, à ces  réseaux immobiliers de s’associer au projet en faisant partie du groupe pilote chargé d’étudier et analyser les propositions.

La défense des professionnels de l’immobilier face aux attaques médiatiques
À la question « Les honoraires des agences immobilières sont-ils excessifs ? », le Président de la FNAIM répond « non ! » : « L’intermédiation n’a cessé de progresser en France. Selon la dernière statistique des services de l’Etat,  70% du marché est intermedié*. La donnée montre qu’aujourd’hui, le client est avec nous, et reconnait la plus-value de l’agent immobilier.
Les honoraires des agences immobilières se basent sur un service rendu. Le client paye une expertise, une force commerciale, une stratégie de promotion de son bien, une sécurité dans la transaction et surtout, la capacité du vendeur à accompagner et rassurer le client sur un acte décisif. »

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com