Il est plus difficile pour de jeunes ménages de se loger en Ile-de-France qu’il y a 40 ans, entre le manque criant d’offre de petits logements abordables et la baisse de leur niveau de vie, selon une étude publiée jeudi. Comme dans les années 1970, ces jeunes ménages (18-29 ans) sont aujourd’hui «massivement» logés dans le parc locatif privé où ils paient les loyers les plus élevés, alors même que leur niveau de vie a reculé en 40 ans, constate l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France dans cette étude.
Cette situation est «d’autant plus préjudiciable que ces ménages comptent en 2013 nettement plus de personnes seules et nettement moins de familles qu’en 1973», ce qui a fait baisser leur niveau de vie par rapport au reste des Franciliens. Selon le recensement de la population de 2013, on dénombre en Ile-de-France 1.965.200 personnes âgées de 18 à 29 ans, dont 517.300 ont constitué un ménage. Ils représentent 16% de la population et 10% des ménages.
Tensions exacerbées dans la capitale
Or «le renchérissement du parc locatif privé, combiné à la disparition des logements à bas loyer de la loi de 1948, et surtout le manque de studios et de deux pièces dans le parc locatif social» pénalisent tout particulièrement les jeunes ménages d’aujourd’hui, constate l’étude, qui analyse 40 ans d’enquêtes Logement de l’Insee et se base aussi sur les données tirées des recensements.
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