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Immobilier : Paris en route vers un prix moyen de 9200 euros le mètre carré

Enfoncé le seuil psychologique des 9000 euros le mètre carré comme tarif moyen dans l’immobilier ancien à Paris. Selon les statistiques des notaires de Paris et d’Ile-de-France, les prix dans la capitale ont atteint 8940 euros le mètre carré en septembre et devraient s’afficher à 9190 euros dès janvier 2018, en s’appuyant sur les données des avant-contrats. Et le mouvement ne semble pas devoir s’arrêter à court terme, une spécificité parisienne alors que la progression des prix commence à s’assagir partout.
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Au troisième trimestre, le volume annuel de transactions en France a atteint le record historique de 952.000 ventes (contre 825.000 un an plus tôt) tandis que la hausse des prix poursuivait son accélération pour s’afficher à 3,9% (contre 3,1% le trimestre précédent). En Ile-de-France, les ventes sont également particulièrement dynamiques (+12% en un an) mais leur croissance tend à ralentir. En revanche, plus on se rapproche de Paris, plus les hausses annuelles de prix sont importantes, dépassant largement la moyenne nationale. Le prix des appartements franciliens a bondi de 5,8% en un an et même de 7,8% à Paris. Les maisons de la région ont progressé beaucoup plus modérément: +2,7% en un an.

«À Paris, il n’y a pas de raison que la hausse des prix s’arrête brutalement, estime Me Thierry Delesalle, notaire dans la capitale. Il y a peu de produits disponibles, les taux d’intérêt sont toujours aussi bas et la durée des prêts s’allonge.» Sachant que la durée de détention moyenne d’un bien immobilier en région parisienne est de 7 à 8 ans et que l’embellie du marché n’est présente que depuis deux ans, les notaires estiment qu’il reste encore beaucoup de monde à reloger dans la capitale.

Par ailleurs, deux autres moteurs pourraient continuer à doper les prix de la capitale: un éventuel effet Brexit et un retour des acquéreurs étrangers attendu dans les prochains mois. L’arrivée d’expatriés français disposant d’un pouvoir d’achat londonien commence en effet à avoir un impact sur le prix des grandes surfaces. Quant aux étrangers dont la part dans les acquisitions est descendue au niveau plancher de 6,9% (contre plus de 10% les années fastes), ils commencent à remettre le cap sur la ville Lumière. Le traumatisme qui a suivi les attentats commence tout doucement à s’estomper et l’effet Macron semble aussi avoir un impact positif chez les acheteurs étrangers.

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