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Pinel, Censi-Bouvard, CITE… Comment en profiter avant la fin de l’année ?

Les dispositifs de défiscalisation immobilière sont amenés à changer, voire à disparaître en 2018. Comment en profiter pleinement avant la fin de l’année ? Et quels sont les avantages ? 

Profiter du Pinel dans les zones B2 et C avant la fin de l’année !
Le gouvernement a récemment annoncé la prolongation, pendant 4 ans, du dispositif Pinel mais à périmètre réduit. A partir du 1er janvier 2018, seront uniquement concernées les constructions dans les zones les plus tendues (A bis, A et B1). Donc, si vous souhaitez vous constituer un patrimoine dans les territoires moins denses représentés par les zones B2 et C, il est plus que temps de vous lancer. Le dispositif Pinel vous permet d’obtenir une réduction de votre impôt sur le revenu correspondant à 12 %, 18 %  ou 21 % du prix d’achat du bien immobilier. Pour cela, vous devez le louer pendant une durée de 6, 9 ou 12 ans, à titre de résidence principale et selon les plafonds définis par la loi. A l’issue de cette période de location, vous serez libre de faire usage de votre bien comme vous l’entendez.

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Nantes : un HLM construit en seulement 3 jours grâce à l’impression 3D !

Si l’on entend parler d’impression 3D pour des objets et des prototypes, on sait d’ores et déjà que la technique peut être appliquée au bâtiment. C’est le pari de l’agence nantaise TICA, qui a décidé de réaliser un HLM grâce à l’impression 3D. 

À Nantes, seulement 3 jours pour réaliser 95 m² grâce à l’impression 3D
Trois semaines sur un chantier traditionnel : c’est habituellement le temps qu’il faut pour réaliser une bâtisse de 95 m². L’université et la métropole de Nantes se sont alliées pour en réaliser une en seulement 3 jours. La prouesse est rendue possible grâce à une technique révolutionnaire de fabrication additive robotisée : BatiPrint 3D, brevetée par l’université de Nantes. Le projet, appelé  «YHNOVA» , est réalisé dans le cadre de la Nantes Digital Week, dans le quartier de la Bottière, à Nantes. 

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Ces petites maisons sont mises en vente sur… Amazon

Le mois dernier, Le Figaro Immobilier vous racontait l’histoire de ces jeunes étudiants bretons qui ont décidé de construire leur propre logement plutôt que de louer leur chambre universitaire. Voici une autre idée qui cible la «génération Y» (l’ensemble des personnes nées entre les années 80 et l’an 2000): Amazon, spécialiste, entre autres, de la vente en lignes de livres, commercialise également des maisons en préfabriqué.

Plusieurs annonces ont été publiées sur le site Internet du géant américain. Il vous en coûtera entre 3500 dollars (2964 euros) et 36.000 dollars (environ 30.500 euros), sans compter les frais de livraison qui peuvent être gratuits ou atteindre, pour certains, environ 4000 dollars (près de 3200 euros). Le plus cher de ces logements offre une surface habitable équivalente à celle d’un studio, soit un prix au m² de 1212 dollars (1026 euros). Vous disposerez des pièces habituelles (chambre, salle de bains, toilettes, salon, kitchenette…) mais également d’un système électrique et d’eau, voire de l’air conditionné. Enfin, ces maisons ont été construites pour résister aux conditions météorologiques extrêmes. Un détail non négligeable alors que le froid pointe le bout de son nez.

Mais, comme le précise le constructeur, MODS Building, à un internaute, il est possible de vous procurer des maisons d’une plus grande surface. «Nous pouvons vous en vendre de la taille que vous souhaitez», déclare la société qui invite les intéressés à se rendre sur son site où ils pourront présenter leur projet. Il est également possible d’empiler plusieurs maisons les unes sur les autres, sans toutefois en accumuler plus de trois. Reste à savoir si les particuliers du dernier étage devront se munir d’une échelle pour sortir de chez eux.

Quant au permis, MODS Building explique que ces maisons sont construites selon le Code international de construction. «Nous envoyons nos plans aux autorités locales avec les photos de la construction», explique la société. Et à un autre particulier, étonné du montant élevé auquel la maison est vendue, MODS Buildings répond: «Les matériaux de construction sont de haute qualité et le personnel qui les construit, qualifié».
Contacté par Le Figaro Immobilier, Amazon France nous a répondu que la commercialisation de tels habitats au sein de l’Hexagone n’était pas à l’ordre du jour.

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Changer ou rester : l’épineux choix du logement des seniors

Face à un vaste marché, les spécialistes de l’immobilier s’intéressent de plus en plus aux attentes et projets des retraités en matière de logement. Deux études récentes éclairent les évolutions en la matière.

«Dans quel type de logement pourrait-on bien vieillir?» Ce sujet, le promoteur Nexity vient de le faire examiner par le sondeur Ipsos. Une curiosité pas totalement désintéressée puisque le principal promoteur français a noué l’an dernier un partenariat stratégique avec le groupe Aegide-Domitys, leader français de la résidence pour seniors non médicalisée. Il ressort de cette étude que si seuls 27% des moins de 35 ans pensent que leur logement ne sera plus forcément adapté à leur âge à l’avenir, ils sont 80% à s’en préoccuper parmi les plus de 65 ans.
» Lire aussi – Investir en résidence-services, est-ce encore rentable?
Il semble que les plus jeunes (moins de 65 ans) privilégieraient plutôt le fait de rester chez eux, moyennant des services à la personne adaptés (53%) et quelques aménagements/équipements nécessaires (44%). De leur côté, les plus de 65 ans seraient prêts à bouger pour peu qu’ils se rapprochent de leurs proches (52%), d’infrastructures de santé (51%) et globalement des commodités (51%). Le portrait-type d’un logement où l’on pourrait bien vieillir fait l’unanimité quel que soit l’âge: c’est un endroit où l’on est indépendant d’aller et venir librement (à plus de 80%), où l’on peut se connecter avec ses proches, que l’on peut visiter avant d’y emménager, où l’on décide de son rythme de vie et où l’on peut recevoir ses proches.
36% des non-retraités envisagent de déménager quand ils franchiront ce cap

Dans les faits, seuls 9% des plus de 65 ans ont déménagé au cours de ces dernières années et 19% ont l’intention de le faire. Ils souhaitent notamment se rapprocher des commerces et des services (28%), adapter la surface de leur logement à leurs besoins (27%) ainsi que son accessibilité (27%).
De son côté, le réseau immobilier Foncia, qui n’a pas d’intérêt direct dans les résidences seniors, tente également d’en savoir plus sur les attentes de ce public. À en croire l’étude menée pour lui par BVA, 36% des non-retraités envisagent un changement de résidence lors de ce changement de cap, tandis que 20% estiment qu’ils achèteront un bien immobilier pour le mettre en location et 20% pensent qu’ils en vendront un. Ceux qui sont déjà passés à la retraite étaient, quant à eux, 31% à changer de lieu de résidence à ce moment mais seulement 4%, à acheter un bien immobilier locatif et 15%, à en vendre un.

Et parmi ceux qui ont effectivement changé de résidence, un tiers l’ont fait pour aller vivre dans un endroit qui leur est cher et 31% ont opté pour un lieu leur permettant de bénéficier d’un climat plus agréable. Par ailleurs, deux tiers des retraités n’envisagent pas de vendre leurs biens immobiliers, principalement car ils souhaitent les transmettre à leurs descendants (56%) et parce qu’ils y sont attachés (34%). Seule une petite minorité (13%) pourrait envisager une vente en viager.

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La trésorerie cachée des HLM revient encore sur le tapis

Depuis la rentrée, les organismes HLM sont en conflit ouvert avec le gouvernement: celui-ci a fait du logement l’un des grands perdants du budget 2018 avec des économies importantes, dont une partie majeure va porter sur les ressources des bailleurs sociaux. Pour protester contre la réforme des aides au logement social, près de 40 organismes HLM, accompagnés d’élus et de représentants de locataires manifestent ce mardi après-midi aux abords de l’Assemblée nationale.
Le mouvement HLM a envoyé, à la fin de la semaine dernière, un courrier – dont Le Figaro Immobilier publie ci-dessous une copie – au premier ministre dans lequel il réclame le retrait de l’article 52 du Projet de loi de finances 2018 sur la réforme du parc social.

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Déco intérieure : les couleurs qui seront sur tous les murs en 2018

Fini le pastel ! La tendance est aux teintes vives et intenses. Aucun risque que votre intérieur ressemble à celui de votre voisin.

Début 2017, tout le monde ne jurait que par le fameux vert Greenery, une teinte censée représenter le printemps, lorsque la nature se régénère. La couleur de l’espoir s’était imposée comme la teinte rassurante, apaisante, dans une période troublée. Comme un appel à l’ailleurs, à la nature fantasmée et rêvée. Mais avec les couleurs, tout change toujours très vite. Car, comme pour une collection de grand couturier, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas toujours. En 2018, le vert végétal sera toujours présent sur les murs, mais d’autres couleurs vont s’y ajouter. Le bleu foncé, que le monde de la décoration surnomme « le nouveau noir », va continuer à s’imposer. Tout comme le rose, le vert vif et toute une série de teintes flashy qui vont réveiller les intérieurs.

Tout s’est décidé en mars dernier, lors de l’International Home and Housewares Show organisé à Chicago, durant lequel tout le petit monde de la déco était pendu aux lèvres de Leatrice Eiseman. La directrice exécutive du Pantone Color Institute est en effet la grande prêtresse de la couleur qui lance des tendances. Toute l’industrie de la déco utilise cette fameuse gamme Pantone, créée en 1866 aux EtatsUnis. Depuis cette date, les 992 couleurs codifiées, régulièrement mises à jour, permettent aux stylistes, aux décorateurs, aux graphistes ou aux designers de parler le même « langage couleur » dans le monde entier.

D’autres bureaux de style ont développé leurs propres nuanciers, mais tous ou presque travaillent de la même manière. Des stylistes s’imprègnent au fil de l’année de l’art au sens général du terme. Cinéma, peinture, photo, musique, street art, danse et, bien sûr, mode sont scrutés pour définir les tendances de demain. « Les couleurs sont un tout, précise Caroline Beillerot, cofondatrice du bureau de style Instinct. Elles se retrouvent dans un nuancier et sont à la mode car elles ont été vues dans l’art, dans la rue, dans la vie. En fait, la couleur est avant tout le reflet de l’air du temps… »

Lors de sa conférence de presse, suivie par les blogueuses déco du monde entier, la directrice exécutive de Pantone a précisé que l’irisé, une teinte qui varie selon la lumière et l’angle de vue, allait aussi devenir une valeur sûre. « L’œil humain réagit particulièrement bien à tout ce qui est irisé, nacré ou translucide », a-t-elle précisé. Mais la grande révolution pour 2018 semble bel et bien la mise à l’écart programmée des tons pastel qui avaient envahi les magazines de déco et les intérieurs ces dernières années. L’hégémonie de ces teintes, qui avaient été imposées par la tendance scandinave dans la déco, touche à sa fin.

Des couleurs exotiques plus franches vont faire leur apparition. « Les teintes intenses s’imposent car elles sont une application naturelle de notre mode de vie “intense” », poursuit la créatrice. Du coup, les palettes de couleurs Pantone 2018 appliquent ces nouvelles tendances avec huit groupes de teintes qui vont devenir incontournables pour les décorateurs d’intérieur et les industriels du secteur. Ainsi, la palette Verdure, « symbolique de la santé », précise Leatrice Eiseman, comprend une série de couleurs végétales comme les verts céleri, feuillage, et toute une série de légumes verts aux couleurs très vives. Elles sont le symbole renouvelé de la couleur verte, qui s’est imposée dès la fin de l’année 2016 et qui continue d’être au cœur des choix des décorateurs professionnels et amateurs.

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Top 10 des meilleures grandes villes françaises pour vivre avec des enfants !

Pour chercher une ville où se loger, les familles avec des enfants privilégient les critères qui se rapportent à la qualité de vie, les possibilités de scolarisation ou encore les prix de l’immobilier. Voici un palmarès des villes où il fait bon d’avoir des enfants.

1. Grenoble, la ville idéale pour les familles à tout point de vue
Grenoble cumule les qualités. Diposant d’hôpitaux parmi les meilleurs au monde,  d’établissements scolaires de qualité, la ville présente également des prix attractifs de l’immobilier. Autant de critères qui s’ajoutent à la situation géographique idéale de la ville, ce qui en fait l’environnement parfait pour élever des enfants. 

La ville dispose d’une excellent réseau de transport en commun qui permet aux habitants de se déplacer facilement dans toute la ville. © santosha57

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 2 536 €/m²

2. Rennes, reconnue pour son niveau de sécurité
Rennes est une ville qui, en plus d’offrir un cadre de vie agréable, est reconnue pour son niveau de sécurité. La capitale bretonne offre également des opportunités de travail, atout non négligeable pour les jeunes parents souhaintant s’installer dans une nouvelle ville. Cela en fait une des meilleures villes où élever des enfants.

Ville à échelle humaine, Rennes dispose d’un centre-ville piéton où il fait bon se promener en famille. © santosha57

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 3133 €/ m²

3. Toulouse, ville où les salariés sont épanouis au travail
De par son environnement culturel et sa situation géographique, Toulouse est réputée pour son cadre de vie agréable. C’est une ville qui offre de nombreux avantages pour élever des enfants : elle est, par exemple, la ville de France où l’offre en matière de petite enfance est la plus importante. 

Attractive économiquement, Toulouse est une ville dans laquelle les salariés sont épanouis. © MIPImages

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 3020 € / m² 

4. Nantes, capitale verte
Ville verte, Nantes est située à quarante-cinq minutes de la mer. Agréable à vivre, elle offre de nombreux avantages économiques : les perspectives d’emploi y sont intéressantes et les prix immobiliers sont accessibles. L’offre culturelle y est également très vaste, idéale pour les sorties en famille.  

Elue capitale verte de l’Europe en 2013, Nantes offre sans conteste un bel environnement. © kevin_guillois

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 3 391 €/ m²

5. Lyon, ville économiquement attractive
Deuxième ville la plus porteuse d’emplois en France, Lyon se présente comme une ville attractive qui bénéficie d’une excellente situation géographique et d’un cadre de vie agréable. La traditionnelle fête des lumières, à Lyon, fait partie des nombreux événements culturels qu’il est possible d’apprécier en famille. 

Capitale gastronomique, Lyon offre un art de vivre reconnu dans le monde. © MangAllyPop@ER

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 4 438 €/ m²

6. Marseille, capitale du soleil
La cité phocéenne ne présente pas seulement un cadre de vie plaisant, elle dispose également d’avantages majeurs, tels que des services hospitaliers de qualité et de bonnes perspectives d’emploi. 

Ville la plus ensoleillée de France, Marseille a de quoi séduire le plus grand nombre. © Patricia W.

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 2 826 €/ m²

7. Angers, reconnue pour son offre en matière de santé
Angers est une ville réputée pour sa sécurité et où il est facile de se loger. En termes de santé, Angers dispose d’un centre hospitalier universitaire en plus de posséder un nombre élevé de médecins par habitant. La ville offre ainsi un cadre de vie paisibile aux familles avec des enfants qui souhaiteraient s’y installer. 

Avec 240 habitants au km², Angers est une ville dont la densité de population est l’une des plus faibles. © Sokarys

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 2 071 € /m²

8. Bordeaux, ville à la situation géographique idéale
Bordeaux est une ville dont le rythme de vie est idéal pour les familles. Les loyers sont modérés, les espaces verts y sont nombreux, le taux de délinquance est faible : les critères sont réunis pour rendre le quotidien agréable. De plus, l’agglomération bordelaise est idéalement située, entre mer et montagnes.  

Bénéficiant d’un bon réseau de transport, Bordeaux est également desservie par le TGV. © allfortof

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 4 901 €/ m²

9. Nice, un cadre de vie plaisant pour les familles 
Ville balnéaire située à seulement une heure de la montagne, Nice offre sans conteste un cadre de vie plaisant. La population y est de plus en plus jeune et dynamique et de nombreuses actions y sont engagées pour la petite enfance. Les familles avec des enfants s’y plairont ! 

Nice est une ville dont l’économie se porte bien et qui offre par conséquent de belles perspectives en termes d’emploi. © Elena Belyaeva

Bon à savoir
A l’achat, les prix de l’immobilier dans l’ancien sont à 4 386 € /m²

10. Paris, ville dont la programmation culturelle est sans pareille 
La capitale a beau être bien pourvue en termes d’école et offrir de nombreuses destinations culturelles, le coût élevé de l’immobilier en fait un inconvénient de taille pour les familles qui souhaiteraient s’y installer. Bassin économique, elle offre de nombreuses perspectives d’emplois mais reste éloignée de la nature, ce qui constitue un point faible aux yeux des familles qui veulent offrir la possibilité à leurs enfants d’avoir accès au grand air. 

La capitale présente des prix immobiliers extrêmement élevés mais dispose de nombreux établissements scolaires de renom, ainsi qu’une programmation culturelle exceptionnelle. © Mapics 

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Pourquoi la suppression de l’APL accession devrait coûter cher à l’État

L’État a décidé de supprimer ces aides. Une décision qui non seulement ne devrait pas générer des économies mais pourrait même lui coûter cher sur le plan financier.
(LaVieImmo.com) – La suppression de l’APL accession est une mesure inscrite dans le projet de budget pour 2018. Il s’agit d’une aide versée aux primo-accédants les plus modestes. Cette aide versée par l’État directement aux banques peut représenter jusqu’à 25% des mensualités de crédit des emprunteurs qui en bénéficient.
Elle est d’autant plus efficace qu’elle sécurise la banque sur toute la durée du crédit souscrit par l’emprunteur. En effet, elle s’adapte tous les ans à la situation du bénéficiaire. Il peut y avoir des baisses de revenus liés au chômage, par exemple ou des charges supplémentaires. L’APL accession est une forme de garantie de l’État auprès de la banque prêteuse. Elle profite chaque année à plusieurs dizaines de milliers de ménages. Entre 35 et 50.000 précisément, selon le Crédit Foncier, soit près de 10% des primo-accédants. Des profils qui, toujours selon le Crédit Foncier, ne pourraient pas accéder à la propriété sans ce dispositif.
Pas forcément d’économies à la clé

On pourrait imaginer que grâce à cette décision du gouvernement, l’État va va pouvoir faire des économies. Or c’est loin d’être garanti. D’où l’incompréhension d’un certain nombre d’observateurs. En effet, les ménages qui pouvaient bénéficier de l’APL accession sont aussi ceux qui peuvent prétendre aux APL réservées aux locataires.
Or les APL locatives coûtent beaucoup plus cher à l’État, 260 euros en moyenne par mois et par ménage, pour les locataires contre 155 euros par mois pour l’APL accession. Elles coûtent donc près de 70% plus cher que les allocations versées pour l’acquisition d’un logement qui ne représente d’ailleurs que 5% du coût total des APL dans le budget de l’État.

Avec la suppression de l’APL accession, le risque est donc pour le gouvernement de compter davantage de bénéficiaires d’APL locatives. Non seulement cette mesure ne générera pas aucune économie, mais elle pourrait même accroitre le coût total des APL.

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Taxe d’habitation: 230 euros d’économie en moyenne dès 2018

Après un certain flou voire des doutes sur la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages promise par Emmanuel Macron, la mesure devient désormais de plus en plus concrète. Le premier ministre Edouard Philippe a rappelé que la réforme se mettrait en place progressivement sur trois ans et coûterait 3 milliards d’euros à l’État dès 2018.

Selon France Info, cette baisse qui concerne les foyers dont le revenu fiscal ne dépasse pas 20.000 euros par part et par an, sera de 30% en 2018. Un deuxième tiers sera retiré en 2019 pour arriver à la suppression totale en 2020. Pour rappel, cette taxe qui s’appuie sur des valeurs locatives jamais mises à jour depuis les années 1970, affiche des montants très variables d’une ville à l’autre.

Selon les chiffres publiés par l’Observatoire annuel du Forum pour la gestion des villes, cette taxe (pour un couple avec 2 enfants habitant un logement dont la valeur locative est égale à 1,5 fois la moyenne des logements de la commune), elle variait en 2016 de 481 euros à Paris à 1440 euros à Argenteuil en passant par 909 euros à Angers, 1006 à Lille, 1080 à Toulouse ou encore 1242 à Bordeaux et 1395 euros à Marseille.

Au global selon un rapport de l’OFCE publié en juin dernier et s’appuyant sur les chiffres de l’Insee, la taxe représentait 662 euros en moyenne par an en 2016. Sachant que 15,5% des Français ne paient déjà pas cette taxe par le jeu des réductions et des exonérations, on obtient une moyenne de 783 euros de taxe d’habitation pour les Français qui la paie. En s’appuyant sur ce chiffre, on peut donc en déduire un gain moyen de pouvoir d’achat de 230 euros pour les bénéficiaires de la réforme.

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Fenêtres, volets et portes exclus du crédit d’impôt dès mars 2018

Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) sera «recentré» en 2018 sur certains types de travaux de rénovation (isolation des combles, etc.) et élargi par exemple aux frais d’audits énergétiques. En revanche, les changements des portes, fenêtres et volets isolants engagés dès ce mercredi ne bénéficieront plus que d’un crédit de 15% contre 30% pour les autres travaux. Et à partir du 28 mars 2018, ils seront exclus du CITE.

Le gouvernement évoque un coût trop important par rapport aux gains énergétiques observés, mais la mesure va aussi considérablement baisser les dépenses liées à ce dispositif, évaluées à 875 millions d’euros l’an prochain, contre près de 1,7 milliard d’euros cette année. «Le calendrier est beaucoup trop resserré et ne laisse même pas aux artisans et entrepreneurs le délai nécessaire d’explication à leurs clients», réagit Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB).
Des dizaines de milliers d’emplois en jeu

Les industriels de la «filière fenêtre» sont «vent debout» contre cette mesure et défendent l’efficacité de ces travaux, qui contribuent à l’activité de 51.000 artisans et PME. Pour l’Union des fabricants de menuiseries extérieures (UFME), le remplacement des anciennes fenêtres par des modèles performants permet de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 30%. «Cette décision est une catastrophe, réagit Patrick Bouvet, président de l’UFME qui craint la perte de plusieurs dizaines de milliers d’emplois à partir du deuxième trimestre 2018. Le taux de 30 % était sans doute trop fort, les fenêtres coûtaient peut-être cher au gouvernement (800 millions sur le 1,7 milliard d’euros de coût du CITE en 2016) mais mieux aurait valu une diminution progressive du taux du crédit d’impôt sur plusieurs années. Là, c’est trop brutal.»

C’est également un coup dur pour le bâtiment. Petites et grandes entreprises du secteur affichent leur colère à l’égard d’une décision «sans réelle concertation». «Cette mesure risque de peser très lourdement sur l’activité en entretien-rénovation et de stopper la reprise», déplore Patrick Liébus, président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) qui avait exprimé au Figaro Immobilier son inquiétude dès la semaine dernière après la publication du plan logement du gouvernement. «Il y a sans doute eu des excès de certaines sociétés dans ce domaine, mais il est dommage que tout un secteur doive en faire les frais, avait-il déclaré. L’isolation doit pouvoir se penser de manière globale». Du côté de la Fédération française du bâtiment, c’est l’incompréhension: «Comment peut-on afficher d’un côté des ambitions élevées de lutte contre l’effet de serre et saborder une mesure qui contribue efficacement à ces objectifs pour des raisons strictement budgétaires?», dénonce Jacques Chanut, président de la FFB qui fait référence au plan de Nicolas Hulot pour colmater 7 millions de passoires thermiques en 10 ans.

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