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Quelques points clés de la convention d’indivision

Contexte

On achète en indivision lorsque l’on acquiert à plusieurs un même bien immobilier. Même si la signature d’une convention d’indivision n’est pas obligatoire, elle est fortement recommandée.
À quoi sert-elle?

Elle permet d’organiser la gestion du bien en tenant compte de la spécificité de la situation: indivision en couple ou entre amis, quotes-parts équivalentes ou déséquilibrées… C’est aussi l’occasion pour chacun des propriétaires de faire un point précis sur ses droits et ses engagements.
Que comporte-t-elle?

Ce contrat, signé par tous les indivisaires, définit par écrit les conditions de la gestion d’une maison ou d’un appartement. Il présente donc de manière détaillée le bien indivisé, les qualités et le nombre de propriétaires ainsi que les quotes-parts de chacun. Le cas échéant, la convention d’indivision peut également fixer la période de l’indivision (elle peut être à durée déterminée ou indéterminée).
Comme le prévoit le Code civil (article 1873-1), la convention établit les droits et les devoirs de chacun des propriétaires du bien acheté en indivision. C’est un engagement à ne pas négliger, car en plus des mentions légales obligatoires, elle peut comporter plusieurs clauses définies directement par les propriétaires. Les indivisaires peuvent, par exemple, désigner via la convention un gérant en charge de la gestion du bien, ou encore établir la marche à suivre en cas de décès de l’un des indivisaires.

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Démarches et formalités pour acheter un bien immobilier

Après avoir déniché le bien idéal, vous devez concrétiser votre projet! Pour cela, vous commencez généralement par signer un compromis ou une promesse de vente. Même si la loi vous autorise à renoncer à votre engagement pendant 7 jours (délai légal de rétractation) ne prenez pas cette signature à la légère! Au contraire, soyez particulièrement vigilant sur la rédaction de ce document. En effet, vous pouvez y inclure des clauses ou des conditions suspensives vous permettant de vous désister. Une seule de ces conditions est obligatoire dans l’avant-contrat de vente: l’obtention de votre financement. Vous pouvez en ajouter d’autres: par exemple, l’obtention d’un permis de construire pour agrandir le bâtiment existant.
Des documents pour mieux connaitre le bien

Vous n’achetez pas un logement « à l’aveugle ». En effet, un certain nombre de diagnostics doivent obligatoirement vous être fournis par le vendeur. Ils sont annexés à l’avant-contrat et peuvent vous alerter sur l’éventuelle présence d’amiante ou de peinture au plomb. D’autres documents, vous permettent d’être informé sur l’état des installations de gaz et d’électricité ou sur les performances énergétiques de l’habitation. Prenez le temps d’identifier tous les documents utiles et de les lire attentivement!

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La vente aux enchères inversées fait ses débuts sur le marché immobilier

Connaissez-vous le concept de la vente au cadran? Lors d’une telle vente, un prix de départ élevé est fixé. Ce prix va, au fur et à mesure de l’enchère, diminuer rapidement et sur une courte durée. Le premier enchérisseur à placer une offre remporte l’enchère. Cette solution permet un meilleur contrôle des prix et évite la sur-spéculation sur un bien, un produit ou une denrée.
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Une start-up nantaise, baptisée Kadran.immo, a décidé d’adapter la vente au cadran, traditionnellement utilisée dans les marchés aux bestiaux et la criée aux poissons, au marché de l’immobilier. L’entreprise a ainsi lancé en juin 2017 sa plateforme numérique d’enchères dégressives. Le concept est simple: le vendeur détermine un prix de départ, ainsi qu’un prix de réserve en dessous duquel il ne veut pas vendre son bien. Une fois la vente démarrée, le prix baisse toutes les trente secondes. Le premier acquéreur potentiel à considérer que la maison est à son prix clique sur le cadran et remporte la vente. Le vendeur est ensuite libre de choisir l’offre qui lui convient le mieux (en fonction du plan de financement de l’acquéreur), voire de ne pas vendre du tout.
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Un concept qui a tout de suite séduit Maître Vincent Chauveau, notaire à Nantes. Il a donc choisi d’utiliser les services de la start-up pour mettre en vente des biens depuis longtemps proposés à la vente. Le 20 juillet dernier, un corps de ferme de 240 m² a ainsi été mis aux enchères sur cette plateforme. Le prix, fixé au départ à 510.000 €, devait baisser de 2 250 € toutes les trente secondes, et ce pendant vingt minutes. Il n’a cependant pas eu le temps de descendre car un acquéreur a transmis en moins de trente secondes une offre au prix initial.
Depuis cette vente, décrite comme «une première dans l’immobilier ancien» par Vincent Chauveau, une autre transaction de ce type a eu lieu, et deux autres sont prévues dans les prochaines semaines. Une chambre de bonne entièrement rénovée a ainsi été vendue dans le 5e arrondissement de Paris. «On a commencé sur un prix annoncé de 180.000 euros. Le prix a chuté pendant plusieurs minutes, et nous avons finalement trouvé un candidat à 145.000 euros, alors que le prix du marché pour ce type de bien est de l’ordre de 100.000 euros», raconte le notaire.
Quels avantages pour le vendeur et l’acheteur?

Selon Me Chauveau, l’intérêt majeur pour le vendeur est de voir partir son bien en quelques minutes au juste prix. L’opération revient en effet à mettre en vente à un prix souvent plus élevé que le prix du marché, et à voir sa valeur s’ajuster en quelques minutes contre plusieurs mois pour une vente classique. «Avec ce système, le vendeur voit où les acheteurs sont prêts à se positionner. Un bien qui reste longtemps sur le marché finit toujours par se vendre à un prix inférieur à sa valeur estimée au départ: il vaut mieux laisser le prix se réguler plus vite», explique Me Chauveau. La vente au cadran serait ainsi un véritable «produit anticrise lorsqu’il faut liquider du stock».
Le système présente également de nombreux atouts pour les acheteurs, qui fixent eux-mêmes le prix auquel ils sont prêts à acheter, et profitent d’un temps de réflexion jusqu’au jour de l’enchère. Ils disposent en effet de plusieurs semaines pour visiter la propriété. Avant d’avoir accès à un code leur permettant de se connecter et de cliquer sur le cadran, ils doivent s’enregistrer auprès du notaire, qui s’assure de la viabilité de leur plan de financement, et signer un document mentionnant les conditions générales de vente. Autre avantage de taille: lors de la vente ils peuvent voir en direct les autres acheteurs potentiels se positionner, ce qui leur permet de ne pas surenchérir à l’aveugle. Une aubaine quand on sait que dans beaucoup de marchés tendus les acheteurs renoncent souvent à négocier par peur de voir le bien leur passer sous le nez.
Ces avantages expliquent le succès de ces ventes. Deux nouvelles sont ainsi prévues en septembre et début octobre. Le 18 septembre c’est un T2 de 34 mètres carrés dans le 14ème arrondissement de Paris qui sera proposé aux potentiels acquéreurs, tandis qu’une très belle villa de 200 mètres carrés avec vue panoramique sur la mer sera quant à elle mise aux enchères début octobre. Son prix initial sera de 1.8 millions d’euros.

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Vendre aux enchères un bien immobilier

Les raisons de recourir aux enchères afin de vendre un bien immobilier sont nombreuses. Tout d’abord, par la publicité qui en est faite, les enchères attirent des particuliers et des professionnels, ce qui multiplie vos chances de trouver un acquéreur, surtout si votre bien est rare ou atypique. Ensuite, les enchères étant publiques, le prix de vente, qui est, en général, celui du marché, n’est quasiment jamais remis en cause par le fisc. De plus, l’acquéreur ne bénéficie ni de la faculté de rétractation en cas de refus de crédit, ni du délai de réflexion de 7 jours.
Les acheteurs potentiels disposant d’environ 3 semaines avant la vente pour consulter le cahier des charges à l’étude du notaire, on estime, en effet, qu’ils ont eu assez de temps pour réfléchir à leur engagement. Enfin, cette vente présente l’avantage d’être rapide puisqu’elle peut avoir lieu seulement 2 ou 3 mois après l’expertise du bien par le notaire.
Contactez le notaire de votre choix

Vendre volontairement aux enchères un bien immobilier nécessite, comme pour une vente classique, le recours à un notaire. Celui-ci vous assistera et vous conseillera avant, pendant et après la vente. Vous pouvez vous adresser à n’importe quel notaire, celui de votre famille ou un notaire établi dans la région où est situé l’immeuble, par exemple.
Tous les types de biens sont concernés

N’importe quel type de bien immobilier peut être vendu aux enchères, quelle que soit sa localisation, sa nature ou son affectation: chambre, garage, commerce, lot de copropriété, maison individuelle, local vide ou loué, parts de SCI, etc. Dans tous les cas, le notaire vérifie que le vendeur est entièrement libre de disposer du bien. Par exemple, vendre aux enchères peut être une solution si vous êtes en indivision, et que vous souhaitez en sortir, mais que vous n’êtes pas d’accord entre coindivisaires sur la valeur à attribuer à votre bien. Le notaire devra, avant tout, s’assurer que les indivisaires sont unanimement d’accord sur le principe même des enchères. Dans le cas contraire, votre seule possibilité sera de passer par la voie judiciaire pour provoquer un partage ou une vente forcée de ce bien.

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Toulouse et Bordeaux, les villes qui donnent envie de devenir propriétaire

Dans quelle grande ville les Français achètent-ils le plus? Quel est leur budget? Quelles sont leurs attentes et les principales motivations qui les poussent à devenir propriétaires? Une étude réalisée par Opinion Way pour Fortuneo s’est penchée sur ces différentes questions. Pour cela, l’institut de sondage a interrogé 2503 personnes âgées de 18 ans et plus dans les dix principales métropoles françaises (Paris, Lyon, Aix-Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice, Rouen et Strasbourg). De vraies différences entre ces villes ont été constatées.

* Un quart des Français compte acheter dans les cinq ans à venir

C’est dans les deux grandes métropoles du Sud-Ouest que les habitants sont les plus nombreux à avoir acheté un bien au cours des cinq dernières années ou à avoir l’intention d’en acheter un au cours des cinq prochaines années (49 % à Toulouse et 47 % à Bordeaux). La dynamique est particulièrement forte dans la Ville Rose, où 32 % des sondés ont l’intention d’acquérir un bien immobilier au cours des cinq prochaines années (contre 25 % dans l’ensemble des métropoles).
Paris et Lyon séduisent également les investisseurs, avec respectivement 25 et 26% d’intentions d’achat dans les cinq ans. En revanche, bien moins de projets immobiliers sont envisagés à Rouen (seulement 21% des habitants ont l’intention d’acheter dans les cinq prochaines années), et à Nice (22 %). C’est la seule ville où les intentions d’achat d’ici 2022 sont inférieures aux achats depuis 2012.

* La constitution d’un patrimoine est l’attente principale liée à un achat immobilier

Les Français achètent majoritairement un logement afin de se constituer un patrimoine pour leur avenir (36 % de l’ensemble des personnes interrogées), et cesser de payer un loyer (33 %). Selon les métropoles, on note quelques particularités liées au confort. En effet, parmi les motivations d’achat, la possibilité de bénéficier d’un jardin est particulièrement citée à Aix-Marseille (33 %), Toulouse (31 %) et Rouen (30 %).
Disposer d’une plus grande surface est une raison importante à Paris (27 %), Lyon (29%) et Toulouse (30 %), tandis que le calme (16% au total) est particulièrement recherché à Aix-Marseille (22 %) et Toulouse (20 %). Se rapprocher des transports et commerces est un argument régulièrement cité à Bordeaux (15 %) et à Nantes (15 %).
» Découvrez notre palmarès 2017 des villes où il faut investir
* Le bien idéal est une maison pour les femmes, un appartement pour les hommes

L’achat d’un appartement en centre-ville est particulièrement souhaité par les hommes (45 % contre 38 % des femmes), les maisons en périphérie de la ville étant quant à elles plébiscitées par les femmes (38 % contre 33 % pour les hommes).
Le bien idéal varie également selon l’âge et la catégorie socio-professionnelle. Les seniors optent ainsi pour un logement proche du centre, qui se révèle souvent plus pratique (46 % des personnes âgées de 50 ans et plus). Les maisons en périphérie sont quant à elles privilégiées par les personnes âgées de 30 à 49 ans, qui sont souvent en âge d’élever des enfants (41 % contre 31 % pour les personnes âgées de 50 ans et plus). Les personnes appartenant aux classes populaires sont également plus nombreuses à rechercher un logement éloigné du centre-ville (44 % contre 36 % pour les catégories socioprofessionnelles favorisées).
Les Parisiens disposent du budget le plus élevé

Dans l’optique d’un achat dans les 12 mois à venir, l’ensemble des habitants des dix plus importantes métropoles françaises seraient prêts à consacrer 308.000 euros en moyenne pour une maison et 241.000 euros pour un appartement.
Ce montant est beaucoup plus élevé dans la capitale. Les Parisiens sont en effet prêts à consacrer un budget de 489.000 euros pour une maison et 416.000 euros pour un appartement.

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Chauffage collectif : quand peut-on le remettre en route ?

Il n’existe aucun texte législatif qui impose une date de mise en route du chauffage plutôt qu’une autre. Il n’y a donc aucune période légale. Cette date est censée être inscrite dans le règlement de copropriété. Si tel n’est pas le cas, c’est au syndic de copropriété de la fixer. Elle sera inscrite dans le contrat passé avec le chauffagiste. Généralement, il s’agit du 15 octobre pour l’allumage des chaudières et du 15 avril pour son arrêt. Ces dates sont notamment strictement appliquées dans les structures reliées à un réseau de chauffage urbain.

• Puis-je demander de rallumer le chauffage avant?
Il est possible, si le contrat le permet, de modifier les dates, notamment pour rallumer les radiateurs plus tôt lorsque le début du mois d’octobre est frais. Avec le dérèglement climatique (des printemps plus frais ou des automnes plus doux), il est donc recommandé d’inclure dans le contrat une clause permettant de modifier les dates prédéfinies. Pour espérer avoir du chauffage plus tôt que prévu, les habitants de l’immeuble doivent alors se manifester auprès des représentants du conseil syndical. Ces derniers centralisent les requêtes et constatent dans chaque appartement la nécessité de la demande. Si elle est jugée légitime, le conseil saisit le syndic pour qu’il contacte le chauffagiste.
• Le syndic peut-il refuser?
Oui, le syndic peut refuser une telle demande. Et ce, pour trois raisons: le contrat ne le prévoit pas, la température n’est pas «significativement inférieure à 19 degrés» ou le nombre d’occupants réclamant la mise en route du chauffage n’est pas majoritaire. Dans ce cas-là, il n’existe aucun recours. Les habitants devront s’équiper d’un chauffage personnel ou d’appoint s’ils estiment qu’ils en ont besoin. À noter que si le contrat de copropriété ne permet pas de moduler la période de mise en route des chaudières, là encore, aucune requête ne sera prise en compte.

• Puis-je demander la modification des dates prévues dans le contrat?
Chaque copropriétaire peut tout à fait demander en assemblée générale de modifier les dates contractuelles ou les températures extérieures plancher à partir desquelles le chauffage sera remis en route. De telles demandes doivent être adressées au syndic avant qu’il ait convoqué l’assemblée générale, afin qu’elles puissent figurer à l’ordre du jour.

• Une fois le chauffage remis en route, quelle température ne dois-je pas dépasser?
L’article R131-20 du Code de la construction et de l’habitation prévoit que le système de chauffage d’un immeuble doit permettre aux logements de maintenir une température maximale de 19 degrés. Mais, dans la réalité, ce seuil est souvent dépassé. Et ce, pour deux raisons: certains occupants sont plus frileux que d’autres et parce qu’il est difficile d’assurer une chaleur uniforme à tous les étages.

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Résilier son assurance de prêt chaque année : quel emprunteur réalise le plus d’économie ?

A partir du 1er janvier 2018, les emprunteurs auront la possibilité de résilier annuellement leur contrat d’assurance de prêt immobilier. Quels sont les profils qui pourront réaliser les économies les plus conséquentes ? 

Délégation d’assurance : jusqu’à 150 € d’économies chaque mois
Dans le cadre de la mise en place de l’amendement Bourquin (loi Sapin II), qui permettra de résilier son contrat d’assurance emprunteur chaque année, une étude de Magnolia.fr s’est intéressée aux gains qui pourront être réalisés par les emprunteurs, en fonction de leur profil. Cette enquête nous apprend que les économies les plus conséquentes seront faites par les personnes de moins de 40 ans, en bonne santé et avec une situation professionnelle stable. Ainsi, un couple composé d’un homme de 39 ans et d’une femme de 35 ans, tous deux cadres en CDI, ayant emprunté, en janvier 2014, 250 000 € sur 20 ans avec un taux d’assurance groupe de 0,4 % par personne, pourront prétendre, dès janvier 2018, à une assurance emprunteur aux garanties similaires à un taux avoisinant les 0,06 % (voir tableau ci-dessous). Ils pourront donc économiser 27 550 €, soit 150 € par mois, jusqu’à la fin de leur crédit immobilier.  

Un changement d’assurance emprunteur bénéfique aussi aux séniors
Même si les séniors n’ont pas vraiment la « cote » auprès des banques, en raison de leurs problèmes médicaux plus fréquents, ils peuvent, eux aussi, réaliser des économies en changeant d’assurance emprunteur. Un couple de plus de 60 ans ayant acheté une maison secondaire en janvier 2011, avec une assurance de prêt à 0,40 % pourra changer, dès janvier 2018, au profit d’une nouvelle assurance à un taux identique mais avec des mensualités moindres, puisque basées sur le capital restant dû (voir tableau ci-dessous). Grâce à ce procédé, le couple paiera une mensualité de 75 € au lieu de 100 €, soit une économie de plus de 3 000 € sur le long terme. La résiliation de l’assurance emprunteur peut également être bénéfique aux personnes atteintes de maladie ou exerçant une profession « à risque », puisque certains contrats en délégation d’assurance ne font pas de distinction entre profession « à risque » et profession « classique ».

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Déco intérieure : les couleurs qui seront sur tous les murs en 2018

Fini le pastel ! La tendance est aux teintes vives et intenses. Aucun risque que votre intérieur ressemble à celui de votre voisin.

Début 2017, tout le monde ne jurait que par le fameux vert Greenery, une teinte censée représenter le printemps, lorsque la nature se régénère. La couleur de l’espoir s’était imposée comme la teinte rassurante, apaisante, dans une période troublée. Comme un appel à l’ailleurs, à la nature fantasmée et rêvée. Mais avec les couleurs, tout change toujours très vite. Car, comme pour une collection de grand couturier, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas toujours. En 2018, le vert végétal sera toujours présent sur les murs, mais d’autres couleurs vont s’y ajouter. Le bleu foncé, que le monde de la décoration surnomme « le nouveau noir », va continuer à s’imposer. Tout comme le rose, le vert vif et toute une série de teintes flashy qui vont réveiller les intérieurs.

Tout s’est décidé en mars dernier, lors de l’International Home and Housewares Show organisé à Chicago, durant lequel tout le petit monde de la déco était pendu aux lèvres de Leatrice Eiseman. La directrice exécutive du Pantone Color Institute est en effet la grande prêtresse de la couleur qui lance des tendances. Toute l’industrie de la déco utilise cette fameuse gamme Pantone, créée en 1866 aux EtatsUnis. Depuis cette date, les 992 couleurs codifiées, régulièrement mises à jour, permettent aux stylistes, aux décorateurs, aux graphistes ou aux designers de parler le même « langage couleur » dans le monde entier.

D’autres bureaux de style ont développé leurs propres nuanciers, mais tous ou presque travaillent de la même manière. Des stylistes s’imprègnent au fil de l’année de l’art au sens général du terme. Cinéma, peinture, photo, musique, street art, danse et, bien sûr, mode sont scrutés pour définir les tendances de demain. « Les couleurs sont un tout, précise Caroline Beillerot, cofondatrice du bureau de style Instinct. Elles se retrouvent dans un nuancier et sont à la mode car elles ont été vues dans l’art, dans la rue, dans la vie. En fait, la couleur est avant tout le reflet de l’air du temps… »

Lors de sa conférence de presse, suivie par les blogueuses déco du monde entier, la directrice exécutive de Pantone a précisé que l’irisé, une teinte qui varie selon la lumière et l’angle de vue, allait aussi devenir une valeur sûre. « L’œil humain réagit particulièrement bien à tout ce qui est irisé, nacré ou translucide », a-t-elle précisé. Mais la grande révolution pour 2018 semble bel et bien la mise à l’écart programmée des tons pastel qui avaient envahi les magazines de déco et les intérieurs ces dernières années. L’hégémonie de ces teintes, qui avaient été imposées par la tendance scandinave dans la déco, touche à sa fin.

Des couleurs exotiques plus franches vont faire leur apparition. « Les teintes intenses s’imposent car elles sont une application naturelle de notre mode de vie “intense” », poursuit la créatrice. Du coup, les palettes de couleurs Pantone 2018 appliquent ces nouvelles tendances avec huit groupes de teintes qui vont devenir incontournables pour les décorateurs d’intérieur et les industriels du secteur. Ainsi, la palette Verdure, « symbolique de la santé », précise Leatrice Eiseman, comprend une série de couleurs végétales comme les verts céleri, feuillage, et toute une série de légumes verts aux couleurs très vives. Elles sont le symbole renouvelé de la couleur verte, qui s’est imposée dès la fin de l’année 2016 et qui continue d’être au cœur des choix des décorateurs professionnels et amateurs.

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Près de Toulouse, Macadam Garden expérimente l’économie circulaire entre TPE

l’équipe de Macadam Garden avec de gauche à droite Cédric Jules, Simon Brège et Alex Belin.

 

Depuis trois ans, l’expert des potagers urbains Macadam Garden construit des boucles d’économie circulaire avec ses voisins autour de Seysses, en banlieue toulousaine. La preuve par l’exemple que ce modèle marche aussi pour les TPE.

 

C’est une expérimentation de terrain et de bon sens, à taille humaine, qui entend prouver que les ceintures maraîchères des villes, ne sont plus en lent déclin. Installé depuis trois ans à Seysses près de Toulouse, le maraîcher Macadam Garden et promoteur de potagers urbain en entreprise [1], a réuni un collectif d’entreprises pour co-construire des boucles d’économie circulaire autour de son exploitation. « Nous nous sommes rapprochés en 2015 de deux entreprises voisines : la distillerie d’huiles essentielles EDC et le centre équestre de Seysses afin de travailler sur le recyclage des déchets compostables. Aujourd’hui nous réalisons ensemble quinze tonnes de lombricompost à partir de fumier et de résidus de distillerie que nous utilisons sur notre exploitation maraichère et proposons déjà à trois maraichers de la commune », raconte Cédric Jules fondateur de Macadam Garden.

 

Innover en économie circulaire

Une première boucle de proximité qui génère déjà d’autres collaborations. Les quatre maraichers ont entamé une réflexion sur du « maraichage collaboratif » dans l’idée de partager des réseaux de distribution et travailler ensemble. Une solution gagnant-gagnant permettant des économies pour, dans un second temps, acheter ensemble du matériel agricole et pourquoi pas, un véhicule au gaz naturel. Portée financièrement par les appels à projets « économie circulaire » organisés par la région et l’Ademe dont la société a été lauréate en 2015 et 2017 et accompagnée par le bureau d’étude Palanca, Macadam Garden ne cesse d’expérimenter et d’innover sur son territoire.

En 2017, la société a développé la culture de la spiruline pour commercialiser de la spiruline sèche, une activité à forte valeur ajoutée. Elle a également récupéré l’unité de production du projet Café des Spores qui propose de cultiver des champignons de Paris et des pleurotes sur du marc de café un excellent substrat récupéré auprès d’entreprises toulousaines. Dans l’optique de grandir et d’amorcer de nouveaux projets, Macadam vient aussi de racheter trois hectares de terrain supplémentaires à Seysses. « De quoi tripler nos surfaces en maraichage et spiruline, développer un verger et installer nos futurs projets », confie Cédric Jules.

 

Devenir autonome en énergie

Parmi ces derniers figure la construction d’un méthaniseur artisanal, qui permettrait la production simultanée de digestat solide et liquide (engrais de qualité), d’électricité et de la chaleur pour prolonger la culture de la spiruline d’avril à octobre, chauffer notamment la distillerie et approvisionner en gaz naturel un véhicule mutualisé. « Ce projet permettrait de valoriser le reste des déchets des entreprises voisines. Nous sommes dans la phase d’étude grâce aux soutiens de l’Ademe », précise Cédric Jules.

Sur ce bout de territoire du sud-ouest toulousain, avant d’acheter à un fournisseur, on se tourne vers ses voisins pour voir si on ne pourrait pas s’approvisionner sur place. « Les boucles d’économie circulaire sont longues à installer mais une fois que cela marche, on économise de la matière première et du temps. L’impact est bénéfice sur les factures, sur l’environnement et cela crée du lien entre les entreprises du territoire. » Un bilan vertueux donc, selon Cédric Jules qui nuance le trait en ajoutant que « rien n’aurait été possible sans l’accompagnement du bureau d’étude Palanca car les TPE ont le nez dans le guidon. »

A.de V.

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7 conseils pour bien choisir son assurance habitation

Vous êtes propriétaire ou locataire d’un bien immobilier ? Alors, il est essentiel de souscrire à un contrat d’assurance habitation. Ce dernier permet de protéger au mieux votre logement des dommages causés en cas de sinistre. Pour cela, il est indispensable que votre contrat soit adapté et corresponde à vos attentes et besoins en termes de garanties et de budget.

1) Évaluez précisément le nombre de pièces

Afin que votre assureur puisse calculer votre devis d’assurance habitation, vous devrez lui fournir quelques caractéristiques concernant votre logement. Le nombre de pièces étant la caractéristique la plus importante, il est primordial de savoir le calculer correctement. Pour cela, vous devez vous renseigner auprès de votre assureur afin de tenir compte de son mode de calcul. En effet, pour certains organismes d’assurance, une pièce de plus de 40m2 compte comme deux pièces. Pour d’autres, la limite se situe à partir de 30m2. Sachez également que certaines pièces telles que la cuisine et la salle de bain ne sont pas considérées comme des pièces à déclarer.

2) Choisissez votre assurance en fonction de votre profil et du type d’habitation

Selon votre profil, les garanties ne sont pas les mêmes. En effet, si vous êtes un propriétaire souhaitant louer son appartement, vos attentes en terme d’assurance ne seront pas les mêmes que si vous êtes un étudiant avec un faible budget. D’autre part, les garanties sont également différentes selon le type d’habitation que vous souhaitez assurer. En effet, que vous soyez propriétaire ou locataire, vous ne souhaiterez pas les mêmes garanties pour un logement neuf que pour une résidence secondaire ou un appartement meublé. Il est donc important de bien cibler vos attentes en termes de contrat d’assurance habitation notamment de garanties.

3) Estimez rigoureusement la valeur de vos biens

Avant de souscrire à votre assurance habitation, estimez votre mobilier de la manière la plus précise possible. Il s’agit de tout ce qu’il y a dans votre logement : des vêtements jusqu’au meubles en passant par la vaisselle, les bijoux, les objets de valeur, etc. Lors du calcul de la valeur de vos biens, pensez à conserver les justificatifs d’achat ainsi que des photos en cas de sinistre. N’hésitez pas à déclarer une valeur légèrement supérieure afin d’anticiper l’achat de biens de valeur après la souscription. Attention tout de même à ne pas trop surestimer ce montant car cela peut engendrer une cotisation plus élevée.

4) Pensez aux équipements obligatoires pour la garantie vol et cambriolage

Concernant la garantie vol et cambriolage, il faut savoir qu’elle ne fonctionne si et seulement si vous respectez les conditions et disposez des moyens de protection exigés. En effet, certaines contraintes peuvent s’appliquer selon la localisation de votre domicile. Par exemple, si vous habitez au rez-de-chaussée, votre assurance peut exiger des moyens de protection aux fenêtres tels que des barreaux, des volets ou des vitres blindées. Si vous habitez à la campagne, la mise en place d’une alarme ou d’un système de télésurveillance peut également être exigé par votre assureur. Attention donc, à bien lire les conditions générales de votre contrat afin de connaître les protections exigées à son bon fonctionnement.

5) N’oubliez pas d’assurer vos dépendances

Si vous possédez un garage ou une cave, vérifiez que ces dépendances sont couvertes par votre contrat d’assurance habitation. Si c’est le cas, tenez compte des limitations du contrat. En effet, votre assureur peut refuser de couvrir les vols si votre abri de jardin ou votre cave ne sont pas verrouillés. D’autre part, si vous possédez un jardin, renseignez-vous, sur les garanties complémentaires couvrant, si besoin, le mobilier de jardin, la piscine, l’abri de jardin, les panneaux solaires, etc.

6) Comparer les garanties : objets de valeur et objets précieux

Concernant les garanties, nous sommes nombreux à penser que les bijoux font partie des objets de valeur. Cependant, pour les assureurs, il s’agit bien de deux notions distinctes. En effet, comme son nom l’indique, les objets de valeurs ne concernant que les objets d’une très grande valeur tels que les sculptures et les tableaux de maître. En revanche, les objets précieux rassemblent les pierres précieuses et les bijoux. Soyez donc attentif et veillez à assurer vos bijoux grâce à une extension de garantie. Dans certaine compagnie, si vous souscrivez à une assurance multirisque habitation, vos objets précieux et vos objets de valeur peuvent être assurés sans aucune autre garantie.

7) Contacter un cabinet indépendant de courtage en assurance

Si vous hésitez ou vous manquez de temps, n’hésitez pas à faire appel à un courtier en assurance. Celui-ci a pour rôle de vous aider à choisir le contrat qui correspondra le mieux à vos attentes et à vos besoins notamment en termes de budget. Il sélectionne et compare GRATUITEMENT pour vous plusieurs assurances qui puissent vous convenir. Passer par un cabinet de courtage indépendant permet également de faciliter la gestion du contrat. En effet, le courtier, qui est votre conseiller référent, est plus facilement joignable par téléphone ou par e-mail que la plate-forme d’assurance. Enfin, il aura également la possibilité de négocier à votre place et ainsi, vous faire bénéficier du meilleur tarif.

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