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Taxe d’habitation : ces villes françaises qui vont pâtir de la réforme

Alors que 80% des Français vont être exonérés, bon nombre de maires s’inquiètent à l’idée de voir leurs recettes diminuer. Pire: dans 52 communes, plus personne ne paiera la taxe d’habitation, selon Le Parisien.

(LaVieImmo.com) – La réforme de la taxe d’habitation voulue par Emmanuel Macron ne fait pas que des heureux. Si la grande majorité des contribuables se frottent les mains à l’idée d’économiser 1000 euros par an en moyenne, certaines villes font déjà la grimace. Pourquoi? Parce que l’exonération de cet impôt local pour 80% des Français va priver bon nombre de communes de recettes pourtant essentielles à la réalisation de projets locaux d’envergure, comme la rénovation des routes ou la réhabilitation des écoles.

C’est ce que révèle un document que s’est procuré Le Parisien, selon lequel certains maires se montrent très inquiets. Et pour cause. « Peu d’entre eux croient Emmanuel Macron lorsqu’il leur assure que la suppression sera ‘entièrement’ compensée ‘à l’euro près’. D’autant que la mécanique précise n’est pas encore au point », écrit le journal.

Ce document rédigé par la Commission des finances du Sénat recense l’impact de la mesure dans toutes les communes de France. « Sans surprise, les villes les plus riches s’en sortent le mieux puisque leurs habitants, plus aisés, vont continuer à payer l’impôt local », indique le quotidien. Mais dans d’autres communes, on est beaucoup moins serein.

Paris et Marseille grandes perdantes

En effet, dès 2020, 52 municipalités n’auront plus de contribuables concernés par la taxe d’habitation. La situation est même devenue ubuesque à Rocourt, dans les Vosges, où le nombre de foyers exonérés va passer de 0 à 100%. Et dans 131 autres villes, il n’y aura plus qu’un seul ménage pour financer certains projets de la commune, poursuit Le Parisien.

Parmi les 20 plus grandes villes passées au crible, c’est Marseille qui devrait perdre le plus avec cette réforme, avec 178 millions d’euros de taxe d’habitation évaporée en 2020, soit 81% de foyers exonérés. Paris est deuxième du classement avec environ 150 millions d’euros (56% de ménages exonérés). Suivent les villes de Toulouse (-80 millions), Lyon (-78 millions) et Nice (-60 millions). À l’inverse, Le Havre, Grenoble et Brest limitent la casse avec un manque à gagner de « seulement » 25 millions d’euros de recettes.
La promesse présidentielle la plus populaire a été inscrite noir sur blanc dans le projet de budget pour 2018, et devra passer l’épreuve du Parlement pour être définitivement gravée dans le marbre. Mais les sénateurs les Républicains n’entendent pas en rester là et vont déposer un recours devant le Conseil constitutionnel dès que la réforme sera votée, croit savoir Le Parisien. Selon eux, la réforme remet en cause le principe de l’égalité des citoyens devant l’impôt.

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Comment optimiser les rendements locatifs ?

La fiscalité des revenus fonciers atteint aujourd’hui des sommets en France. L’immobilier constitue pourtant un investissement de choix chez les Français. Sachez qu’il est possible de percevoir les loyers sans payer l’impôt sur les revenus locatifs. Thomas Abinal, expert en gestion de patrimoine et en immobilier, conseille le remplacement de ces revenus par une décote à l’achat d’un bien en nue-propriété. Un placement défiscalisé contrairement au cas des revenus locatifs. Comment ça marche ? Quels en sont les risques et les conséquences ? – Intégrale Placements, du mardi 21 novembre 2017, présenté par Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur, sur BFM Business.

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Airbnb : vers une hausse de la taxe de séjour ?

(LaVieImmo.com) – Les particuliers louant leur logement sur Airbnb ou Abritel devront probablement bientôt exiger une taxe de séjour plus élevée à leurs hôtes. Le rapporteur général au budget Joël Giraud (LREM) va en effet proposer que les communes puissent appliquer à ces plateformes une taxe de séjour pouvant aller jusqu’à 5% du prix de la location, a appris mercredi l’AFP de source parlementaire.

Cette taxe, qui sera proposée par amendement dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, pourra être décidée dans la limite du tarif le plus élevé pratiqué par la collectivité. L’idée a été retenue à l’issue d’une échange de vues des commissaires aux Finances sur la question mercredi.

Les communes pourront aussi appliquer aux campings-car un tarif compris entre 0,20 et 0,50 par véhicule. Ces deux points seraient applicables vers mai après délibérations des collectivités en mars. Les communes pourraient aussi transformer la possibilité de collecte de la taxe par les plateformes de location en une obligation.

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Le locataire ne peut jamais se faire justice lui-même en cessant de payer son loyer

Dans une récente décision du 5 octobre 2017, la Cour de Cassation vient rappeler un principe fondamental selon lequel un locataire n’a pas le droit de suspendre le paiement du loyer, même si le logement subit des désordres, en l’absence d’une autorisation préalable du juge.
Selon une jurisprudence bien établie, « L’existence d’une contestation sur le taux du loyer ou même sur la nature du droit locatif, ne peut, en aucun cas, dispenser le preneur de satisfaire à ses obligations tant qu’il n’est pas décidé autrement par décision de justice » (Civ. 3ème, 17 oct. 1968 : Bull. civ. III, n°384).

La Cour de cassation confirme à nouveau sa position. Dans cette affaire, Madame X. a donné à bail à Monsieur et Madame Y des locaux à usage d’habitation soumis à la loi du 6 juillet 1989. Suite à des impayés de loyers, la bailleresse a fait délivrer à ses locataires un commandement de payer visant la clause résolutoire insérée dans le bail, auquel les locataires ont fait opposition en sollicitant la condamnation de la propriétaire à effectuer des travaux et l’autorisation de consigner les loyers en raison de désordres affectant le logement loué.

La cour d’appel de Paris avait décidé de condamner les locataires à payer une certaine somme au titre de l’arriéré de loyer et n’avait pas considéré qu’ils fussent légitimes à soulever l’exception d’inexécution, c’est-à-dire que l’existence des désordres justifiait l’arrêt du paiement des loyers. Monsieur et Madame Y ont formé un pourvoi en cassation aux motifs que les juges d’appel n’avaient pas recherché si les locataires pouvaient se prévaloir de l’exception d’inexécution pour s’opposer au paiement des loyers demandés par la bailleresse.

En effet, ils se fondaient sur les dispositions de l’article 1741 et de l’article 1134 du code civil (remplacé par les articles 1103, 1193 et 1104 suite à l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016) du code civil.
Ils entendaient établir par la production d’éléments nouveaux que la propriétaire avait mis à leur disposition un logement non décent, qui est rapidement devenu inhabitable.

 

Estimez votre bien

Ils avaient notamment produit des constats d’huissier et un constat de l’inspecteur de salubrité des services techniques de l’habitat de la mairie de Paris.
La cour de cassation a rejeté le pourvoi et validé la position de la cour d’appel aux motifs adoptés que « Monsieur et Madame Y qui se plaignaient de l’existence de désordres affectant les lieux loués, leur interdisant une jouissance paisible, avaient d’autorité interrompu tout règlement de loyers, sans solliciter l’autorisation judiciaire afin de les consigner, se faisant ainsi justice à eux-mêmes, la cour d’appel, qui n’était pas tenue de s’expliquer sur les éléments de preuve qu’elle décidait d’écarter et qui n’était pas tenue de procéder à une recherche que ses constatations rendaient inopérante, en a souverainement déduit que Monsieur et Madame Y ne pouvaient opposer au bailleur l’exception d’inexécution » (Cass civ. 3e, 5 oct. 2017, N° 16-19614).
La cour de cassation a rappelé que le locataire a l’obligation de payer son loyer, et ne peut en être déchargé que par autorisation judiciaire. Il encourt, à défaut de paiement des loyers, la résiliation de son bail et par conséquent son expulsion.

L’exception : l’arrêté préfectoral d’insalubrité

En réalité, en l’absence de décision judiciaire, seul un arrêté d’insalubrité peut permettre à un locataire de suspendre le règlement de son loyer.
Lorsqu’un logement fait l’objet d’un arrêté d’insalubrité, le loyer versé par les occupants cesse d’être dû à compter du 1er jour du mois qui suit l’envoi de la notification de l’arrêté ou de son affichage à la mairie.
Le loyer sera de nouveau dû à partir du 1er jour du mois qui suit l’envoi de la notification ou l’affichage de l’arrêté mettant fin à l’interdiction d’habiter dans les lieux.

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Taxe d’habitation : l’idée d’une suppression pour tous fait son chemin

Lors du 100e Congrès des maires de France, Emmanuel Macron a confirmé la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages sur trois ans. Et le président de la République a laissé entrevoir une suppression pour tous de la taxe d’habitation, mais sans l’annoncer formellement. Promettant «autonomie financière et fiscale» et «pleine visibilité» aux communes, le chef de l’État a annoncé une «refonte en profondeur de la fiscalité locale» aux maires à compter de 2020.

La réforme de la taxe d’habitation «ne doit être qu’un début, un début nécessaire et juste parce qu’il enclenche quelque chose qu’on a refusé de faire depuis 40 ans dont les victimes étaient les Français», a déclaré Emmanuel Macron. «Il ne faut pas exclure, à terme, la possibilité de le supprimer», a de son côté déclaré Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, ajoutant, «ce n’est vraiment pas un sujet prioritaire».

Le président de la République n’a jamais caché son envie de voir cet impôt qu’il juge «injuste socialement et territorialement» totalement supprimé. «Si un impôt est mauvais pour 80% des ménages, il y a peu de chances qu’il soit bon pour 20% des Français», a-t-il déclaré, comme l’été dernier, devant ces mêmes maires, lors de la première Conférence des territoires.
La suppression totale de la taxe d’habitation ne serait pas sans conséquences. En 2018, elle coûtera déjà entre 10 et 12 milliards d’euros. Alors pour la mettre en place pour l’ensemble des contribuables, «il faut d’abord retrouver des marges pour que les gains de croissance nous permettent cette extension», reconnaît un haut fonctionnaire de Bercy cité par Le Parisien-Aujourd’hui-en-France.

Malgré cette perspective financière, cette suppression aurait un avantage politique: celui de mettre fin à la fronde des députés d’opposition qui s’apprêtent à saisir le Conseil constitutionnel. Ils estiment que la suppression de la taxe pour «seulement» 80% des ménages contrevient au principe fondamental d’égalité des citoyens devant l’impôt. Le risque que la mesure soit retoquée est réel. Pourtant, cette mesure «a contribué à l’élection d’Emmanuel Macron et qui constitue un marqueur structurant de sa politique», estime l’Ifop, dans une étude publiée ce jeudi.

Sourced through Scoop.it from: immobilier.lefigaro.fr

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Immobilier : comment fixer un loyer ?

L’encadrement des loyers n’est désormais plus applicable qu’à Paris. Le tribunal administratif de Lille a annulé mi-octobre le dispositif d’encadrement mis en place en février dernier dans la cité nordiste . Le ministère du Logement a annoncé qu’il allait faire appel contre la décision. 

Au-delà de ce changement de réglementation, quelles sont aujourd’hui les règles du jeu en matière de fixation de loyer dans la capitale et dans le reste de la France ? Etat des lieux.
Tout d’abord, dans le cas d’un logement qui n’a jamais été loué, le propriétaire-bailleur est libre de fixer le loyer qu’il souhaite partout en France sauf à Paris. Même cas de figure si le bien n’a pas été habité depuis plus de 18 mois ou a fait l’objet de travaux importants (l’équivalent d’un an de loyers). 

Même s’il n’y a pas de limitations réglementaires, le propriétaire a bien entendu tout intérêt à fixer un loyer qui corresponde au marché, s’il veut trouver preneur. Pour déterminer ce juste prix, il doit regarder de près les loyers proposés pour des biens similaires sur les portails d’annonces. Les observatoires des loyers des grandes villes, le site de l’observatoire Clameur, accessibles en ligne, et les conseils d’un agent immobilier peuvent également s’avérer très utiles.

Des loyers encadrés à Paris

Cas exceptionnel : à Paris , la fixation de ce premier loyer est encadrée. Il ne doit pas dépasser une fourchette de prix au mètre carré, déterminée annuellement par le préfet, suivant les relevés de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap). 
Il s’agit de loyers de référence ou médians, qui peuvent être majorés par le bailleur jusqu’à 20 % ou minorés de 30 % en fonction du quartier, du type de location, de la taille du logement et de l’année de construction de l’immeuble. Le dispositif concerne les locations vides comme meublées, à titre de résidence principale, depuis août 2015. Les baux en cours avant cette date ne sont pas concernés. 

Dans le cas des meublés, une majoration (en général de 2 à 3 euros/m2) s’applique en fonction d’un barème fixé par arrêté préfectoral. Il ne faut pas oublier également que la location de type chambre de bonne, dont la surface est inférieure ou égale à 14 m2 et le loyer, charges comprises, supérieur à 41,64 euros/m2/mois en 2017, est soumise à une taxe annuelle sur les loyers élevés.
Flou juridique sur le complément de loyer
Cependant, lorsque le logement parisien présente des conditions de confort et de localisation exceptionnelles, un complément de loyer (non limité) peut être ajouté au loyer de base. Lorsqu’il est doté d’une grande terrasse, d’un jardin privatif, d’une vue remarquable ou encore d’éléments architecturaux classés par exemple. 

Le nombre de pièces, l’année de construction, la présence d’une cave, d’un ascenseur ne peuvent en aucun cas contribuer au caractère « exceptionnel » du bien. En effet, ces critères sont déjà pris en compte pour déterminer le loyer de référence ou donnent lieu à une récupération de charges locatives par le bailleur.
« Un flou juridique persiste sur ce qui revêt un caractère exceptionnel. Or, dans certains cas des éléments présentés comme exceptionnels sont assez discutables comme une belle hauteur sous plafond, l’époque haussmannienne de l’immeuble par exemple », souligne Jean-François Buet, président de la Fnaim. Par ailleurs, le locataire dispose de trois mois à compter de la signature du bail pour contester ce complément en saisissant la commission départementale de conciliation. Il dispose de trois ans pour obtenir une baisse du loyer si celui-ci est supérieur au loyer médian majoré. 
En l’absence d’accord, il faut recourir au juge. Le risque est réel car « si le tribunal donne raison au locataire, le bailleur devra rétrograder son prix et rembourser ce dernier de façon rétroactive de la différence sur tous les mois, années de location, à compter de la prise d’effet du bail » explique Hélène Le Gall, directrice générale de l’ADIL de Paris.

Des démarches très complexes

Deuxième cas de figure : lors du renouvellement du contrat de bail. La possibilité pour le bailleur d’augmenter son loyer à cette occasion reste assez limitée à Paris et dans les zones tendues (1.149 communes situées dans les 28 principales agglomérations de métropole). Le montant du nouveau loyer ne peut pas dépasser celui payé par l’ancien locataire. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le bailleur peut l’augmenter de l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL). Mais, en général, le loyer est révisé chaque année en cours de bail par l’application de cet indice, qui correspond à peu près à l’inflation.

Le nouveau loyer peut être augmenté au-delà dans deux situations seulement : tout d’abord si l’ancien loyer est manifestement sous-évalué. Le bailleur peut alors entreprendre une démarche qui peut se révéler assez contraignante. 
Il doit, dans un premier temps, proposer au locataire 6 mois avant la fin de son bail ce nouveau loyer plus élevé, et justifier sa demande en identifiant des loyers similaires sur des biens ayant les mêmes caractéristiques (au moins 6 loyers dans les communes faisant partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, au moins 3 loyers dans les autres zones géographiques). 

La hausse reste cependant limitée à la moitié de la différence entre l’ancien et le nouveau loyer. Le locataire a deux mois pour dire à son bailleur s’il accepte la hausse du loyer proposée. Si la réponse est négative, ou à défaut de réponse, le bailleur devra saisir la commission de conciliation qui aura de même deux mois pour répondre.
En cas de refus, le tribunal d’instance devra être saisi avant la fin du bail. « Des démarches longues et complexes qui ne valent le coup d’être engagées que si le loyer est sensiblement sous-évalué. Environ 20 % en dessous du prix de marché », conseille Fréderic Zumbiehl, juriste à l’UNPI.

Des travaux pour revaloriser son loyer

Deuxième option : si le logement a fait l’objet de travaux d’amélioration ou de décence depuis le départ de l’ancien locataire. Si ces travaux représentent au moins la moitié de la dernière année de loyer, ce dernier peut être augmenté de 15 % du montant des travaux. Il faut veiller à bien garder les factures dans les cas où l’augmentation du loyer serait contestée.
Dans tous les cas, à Paris et en province, la hausse est étalée dans le temps. Dans la capitale, le nouveau loyer ne dépassera pas le loyer médian minoré dans le cas d’un renouvellement de bail et le loyer médian majoré dans le cas d’une relocation avec un nouveau locataire. 
Au final, il n’y a que dans les villages et les zones rurales que le bailleur peut fixer le loyer qu’il veut, lors d’une relocation. Au demeurant, déplore Fréderic Zumbiehl, « beaucoup de propriétaires-bailleurs ne respectent pas la réglementation en vigueur, non pas par mauvaise foi, mais car elle est excessivement compliquée ». A Paris, le site internet www.encadrementdesloyers.gouv.fr permet aux bailleurs et locataires de s’assurer que leur loyer respecte la loi.

Sourced through Scoop.it from: patrimoine.lesechos.fr

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BatiChiffrage Immo : estimez et chiffrez en ligne tous les travaux ! – Journal de l’Agence

Vous devez estimer le coût des travaux pour permettre à un propriétaire ou à un acheteur de remettre en état son logement ou de le rénover en vue d’une vente … ? BatiChiffrage Immo, la solution de BatiChiffrage* dédiée aux professionnels de l’immobilier, vous permet, depuis un an, de chiffrer en ligne et ce, rapidement, la plupart des interventions à effectuer dans un logement, à partir d’une base de prix mise à jour régulièrement et régionalisée. De quoi bien renseigner vos clients… L’avantage de cet outil ? Il est non seulement efficace puisqu’il répertorie près de 40 000 prix mais il est surtout très simple d’utilisation. Pour établir un chiffrage pour vos clients, il n’y a pas besoin d’avoir de connaissance technique particulière. Et encore moins de formation sur l’outil…

« Lors de notre participation au salon RENT il y a deux ans, nous avons présenté notre outil estimatif de travaux pour les artisans en bâtiment et les architectes, BatiChiffrage. De nombreux professionnels de l’immobilier s’y sont intéressé et ont exprimé le souhait d’avoir une version adaptée à leur activité. C’est ce qui nous a amené à créer BatiChiffrage Immo», Rémi Journeau, directeur de BatiChiffrage.

Un chiffrage simple et rapide

Pour chiffrer les travaux, rien de plus simple : un questionnaire interactif guide le professionnel. Pour décrire le projet, vous devrez répondre à une série de questions. Certaines sont obligatoires, d’autres facultatives. Evidemment, plus vous serez dans vos réponses, plus le chiffrage le sera également. Si vous avez peu de temps ou n’avez qu’une connaissance partielle des travaux à réaliser, vous pouvez-vous contenter de ne répondre qu’aux questions obligatoires. Le chiffrage est ainsi plus rapide. « Les prix que nous proposons dans notre base de données sont des prix moyens constatés, précise Rémi Journeau. Les prix sont libres en France. Ils diffèrent non seulement d’une entreprise à une autre mais aussi d’une région à une autre.

Les prix dans l’outil s’adaptent au projet de l’utilisateur

Pour affiner le chiffrage à remettre à son client, l’agent immobilier peut aussi spécifier le département dans lequel les travaux sont à réaliser et s’il s’agit de travaux ordinaires ou à effectuer dans un contexte de chantier délicat (par exemple difficile d’accès…). Ces critères sont alors pris en compte et influent sur le calcul. Pour obtenir des prix qui collent au plus près de la réalité du projet, il peut aussi mentionner la qualité des matériaux que souhaite son client (économique, standard ou haut de gamme) ou le prix d’un produit s’il le connaît (celui d’une douche par exemple). Le logiciel permet enfin d’obtenir un récapitulatif de la totalité des fournitures nécessaires pour réaliser les travaux à effectuer et une estimation du temps que durera le chantier.

Une fonctionnalité spécifique pour les administrateurs de biens

Pour les gestionnaires de biens, BatiChiffrage Immo possède une seconde base de prix qui rassemble les travaux de remise en état suite à un état des lieux. Dans celle-ci, l’utilisateur a accès à près de 500 travaux type pour, par exemple, repeindre des murs, réparer des prises électriques déboitées ou une chasse d’eau, shampouiner une moquette… BatiChiffrage Immo leur permet également de répartir la prise en charge des travaux entre le propriétaire et le locataire.

A chacun sa solution de chiffrage

Pour utiliser BatiChiffrage Immo et accéder à la base de prix, il suffit de s’abonner. Il y a plusieurs options : pour un an, comptez 349 €. Et 41,90 € pour 1 mois. Tous les abonnés bénéficient d’une hotline gratuite. Pour plus d’informations, retrouvez BatiChiffrage sur www.batichiffrageonline.com ou rendez-vous au salon Batimat, Parc des expositions de Villepinte, du 6 au 10 Novembre, dans le Hall 6, stand A1.

*Aujourd’hui, plus de 3 000 utilisateurs se servent de la solution BatiChiffrage pour faire des estimatifs de travaux, qu’ils soient professionnels de l’immobilier, architectes ou artisans dans le bâtiment. Environ 500 devis/estimatifs sont réalisés par jour avec cet outil.

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Comment résilier le bail de location d’une résidence secondaire ?

Le bail de location d’une résidence secondaire est bien plus souple qu’un contrat de résidence principale. Toutefois, il est encadré et soumis à certaines règles.

Le bail de location d’une résidence secondaire est un bail à part entière

Les baux de location des résidences secondaires ne sont pas soumis à la loi du 6 juillet 1989 contrairement aux baux de location des résidences principales. En effet, dans le cadre d’une résidence secondaire, propriétaire et locataire ont davantage de liberté. Ils fixent librement les clauses de leur contrat de bail notamment en ce qui concerne la durée de location. Cette dernière peut en effet être inférieure à un an et renouvelée par tacite reconduction ou bien par accord entre les deux contractants. Mais la différence avec un bail soumis à la loi du 6 juillet 1989 ne s’arrête pas là. En effet, les deux parties peuvent choisir librement les clauses de leur contrat de bail en ce qui concerne la résiliation.

Bon à savoir

Les résidences secondaires sont soumises à la réglementation sur les locations libres, articles 1708 et suivants du Code civil. Plus souple sur la forme, elle n’empêche pas le propriétaire d’avoir l’obligation d’assurer l’entretien du logement et de veiller à la jouissance paisible du locataire.
Propriétaire, locataire, comment résilier le bail d’une résidence secondaire ?
Si un logement est loué à titre de résidence secondaire, la résiliation du bail n’est pas liée à des règles impératives. Dans ce cas, seules les clauses mentionnées dans le contrat tiendront lieu d’obligation.

Le propriétaire veut résilier le bail de location

Le propriétaire doit donner congé à l’échéance d’un bail en respectant un préavis de trois mois. La non-reconduction doit être signifiée par lettre recommandée avec accusé de réception, en revanche, il n’est pas nécessaire de motiver cette décision.

Le locataire souhaite quitter le logement

Le locataire peut donner congé lorsqu’il le souhaite et sans avoir à justifier sa décision à l’aide d’une lettre recommandée avec accusé de réception. Il est souvent convenu que la durée du préavis est fixée à trois mois, mais peut être amenée à un seul en cas de mutation ou de perte d’emploi. Mais vous l’aurez noté, nous parlons ici d’usage, car tout dépend de ce qui a été imposé au contrat.

Bon à savoir

Attention, une résidence secondaire n’est pas synonyme de location saisonnière de courte durée (soit de location de vacances). Dans le cadre d’une location saisonnière de courte durée, il n’est pas prévu de possibilité de donner congé. Le bail prend fin de plein droit au terme fixé entre les deux parties.

 

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Sécurité des immeubles : les conseils des professionnels du secteur – Journal de l’Agence

Alors que le gouvernement a annoncé, mercredi dernier, la fin de l’état d’urgence et l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi antiterroriste, la FNAIM du Grand Paris, mobilisée depuis 17 ans autour des sujets touchant à la sécurité, a tenu à rappeler aux syndics et copropriétaires les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser les parties communes des immeubles et les quartiers. La Chambre du Grand Paris a notamment réuni tous ces conseils dans un guide pratique publié à l’occasion de la conférence, alors que les vols et les dégradations continuent d’empiéter sur la vie des franciliens.

Intitulé « Acteurs de l’immobilier, acteurs de la cité, acteurs de la sécurité », ce guide prodigue les conseils indispensables destinés aux professionnels de l’immobilier – syndics, administrateurs de biens et transactionnaires – lorsqu’il s’agit de garantir la sécurité des parties communes des immeubles et des quartiers. En voici un extrait :

 

Le diagnostic sécurité

Le saviez-vous ? Vous pouvez prendre rendez-vous avec les services de police pour qu’ils effectuent un diagnostic sécurité des parties communes de votre immeuble. Une porte mal sécurisée, un digicode ou un interphone absent, autant d’éléments qu’ils vous signaleront afin que vous puissiez prendre des mesures de précaution.
L’accès aux forces de l’ordre

Pensez-y ! A l’occasion de l’Assemblée générale des copropriétaires, n’oubliez pas de faire voter cette autorisation. Elle permet aux forces de l’ordre d’accéder aux parties communes de votre immeuble. Elle doit être adressée par le syndic en début d’année au responsable de police. Valable un an, elle doit être accompagnée des moyens d’accès (codes d’accès, interphone, …). En l’absence de ce document, les policiers ne sont autorisés à intervenir qu’en cas d’urgence.

 

La Vidéoprotection

Pensez à faire équiper votre immeuble de ce dispositif. C’est un outil important de dissuasion et de prévention de la délinquance, et une aide précieuse pour les services de police en cas d’infraction. Sachez qu’apposer des panonceaux d’information sur la présence de ce système dans vos immeubles est une obligation, et a un vrai effet dissuasif.

 

L’Opération Tranquillité Vacances

Pour bénéficier de la surveillance de votre résidence en votre absence, pensez, au plus tard 48h pour Paris et 5 jours pour les autres départements franciliens, à vous rendre au commissariat le plus proche de chez vous, afin de leur demander de passer vérifier votre appartement durant votre absence. Munissez-vous d’un justificatif de domicile, communiquez les codes d’accès dans votre immeuble et la localisation de votre logement. Les patrouilles de police recevront alors pour mission d’effectuer des passages, à des horaires différents, afin d’y détecter et de prévenir les intrusions.

 

TRACFIN

Parce qu’ils réalisent de nombreuses transactions financières, les professionnels de l’immobilier sont soumis à TRACFIN, qui a été créé par le ministère de l’Economie et des Finances, afin de prévenir le blanchiment de capitaux et les financements du terrorisme. C’est pourquoi votre agence immobilière est ou sera amenée à vous poser des questions et à vous demander certains documents permettant de mieux vous connaître, mieux connaître vos motivations et de lever des doutes éventuels sur les conditions dans lesquelles vous réalisez telle ou telle opération.
Réflexes à avoir en cas d’infraction

Gardez votre sang-froid tout en restant attentif au signalement du ou des auteurs,
Composez tout de suite le 17, ou le 112 via votre téléphone portable,
Préservez les traces et indices de la scène : ne touchez à rien ou porter des gants.
Sites à consulter :

http://lamaisondelimmobilier.org/
http://cespplussur.interieur.gouv.fr/
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/

Sourced through Scoop.it from: www.journaldelagence.com