Pas de commentaire

Renouvellement tacite du bail : attention aux subtilités – 24/11/2018 07:00:33 – Boursorama

Ce n’est pas parce que le renouvellement d’un bail est tacite qu’il se fait forcément pour la même durée que le bail initial. Pour un particulier, la reconduction ne se fait que pour 3 ans, selon la Justice.
Le «renouvellement» tacite d’un bail ne se fait pas, en réalité, pour la même durée que le contrat d’origine. De plus, selon que l’on est locataire d’un particulier ou d’une société, la durée du bail renouvelé n’est pas la même. Dans le premier cas, le bail se renouvelle par tacite reconduction pour trois ans et dans le second pour six ans, rappelle la Cour de cassation (Cass. Civ 3, 25.10.2018, G 17-20.108).

L’article 10 de la loi de 1989 qui organise les relations entre propriétaires et locataires le précise clairement, après avoir énoncé que dès l’origine, le contrat est conclu pour au moins trois ans par un propriétaire personne physique et pour au moins six ans pour les propriétaires personnes morales. La Cour ajoute que même au cas où un bail de plus longue durée serait signé à l’origine, son renouvellement reste soumis à cette règle des trois ans ou des six ans.

Six ans pour une société
Un particulier avait à l’origine signé un bail d’habitation de neuf ans avec un locataire. Près de trois ans après sa reconduction tacite, celui-ci lui avait donné congé. Le locataire estimait que la reconduction tacite était un nouveau départ pour une durée identique et qu’il fallait donc attendre encore les six ans restants avant de lui demander de partir, mais la Cour lui a donné tort. À moins que le bail ne le précise, explique-t-elle, il n’est pas renouvelé pour sa durée d’origine mais seulement pour trois ans ou pour six ans, selon la personne du propriétaire.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Quand un architecte réinvente une clinique vétérinaire – 24/11/2018 07:00:37 – Boursorama

Une nouvelle vie pour cet ancien studio photo abandonné du quartier Mile-End, à Montréal. Ce bâtiment de deux étages a été entièrement rénové pour en faire une clinique vétérinaire, mais aussi quatre logements installés dans une extension/surélévation contemporaine. Le projet qui s’étale sur 750 m² dont 345 m² pour la partie vétérinaire a été confié à l’agence montréalaise Thomas Balaban Architecte. Conservant une vitrine typique de ce quartier, l’endroit mêle identité locale et besoins spécifiques d’une clinique.

La fondation de pierre, le lambris de béton et la céramique protègent le bas des murs et résistent à l’usage animal, tandis que le plafond diaphane en polycarbonate dissimule un système mécanique complexe, mais dévoile l’éclairage graphique. Les espaces techniques ont été installés autour de la circulation centrale, libère une réception spacieuse où les animaux et leurs humains peuvent circuler librement. Le mobilier en Corian décontracté et la transparence contrôlée des lieux contribuent à apaiser l’anxiété et la formalité qui règnent généralement dans ce genre d’endroit.

Balcons enfoncés pour plus d’intimité
Les unités supérieures, pour le logement, se déploient sur deux étages. Celle appartenant au vétérinaire s’ouvre sur une grande terrasse privée sur le toit avec vue sur le mont Royal. À l’extérieur, le bâtiment demeure sobre et monochrome avec une façade habillée d’un calcaire provenant d’une carrière toute proche. Des détails en aluminium subtils soulignent le profil des portes et des fenêtres, tandis que les garde-corps finement perforés se fondent dans l’arrière-plan monochrome. Les balcons aux fenêtres entièrement vitrées sont enfoncés dans la façade, donnant plus d’intimité aux locataires tout en simplifiant la forme du bâtiment.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

La Mairie de Paris veut réencadrer les loyers – 25/11/2018 09:38:02 – Boursorama

La mairie de Paris veut rétablir l’encadrement des loyers et instituer un système d’achats de logements limités dans le temps, affirme Ian Brossat, adjoint d’Anne Hidalgo chargé du logement.

"Les Parisiens sont étranglés par les prix de l’immobilier. Depuis que l’encadrement des loyers a été annulé par le tribunal administratif en novembre 2017 (décision confirmée en appel en juin 2018), la situation s’est très largement dégradée pour les locataires", affirme Ian Brossat, également tête de liste PCF aux élections européennes de mai, dans le Journal du Dimanche.

Selon lui, la suppression de l’encadrement des loyers a fait perdre en moyenne 1.500 euros sur une année aux locataires parisiens.

La Mairie compte sur l’application de la loi Élan, "qui réintroduit la possibilité pour certaines communes au marché locatif tendu de mettre en place" l’encadrement des loyers.

Le prochain Conseil de Paris devrait valider la mesure le 11 décembre. Mais il faudra ensuite que le préfet d’île-de-France prenne un arrêté établissant un prix plafond au mètre carré. Et surtout, il faudra attendre que le gouvernement publie les décrets d’application de la loi Élan, admet-il.

Autre mesure "choc", selon lui: la création d’un Organisme de foncier solidaire (OFS) "qui permettra aux classes moyennes d’accéder à la propriété à un prix deux à trois fois en dessous de ceux du marché", soit entre 2.000 et 4.900 euros le mètre carré dans Paris.

"L’idée de l’OFS que nous allons créer est de dissocier le foncier du bâti", explique-t-il. Un système existant déjà dans d’autres pays comme la Grande-Bretagne.

L’OFS restera propriétaire du terrain et seul le bâti sera vendu sur une durée "de 18 à 99 ans, renouvelable". "Le plus souvent, ce sera 99 ans", a-t-il dit.

L’acquéreur paiera en plus un loyer de 2 euros du mètre carré par mois. Et pour accéder au dispositif, le critère de ressources sera proche du barème HLM : "le plafond de revenus correspond à près de 6.000 euros par mois pour une famille avec deux enfants – deux profs en milieu de carrière, par exemple", a-t-il défendu.

L’adjoint au maire assure également qu’un "mécanisme antispéculatif" permettra d’encadrer les prix à la revente.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Cette start-up installe des logements dans des centres commerciaux vides – 25/11/2018 07:00:20 – Boursorama

Transformer des espaces commerciaux vacants voire des bureaux en résidences de co-living, c’est l’ambition de Vivahouse. La société, qui procède en installant dans ces locaux des modules préfabriqués, compte proposer ses services à Paris.
On connaissait déjà les espaces de co-living et les sociétés spécialisées dans l’occupation temporaire d’immeubles vacants, voici le mélange des deux. Baptisée Vivahouse, cette start-up utilise des modules d’habitation préfabriqués qu’elle compte installer dans des locaux commerciaux vides afin de les transformer en espaces de co-living. Idée géniale d’optimisation d’espaces sous-utilisés en centre-ville ou futur enfer pour les habitants? L’avenir le dira. En attendant, Vivahouse fait ses débuts en tant qu’espace éphémère installé dans un centre commercial londonien abandonné: le Whiteleys Shopping Centre de Bayswater.

La société compte bien s’installer à travers la capitale britannique, en profitant des difficultés que connaissent les locaux commerciaux pour les remplacer par des logements, toujours trop rares. Ce concept a été développé notamment par Rajdeep Gahir, un «ancien» de WeWork, champion américain du coworking. Avec son concept de modules de chambres préfabriqués, Vivahouse estime que ces unités peuvent être installées en 24 heures. Le procédé prendrait 70% moins de temps et coûterait 70% moins cher qu’une construction traditionnelle, selon ses promoteurs.

À partir de 680 euros par mois à Londres
Selon le site Dezeen, les loyers à Londres démarreraient à 600 livres par mois (680 euros) en centre-ville pour un séjour long et à partir de 50 livres (56 euros) la nuit. Des tarifs incluant les charges et le ménage des parties communes. Le public visé serait principalement constitué de jeunes indépendants et professions libérales, avec pour chaque site des durées minimales/maximales de séjour. Sur son site internet, Vivahouse qui annonce modestement «révolutionner le logement», précise que dans les mois qui viennent elle ouvrira «des adresses secrètes dans les quartiers les plus recherchés des villes». Paris figure d’ailleurs parmi ces villes, aux côtés de New York et Manchester.

Sourced through Scoop.it from: www.boursorama.com

Pas de commentaire

Assurance prêt immobilier : un surcoût annuel moyen de 44 euros à partir de 2019

L’article 52 du projet de loi de finances pour 2019 va étendre la taxe spéciale sur les conventions d’assurance, la TSCA, à l’ensemble des garanties des contrats d’assurance de prêt. Cette mesure devrait engendrer un surcoût annuel moyen de 44 euros sur les cotisations des assurés, selon le gouvernement.
Comme nous vous l’annoncions en septembre dernier, le gouvernement a décidé de mettre fin à l’exonération de taxe dont bénéficiaient jusqu’ici la garantie décès des contrats d’assurance emprunteur. Une exonération qui ne serait “pas justifiée, sur les plans juridiques ou économique”, selon l’évaluation préalable de l’article 52 du projet de loi de finances 2019. Ainsi, la TSCA, la taxe spéciale de 9% sur les contrats d’assurance de prêt, qui ne s’imputait jusqu’à maintenant qu’aux garanties couvrant l’incapacité de travail, la perte d’emploi et une partie de l’invalidité, touchera bientôt l’ensemble des primes versées par les assurés. La mesure concernera tous les nouveaux contrats souscrits à partir du 1er janvier 2019.

Et cet alourdissement de la fiscalité se traduira évidemment par un surcoût pour l’emprunteur. En septembre déjà, Capital avait calculé ce surcoût, en fonction de différents profils d’assurés, dans le cas où les banques et compagnies d’assurances viendraient à répercuter intégralement la hausse de taxe. Résultat : une augmentation potentielle d’environ 4,5% du montant des primes. Soit quelques euros en plus par mois. Mais, selon nos simulations, ce surcoût pouvait augmenter si l’emprunteur exerçait un métier à risque ou s’il présentait un profil à risque aggravé de santé.

Advertisement (1 of 1): 0:18
Skip in 5 s
Nos calculs viennent d’être confirmés par le gouvernement, qui a lui aussi mesuré l’impact potentiel de l’assujettissement à la TSCA de la garantie décès. Ses résultats sont comparables à nos simulations, puisqu’il évalue un renchérissement moyen de 44 euros sur les cotisations annuelles d’assurances. Pour un crédit auto de 15.000 euros sur 72 mois, par exemple, le supplément annuel représenterait 12 euros. Pour un crédit immobilier de 500.000 euros sur 25 ans : 204 euros par an. Selon le gouvernement, la mesure permettra “de rendre plus lisible la tarification de son contrat pour l’assuré et d’éviter des possibilités d’optimisation fiscale dans la ventilation de la prime globale entre les différentes garanties”. Mais on ne peut que vous conseiller de renégocier votre contrat avant la fin de l’année, pour éviter d’avoir à subir cette hausse.

Sourced through Scoop.it from: www.capital.fr

Pas de commentaire

Millennials, Xennials, Génération X, tous friands des technologies pour leur projet immobilier | Actualités

Avec le développement des nouvelles technologies, tous les secteurs d’activité ont dû se réinventer et l’immobilier n’a pas échappé à la tendance. Désormais, les services interactifs et innovants sont largement plébiscités par les clients, et ce quel que soit leur âge.

La digitalisation dans l’immobilier, une tendance qui prend de l’ampleur
Avec la recherche mobile ou sur tablette, l’utilisation d’outils comme les visites virtuelles, la recherche vocale, les simulateurs d’investissements ou la modélisation 3D, le digital a véritablement pris de l’ampleur dans le secteur de l’immobilier. Et parmi les entreprises, qui en ont compris les enjeux, on trouve le réseau Optimhome qui vise à offrir aux particuliers des solutions innovantes et personnalisés pour faciliter et sécuriser les projets immobiliers. D’après une récente étude OptimHome/Ifop, qu’ils soient Millennials, Xennials ou issus de la Génération X, les Français plébiscitent entre autres la dématérialisation des documents et nombreux sont ceux qui se sont essayés à l’utilisation d’application sur mobile et tablette (48 % pour les Millennials contre 28 % pour la Génération X) : « Notre stratégie s’appuie sur notre approche « phygital » et sur notre vision long terme qui vise à être au cœur des évolutions technologiques, sociétales et servicielles. Ces trois piliers guident nos actions, nos investissements et nos ambitions » a affirmé Olivier Colcombet, Président du réseau Optimhome, lors de sa dernière conférence de presse.

La visite virtuelle a un énorme succès auprès des Français. © OptimHome
L’immobilier n’est pas qu’une affaire de digital, c’est aussi de l’humain
Si l’on en croit l’étude OtimHome/Ifop, en matière d’immobilier, les Français ont un comportement hybride : même avec la digitalisation, l’aspect relationnel prime toutjours. Et l’on comprend pourquoi lorsqu’on sait qu’en passant par agent immobilier pour acheter ou vendre un bien, cele ne présente que des avantages. Un professionnel de l’immobilier se charge en effet des démarches administratives d’une part et peut organiser à la place d’un vendeur les visites de son logement. Il répond aussi aux questions des acquéreurs potentiels, vérifie leur solvabilité et déniche les meilleures offres en cas d’achat… 70 % de la génération X ont ainsi déjà eu recours à un professionnel pour l’achat d’une résidence principale (62 % pour les Xennials, 53 % pour les Millennials). Les Français attendent notamment que les professionnels de l’immobilier, auxquels ils font appel, leur donnent des conseils adaptés à leur situation, en effectuant par exemple une estimation fiable de leur bien par rapport au marché. En clair, même si le digital semble avoir de beaux jours dans le secteur de l’immobilier, les agents, eux, n’ont pas de souci à se faire : aux yeux des Français, ils resteront des professionnels sûrs pour l’achat ou la vente de leur bien.

Les Français sont majoritairement rassurés par la présence d’un professionnel de l’immobilier. © OptimHome
VIDEO : La digitalisation dans l’immobilier ? Les Français disent oui !

Bon à savoir
Votre projet immobilier consiste à la vente d’un bien ? Sachez que pouvez de votre côté utiliser un outil d’estimation de biens immobiliers pour comparer le résultat avec l’estimation faite par un professionel !

La rédaction vous conseille : 
SeLoger révolutionne la recherche immobilière !
80 % des Français consultent Internet avant d’acheter un bien immobilier
Les applications mobiles sont devenues indispensables pour trouver un logement

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Prix immobilier : les grandes villes toujours plus chères, les villes moyennes plombées ! | Actualités

Prix immobilier : les grandes villes toujours plus chères, les villes moyennes plombées !
Par Xavier Beaunieux le 24 Septembre 2018

Partager sur Facebook
Partager sur Twitter
Partager sur linkedin
En termes d’évolution du prix de l’immobilier, les derniers chiffres font état d’une fracture qui s’élargit entre les villes et d’un ralentissement persistant de la hausse. Quant aux marges de négociation, elles perdent encore du terrain.

Après la fracture sociale, la fracture numérique, une fracture immobilière ?
C’est la question que l’on est en droit de se poser tant le fossé qui sépare les prix des logements anciens en France semble se creuser. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, sur l’année, « parmi les villes françaises de plus de 100 000 habitants, la situation est contrastée ». C’est bien le moins que l’on puisse dire… Et pour cause, que la baisse s’installe (Besançon / – 6,9 % / 1 934 € du m²) ou au contraire, qu’elle ne soit que passagère (Brest / – 3 % / 1 705 €), que la hausse se renforce (Angers / + 10,1 % / 2 333 €), qu’elle se pérennise (Bordeaux / + 12,8 % / 4 676 €) ou qu’elle marque le pas (Clermont-Ferrand / + 2,4 % / 2 179 € ou encore Toulon / + 2 % / 2 282 €), vous l’aurez compris : immobilièrement parlant, ça part un peu dans tous les sens ! Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est peu ou prou au même type de « chassé-croisé » que l’on assiste sur les trois derniers mois.

Bon à savoir
En France, un logement dans l’ancien coûte aux environs de 3 653 €/m².

5 villes où le prix de l’immobilier dépasse 7 300 €/m²
VILLE PRIX AU M2
Issy-les-Moulineaux 7 308 €
Boulogne-Billancourt 7 890 €
Levallois-Perret 8 544 €
Paris 9 857 €
Neuilly-sur-Seine 10 344 €
Négociation : les marges se recroquevillent encore et toujours
Au global, maisons et appartements confondus, les réductions dont peuvent bénéficier les acheteurs sur les prix des logements tendent à s’amenuiser… Ce rétrécissement des marges de négociation trouve son origine non seulement dans la fragilité de la demande mais aussi dans la baisse qu’enregistrent les prix affichés des maisons sur les trois derniers et dans le recul qu’accusent les prix affichés des appartements. Quant à la la fracture immobilière que nous évoquions précédemment au sujet des prix immobiliers, elle semble également s’appliquer aux marges de négociation. En clair, la France est littéralement coupée en deux ! D’un côté se trouvent les régions où la demande est fragile et les marges conséquentes (Auvergne, Bretagne) et de l’autre, les régions où la demande est forte et les marges réduites (Île-de-France, Rhône-Alpes).

Les marges de négociation
Tous logements confondus : 3,9 %
Maisons : 4,6 % du prix de vente affiché    
Appartement : 3,3 %
+ 4 % sur les prix de l’immobilier en 1 an
« Lorsque la pression de la demande se fait moins vive, les prix proposés reculent ». Dans l’ancien, au trimestre, les prix affichés des logements anciens reculent de 0,3 %. Les maisons voient ainsi leurs prix baisser de 1 %. Quant aux prix signés, ils perdent 1,2 % sur la même période et tous logements confondus, la perte se chiffre à 0,3 %. Sur les douze derniers mois, en revanche, la tendance est haussière. Pour autant, force est de constater que les prix signés, bien qu’ils continuent de progresser (+ 4 %), le font de moins en moins vite… Par rapport à l’année dernière, la hausse annuelle des prix des maisons (+ 4,3 %) et des appartements (+ 3,3 %) recule de 0,7 %.

La rédaction vous conseille : 
Rentrée 2018 : les marges de négociation sur les prix immobiliers reculent !
Rentrée 2018 : Top 5 des villes où il faut investir dans un bien immobilier !
Spécial rentrée : pas d’excès de vitesse à prévoir pour le prix de l’immobilier !

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

La taxe d’habitation augmente dans 1 ville sur 6 | Actualités Impôt

Alors que le gouvernement avait promis la baisse de la taxe d’habitation pour 80 % des Français, 55 villes de plus de 10 000 habitants ont décidé d’augmenter le taux de cette taxe. Au total, les impôts locaux sont en hausse dans 6 000 communes françaises. 

La taxe d’habitation augmente dans 6 000 villes !
Promise par le gouvernement, la baisse de la taxe d’habitation, cumulée avec la baisse des dotations de l’Etat, a fait chuter les ressources de nombreuses communes. Dans ce contexte, près de 6 000 d’entre elles, dont 55 villes de plus de 10 000 habitants (selon Le Figaro) ont décidé d’augmenter le taux de la taxe d’habitation, pour compenser ces pertes. Ainsi, en dépit du coup de pouce de 30 % annoncé par le gouvernement, certains contribuables ont vu leur taxe augmenter. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a affirmé devant les sénateurs que « la taxe d’habitation a effectivement baissé pour 80 % des contribuables sauf lorsque des communes (…) ont choisi de remonter leur taux ». De son côté, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, affirme « qu’à ces quelques exceptions près, nous (le gouvernement) saluons la responsabilité des élus locaux qui n’ont pas augmenté les impôts de leurs habitants ».

Taxe d’habitation : les 10 villes où le taux a le plus augmenté
VILLES HAUSSE DE LA TAXE D’HABITATION
Maizières-lès-Metz (57) + 18,02 %
Vaires-sur-Marne (77) + 15,02 %
Etampes (91) + 12,99 %
Sassenage (38) + 11,98 %
Le Chesnay (78) + 9,96 %
Ombrée d’Anjou (49) + 9,64 %
Corbeil-Essonne (91) + 8,52 %
Saint-Maur-des-Fossés (94) + 8,50 %
Lescar (64) + 8,04 %
Sceaux (92)  + 6,79 %

Hausse de la fiscalité locale : la taxe foncière également impactée
Si plus d’une ville sur six a augmenté sa taxe d’habitation en 2018, « c’est moins que l’année dernière », déclare Gérald Darmanin à nos confrères du Figaro. « En 2017, la taxe d’habitation avait progressé dans 7 300 communes, en moyenne de 0,73 point. Cette année, l’augmentation moyenne s’élève à 0,49 point », ajoute-t-il. Néanmoins, la hausse de la fiscalité locale ne concerne pas uniquement la taxe d’habitation : la taxe foncière est également impactée. En effet, comme le révèle Capital, dans certaines des plus grandes villes françaises, le taux de la taxe foncière a explosé en 2018. C’est notamment le cas à Nice (+ 28 %), Villeurbanne (+ 10 %) et surtout Cagnes-sur-mer, où le taux de la taxe foncière a bondi de 46 % sur 1 an. Or, concernant cette taxe, qui impacte directement les propriétaires immobiliers, aucune baisse n’a été prévue par le gouvernement. En revanche, au niveau de l’imposition des terrains, les hausses sont rares, à quelques exceptions près, comme à Albi, où le taux de la taxe foncière sur le non bâti a été revalorisé de 1,9 %.

La rédaction vous conseille : 
Taxe d’habitation : qui paye quoi en 2018, 2019 et 2020 ?
Fin de la taxe d’habitation : la taxe foncière bientôt reversée aux communes ?
Résidence secondaire : les Français freinés par la fiscalité en vigueur

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Pour 68 % des locataires, il est de plus en plus difficile de louer un logement ! | Actualités

Pour 68 % des locataires, il est de plus en plus difficile de louer un logement !
Par Vincent Cuzon le 13 Octobre 2018

Près de 7 locataires français sur 10 estiment que louer un logement relève toujours du parcours du combattant. Des difficultés dont ont conscience les propriétaires bailleurs, sans pour autant être prêts à revoir leurs exigences. 

Les exigences des propriétaires sont trop strictes pour louer un logement
Selon un sondage réalisé par Opinionway pour Youse, près de 7 locataires sur 10 (68 %) estiment qu’il est difficile de louer un logement en France et 19 % trouvent même que cela est « très difficile ». Les exigences de solvabilité sont les principaux problèmes soulevés par les locataires. « La principale divergence d’appréciation entre locataire et propriétaire sur la solvabilité, c’est la manière de l’évaluer », affirme Olivier Bazin, co-fondateur de Youse, dans les colonnes d’Atlantico. Il ajoute que les locataires « trouvent injustes que les propriétaires continuent d’appliquer des critères de sélection qui sont dépassés à leurs yeux et qui ne correspondent plus à l’évolution de la société ». Ainsi, alors que la plupart des embauches se font aujourd’hui en CDD, 88 % des locataires estiment qu’il est encore compliqué de louer en n’étant pas en CDI. Les 3 étapes que les locataires trouvent les plus difficiles sont de :

Trouver un logement dont le loyer est 3 fois inférieur au salaire (60 %),
Payer le dépôt de garantie (40 %)
Trouver un garant (38 %).

Seuls 32 % des locataires estiment qu’il est facile de louer un logement.
Les propriétaires conscients des difficultés des locataires
Si les propriétaires sont conscients des difficultés qu’ont les locataires, notamment à ressembler 3 fois le montant du loyer (71 % le constatent), ils ne sont pourtant que 25 % à envisager l’abaissement du loyer minimum exigé, alors que 53 % des locataires le réclament. Notons que les principaux critères de choix des propriétaires sont les revenus des locataires (84 %), la situation professionnelle (82 %), les revenus du garant (71 %) et le fait de disposer d’un garant (70 %). En revanche, l’âge (36 %), la nationalité (32 %) et l’origine sociale (30 %), ne sont pas des critères d’importance pour les propriétaires bailleurs. Olivier Bazin affirme à nos confrères d’Atlantico que « les exigences des propriétaires ne sont pas trop élevées » et que leurs inquiétudes sont légitimes « alors qu’un propriétaire sur quatre a été confronté à une situation d’impayé ou de retard de paiement ». « Le vrai problème, c’est la manière de répondre à ces inquiétudes. Elle n’est plus adaptée aux locataires d’aujourd’hui. Rien ne démontre qu’un CDI paye mieux ses loyers qu’un entrepreneur », ajoute-t-il. 

Près de 4 locataires sur 10 trouvent qu’il est difficile de trouver un garant. 
Bon à savoir
87 % des locataires trouvent que les loyers sont actuellement trop élevés.

La rédaction vous conseille : 
56 % des locataires souhaitent devenir propriétaires en 2018 !
Saint-Sylvestre : 17 % des colocataires vont passer le réveillon ensemble
Quels sont les revenus des locataires ?

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com

Pas de commentaire

Strasbourg, le nouvel eldorado immobilier : + 12,1% sur les prix au m² sur 3 mois ! | Actualités

À Strasbourg, les appartements anciens connaissent une forte poussée de leurs prix. En trois mois, ils ont bondi de 12,1 % ! Combien cela coûte-t-il d’acheter dans la capitale européenne ? Et quels sont les quartiers les mieux cotés ?

À Strasbourg, le prix immobilier dans l’ancien monte en flèche
Avec un gain de 12,1 %, Strasbourg se place en tête des villes françaises dont les prix de l’immobilier ancien ont le plus progressé au cours des trois derniers mois ! Devenir propriétaire d’un appartement dans la capitale parlementaire de l’Europe coûte désormais aux environs de 3 363 € du m². Plusieurs facteurs permettent d’expliquer cette flambée du prix de l’immobilier strasbourgeois. Tout d’abord, le chef-lieu de la région Grand Est offre à ses quelque 280 000 habitants un cadre de vie des plus agréables. Jugez plutôt, deux de ses quartiers (son centre-ville historique et, plus récemment, la Neustadt) sont inscrits au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco. Outre ses nombreuses pistes cyclables, Strasbourg peut également compter sur la qualité de son réseau de transports urbains. Dans la ZAC des Deux-Rives, une ligne de tramway permettra même aux Strasbourgeois de se rendre en Allemagne ! Quant à la vitalité économique de la ville et à son cosmopolitisme, ils ne sont plus à prouver et contribuent incontestablement à booster son attractivité.

Côté écologie, Strasbourg met le paquet !
Ecologiquement parlant, il est utile de rappeler que Strasbourg met le paquet : après s’être dotée – et c’est une première – d’un bâtiment d’habitation à énergie positive (qui consomme moins d’énergie qu’il n’en génère), la ville de naissance de M. Pokora, d’Arsène Wenger et du mime Marceau, s’attèle désormais à la construction de Danube, un écoquartier dont la livraison se fera d’ici 2020. Ajoutez à tout ça de délicieuses flammekueches ainsi que des winstubs où il fait bon se retrouver entre amis et vous obtenez des ingrédients qui, une fois mélangés puis distillés, forment le carburant qui permet à l’immobilier strasbourgeois de prendre de vitesse celui des autres villes françaises…

Les secteurs de Contades et de l’Orangerie sont très prisés
Avec son décor digne d’une carte postale, ses ruelles pavées, ses canaux romantiques et ses maisons à colombages, le centre-ville historique de Strasbourg reste une valeur sûre. Des environs de la cathédrale à la fameuse Grand-Rue en passant par la place Saint-Thomas et la rue des Hallebardes, les logements attisent la convoitise des acheteurs et cela en dépit de prix élevés. Mais il n’y a pas que dans le secteur de la Petite-France que le m² se paye au prix fort. Les secteurs de l’Orangerie et de Contades, qui affichent les prix au m² les plus élevés de la ville, font également le plein d’acheteurs, amoureux des vieilles pierres. Quartier chic s’il en est, l’Orangerie (quartier des Musiciens, des Quinze, Bon-Pasteur, quai Rouget-de-Lisle) est ainsi très apprécié des hauts fonctionnaires des institutions européennes dont c’est le fief. Quant au quartier de Contades (rue Ehrmann, rue Turenne, avenue de la Paix, place de Bordeaux), il est tout aussi prisé que l’Orangerie et n’a, en termes de prix immobiliers, décidément rien à lui envier.

Bon à savoir
À Strasbourg, le m² coûte, en moyenne 3 363 € contre 3 653 € en France.
Pour acheter moins cher, ciblez Hautepierre !
Pour trouver des prix moins élevés, mieux vaut se tourner vers les environs de la gare et du musée d’Art Moderne de Strasbourg. Enfin, si le quartier de Krutenau est apprécié pour l’ambiance festive qui y règne, le quartier de Neudorf se distingue par la richesse de son offre culturelle (cinémas, lieux d’exposition, Cité de la musique, etc.). Quant au quartier de l’Esplanade, sa proximité avec le campus universitaire et ses prix – moins élevés qu’à Krutenau – attirent aussi bien les étudiants – nombreux à Strasbourg – que les investisseurs. Enfin, c’est dans les secteurs de Hautepierre, de Hohberg et de Cronenbourg que vous trouverez les prix au m² les moins élevés de la Capitale Européenne…

Le top 5 des quartiers les plus chers de Strasbourg
QUARTIER PRIX AU M²
Orangerie 3 596 €
Contades 3 446 €
Petite-France 3 379 €
Poincaré 2 972 €
Krutenau 2 941 €
Bon à savoir
La marge de négociation pour un appartement ancien est de 3 % du prix indiqué dans l’annonce.

Sourced through Scoop.it from: edito.seloger.com